Chroniques d’albums

Touchant ! :heart:

Et je peux tout à fait comprendre ce que tu as ressenti, quand tu as et l’impression d’être passer à autre chose.
Ça m’a fait pareil la fois où mon pote Loic, m’a dit " Mets ça dans ton walkman, ça vient de sortir et ça devrait te plaire".

La baffe !

Il n’a jamais récupéré sa cassette. C’était Nevermind de Nirvana. J’avais 16 ans…

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Mais c’est précisément grâce à ça que ta très très bonne chronique est devenue une chronique forte, émouvante et essentielle ! :clap::clap::clap:

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chronique

Pillar Of Light-Caldera

album

Definition : caldera (ou caldera) \kal.dɛ.ʁa\ féminin

(Volcanologie) Dépression d’origine volcanique de forme circulaire ou elliptique, issue de la vidange de la chambre magmatique sous-jacente.

Telle est la définition du titre du premier album de Pillar Of Light.
Un événement géologique dont la formation fut violente en somme.
Un spectacle refaçonnant le monde autour de lui et qui sera visible et perdurera un long moment.

Ainsi la formation d’une caldera est aussi violente qu’est mélancolique la musique de Pillar Of Light. Drôle d’analogie, mais qui pourtant colle parfaitement.
Autre chose étrange : le nom du groupe transpire la lumière, signe d’espoir, mais le style joué est clairement orienté vers la douleur, la mélancolie,et le désespoir. Des choses aux antipodes.

Par conséquent que dire de cet album ?
7 titres, 55 min, pendant lesquels les américains vont prouver qu’ils peuvent sublimer des sentiments de tristesse noire et profonde en quelque chose de beau, lumineux et stellaire.
C’est lent, c’est lourd, on touche au post, au sludge mais aussi au doom. Le chant est sincère, plaintif, torturé… Douloureux. Quelle est donc l’issue à toute cette souffrance ?

Une théorie se dégage : au début et à la fin du disque (et même sur le titre « Eden », le feu crépite. Est-ce un incendie provoqué par une éruption volcanique ? La lave se déverse, les fumerolles se forment ? Est-ce un volcan explosif ou un volcan effusif ? Peu importe, la fin est proche.
Celle de l’humanité ou celle d’une vie ? Cela n’a pas non plus d’importance. Ce qui est certain, c’est que la conclusion sera violente. Violente comme cette création de caldera. Violente sera la fin volontaire ou non de ce ou ces hommes proches du volcan. Cruelle libération de cette emprise que représente la mélancolie. La lumière approche, elle est chaude et réconfortante. Elle est matérialisée par un pilier. Le pilier de lumière (Pillar Of Light).

Valley

Artiste non présent en 2024

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Magnifique chronique ! Pour un artwork et un album, eux aussi, magnifiques !

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Magnifique chronique pour un magnifique album ! Bravo !!

Dis donc… C’est pas de l’ingérence (ou un conflit d’intérêt) par rapport au calendrier de l’avent, ça ? :face_with_monocle:

Merci @Diatribes pour cette chronique incandescente et lumineuse.

Oula non, j’avais envie de la faire, tout comme j’ai celle du dernier Opeth sous le coude, j’attendais juste que le Hf dévoile son affiche.

J’ai hâte de lire Opeth. Quel album…

Edit : oups, j’ai oublié de mettre un :wink: au message précédent ! C’était pas une vraie question. Désolé.

Oyez oyez !

Des fois que vous ayez des chroniques en stock sur des albums de groupes qui passent au Hellfest en 2025 et que vous attendiez que l’assistant soit mis à jour pour qu’en bas de la chronique s’affiche le merveilleux pied de page :

Et ben go publiez, @Olivier08 a mis à jour l’assistant :sparkler:

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Merci ! Et Merci @Olivier08 !

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chronique

Linkin Park-From Zero

album

C’est probablement le retour le plus inattendu de cette année 2024 et l’un des plus couronné de succès.

