je dirais plutôt que le HF doit changer de com’
Les nanas en p’tite tenue, les touristes, toussa. Je ne vais pas revenir là-dessus pour ma part. Tout a déjà été dit
Je suis d’accord avec toi mais je trouve qu’il y a déjà eu un effort de fait au niveau de l’after movie de cette année, pourvue que ça continue dans cette voie.
Ensuite, cette année j’ai comparé l’a com du CM du Download à celle du Hell.
Côté Hell, pour une publi y’a 2 ou 3 réponses du CM.
Côté Download, c’est un tsunami de réponses, avec humour, troll etc etc.
Pourquoi faire une comm ciblé mainstream ? Hodor, Blizzard,Sojasun, Jhonny Deep, …
Le festival fait déjà le plein sans aucun problème, est-il nécessaire de de ratisser plus large ?
La partie comm sexy/meufs dénudés, pour moi c’est pas un problème à l’origine.
Mais en sachant qu’il y a des comportements déplacés, c’est vraiment pas malin de pas changer la comm’.
La communication du Hellfest est désastreuse. Afin de rassurer ses détracteurs, la com a été axée sur un événement purement hédoniste où la sexualisation de celui-ci semblait se faire au détriment de la musique (le black metal c’est méchant mais les metaleux y sont gentils comme des pikachu et les metaleuse sont sexy).
Il est temps de changer les responsables de cette dérive qui a, certes, amené un bon paquet de frics mais un aussi un lot de spectateurs toujours plus éloignés de cette musique.
D’un festival metal on a peu à peu glisser vers un événement festif où tous les clichés bankables sont mis en avant à l’exception de la musique… Il ne s’agit pas de critiquer ici le festival en tant que tel mais bel et bien l’image que l’on veut en donner et que la presse relaie.
Pour moi, l’aftermovie n’est pas choquant, même si effectivement comme dit kaz85, on voit très clairement qu’ils le rendent plus « léger ».
Quand on voit les aftermovies d’autres festivals (plus généralistes), la comm’ est totalement axée sur les nanas … à titre d’exemple: Le Sonus festival (Musique Electronique), que des nanas dans la vidéo alors qu’elles représentent 20% des festivaliers (Je n’ai plus la source …)
Je ne pense pas que le touriste de 1: tombe sur cette vidéo par hasard et 2: Se dise pour les 5 secondes ou y a des nanas, je paye 200e …
La comm’ qui amène les touristes ce sont les partenaires ou autres médias:
Le petit journal avec le « montre tes fesses »
Les journaux qui parlent plus des litres de bières que de la prog
Les partenaires (ex: Crédit Mutuel) qui offrent des places à des touristes alors que d’autres intéressés par la prog n’arrivent pas à décrocher le graal …
Pour en revenir au Hellfest, ce qui manque c’est effectivement une présence plus importante sur les réseaux (tout le long de l’année), exemple, en annonçant la prog petit bout par petit bout pour vraiment faire monter la pression …
La com’ tout au long de l’année, via le Hellfest kult, ne « vend » que des événements festifs où l’on peut voir des metaleux jouer au tir à la corde, à la pétanque ou à la piscine.
Je ne sais pas s’il existe une véritable famille metal… Mais là, on est très loin de la musique…
A force de vouloir demonetiser sa subversion en se focalisant simplement sur son côté hédoniste, on récolte du fric mais aussi des critiques qui, d’année en année, semblent être de plus en plus fondées.
Bonjour à tous. En dehors de la communication désastreuse que je ne commenterai pas car vous avez déjà tout dit.
Il y a pour moi 2 problèmes majeurs.
Tout d’abord les médias.
Plus particulièrement Yann barthès et ses émissions quotidien et petit journal. Vous avez tous vu sur quoi sont basé leurs reports. Des culs, des mecs bourrés. Des « Interviews » au raz des pâquerettes seulement basées sur des blagues potaches et qui n’évoquent JAMAIS la musique.
Bémol aussi pour Arte, qui malgré la diffusion des concerts (ça c’est vraiment très cool) Nous pond des interviews minables des groupes (regarder les trucs ASKIP sur facebook…).
Les médias en général ne s’intéressent au final qu’aux images, à la forme et jamais au fond (sauf les webzines bien entendu, mais ça la majeur partie du public en ignore l’existence). Mais c’est leur taff en fait, donc je leurs en veux pas.
