Chroniques d’albums

Superbe chronique qui me donne envie de m’y replonger pour lui donner en quelque sorte une seconde chance, même si ca n’avait pas été non plus une totale déception. J’y avait trouvé des choses merveilleuses mais l’ensemble est trop décousu et même moi qui suis fan de prog, j’ai été perturbé par ces changements de plans incessants. Mais c’était beaucoup mieux que tout ce qu’ils ont fait depuis 2010.

Et sinon pour le détail de l’histoire, il y a un endroit où c’est trouvable ou pas ? Sinon t’aurais moyen de nous la raconter là ?

Il faut traduire les paroles pour avoir l’histoire et identifier tous les personnages par le biais des voix, ce qui va me prendre du temps mais j’imagine qu’il y a des gens qui ont déjà fait ce travail. Je chercherai sur le net.

Il y a aussi des sites de traduction type la coccinelle (si ça existe encore) ou Genius qui propose des commentaires avec les paroles.

J’ai eu deux éléments de l’histoire mais pas tout.

Par contre concernant l’aspect musical, j’ai trouvé ca. Ce n’est pas forcément très intéressant, mais il y a quelqu’un qui s’est fait chier à le faire alors je partage :smiley:

@Metalyogi

Ce n’est qu’une partie du concept album mais c’est la trame principale :

Résumé

les grandes lignes narratives de l’album qu’est The Last Will and Testament. Le tout débute avec la lecture du testament du patriarche. Nous sommes après la Première Guerre Mondiale, dans le manoir d’une famille plutôt bien nantie. Les notaires sont présents pour procéder aux dernières volontés du père et la lecture de celles-ci. Avec eux, les deux enfants du père qui sont des jumeaux, en plus de la présence de cette jeune orpheline atteinte de la polio, qui a été élevée par la famille. Le fait qu’elle soit sur place pour la lecture du testament se veut, suspicieuse…

À leur grande stupéfaction, les jumeaux ne se retrouvent aucunement dans les lignes du testament. Rien ne leur revient, pas une maudite cenne! Consternation et déception, les jumeaux apprennent que la jeune orpheline est leur sœur, née de la liaison qu’entrainait leur paternel avec une servante de la famille. Elle se veut donc l’héritière légitime face à la fortune du père. Tout au long de la lecture, les jumeaux apprennent d’autres secrets familiaux, comme le fait qu’ils ne sont pas les fils de cet homme qu’ils ont appelé papa, toute leur vie…

J’aime beaucoup aussi cet album, et effectivement la guitare acoustique est bien sentie. Et ce chant :heart_eyes:

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J’ai trouvé ce lien où tout est expliqué : https://www.reddit.com/r/Opeth/comments/1gxwji9/lyrics_and_story_explanation_and_discussion/?tl=fr
(je préfère mettr ele lien plutôt que de coller le texte, non pour ne pas bouffer trop d’espace :stuck_out_tongue: mais pour ne pas divulgacher certaines infos à ceux qui voudraient découvrir l’histoire en écoutant l’album.

Oui, il ne manque pas grand chose de l’histoire là d’après ce que j’ai compris. Juste l’élément crucial qu’apporte le dernier morceau

chronique

Uulliata Digir-S/T

album

Lors de ma chronique concernant Spirit Of Ecstasy de de Imperial Triumphant, j’avais conclu en disant que leur musique serait impeccable pour un film d’horreur.
Je maintiens cette hypothèse… Mais pourquoi je parle des New-Yorkais ici ? Tout simplement parce que la comparaison avec Uulliata Digir est flagrante au niveau de l’ambiance globale que dégagent leurs albums d’une manière générale.

Les polonais originaires de Poznan ont sorti à la mi-janvier de cette année leur premier effort qui n’est pas sans rappeler l’œuvre labyrinthique des américains.

Il y a de la technicité et de la complexité dans leurs compositions, mais tout est fait dans un souci de musicalité et de cohérence, tant et si bien que l’atmosphère durant les quelques 40 minutes de l’album ne laissera personne indifférent.
Cette œuvre nécessite une oreille aguerrie, ce n’est clairement pas un album pour se lancer dans ce que l’on peut qualifier de metal avant-gardiste. Non, un disque comme cela s’apprivoise, telle une bête sauvage et étrange.

Dissection de la bête :

Tout commence avec le nom du groupe issu d’une combinaison de mots estoniens et somaliens, ce qui annonce un mystère autour de leur identité musicale.
Cette dernière est difficilement lisible et classable, les étiquettes pour qualifier le groupe sont compliquées à attribuer.
Malgré tout, certains styles sont identifiables : le dark jazz d’abord, grâce aux motifs joués par la batterie ou bien la trompette.
Mais la musique des polonais va bien plus loin que celle d’un brass band, elle emprunte également des éléments death et Black, y compris dans le chant avec des screams et du growl. La voix masculine justement semble donner la réplique à celle féminine, dans ce qui pourrait être dans incantations, des rituels.

