Lu l’année dernière sur les recommendations de ma libraire. J’ai adoré. Glaçant mais incroyablement bien écrit. La fin est tout simplement bouleversante.
J’ai enchainé direct avec The Underground Railroad du même auteur., celui pour lequel il a eu le prix Pullitzer. Très différent, mais également magnifique, sur la fuite des esclaves dans les années 1850 vers le nord des Etats Unis et qui empruntaient un réseau de routes et refuges clandestins (l’Underground Railroad).
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Les vacances sont le moment idéal pour avancer en terme de lecture.
Du coup je viens de terminer la lecture de Le Jour Du Chien de Patrick Bauwen.
Bon, force est de constater que je n’ai pas été plus captivé que ça. J’ai un désagréable sentiment que (à des exceptions prêtes, heureusement) les auteurs de polars / thriller français son assez interchangeables. L’impression de personnages toujours sur le même format (ceci restant bien évidemment mon strict sentiment)
Un récit assez classique, avec des personnages assez téléphonés j’ai trouvé.
Cela reste cependant très facile à lire, c’est loin d’être désagréable, mais sans grande surprise.
Il reste au milieu des quasi 500 pages des passages qui m’auront directement parlé, le bref passage où Chris accompagne son beau père à une sortie, le passage où on en apprend plus sur Youri, personnage que je n’appréciait pas, et qui prend toute sa dimension dans ce chapitre. Et le personnage d’Audrey que j’ai, lui, beaucoup apprécié.
Bref, pas un mauvais livre, loin de là, mais j’en attendais beaucoup plus (je ne me souviens plus d’où l’idée de l’achat m’est venu, mais à priori je dirais d’une recommandation FB). Nous sommes face à une trilogie sur le sujet (même si le roman a ici une vraie conclusion), le twist de la conclusion est assez alléchant, à voir si je me lancerai prochainement dans le tome 2 du cycle Évangile (pourquoi pas l’été prochain, car ça reste pour moi une lecture assez appropriée pour les grandes vacances, du fait de la facilité de lecture justement).
Il est temps désormais de retrouver Jack Vance pour l’intégral de La Terre Mourante qui devrait m’occuper un moment vue la taille du pavé 
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C’est l’un des rares auteurs à avoir reçu 2 fois le prix Pulitzer !
2017 pour The Underground Railroad et 2020 pour Nickel Boys
J’ai commencé My Beautiful Darling mais fichtre… je ne m’attendais pas à ça dès le début. J’ai reposé le livre avant de m’y remettre hier. Je vous crois volontiers maintenant lorsque vous dites que c’est une lecture vraiment difficile.
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J’ai fini My Absolute Darling mardi soir. Je me suis laissée quelques jours pour trouver les bons mots mais je n’en ai pas des meilleurs aujourd’hui.
C’était une lecture vraiment bouleversante dont je n’attendais pas autant. Ça a beau être de la fiction, j’étais emportée dans l’histoire de Turtle et ai vécu avec elle et ressenti un tas d’émotions. C’est un livre au cours duquel je suis passée à travers tout le spectre; le choc, le dégoût, la colère, la compassion, la joie, la violence, l’espoir…
Il y a des passages extrêmement difficiles, et tout le long - presque jusque la fin du livre - j’ai ressenti une sorte d’oppression, de regard omniscient, ce qui m’a fait d’autant plus vivre ce récit. Une très belle histoire, difficile certes, mais pleine de lumière aussi. Sur la couverture il y avait une citation de Celeste NG, une auteure; « It will shock, then shake, then inspire you ». Cette phrase est restée ancrée dans mon esprit tout le long et lorsque j’ai refermé le livre, je me suis dit que c’était exactement ça. J’ai d’autant plus aimé que malgré la fiction, j’ai trouvé les personnages et leurs évolutions très réalistes et l’absence de magie, de niaiseries, de surpuissance qu’on peut trouver dans ce type de récits était vraiment un bon point. Je n’ai jamais eu de mal à croire en ces personnages.