En début d’année, le bruit courrait dans la presse spécialisée que Linkin Park était de retour. Tout d’abord, au détour d’une interview, c’est le frontman du groupe Orgy, Jay Gordon qui dit qu’il pensait que le groupe envisageait un retour en live avec une chanteuse. Il a vite démenti ses propos. Ensuite, en Avril c’est le célèbre magazine américain « Billboard » qui annonce que la société WME propose le groupe Linkin Park aux festivals avec un nouveau line-up. Enfin, courant août, des news officielles, le site internet du groupe affiche une compte à rebours de 100 heures. Arrivant enfin à zéro, première annonce majeure : un évènement, pour le 5 September 2024 à Los Angeles et c’est un concert, pour quelques privilégiés, avec comme premier titre, un nouveau Single « The Emptiness Machine ». Le nouveau line-up est présenté : Emily Armstrong, chanteuse du groupe Dead Sara, sera la nouvelle tête de pont du groupe aux côtés de Mike Shinoda, Rob Bourdon a la batterie cède sa place à Collin Brittain, et en tournée c’est Alex Feder qui sera à la guitare en lieu et place de Brad Delson (qui sera donc musicien de studio et compositeur).

Un album court, 31 minutes et 54 secondes seulement. 10 titres (et une intro). Mais que des tubes en puissance. L’intro - From Zero (Intro) - sous forme d’un dialogue entre la nouvelle arrivée et le MC du groupe, donne le ton de cet album et la raison de ce titre « From Zero » :

  • Armstrong :From Zero?
  • Shinoda : Yeah
  • Armstrong : Like from nothing? Oh, wait, your fir—

La phrase ne se termine pas mais « Your first band name was Xero » (Traduction : « Votre premier groupe s’appelait Xero ») est supposé. Cet album, c’est à la fois une renaissance et une continuité. Aussi bien un retour aux sources qu’une transformation.

Le titre The Emptiness Machine est donc le premier titre et le premier single et on y retrouve quasiment tout ce qu’on aime dans Linkin Park, tout ce qu’on a aimé (allez quelques couplets rappés de Mike Shinoda manquent un peu). Comme pour nous accueillir dans ce nouveau chapitre, c’est la voix de Mike Shinoda qu’on entend en premier, sur un simple rythme de batterie samplé servi par M. Hahn et des accords de pianos qui rappellent What I’ve Done de l’album Minutes to Midnight et puis vient après le refrain, le couplet de la nouvelle venue, naturellement, ça nous surprend mais au final c’est comme si, malgré tout, Linkin Park avait toujours été ce duo tant les deux voix d’Emily et Mike fonctionnent bien ensemble. Ce choix de premier single était évident et a explosé en radio.

Le deuxième titre est Cut The Bridge qui par certains rythmes et par les couplets de Mike rappelle Given Up également de l’album Minutes to Midnight. Car oui, Mike est de retour pour quelques couplets de hip-hop. On pensait qu’il avait oublié comment faire, mais ce mélange Rap/Metal aux origines du groupe est bien de retour. Fini la pop sucrée de One More Light (et c’est pas plus mal) !

Pas le temps de niaiser comme disent nos amis Québécois, on enchaîne avec Heavy is the Crown titre qui est un véritable retour aux origines qui ne peut pas ignorer l’héritage venu de Faint sur le deuxième opus de Linkin Park, Meteora. La recette du groupe originale de l’Arizona remise au goût du jour : samples (Mr. Hahn est bien là sur cet album et c’est un plaisir), du hip-hop, et du chant bien saturé (dont un cri de 17 secondes d’Emily Armstrong, réalisé en une seule prise). Le titre est probablement autobiographique : oui, elle doit être bien lourde cette couronne sur la tête d’Emily Armstrong, mais elle la porte plutôt bien au final.

Vient le morceau le plus faible de cet album selon moi, Over Each Other, un titre pop-rock, pas désagréable à écouter, ou Emily Armstrong se retrouve seule, mais qui n’a pas la puissance émotionnelle que pouvaient avoir les titres équivalents du groupe par le passé (comme Leave Out All The Rest ou Shadow of The Day par exemple). Et si c’était ça le secret Linkin Park ? Enchaîner les ballades avec des titres vraiment énervées comme Casualty qui suit ? Même Mike Shinoda a l’air en colère ! Au final, ce sont les deux titres les plus étonnants de cet enregistrement, tant ils détonnent l’un par rapport à l’autre.