Le rendu de ce mélange de style contribue à une sorte de voyage captivant mais malsain, curieux mais angoissant. Les émotions s’entremêlent, et de succèdent, un peu comme ce qu’a vécu en terme d’évolution psychologique Florence Pugh dans Midsommar. On passe de la mélancolie au dégoût, de l’angoisse à l’instinct de survie mais à la fin à la redemption, l’autosatisfaction identifiable musicalement par quelque chose de plus lumineux et empli d’espoir que ce que l’on a pu écouter sur le reste de l’album.

Quoiqu’il en soit, Uulliata Digir propose une musique fusion sombre mais riche, aux sonorités novatrices, déroutantes et complexes dans un paysage musical contemporain, et ce n’est pas forcément accessible et appréciable par tout le monde.

Malgré cela, les polonais livrent un premier album fort intéressant, l’ambiance de cet ouvrage en fait indéniablement un disque remarquable de ce début d’année 2025.

Temple

Artiste non présent en 2025

7 « J'aime »

Merci pour cette chouette chronique ! Je n’ai pas encore eu le temps de les écouter après ta recommandation, mais ta chronique me donne sacrément envie de m’y mettre !

Merci @Diatribes. :pray: Cet album que tu as eu la gentillesse de me recommander reste, pour l’instant, le plus passionnant qu’il m’ait été donné d’écouter depuis le début de l’année. Et ta chronique est à la hauteur de ce fantastique album, que je conseille à tout le monde de découvrir, si possible au casque, avec l’attention qu’il mérite.

Faut que j’y retourne alors.
Je l’ai écouté une fois, mais j’ai eu du mal à accrocher et rentrer dedans
Mais vu que tu fais référence Midsommar, et @Ride_One_Hell_Of_A en a déjà parlé , ça me donne envie de creuser un peu plus.

Merci pour la chro @Diatribes

1 « J'aime »

C’était excellent ! Encore une chouette découverte ! L’album propose divers ambiances. Tantôt un côté polar noir sur quelques notes de cuivre, tantôt une ambiance de film d’horreur. Comme tu le dis, pas simple à classer, mais au final, je trouve tout de même ça accessible malgré le côté avant-gardiste. Merci pour cette nouvelle excellente découverte !

chronique

Pothamus-Abur

album

L’album de ce début d’année en ce qui me concerne, sorti chez Pelagic Records.
Bien évidemment c’est looooouuurrrrrrrrrrrrrd, mais pas que, le trio belge cite comme influences Amenra, Cult Of Luna, OM mais aussi Wardruna et Heilung, ne fuyez pas c’est une musique dense, profonde, transcendante mais accessible, très mélodique.
Power trio à la guitare et au chant Sam Coussens, à la basse Michael Lombarts et à la batterie, au chant et à la Shruti box Mattias M. Van Hulle.
Vous commencez à me connaitre c’est ni de la musique de danse ni de la musique joyeuse, mais la voix claire vient apporter de l’espoir, ou un souvenir d’espoir, il faut dire que la section rythmique est sans pitié et vous fait bien ressentir l’oppression et la destruction.
La musique est un mélange unique de riffs répétitifs, de drones flottants, de percussions tribales et de lignes de basse abrasives, les textes explorent des concepts métaphysiques, mêlant philosophie orientale, ésotérisme occidental et mythologies diverses, la tension de cette recherche spirituelle dans nos sociétés matérialistes est parfaitement rendue par la musique, ce délicat équilibre entre la basse et la batterie qui s’essuient les rangeots sur nos gueules et le chant clair et le surpeti qui incitent à contempler la beauté du monde.

Laissez vous tenter, je dois en être à bien une cinquantaine d’écoutes et ce n’est que le début :wink:

Valley

Artiste non présent en 2025

13 « J'aime »

Tout à fait d’accord avec toi pour le coup :blush::+1:

3 « J'aime »

Comme Zitoun, j’adhère à 100% à ta chronique, merci pour ce super album !

Je me disais ça aussi, et pour moi la voix claire me donne une impression de sacrifice, comme celui qu’on ferait à des Dieux pour qu’ils nous exaucent. Je la trouve sublime.

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Bon, je vais devoir l’écouter cet album ! Un grand merci pour ta chronique :slight_smile:

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Il est vraiment génial cette album. En ce qui me concerne, le meilleur de ce début d’année et qui aura assurément une place dans mon top 5 2025.

5 « J'aime »

Merci pour cette chouette chronique ! Tu as choisi les mots justes pour décrire cet excellent album, merci à toi !
Et merci également à @Diatribes de nous avoir conseillé cet album !

2 « J'aime »

J’ai envoyé le lien au groupe qui l’a partagé en stories sur sa page Facebook (avec d’autres reviews de webzine). :slightly_smiling_face:

J’en profite aussi pour vous annoncer qu’ils prévoient une sortie physique de leur disque, en cd et en vinyle, à une date qui sera communiquée sur leurs RS.

@PeteBondurant je sais pas si tu as un compte Fb, mais si tu n’en as pas et avec ton autorisation on pourrait également partager ta chronique auprès de Pothamus.

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