Ce soir Mondo Generator, le groupe perso de Nick Oliveri (ex-Kyuss, ex-Queen of the Stone Age) au Glaz’Art (Paris). Détail marrant, fin juillet, dans la même salle, Nick Oliveri avait joué, seul, entre Elder et Mos Generator (à ne pas confondre). Du coup nous allons pouvoir comparer seul vs en groupe.
Bon ça commence mal, plongé dans mon livre je loupe mon arrêt, du coup je loupe l’happy hour. Je prends quand même une bière, vais faire un tour au merch (tout à 10€, sauf les patches perso de Nick qui sont à 20€ Oo), tombe sur « piedebiche » (un rapport avec Crowbar ? ), lui paye la bière promise, craque sur le merch ( hop 2 CDs en poche, les tshirts qui me plaisent n’étant qu’en girlie).oh un Nick Oliveri qui a l’air passablement fais. Tiens le CD de Corrosion of Conformity (Delivrance) qui tourne en boucle est rayé. … Il faudrait que ça commence là. Ah ! Cool !
Komatsu
Groupe que je ne connais pas, et vu le monde je ne pense pas être le seul. Impression trompeuse, plein de gens connaissent, en fait cette soirée sera « à perte » pour les organisateurs vu que nous serons en gros une centaine (et ça, ça fait plus mal au cul que de se torcher au papier de verre un soir d’hémorroïdes). Bref, plein de gens connaissent ce groupe néerlandais (from Eindhoven) apparemment déjà venu l’an dernier. Le peu de monde a son avantage, j’ai tout vu !! Et j’en ai pris plein les dents. Un début instrumental limite doom me fait demander le pourquoi y’a des micros. Au second morceau on s’éloigne du doom pour aller renifler le stoner qui fleure bon la bière et le groove. Du doom, du stoner, groovy ? wait what ! Encore un groupe qui grappille un peu partout. On s’en fout tant que c’est bon, et c’est bon. Bien que ne connaissant pas les morceaux j’ai retenu le très sautillant Lockdown, le presque punk-à-pogo Hail to the King, l’éponyme Komatsu et le très drôle WTF (« comment on dit en français ? qu’est ce que putain ! »).
Bien campé face au gigantesque bassiste absolument monstrueux dans chaque plan, j’ai pu apprécier la technique du batteur (qui fait aussi les backing vocaux, comme le bassiste) qui ne lâche jamais son rythme malgré les changements de tempo. Le guitariste soliste est bien à fond, perché sur son manche pendant que le chanteur guitariste fait le show (et vu comment il transpire il fait également le chaud).
Musicalement c’est très bon, varié sans être fourre-tout comme j’ai pu le croire au début, très bien construit et entrainant. Il manque cependant un p’tit truc pour en faire un gros groupe. En tout cas ils m’ont conquis !
Le son n’était pas top, comme d’hab. Limite meilleur dans les chiottes (ça c’est nouveau). Espérons que les 2 semaines de travaux annoncés pour la fin de l’année concernent le son. Le groupe quant à lui était à bloc pour cette dernière date de la tournée. Heureusement vu qu’ils se sont fait tout voler la veille. Tout ce qu’il reste est ici. Du coup go sur le merch prendre un CD, qui finira dédicacé par tout le groupe. Groupe avec qui j’ai pu parler et qui s’est avéré encore plus sympathique en vrai que sur scène.
http://www.komatsurock.com/
Un binouze (la 3éme déjà Oo) plus tard arrive Nick Oliveri, en tshirt. Flute.
Mondo Generator
Mondo Generator a sorti ,mine de rien, pas mal de CDs (5 plus un EP), je m’attendais à une setlist avec peu de reprise donc. Cependant, Oliveri étant Oliveri *, ça va ratisser auprès des grands succès comme le confirme d’emblée le 1er morceau : Molten Universe de Kyuss. En tout cas tout le trio a l’air bien en forme. Oliveri est, comme d’hab, à l’aise et communique avec le public dès le début du set. Mike Pygmie (guitare) balance l’intro de 13th FLoor qui passe crème auprès du public. Puisque les morceaux originaux de Mondo Generator sont aussi bien accueillie par le Glaz’Art quasi désert (sans jeu de mots malheureusement) je ne comprends pas pourquoi nous avons de nouveau droit à une reprise (love has passed by me). Bon OK je ne me plains pas, Kyuss étant un de mes groupes favoris, mais, comme dit mon pote Arnaud « tu vas avoir droit à du Queen of the Stone Age ». Et en effet, bim une reprise de QOTSA s’enchaine juste après F.You I’m free. Pause clope donc pour ma part. Je reviens pile à temps pour Green Machine (de Kyuss). J’aurais donc entendu ce morceau 3 fois en live cette année, 2 fois en acoustique (par Oliveri puis John Garcia) et une fois en normal. Cool ! Last Train de Mono, enfin, puis de nouveaux une QOTSA, du coup je vais au bar chopper un Ricard. 2 morceaux de Mondo Generator et le «faux-rappel arrive (ben oui, Oliveri se barre à la grande surprise des zicos, Bowman étant carrément appelés par Oliveri pour quitter la scène, les lights ne changent pas), on applaudit pour la forme, ils reviennent et balancent un QOTQA (I feel like a milionnaire si je ne m’abuse), puis Allen’s Wrench de Kyuss et finissent sur une espèce de cover des Ramones croisé remixé avec un e de leur morceau…
Au final un concert super énergique, assez punk dans l’esprit, avec un son relativement correct. Points faibles : le grand nombre de reprises (comme vous avez dû le comprendre) et le public, qui bien que a fond, était trop peu nombreux, ce qui est presque honteux vu la rareté du groupe.
J’ai été chercher les stats du groupe (rentre tes crocs mon mignon) et ça donne 1 Hellfest en 2010), 1 Motocultor et 1 Sylak en 2013, une date la veille à Lille et 3 Glaz’Art (2010, 2013 et 2015)
et le * il renvoi à quoi ?
A mon prochain post.