Par contre, j’ai la larme facile hein…
Il m’arrive de lire les romans jeunesse que me conseille mon fils de 11 ans. Je viens de terminer Albie Bright : les mondes multiples de Christopher Edge.
Le pitch : « Le monde d’Albie s’écroule quand sa mère, une scientifique de renom, meurt. Albie s’accroche alors a une idée folle : la retrouver dans un monde parallèle. Si d’autres mondes identiques au nôtre existent, il suffit de retrouver celui où sa mère vit encore. Albie va tout mettre en œuvre pour explorer les mondes multiples. »
Une petite introduction à la physique quantique pour les gens qui, comme moi, n’ont jamais cherché à n’y rien comprendre de peur de n’y rien comprendre En vo, ce roman a été salué par la presse britannique.
Allez hop, « We Need to Talk About Kevin » commandé ! (en version Française par contre). Normalement, réception la semaine pro, juste avant les vacances !
Je suis super content car je viens de voir que le 31 août sortira le nouveau livre de l’auteur Anonyme !
Je l’achète le jour de la sortie
J’ai reçu hier « Il faut qu’on parle de Kevin » de Lionel Shriver, commandé après avoir lu l’avis dithyrambique de @Iko à son sujet. Mais en attendant de le recevoir, j’avais recommencé la lecture de « Carnets Noirs » de Stephen King (à l’époque, je n’avais lu que 2 ou 3 chapitres). Bon, je ne suis pas un grand littéraire comme pas mal d’entre vous et je reste un lecteur plutôt facile, dans le sens où il est rare que je n’aime vraiment pas un livre tant que l’histoire est cool.
Il fait partie de la saga « Bill Hodges ». J’avais beaucoup aimé le premier tome « Mr. Mercedes » et donc j’avais hâte de voir ce que me réservait cette « suite » même s’il s’agit d’une autre histoire qui possède quand même des liens avec le premier tome.
Premier point positif : même si le premier tome n’est pas nécessaire à la compréhension de cette nouvelle histoire (qui se suffit à elle-même), j’ai apprécié les liens et les répercussions de « Mr. Mercedes » sur la famille du personnage principal (Pete Sanders). J’ai été également surpris de voir que Bill Hodges, ancien policier désormais à la retraite et personnage principal de Mr. Mercedes n’apparassait qu’à partir des 2/3 du livre, permettant le développement des autres personnages (ce dernier n’ayant finalement pas besoin de développement si on a lu le premier tome).
Par contre, et même si j’ai aimé le livre dans son ensemble, j’ai moins apprécié l’antagoniste de ce tome, qui m’a moins marqué que celui de Mr. Mercedes.
Spoiler
Celui du premier tome était un gros taré qui avait commis un acte horrible (percuter une foule avec une Mercedes volée) juste pour voir ce que ça faisait. Et même s’il y avait des raisons qui l’ont plus ou moins poussé à devenir comme ça (la relation avec sa mère très malaisante) il voulait juste s’amuser sans réel but derrière. Et je trouve que c’est justement ça qui le rendait complètement dingue et imprévisible. Celui du second tome a une raison quasi-fanatique de faire ce qu’il fait (l’admiration sans faille à un personnage d’un livre) mais ça m’a juste moins « impressionné » sur le papier.
A noté également que le premier tome se passait complètement de fantastique ou de surnaturel (assez rare chez Stephen King) mais que ce second tome, dans deux scènes spécifiques, amènent un peu de surnaturel dans l’équation. Ces micros scènes en lien avec l’antagoniste de Mr. Mercedes vont, je suppose, ramener King sur son terrain de jeu habituel sur le 3ème volet de la saga « Fin de Ronde », que je ne possède pas encore.
Je suis allée par curiosité voir Mr Mercedes sur Babelio suite à ce que tu as dit de l’antagoniste et je dois avouer que l’intrigue est attrayante, paraît que le personnage « ferait passer Norman Bates pour un enfant de chœur ».
Mais j’ai été plutôt déçue par Billy Summers donc je ne sais pas quand je me pencherai dessus :). En tous cas je note, merci !
