Chroniques d’albums

Metal Corner Parcours sonore
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chronique

The Stripp-Ain’t No Crime To Rock ‹ n › Roll

album

Ami(e)s du Rock’n’Roll, voici venu de son Australie natale THE STRIPP.
Leur recette est simple: un soupçon de Motörhead, une pincée de Nashville Pussy, un zest de Turbonegro et quelques miettes de The Hellacopters, arrosez le tout d’une bière bien fraiche et voilà le cocktail gagnant.
En 10 morceaux et un peu plus de 27 mn au compteur, la messe du Rock’n’roll est dite, sous la douce voix de Bek Taylor, qui n’est pas sans rappeler Wendy O. Williams, on en revient donc à Motörhead, la boucle est bouclée.
Alors enfilez votre plus beau slip kangourou pour faire bouger votre postérieur au son des riffs tout droit venus de Melbourne.
Long live Rock’n’Roll.

Warzone

Artiste non présent en 2023

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Merci Mac Seb ! Ça me donne grave envie à la lecture de ta chronique. Je vais aller m’ecouter ça de suite :slight_smile: .

La scene Australienne regorge de pépites ! La scène est vivante là bas, ça fait vraiment plaisir.

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J’ai des écoutes en retard :grin:
Merci pour toutes les chroniques que je n’ai que vite sur survolées et que je vais relire, car j’aime certains groupes chroniqués et il faut que j’écoute …
Peut-être sans lire en détail les chroniques…Quoique je les relis mieux après.

Y a des bons hasards dans vos choix…
exemple : Infestus vient de chroniquer un groupe australien dans le topic Black :wink:

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chronique

Tentation-Le Berceau des Dieux

album

Dire que je m’intéresse à Tentation depuis un certain temps est un doux euphémisme. Découvert avec leur premier EP « Tentation », j’ai suivi avec intérêt toutes leurs sorties, de leur single « Shaman » au split avec Iron Slaught (« 665 – Les Hordes Métalliques », toujours en prenant un réel plaisir à savourer leur Heavy Metal chanté en Français. Alors qu’en le groupe sorti son premier véritable album en 2021, je fus encore une fois aux anges.

Passer l’étape du full-lenght n’est pas chose aisé mais pour Tentation, le pari fut une franche réussite : toujours ces mélodies inspirées, ce chant magnifique et ces refrains qui restent en tête pendant des jours. Il suffit de lancer la galette et d’enchainer les deux premiers titres « L’Exode » / « Le Couvent » qui nous prouve, encore une fois, que Tentation fait partie des fleurons de la scène Heavy Metal Hexagonale.

La production, ni trop moderne ni trop old-school, apporte un vrai plus à cet album qui passe à une vitesse folle et qui se termine sur le titre « Heavy Metal » comprenant son lot d’invités (Titan, Iron Slaught, Hexecutor… rien que ça !) permettant de conclure l’album de la meilleure des manières.

Tentation est rentré dans la cours des grands avec cet album leur permettant un début de reconnaissance à l’étranger (leur présence au Keep It True 2022 en est la preuve, d’autant plus pour un groupe chantant de la langue de Molière !). Reste désormais à concrétiser cela avec un deuxième album qu’on espère voir rapidement arriver et, pourquoi pas, une présence au Hellfest 2024 ?

MainStage 1

Artiste non présent en 2023

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Ah, ah ! Tentation …avec ses morceaux qui restent dans la tête, n’est ce pas Infestus ? :crazy_face:
Vu au Courts of Chaos l’an passé à la Warm up.
Je les reverrais à l’Anthems of Steel :smile:

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chronique

Melvins-Stoner Witch

album

Pas simple de faire une chronique d’un album des Melvins. D’une part parce que le groupe est là depuis 40 ans, mais aussi et surtout à cause d’une discographie conséquente et variée. Il a fallu faire un choix.
On est en 1994, en plein boom du grunge, style qui a justement été inspiré par les Melvins. Stoner Witch est le second album du groupe qui sort chez Atlantic (le premier étant Houdini), produit par Joe Barresi (Tool, Kyuss, QOTSA). Il est par ailleurs considéré comme l’un des meilleurs album du trio.
Recelant 11 titres, le 7e opus des Melvins contient tous les ingrédients dont le groupe a le secret. Alternant des morceaux aux rythmes lents (ce qui va influencer des groupes de doom comme Boris) et plus musclés, les riffs restent lourds et pourvus de groove. On retrouve les influences punk de Black Flag mais aussi plus metal façon Black Sabbath. Le groupe se livre même à certaines expérimentations en incorporant un peu de passages électros (Magic pig detective) et des titres ambiants (Shevil, Lividity).
Cet album représente probablement le meilleur point de départ pour découvrir tout ce que le groupe propose et ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas du punk celtique.