Je ne parle pas des investigations journalistiques où l’on interview des sois disant chercheurs en sociologie qui au final te sortent un bilan du genre qu’on est gentils, des nounours, qu’on aime la bière, et qu’on à tous un bac+2 minimum. Bien évidement que le mec qui est au RSA vas gentiment rester chez lui en juin car il à pas le moyen de fourger un budget de 500 balles pour le hellfest ou un autre gros du genre.
Perso j’ai pas beaucoup de thunes, je suis pas forcement gentil ni sociable, j’aime pas les flics j’aime pas les cathos, donc je vois pas en quoi je serai un gentil nounours.
Et là on en vient au réel problème, le public lui même.
Comment peut-on a là fois dire devant une caméra que le métal en général est une musique dite rebelle, underground (en portant un t shirt métali…) et en même tempes pleurer que l’on à pas le soutiens des médias (ce qui aujourd’hui est malheureusement faux)
Comment quelqu’un peut-il parler au nom des vrais passionnés qui prennent la musique au sérieux, en disant que ce n’est que de la caricature.
Comment peut on dire en même temps que l’on se fou de l’avis des autres « car on est métalleux » et encore une fois se plaindre des cathos qui légitimement on parfois peur du message porté par certains groupes.
Bien que je dérive du sujet principal, je crois que la communication du festival et les problème cités ci dessus sont intimement liés, car la com’ s’adapte au publique (et non pas l’inverse).
Et à force de voir des pseudos passionnés qui ne connaissent en réalité que le Hellfest. Parler de famille, de passions, de soutient aux groupes ! (LOL). Ça en devient une blague. On ne voient jamais ces gens là dans les concerts du coin au paf à 5 balles.
Et ce mot qui commence à foutre la gerbe, « l’ambiance ». Voilà comment on résume le Hellfest aujourd’hui. Où est la musique dans tout ça ? Dans la com’? dans les médias? et même au seins du public ? Nul part.
J’espère avoir été suffisamment clair dans mes propos, j’ai fais ça un peu à la va vite pendant ma pause au taff, pardonnez si il y a des fautes d’orthographe.
Bref pour résumer, le public lui même est entièrement responsable de la situation.
Sujet intéressant, que l’on retrouve dans toutes les disciplines en marge et en manque de médiatisation comme certains sports qui peinent dans l’ombre des sports majeurs.
Le Hellfest n’a pas besoin de ratisser, la communauté se suffit à elle-même pour vider la billeterie en 24h. Mais avec le Hellfest, c’est le Métal qui en bénéficie car en augmentant les fans, ce sont les groupes et autres festivals qui en profitent.
En fait, le débat sur la communication du Hellfest dépasse le Hellfest. Le Hellfest est un des projecteurs du métal en France.
Quand une discipline n’est pas médiatisée, on crie à l’injustice, au manque de reconnaissance, aux clichés par méconnaissance. Une fois sur le devant de la scène, on regrette l’époque où on était 10 fois moins nombreux, qu’il y a trop de touristes et de gens qui viennent par curiosité.
On peut faire un parallèle avec le hockey sur glace, proche du Métal dans l’état d’esprit (voir le partenariat avec le club de Nantes). Discipline très peu médiatisée, mise en avant uniquement sur un gros événement avec un joueur français ou une grosse baston sur un match. Du coup, on ne retient que le côté violent dans le hockey, comme les 500000 bières, Q et boobs du Hellfest dans l’émission de Barthez. Ca attire un public qui ne vient pas pour les bonnes raisons, et ça ne colle pas avec la mentalité globale, mais il faut faire avec. Peut-être que ces personnes vont changer d’avis, découvrir les bons aspects et « rentrer dans le rang ».
Au final, si les groupes vendent plus de disques et de merch, peut-être que les groupes seront plus abordables financièrement.
Fatalement, les événements qui deviennent populaires perdent une partie de leur esprit originel. Le sport/festival qui se jouait devant 500 personnes, où tu retrouvais les artistes/joueurs au bar devant la salle après le match devient élitiste, à jouer à guichets fermés, où les passionnés des débuts n’ont plus les moyens de venir et avec des artistes/joueurs qui fuient leur public.
vivez votre festival comme vous l’entendez et essayez de mettre des filtres sur ce qui ne vous plait pas. O:)