Lorsque j’ai ajouté le livre à mon compte Goodreads j’ai jeté un œil aux revues, et beaucoup se plaignaient de l’écriture un peu crue, des dialogues décousus… J’ai personnellement beaucoup aimé la façon d’écrire, je trouve qu’elle correspondait parfaitement aux personnages et était totalement au service de l’histoire. Je l’ai aussi appréciée car elle retranscrivait bien l’évolution; on voit le changement dans les mots et les dialogues au fil de l’avancement et pour moi c’est vraiment réussi car ça avance avec les personnages.
Bref, merci pour cette belle recommandation. Je ne pense pas toucher à quoi que ce soit d’aussi poignant avant quelques lectures. Kevin et Turtle m’ont mise sur la réserve.
J’ai Harry Potter a l’école des sciences morales et politiques à lire. 
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Encore un livre qui donne envie ! Merci Iko 
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Merci Wardek d’abord, et Malabar et Corkage qui ont confirmé!
Il y a aussi eu des suggestions de thrillers et d’autres types d’histoires notamment par Pete, lorsqu’on parlait de Kevin ;).
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Je viens de terminer le dernier tome de la saga Metro 2033 - Paris, de Pierre Bordage.
A la base, je reste assez fan de la trilogie Metro de Dmitri Gloukhovski, qui a d’ailleurs inspiré une trilogie de jeux vidéo (j’ai adoré les deux premiers mais pas réussi à terminer le dernier malgré plusieurs essais, je décroche…) et qui se passe dans le métro Moscovite des centaines d’années après une guerre nucléaire. On y retrouve des clans qui se sont créés (à coup de 4ème Reich, La Ligne Rouge ou encore des clans de cannibales), des créatures mutantes suites aux radiations et des personnages qui tentent juste de survivre dans ce bordel monstre.
L’auteur ayant laissé libre de droits son univers, Pierre Bordage (dont j’avais adoré le livre « Les Dames Blanches ») propose donc un équivalent mais dans le Métro Parisien cette fois avec également une trilogie (Rive Gauche, Rive Droite et Cité).
J’ai adoré l’univers bien évidemment mais aussi les personnages que j’ai trouvé très intéressants, avec chacun leurs objectifs et leurs visions. Les différents cultes (en particulier celui de l’Elevation, terrible celui-là), les stations qui vivent toutes plus ou moins différemment, les complots et, de manière générale, la vie très dure du Métro Parisien en mode post-apo fonctionne très très bien (et puis on se projette assez facilement si on connait un peu les stations Parisiennes !). Bien sûr, toujours son lot d’actions, de clans et de monstres hideux au programme.
Quelques défauts néanmoins, sur le dernier tome : un passage qui tourne un peu en rond (le passage avec les Tourmenteurs, pour ceux qui ont lu le livre) et une fin un peu expédiée, avec un côté deus ex machina avec l’arrivée d’un personnage sur les derniers chapitres qui m’a un peu fait sourciller.
Pour autant, j’ai adoré la trilogie et j’ai hâte de voir si d’autres auteurs vont se lancer dans cet univers (il existe aussi un livre « Les Ombres de post-Pétersbourg » de Andreï Dyakov qui se déroule cette fois à Saint-Petersbourg et qui est plutôt sympa.).
Du coup, démarrage d’un nouveau livre de mon côté (j’ai le choix, j’en ai des tonnes de non lus à la maison) avec Star Wars - Dark Plagueis qui retrace l’histoire du fameux Dark Plagueis, seigneur sith et maître de Dark Sidious/Palpatine. Vu que je me mate la série Clone Wars en ce moment (et Rebels après ça, pour enchaîner avec la nouvelle série Ashoka), je suis dans le mood parfait pour ce livre que les fans de l’univers étendu adorent. Verdict bientôt (si je ne mets pas encore 3 mois à le lire 
)
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Je savais même pas! La honte.