Valley

Artiste présent en 2023 le dimanche (USA | 3ème participation (2011 – 2016 – 2023))

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chronique

White Ward-False Light

album

White Ward est un groupe ukrainien qui propose un metal hybride, mêlant des influences black, death et jazz, donnant ainsi à leurs compositions des tendances progressives, aussi bien au niveau des structures que des ambiances de leurs morceaux.
False Light ne déroge pas à la règle. Le combo d’Odessa a effectué un travail intelligent et efficace, alternant agressivité et douceur, lourdeur et légèreté. Le 3e opus des ukrainiens est à percevoir comme un concept album (inspiré de l’oeuvre Intermezzo de Mykhailo Kotsubinsky : un citadin fuit les horreurs de la ville en se refugiant dans la campagne ukrainienne) et s’inscrit dans la continuité de Love Exchange Failure (2019). Mais il faut voir ces 2 LP comme un yin et un yang. Là où Love Exchange Failure a une pochette nocturne et urbaine, False Light a un artwork campagnard avec une maison solitaire et diurne (ciel bleu, sol jauni : drapeau ukrainien caché ?).
Musicalement, le combo ose beaucoup de choses avec réussite, il joue libéré et décomplexé un metal audacieux laissant échapper une sensibilité sur les passages « atmosphériques et mélodiques ».
L’album est homogène, le groupe semble au meilleur de sa forme en proposant une musique novatrice en repoussant certaines limites grâce à l’incorporation de plans jazz et expérimentaux.

Temple

Artiste présent en 2023 le samedi (Ukraine | 1ère participation (2023))

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En espérant qu’ils puissent bien être présents au HF, un des Groupes que j’attends le plus

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Croise bien les doigts…et tout… Au vu de ce qui a été dit et de la situation, je vois pas commeng ils pourraient venir…Espoir?

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Si j’ai bien compris c’est une question de paperasserie. Pour la tournée de printemps c’était court maos espérons que pour les festivals ce soit traité (et pour 1914 aussi)

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Ca semble tendu quand même, mais oui ca n’était pas totalement fermé pour les festoches

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Le ministère de la culture ukrainien délivre des autorisations pour pouvoir sortir du territoire et donc ne pas aller sur le front de guerre. Le souci c’est qu’un artiste aurait bénéficié de cette autorisation (sur laquelle est stipulée une date de retour au pays) et n’est jamais revenu en Ukraine, ce qui peut-être apparenté à une désertion. De ce fait il est plus difficile pour les groupes d’avoir ces documents.

Après, on peut croiser les doigts, Jinjer vient à l’instant d’annoncer une tournée européenne cet été. Est-ce un signe que le groupe a cette fameuse autorisation ? Pourquoi annoncer une tournée maintenant si ce n’est pas le cas, vu le contexte ? Ceci dit Jinjer est sûrement plus connu à l’international que White Ward ou 1914, ça doit jouer aussi.

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Et si c’était les membres de Jinger qui n’étaient pas rentrés, hein, t’y a pensé ? :disguised_face:

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chronique

RISE OF THE NORTHSTAR-Showdown

album

…Showdown… mouais je sens que l’épreuve de force ça va être l’écoute de cet album…
Et ce ne sont pas les premières 30 secondes qui me feront dire le contraire :

Musicalement ça démarre pas si mal, basique certes mais la rythmique est bonne. Et puis là, le drame : le chant arrive et tu sais à ce moment-là que ça va être long… très long !

S’ensuivent un mix entre passages mauvais neo metal à la sauce hardcorisée, piètre tentative de chant mélodique (encore pire que le chant vénère de racaille).