Par le passé la discographie du sextuor américain a montré qu’ils étaient capables de tenter des choses, de changer de direction au gré des albums, dans From Zero c’est comme s’ils avaient voulu sur chaque titre retrouver une pièce de leur passé. Overflow est un titre qui tient sur un fil, en équilibre pendant trois minutes, avec cet ostinato au piano en fond qui ne semble pas quitter nos oreilles de tout le morceau, et des ces voix lancinantes, répétées « We’re going down, we’re going down, we’re going down, we’re going down » … Si ce coté presque électro, et la voix pour une fois claire et cristalline d’Emily ne sont pas là pour se remémorer le très décrié et expérimental quatrième opus A Thousand Suns, alors je fais fausse route, mais il y a clairement un lien entre ce nouveau titre et l’opus du groupe sorti en 2009.

Et comme Linkin Park est convaincu que c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe, le titre Two Faced emprunte allègrement ses riffs de guitare et sa progression d’accords à Figure.09, son pont à One Step Closer et les scratchs de Mr. Hahn rappellent les meilleurs moments de Hybrid Theory. Finalement, ce retour aux origines a du bon !

On approche déjà de la fin de l’album (ben oui, il est quand même très très court), Stained est un titre pop-rock-rap probablement écrit par Mike Shinoda seul tant il rappelle ses projets solo pendant la pause forcée du groupe depuis 2017. Mais ce titre vraiment très pop n’a qu’un seul intérêt, montrer qu’Emily a décidemment différentes cordes à son arc.

Après donc un peu de déception, l’album termine en apothéose, IGYEIH (I Gave you Everything I Have) est un morceau extrêmement bien construit, les riffs de guitare d’intro sont dévastateurs, la batterie telle un chronomètre qui semble nous donner le rythme (« The clock keeps ticking »), les deux voix de Mike Shinoda et Emily Armstrong s’accordent extrêmement bien dans les couplets, le refrain est extraordinairement catchy, et un final explosif qui doit être incroyable en live et montre l’étendue du talent de la petite dernière en tant que front-woman.

Good Things Go que je traduirais lamentablement par « Toutes les bonnes choses ont une fin » apporte cette touche d’émotion qui me manquait. Chester avait ce don, inciter à la colère comme à la mélancolie, il manque encore ça dans les titres de cet album. Ce morceau final s’en approche sans pour autant retrouver ces félures qu’on sentait dans la voix de Chester. Dans ce titre, les deux chanteurs se répondent à travers le chant, Mike Shinoda ne chante pas si mal au final (pas toujours le cas en live en revanche) et on voit qu’il en avait envie surtout. Ce titre tout en nuances vient très bien finir cet album.

En conclusion ?
Vous aimiez Linkin Park ? Vous devriez aimer l’album.
Vous aimiez Linkin Park mais vous avez abandonné après Meteora ? Vous trouverez votre bonheur dans cet album.
Vous ne connaissiez pas Linkin Park ? Profitez en pour écouter cet album, puis Hybrid Theory, puis Meteora.

De mon côté, je suis ravi, j’ai retrouvé les mêmes sensations qu’à la première écoute de Meteora. J’ai retrouvé des musiciens et des recettes que j’aimais, une madeleine de Proust en sorte, mais remise au goût du jour (fourrage au chocolat peut être ?). Si Chester est irremplaçable et ne sera jamais remplacé, il a trouvé une héritière, et c’est déjà pas si mal.

Liste des pistes :

No Titre Durée
1. From Zero (Intro) 0:22
2. The Emptiness Machine 3:10
3. Cut the Bridge 3:48
4. Heavy Is the Crown 2:47
5. Over Each Other 2:50
6. Casualty 2:20
7. Overflow 3:31
8. Two Faced 3:03
9. Stained 3:05
10. IGYEIH 3:29
11. Good Things Go 3:29

Linkin Park

MainStage 1

Artiste présent en 2025 le dimanche

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(Je me suis permis une bafouille puisque le groupe est à l’affiche cette année et que l’album - qu’on aime ou pas - a fait l’évènement)

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Il FAUT que tu fasses des chroniques plus souvent ! :star_struck:

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Tu as très bien fait de te permettre, d’autant plus qu’on sent la passion à travers ta chronique mais aussi la connaissance en détail de la discographie du groupe.