L’un des livres les plus bouleversants que j’ai lus ces dernières années
Fonce @Iko et je sais que @CORKAGE en avait fait un très beau retour sur le fofo 1
Bon. On m’a livré My Absolute Darling aujourd’hui mais quelqu’un l’a semble-t-il piqué cet après midi dans le hall de ma résidence, avant que j’arrive. Je vais laisser le bénéfice du doute, en espérant que ce soit juste une erreur et que la personne qui l’a pris le remettra à sa place.
Sinon, après Gataca, j’ai commencé Syndrome E (le temps de recevoir My Beautiful Darling). Franck Thilliez reste à mes yeux le maître incontestable du thriller aux intrigues scientifiques. En tous cas sur les premiers, ça commence à tourner en rond sur les derniers (même si je n’ai pas encore lu La Faille, dont j’attends la version poche). Mais les anciens étaient sacrément originaux et bien ficelés. Il part de faits divers, historiques, scientifiques, pour construire des thrillers qu’on ne trouve pas ailleurs. En plus de divertir, on en apprend pas mal en cherchant les infos.
Seul point noir dans son écriture : sa tendance à rendre sombres et torturés ses héros policiers. Toujours à étaler des couches de personnalité sombre, à te vouloir en faire des flics déchirés, au fond des abysses. A force, ça paraît forcé, surtout à coups d’adjectifs kitchs.
Bref, je retourne à mon Syndrome E en espérant ne pas perdre foi en les gens même dans mon coin.
Je me suis lancé dans le polar historique l effet domino de François Baranger. Ayant vu récemment la série 1900 et la suite 1905 autant dire que le Préfet Lépine est mon nouveau copain les 100 premières pages sont vraiment bien, Hâte de continuer. Ca me change de the expanse dont les tomes 2 et 3 m attendent. J avais dévoré le tome 1, beaucoup mieux que la série.
J’ai lu pas mal de Thilliez jusqu’à Fractures que je n’ai jamais pu finir
Déjà celui d’avant m’avait pas mal soulee et je m’etais forcée
Je trouve que ses intrigues utilisent toujours les mêmes ficelles, ses personnages deviennent caricaturaux comme tu le soulignes @Iko et son écriture est assez pauvre, un style sans originalité et redondant
Il a pas eu un problème avec un frère ou une soeur lui ? Parce que ses intrigues reposent souvent sur la gemellité, le double, les sosies, bref tu files un mauvais coton Franck
Juste mon humble avis concernant la saga « the Expanse » : surtout ne pas comparer la série et les livres.
En effet la série ne fait que suivre l’intrigue dans les grandes lignes avec parfois/souvent des approches différentes par rapport aux livres.
Ces derniers apportant plus de détails et plus de réflexions de la part des personnages, ce qu’une adaptation ne peut bien évidemment pas retranscrire (et c’est normal, chaque tome au format poche faisant dans les 700 pages).
En tout cas, pour les personnes curieuses, les slow-life ou les fans de space opéra, je ne peux que conseiller la lecture de cette excellente saga.
Je suis arrivé au Tome 2 de la série, je n’avance pas vite en ce moment mais avec les vacances qui arrive je vais s’en doute m’enfiler 3 ou 4 tomes (voir plus) dans les semaines qui suivent.
J’avais trouvé, sans les chercher, les 7 premiers tomes pour 14€ en allant déposer des vêtements dans un Emmaüs.
Coup de bol.
C’est plutôt prenant
Salut Iko,
Content aussi que We need to talk about Kevin t’ait finalement emportée. Je l’ai lu il y a à peu près 10 ans, et il fait partie des livres dont je me rappelle presque chaque chapitre (contrairement à beaucoup d’autres qui deviennent flous très vite!). Je retrouve beaucoup de mes impressions dans tes commentaires. C’est un livre d’une puissance incroyable. Ca me donne envie de le relire.
Acheté à sa sortie, j’avais arrêté ma lecture au premier tiers. Malgré la beauté du texte, j’avais pas trop le moral à l’époque et c’était trop dur. Je l’ai rouvert six mois après et j’ai tout lu d’une traite. Complètement bouleversé. Il y a un réelle poésie dans ce livre, où la nature tient un rôle central (notamment la scène ou Turtle se retrouve échouée sur une ile avec son mec) qui contraste avec la brutalité du thème. Et en même temps, cette poésie sert parfaitement le propos sans concession de l’auteur sur la complexité des sentiments éprouvés par son héroïne et son père (qui, oui @CORKAGE, est un sacré fils de p***) . Un livre très dur, mais tellement beau.
