Un p’tit Report car ça faisait longtemps, ça vous tente (à Cule, ou ailleurs) ?
Aller, Kadavar Mec !
On y va malgré le climat actuel. Le groupe a posté plusieurs fois sur facebook pour nous tenir au jus de leurs soucis pour maintenir les dates et de leur volonté d’être là. (« Because guitars are stronger than weapons! ») , nous sommes donc d’accord sur comment réagir.
On se retrouve devant pour descendre une ou deux bières. Le vigile nous demande de nous décaler afin d’éviter les attroupements devant la salle, on obtempère vu qu’on a pas fini nos bières.
Puis go le Trabendo. 1ère constatation il n’y a pas beaucoup de monde. Mais il est tôt et c’est Paris. On verra plus tard.
Horisont :
Groupe inconnu pour ma part, c’est donc l’oreille vierge que j’y vais. J’adore le jeu du batteur. C’est malheureusement tout ce que je retiendrais de ce groupe, le batteur .Clairement le leader du groupe, qui n’hésite pas à remettre à sa place le gratteux un poil précoce sur les départ d’un regard très noir.
C’est du rétro rock tout ce qu’il y a de plus hippies. Pas 70’s, pas fuzz, pas groovy. Banal, basique.
Une demi-heure, le temps de choper une bière papoter avec les potes, se prendre dans les bras. C’est la deuxième constatation, les bises sont plus appuyées, les accolades un peu plus pressantes, on ressent la joie de voir les autres là, intact.
Satan’s Satyrs :
Comment dire… Heureusement que j’ai des potes qui s’y connaissent. Parce qu’entre Horisont que je ne connaissais pas et Satan’s Satyrs dont je ne connais que le premier LP qui est, soyons franc, mixé avec le cul je n’aurais jamais pu dire qui avait joué quand. Mais, comme pour le groupe précédent, ce sont des hippies qui font du rétro rock. Même si c’est mieux monté (comme moi héhé) ça sera l’occasion de jeter un œil au merch et d’aller chasser la menthe à l’eau (on entends tout aussi bien de dehors en fait…).
Bon les hippies sont fini, on va pouvoir passer au rock n’ roll !! Paris ne s’y trompera pas d’ailleurs, le Trabendo commence à être bien plein, joie !
The Shrine :
Mon principal soucis avec The Shrine (hors leurs artworks assumés tous plus dégeu les uns que les autres) reste ce boxon musical qu’ils appellent compositions. Un début doom, une accélération punk, un refrain rock et un final sludge/stoner… Sérieux ça ne fait pas 1 morceau normalement. Bref, on s’en cogne de toute façon parce que eux cognent juste. Un p’tit texte de soutien à la France au début et la partouze musicale commence. Tout le monde se déhanche, chante yaourt, twist, slam et circle pitt au ralenti, en même temps vu que ça fuzz de tout bord. Les désormais classiques Run the Night et Whorship cartonnent toujours autant et contribuent à lâcher la horde de fous furieux qui se retenait jusqu’à présent. Un slam de la part de Josh (guitar-chant) pendant On The Grind sinon on ne serait pas à The Shrine. Une méga bonne ambiance, une setlist mélant des titres des 3 albums dont Rare Breed et Coming Down de la dernière galette (ce qui me convaincra de l’acheter, avec [url=http://www.eliminator.bigcartel.com/product/the-shrine-bless-off-cross-embroidered-patch]un patch affreusement moche mais toujours moins que leur back drop, absent aujourd’hui ce qui est dommage). Par contre… Ils ont invité Beb du groupe français Soggy pour reprendre Waiting For A War, de Soggy donc (j’avoue là j’ai triché). Je connais pas, je vais creuser et j’y reviendrais (ou pas).
Le concert s’achève dans la sueur et la bonne humeur. La salle elle-même sourie, ça fait chaud au cœur. Un saut au merch pour pécho un super shirt et un patch de Kadavar et c’est parti.
Ah non. Ils sont tous (les menbres des 4 groupes) sur scéne bras dessus dessous. La déco de scéne de Kadavar c’est 3 triangle lumineux. L’un est bleu électrique, l’autre est blanc pétant le dernier est rouge orangé. Le bassiste de Kadavar, Dragon, qui est français rendra un bel hommage aux victimes du 13 novembre. {)
Et c’est parti !
Kadavar :
On attaque d’entré avec le second single de Berlin, le dernier skeud des teutons, Lord of the Sky. Et direct la folie commence, le pitt s’agite, les slams démarrent, les gens sont à blocs. Sans concessions. S’ensuivent, et s’enchainent, les brulots que sontPale Blue Sky, Stolens Dreams et l’éreintant Doomsday Machine. Une petite pause salutaire pour tous (nous aussi on est content d’être là !). Et on repart sur l abombe qu’est Black Sun et le dernier single The Last Living Dinosaur (hommage à Denver ? ). Voici le 1er single de Berlin, The Old Man, clairement le futur Paranoid tellement ce morceaux est fédérateur. Petit crochet express au bar pendant Living In Your Head histoire de choper un truc frais (une bière ou un ricard ?) puis Into The Night. Une pause ? La fin déjà. Rappel ? Ah non juste une pause avant Godness of Dawn, un de mes morceaux favoris joie ! Et Ils nous achèvent avec Forgotten Past puis Thousand Miles Away From Home. Et c’est fini.
Non !! Regardez là ! Il reste encore 2 titres après un bref rappel ! All Pour Thought et le bien senti Come Back Life ! \o/
Un excellent concert donc. Sur les 4 groupes le son a été impeccable ! Les lights show ont été maitrisé. Mention à celui de Kadavar qu’on n’avait jamais vu aussi sobre. Mais ça leur va bien aussi (mais les back drops avec les fleurs qui tournent était fabuleux quand même). Aucun back drop soit dit en passant…Dommage. Cette soirée aura été la soirée des batteurs. Celui de Horisson qui est clairement au-dessus du reste de son groupe, Jeff de The Shrine qui démontre qu’il peut faire tous les styles en même temps et, bien entendu, Tiger qui assure toujours autant la moitié du show de Kadavar à lui seul tellement il est à fond tout le temps.
Vivement le Hellfest qu’on les revoit !