Je n’attendais pas grand chose de ce Linkin Park mais je suis bien obligé d’avouer que je l’ai beaucoup écouté également. Une sorte de Madeleine de Proust ! Etonnamment, j’ai fini par bien apprécier « Over Each Other » alors que le morceau que j’apprécie le moins s’avère être… « Casualty » ! Peut-être car le groupe ne m’intéresse pas trop sur ce registre mais je ne saurai pas vraiment dire pourquoi.

En tout cas, vivement ta prochaine chronique :slight_smile:

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Pinaise, n’hésite pas à nous balancer d’autres excellentes chroniques comme celle-ci ! Elle me donne envie de redonner sa chance à cet album !

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Purée, quelle chronique @Mythrandil ! Je n’avais jamais écouté Linkin Park de ma vie, et là je suis en train de me lancer le dernier album et de commencer la découverte… from zero ! Merci et :clap:.

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Tout pareil, Linkin Park ne m’intéresse pas, mais tu m’as donné envie de découvrir cet album
Merci !

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Laissez vous emporter par le vent et la neige de l’Eiger.

chronique

AARA - EIGER

album

A chaque année son nouvel album d’Aara et les rois de l’Atmospheric Black Metal suisse tapent encore très très fort cette fois-ci avec ce Eiger fascinant. 1ère sortie post trilogie Triade, celle-ci nous emmène à la découverte d’un sommet des Alpes bernoises nommé l’Eiger. La face nord de cette montagne a été la dernière grande face des Alpes à avoir été gravi tant sa difficulté était immense. Mais cela au prix de nombreux morts et cet album raconte en particulier la mort de 4 alpinistes partis à la conquête de ce Monstre en 1936.
Cette histoire est narrée par le biais d’un Black Metal froid comme la glace dans laquelle viennent se planter les instruments comme des piolets dans les pentes enneigées. Violente, triste, mélancolique, voici des termes qui collent parfaitement à la musique développée par ce trio. Rapide et remplie de blasts ou posée et contemplative, leur musique est un modèle du genre. La richesse des compositions est bluffante et l’ambiance est proche du sublime dans ce Black Metal atmosphérique de haute volée qu’ils maitrisent à la perfection. Chaque instrument semble se poser là où il faut et quand il le faut. La guitare acoustique présente par-ci par-là amène de la douceur au milieu de ce blizzard glacial. Et Je découvre même régulièrement des passages auxquels je n’avais pas prêté attention les fois précédentes. Je tire aussi mon chapeau à Fluss, la chanteuse derrière ce chant perçant qui horripilera surement les non-initiés mais qui est pourtant partie intégrante de la réussite de cette création.
Hébergés chez Debemur Morti Productions depuis maintenant 5 albums, ces suisses n’ont pas fini de faire parler d’eux s’ils gardent cette capacité à créer des bombes comme ce bijou qu’est Eiger. Je plains ceux qui font leur top de l’année début novembre. Tout cela pour être les premiers… Moi j’attends le mois de janvier pour ne rien rater et cette galette fera partie, à coup sûr, de mon Top 5 personnel de l’année 2024.
Difficile de détacher des morceaux dans cette pépite mais si je devais faire un choix, je citerais Felsensang, Todesbiwak et Grausig ist der Blick comme étant mes titres préférés.
RIP Toni Kurz, Andreas Hinterstoisser, Willy Angerer et Edi Rainer.

Temple

Artiste non présent en 2025

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Magnifique chronique d’un album que je n’ai pas (encore) écouté. Je l’avais mis dans ma to do mais pas eu le temps de m’y pencher mais vu la chronique que tu viens de nous pondre, je l’écoute aujourd’hui sans faute !

Merci :slight_smile:

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chronique

Opeth-The Last Will And Testament

album

Opeth… Probablement la figure de proue du (death) metal progressif suédois.

Fondé en 1990, le groupe a sorti pas moins de 14 albums, dont The Last Will And Testament cette année.