La 1ère impression que j’ai eu c’est celle d’un Pleymo version 2023… plus de 20 ans après les mecs arrivent à sortir un Medecine Cake 2 qui n’a rien à envier à son grand frère, bien au contraire, l’impression d’entendre les mêmes clichés, mais en 10 x pire. Le flow est horrible (même Mark Maggiori pourrait lui donner des cours), l’accent anglais digne de Nelson Monfort et les chœurs à faire pâlir Clément Mathieu. Et que dire des wouhouhou sur Showdown…dans la droite lignée des Kataouh tataouh du New Wave des susnommés Pleymo…

Et comble du mauvais goût, un mix de textes en français et en anglais. Les mecs, choisissez svp… surtout avec une profondeur d’écriture digne de Didier Barbevilien (matez un peu la « grandeur » du refrain de One Love )

« One love one love
From all the North
One love one love
For what it’s worth »

Au bord de l’asphyxie devant tant de médiocrité et de manque cruel d’inventivité… j’arrive néanmoins à bout de cet opus. Je n’ai pas eu le courage de me jeter sous les roues du bus, alors juste le temps d’aller prendre l’air frais et de recouvrer mes esprits, je vais pouvoir conclure (mais pas à la Jean-Claude Dusse…)

Alors certes, c’est tellement basique que pour commencer le HxC je comprend l’ado de 15 ans en manque de sensation, mais svp, passé la 20aine, respectez-vous et allez écouter des groupes qui en valent vraiment la peine… mettez-vous même à Terror si vous voulez, ce n’est pas original mais au moins c’est bon et bien plus dans l’état d’esprit de ce qu’est censé être cette musique. Et si vous vous voulez soutenir les groupes tricolores inventifs et qui mériteraient un battage médiatique, essayez donc Sorcerer, Iron Deficiency ou Cavalerie, vos oreilles vous en remercieront !

Note du rédacteur : 3,5 / 10

Musique : 4/10
Créativité : 1/10
Production/Mix : 7/10 (ouais ma gueule, elle est là l’arnaque, grosse prod pour masquer le néant)
Textes : 2/10

Warzone

Artiste présent en 2023 le dimanche (France | 3ème participation (2015 – 2018 - 2023))

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Quand j’ai vu @karajuju chroniquer Rise of the Northstar, j’ai regardé la date pour voir si on était pas encore le 1er avril.

Tu as eu le courage de terminer l’album, bravo. Moi j’ai pas réussi :smiley: .

Je vais pas cracher sur le groupe car j’ai commencé à écouter du Hardcore vers 2014 et leur album « Welcame » m’a beaucoup accompagné à mes débuts (j’avais même le sweat !). Mais après, en découvrant le reste de la scène, tu te rends compte que c’est sûrement le groupe le plus surcoté (avec Nasty :smiley: ) de la scène. Même dans les gimmicks, c’est complètement à côté de la plaque et malaisant.

Si je peux encore écouter très occasionnellement le premier album (côté nostalgie tout ça tout ça), le reste je ne peux pas du tout. Et je plussoie fortement pour Cavalerie, Iron Deficiency (coucou @Guillaume-F ) et Sorcerer !

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Et oui j’ai réussi à le finir…et pourtant le dernier morceau…enfin son final, mélodique et tout est bien bien pompeux. Mais ouais voilà tu résumes bien : groupe surcôté et quand tu enlèves la prod et surtout que tu te mets à écouter quelques groupes à côté, tu te rends vite compte que la qualité n’est pas au rendez-vous. La voix, la créativité, le flow, y’a bcp de trucs où ils mettent totalement à côté je trouve. Et là je ne parle que musique, je ne vais pas revenir sur l’attitude/l’aspect poseur qui rode autour du combo.

Et puis j’en tire une satisfaction toute personnelle que ce soit avec ROTNS que j’aurais fait ma 1ère chronique :rofl:

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@karajuju :
Cette 1ère, c’est comme une 1ère cuite: on peut dire que la Kro nique :laughing:

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Ah on a le droit de chier sur un album quand on le chronique ?

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Et pour en rajouter une couche en passant sur le côté poseurs, on rappelle que le groupe, qui vient de Région Parisienne et qui est censé jouer du Hardcore (une musique où les valeurs sont aussi importantes que la musique et où toute la scène essaye de faire des concerts accessibles à toutes les bourses) passent en concert à Paris pour 30 boules. Pour 30 putain de boules.

Je vais juste rappeler, au pif, que je vais voir pour 14 balles 4 groupes de Hardcore Ricains à Paris (Spy, Combust, Buggin, Spaced). Il y a pas un petit problème les gars ?

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Je n’ai pas chié dessus, j’ai donné un avis éclairé et objectif monsieur :stuck_out_tongue:

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