Et il est comment le film? C’est rare que j’aime les films tirés de bouquins que j’ai aimés, mais il y a toujours des exceptions et j’aime beaucoup Tilda Swinton qui joue la mère.
Je suis en pleine lecture de ce livre et j’adore pour le moment .
Le film est juste énorme, il m’avait bouleversé, et je suis fan de Tilda aussi😊
Profitons des vacances pour avancer dans les lectures, avec plein de bonne musique dans les esgourdes.
Je viens de terminer la lecture du premier tome de Killing For Culture de David Kerekes et David Slater. Un exercice pas toujours simple puisqu’il s’agit d’un essai autour de la mort à l’écran, qu’elle soit fausse (mais réaliste) ou vraie, cela peut du coup parfois s’apparenter à une succession de listes de films et de leur description, qui sera plus où moins intéressante suivant le sujet abordé (par exemple le Mondo a une belle part dans ce premier tome, et je n’ai aucun intérêt pour le sujet).
Je connaissais un bon peu des images analysées dans cet ouvrage, pour les avoir vues, ou à minima avoir entendu parler d’elles. Mais il y a aussi pas mal de découvertes en ce qui me concerne, c’est très bien documenté (beaucoup plus que certains bouquins du genre que j’ai pu lire par le passé), même si certaines prises de position des auteurs m’ont fait grincer des dents.
Un focus assez réussi sur l’attrait envers la mort que beaucoup d’entre nous peuvent avoir, et sur l’absence totale de décence que peuvent avoir certains, qui iront toujours plus loin pour faire du pognon peu importe les moyens utilisés.
Le pire est à venir avec le deuxième volume, aucun doute là-dessus. Un livre pour public averti que je recommande pour ceux que le sujet intéresse. Avant d’acheter le deuxième volume dans un futur proche, j’enchaîne sur Le Jour Du Chien de Patrick Bauwen.
Je viens de finir à l’instant « Il faut qu’on parle de Kevin ». J’en ai la boule au ventre, je ne m’attendais pas à cette fin. J’ai lu ton spoiler @Iko et je suis totalement d’accord avec ton analyse !
Il m’a vraiment chamboulé ce bouquin… merci en tout cas pour le conseil
moi aussi je viens de finir un roman bouleversant : Nickel Boys de Colson Whitehead (Pulitzer 2020)
C’est un roman où la peur ne vous lâche pas, elle est le personnage principal, la peur que ressentaient les jeunes délinquants envoyés en maison de redressement aux USA, la peur que ressentent encore les jeunes Noirs à l’heure actuelle, victimes plus encore que les Blancs dans ces maisons de l’horreur.
Le roman s’ouvre sur la découverte inopinée d’un cimetière, sans croix, sans noms, symbole d’un silence qui courra jusque dans les années 2010. Ce cimetière c’est celui de la Florida Industrial School for Boys, dite Nickel Academy, ouverte en 1899, où l’on envoyait les petites frappes, Noirs et Blancs, que l’on redressait à coups de ceintures, d’isolement, de privations, la peur des garçons est palpable, physiquement palpable dans notre chair de lecteur, nous sommes dans les années 60, en Floride, en pleine ségrégation raciale.
Ce dressage, le jeune Elwood, brillant lycéen Noir, qui écoute en boucle les discours de M. L. King va le vivre, enfermé à la White House, suite à une erreur judiciaire mais il va aussi y rencontrer Turner, rencontre de la naïveté et de la méfiance.
La peur est omniprésente mais l’auteur tient à distance le pathos et les descriptions horrifiques, son écriture est froide, on sait juste que quelque chose d’effroyable va se passer, on le sait et on attend, comme attendent les gosses.
C’est aussi le roman de l’après, de la reconstruction, de l’espoir, de l’obsession, de la résilience, de la survivance et encore de la peur, peur que les choses soient réversibles dans cette Amérique qui flirte dangereusement avec ses démons du passé, la peur qui tétanise encore les White House Boys, 50 ans après.
Ce roman est tiré d’une histoire vraie et l’auteur s’est servi de témoignages de rescapés.