Jusqu’à cet album, il a fallu attendre 25 ans pour que la bande d’Åkerfeldt fasse un nouveau concept album et 16 ans pour que le growl réapparaisse sur un disque des suédois.
Autant dire que pour les fans de la première heure (des débuts à Watershed), les attentes et la hype sont grandes.
Aux yeux du chanteur/guitariste et leader de Opeth, c’était le parfait timing pour effectuer ces grands retours qui ont fait les lettres de noblesse du groupe.

Regardons/écoutons plus en détail The Last Will And Testament :

Ce sont 7 titres pour une durée totale de près de 51 minutes. Cela peut paraître court pour un album de prog… Eh bien oui et non.
En fait les titres sont d’une longueur suffisante pour le genre, ôtant le superflu et étant plus direct et concis.
Musicalement on retrouve les inspirations du rock prog seventies des derniers albums à partir de Heritage mais aussi le metal de Watershed. Parfaite combinaison donnant un équilibre nouveau à la musique de Opeth.

Quel concept pour ce dernier album ?
Les 7 titres sont en fait des paragraphes (§ en anglais) d’un testament dont le déroulement est conté tout au long des morceaux.

L’histoire se déroule après la première guerre mondiale. Un homme riche rassemble sa famille (sa descendance particulièrement) pour les informer de ses dernières volontés et de son testament post mortem.
Parmi les personnes présentes, il y a notamment des jumeaux, la dernière née de la fratrie mais surtout une jeune fille orpheline et atteinte de poliomyélite que la famille du mourant a accueillie, adoptée plus ou moins officiellement, nourrie et élevée.
Sa présence suscite de nombreuses interrogations.
La lecture du testament va avoir son nombre de surprises, allant de révélation en révélation, mettant en évidence les réactions diverses et variées des personnes qui assistent l’événement : les nombreuses voix audibles sur l’album représentent chacune des personnes présentes durant la lecture du testament.
Le premier morceau (ou paragraphe !) annonce la mise en place de ce qui va se passer ensuite. Chaque protagoniste arrive au fur et à mesure, la lecture des dernières volontés ne débutera que réellement lors du second morceau.
D’ailleurs celui-ci aura une importance et un impact énorme sur la suite puisque l’on apprend que la dernière née de la famille ne touchera aucun héritage… Ainsi les 6 premiers paragraphes annoncent l’intrigue et les déceptions qui vont se succéder.

Chaque titre doit être vu comme un puzzle complexe : toutes les voix ont leur importance, il est nécessaire de se référer aux paroles pour se repérer et savoir qui dit quoi.
La dernière piste de l’album, A Story Never Told, est la conclusion de ce testament mais aussi un twist en rapport avec les autres morceaux de l’album. C’est le dénouement et la décision finale du père quant aux bénéficiaires de son leg.

Anecdotes :
La série « Succession » sur HBO a inspiré Åkerfeldt pour ce concept album.
Le dernier titre du disque a été le premier composé pour ce concept album.
Ian Anderson (Jethro Tull) participe tout au long de l’album et prête sa voix à l’avocat de la famille qui lit le testament. Il joue également de la flûte traversière.
Le riche patriarche est représenté par le growl de Mikael Åkerfeldt.
Joey Tempest (Europe) apparaît sur l’album et y fait certains chœurs.
Dave Stewart (Eurythmics) a fait quelques arrangements de cordes et des orchestrations.
Mia Westlund, une harpiste suédoise est également créditée.
Il s’agit du premier album de Opeth avec le talentueux batteur Waltteri Väyrynen (ex Paradise Lost). Il a réalisé de magnifiques performances sur cet album, comme l’enregistrement des paragraphes 5 et 6 en seule prise.
Enfin c’est le premier opus de Opeth sur lequel tous les musiciens du groupe apposent leur voix.

Pour conclure, The Last Will And Testament est probablement un des albums les plus complexes et aboutis de la discographie de Opeth. Il peut être déroutant par sa « courte » durée et son enchaînement rapide des riffs et rythmes, mais il y a toujours une cohérence et un fil conducteur (les paroles !) qui vont aider l’auditeur à se repérer dans cet enchevêtrement de personnages fictifs.

Altar

Artiste non présent en 2025

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