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C’est marrant, la trilogie Metro de Dmitri Gloukhovski est sur ma liste ‹ à lire › depuis très longtemps.
Il a une actu malheureusement pas très gaie :
Quant à Bordage, j’en ai lu beaucoup, et même si il est assez inégal, il reste un conteur extraordinaire. Je vais peut-être aussi me laisser tenter par son Metro à lui.
Si tu aimes Star Wars, tu peux essayer la trilogie des Guerriers du Silence de Bordage, dans le genre Space Opera, c’est vraiment pas mal!
Et si tu aimes les trucs post apocalyptiques dans le métro parisien, tu peux lire Pariz, de Rodolphe Casso, un vrai régal, le mec a une plume à la fois acide, drôle et vraie. Adoré ce bouquin. C’est le pote d’une pote, que j’ai croisé à des soirées, à parler musique (il est musicien aussi et très très pointu) sans jamais percuter qu’il aimait le post apocalyptique comme moi et encore moins qu’il allait écrire des bouquins.
De mon côté, j’ai pas réussi à finir The Passenger de Cormac McCarthy, mais je vais retenter quand j’aurais fini la trilogie Elenium de David Eddings. Je lis très peu de Fantasy mais un pote m’a juré que c’était hyper bien. Bon c’est bien mais c’est un peu long (et simpliste) parfois, ça aurait pu tenir en deux volumes 
mais c’était pas mal pour poser le cerveau pendant les vacances.
En fait, même si je suis très éclectique dans mes lectures, j’aimerais beaucoup trouver quelque chose du même acabit que le ‘We need to talk about Kevin’ ou le ‘My absolute darling’ dont on a parlé plus haut. Des bouquins qui secouent et qui ne s’oublient pas (pas comme Edding, qui bien que distrayant, passera dans les oubliettes de mon cerveau d’ici 15 jours).
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Je n’étais pas au courant pour Dmitri Gloukhovski… j’espère, comme le souligne l’article, qu’il n’est plus en Russie mais bien à l’étranger.
En me notant la trilogie des Guerriers du Silence, je me suis souvenu que j’avais récupéré dans une boite à livre, une trilogie de Pierre Bordage. Je viens d’aller voir dans ma bibliothèque et… il s’agit de cette trilogie ! J’aurai pas besoin de l’acheter comme ça 
.
Pour Pariz, je ne connais pas du tout mais ça m’intrigue. Merci
y a pas de quoi être honteux 
c’est avec une infinie tristesse que je viens ici vous apprendre la mort (littéraire 
) d’une grande écrivaine que j’aimais beaucoup 
: Fred Vargas
je viens de terminer son dernier roman Sur La Dalle (6 ans à attendre quand même depuis le dernier mais Fred a beaucoup écrit sur les dégâts climatiques… et … visiblement ça ne lui a pas fait que du bien ) et c’est la première fois que je m’ennuie à ce point, elle écrit presque aussi mal que Thilliez (style) et Chattam (intrigues) réunis !
Rien ne tient la route ni au niveau de l’intrigue, ni des personnages, ni du cadre, on ne retrouve plus nos héros avec leur personnalité si charmante, au lieu de ça elle a grossi tellement le trait qu’ils en deviennent bouffons et que dire de la peinture de la Bretagne que je ne connais pas bien ok mais quand même
Alors comme ça les Bretons les « faiseuses d’anges » existent toujours chez vous en 2023 ?
Mon Dieu je n’en rajouterai pas mais son écriture si poétique (c’est tout simplement très mauvais, pauvre et pénible) et ses personnages atypiques ont disparu, comme ses intrigues qui intégraient toujours les traditions populaires et qui deviennent ici ridicules (en Bretagne y a des sorcières, tout le monde porte un nom breton, boit du chouchen toute la journée… )
bref j’en rajoute pas mais ce qui me défrise c’est quand je lis les critiques des journaux 
donc ne vous y fiez pas, fuyez et gardez vos sous
Incroyable que sa maison d’édition ait laissé passer ça ! On dirait un truc écrit par Chat GPT en plus mauvais
Jamais lu de Vargas tiens ! Mais j’ai déjà lu de Chattam et c’était pas mal. Tu n’aimes pas ?
