[color=#00ff90]Hällas + Hot Breath hier, dans le sauna du Rock n’ Eat à Lyon.[/color]
En arrivant, je me suis demandé si je m’étais pas trompé de jour tant le public était jeune. Impression d’être entré dans une fête étudiante et d’avoir loupé la salle des profs…
[color=#ff0090]Hot Breath, du rock mi glam mi garage, de Göteborg, Suède. [/color]
Et une surprise pour commencer, car je pensais que le chant était assuré par un mec à la voix androgyne alors que c’est une nana, qui fait très bien le job (ainsi que le bassiste) et qui a complètement réhabilité le port du jean blanc moulant à mes yeux.
Un rock efficace, un plaisir partagé et communicatif, une reprise d’Accept, et j’ai eu la joie d’entendre Who’s the one ?, tube imparable et mid-tempo.
[color=#5eff19]Hällas, adventure rock avec des morceaux de prog dedans.[/color]
La salle était quasiment remplie et c’était un public que j’ai trouvé un peu différent de ceux que je connais, un public de fans transis. Il y avait preque quelque chose d’un concert de Louane transposé à notre univers. Beaucoup de tishs Hällas (au lieu de l’habituel écosystème mélangeant les genres). Les refrains, les couplets ET les parties de guitare étaient chantés à l’unisson. Certaines personnes étaient en transe.
Bon concert pour moi, mais pas un grand concert. Je connais tous leurs morceaux, ils savent écrire de très belles mélodies et ils ont une présence certaine avec un look à mi-chemin entre le Seigneur des Anneaux et le prog des 70’s. Il faut aimer les capes.
Par contre, j’étais - en plein milieu au 1er rang - coincé entre deux types qui m’ont régulièrement sorti du concert.
Celui de gauche était soit parfaitement immobile (sur les morceaux qu’il ne devait pas connaître) soit en train de balancer des droites et des uppercuts dans l’air à chaque coup de caisse claire : obligation de surveiller de temps en temps où arrivaient ses poings.
Quant au connard de droite avec sa barbe de hipster (j’espère que c’est pas toi, djetallica…), il a passé son temps à aller et venir entre le 1er rang, le bar et les toilettes en se frayant un chemin à grands coups de coudes et d’épaules, et ce presque à chaque morceau, pour ensuite tituber sur les filles à côté TOUT EN JOUANT LES SOLI DE SYNTHÉ À L’AIR GUITAR (c’est un truc qui ne se fait pas, on est d’accord ?). Je suis monté tellement en pression à un moment qu’il aurait avalé mon coude et une salade de dents si je ne m’étais pas retenu.
Pour finir, un type est monté sur scène avant les rappels pour arracher une setlist et partir avec, aussitôt imité par un autre de l’autre côté, et le Tyson gringalet qui était à ma gauche est monté sur scène PENDANT LE PREMIER RAPPEL pour décoller la dernière setlist aux pieds du clavier… :o
J’ai trouvé ça impoli, mais peut-être suis-je simplement devenu un vieux con.
Aussitôt le dernier morceau joué, la sono a balancé une version technopourrie de Ghostbusters qui a mis le public en transe et je suis vite parti, nostalgique de l’état euphorique dans lequel les concerts d’Oranssi Pazuzu et Earthless m’avaient laissé.