Karine GIEBEL, Meurtres pour rédemption, Toutes blessent la dernière tue et les autres aussi sont pas mal !!
Je suis méchante avec Chattam parce que comme beaucoup d’écrivains de polars la « recette » s’évente assez rapidement : les intrigues usent souvent des mêmes stratagèmes et c’est lassant !
Quand on a compris le truc et qu’on finit par comprendre avant la fin y a plus de surprises
Chez Vargas les intrigues sont souvent assez bancales ou un peu capillo-tractées mais elle a su créer un univers très poétique que j’adorais, c’est d’ailleurs pour ça que la cohérence n’est pas ce qui te fait aimer ses polars, elle mêle le folklore, les légendes, y a toujours des liens très forts avec la nature (animaux surtout mais pas que, elle est archéozoologue de formation) bref elle a un truc à part et sa galerie de personnages est (était) peu conventionnelle : ras-le-bol des flics névrosés ou des nanas polytraumatisées mais super fortiches qui s’en sortent toujours !
Je vais reprendre Caryl Ferey que je n’ai pas lu depuis longtemps et qui m’avait mis une grosse claque (Haka, Zulu, Utu notamment)
J’habite en Bretagne et j’allais répondre mais j’ai dû aller chercher de l’eau au puit (y’a pas l’eau courante à la maison), malheureusement en rentrant j’ai cassé une roue sur ma calèche et ensuite j’ai croisé une meute de loups.
Pas de bol.
Après mon énorme déception voilà un polar qui m’a énormément plu : La Colère de Cosby (dévoré en 24 heures )
Virginie Occidentale, de nos jours, 2 papys, Ike et Buddy Lee, un Noir un Blanc, tous deux ex-taulards, le Noir a plutôt bien rebondi se « tient à carreaux » le Blanc est quasi SDF, raciste par habitude, parce que c’est comme ça qu’on l’a élevé, alcoolo
Tout les oppose mais ils ont en commun l’assassinat sauvage de leurs fils respectifs, homosexuels, mariés l’un à l’autre et papas d’une petite métisse et surtout ce qui les lie c’est une énorme colère, contre les assassins mais surtout envers eux-mêmes !
Voilà nos 2 vieux qui partent en guerre puisque l’enquête piétine et ça c’est dès les premières pages : c’est drôle, ça bouge, c’est violent, émouvant, mais surtout les 2 personnages sont très finement décrits dans leurs contradictions : à la fois sans états d’âme, cruels et bourrés de remords, noyés dans leur douleur.
Polar noir, vendetta, gangsters, bikers à la Sons of Anarchy, écriture vive et tranchante, c’est très cinématographique (m’étonnerait pas qu’il soit bientôt adapté au cinéma), pas de répit, aucune digression, ça tranche dans le vif avec, comme toujours chez les Ricains une peinture de leur société au vitriol.
Bref je vous le conseille fortement si vous aimez ce genre 
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Je me suis mis à Carnaval de Ray Celestin, roman policier dont la trame se passe à la Nouvelle Orléans en 1919. L’histoire se base sur des faits réels, entre vaudou, bayous, culture cajun, tensions raciales et un tueur en série. J’ai lu près de la moitié déjà et ça se lit assez facilement.
Cool de partager ! c’est tout à fait ce qui peut me plaire en ce moment 
Tiens, ça me rassure que je ne sois pas le seul à ne pas apprécier l’œuvre de Chattam. J’ai lu les Arcanes du Chaos et ça m’a suffit à me dire que le type est torturé en plus d’être parano. Je déteste ce style d’écriture.