Dvne + My Diligence + nvage - Les Cuizines (Chelles)
Oh et puis mince, vous êtes fatigués ? Moi non donc je vous balance, avec du retard, le report de cette belle soirée à laquelle je ne devais pas participer. La vie est faite d’imprévus, que voulez-vous !
Initialement, c’était la veille que je devais me rendre à Paris (à la Java) pour le concert de Lifecrusher et Peace of Mind. Sentant que mes (nouvelles) obligations professionnelles allaient me jouer un mauvais tour, j’ai décidé d’anticiper et de me rediriger vers ce concert, d’autant plus que @Iko, si elle pouvait s’y rendre, n’aurait sûrement pas pu revenir chez elle à la fin du concert (salle en banlieue, concert qui allait se terminer tard donc plus de transport).
En quelques jours, le grand chelem s’organise : « on se rejoint à quelle gare ? » « On mange avant ? » « Je te redépose chez toi après le concert ? ». Tout prend forme et nous voilà, un vendredi soir, à se retrouver à la gare de Naton pour aller… ba déjà à la Chab’s House pour manger un MacDo avec ma famille (et Iko bien sûr, j’allais pas la laisser dehors !). Après notre fast-food englouti, direction Chelles pour assister à cette date Post-cequetuveux dans une salle que je n’ai pas foulé depuis 2016 (selon mes recherches) mais que je connais pourtant comme ma poche. Et oui, j’ai grandi dans cette ville, j’ai vu un nombre incalculable de concerts étant plus jeune aux Cuizines et j’ai même pu à de plusieurs reprises me poser dans les salles de répétition avec des potes qui tentaient, vainement mais avec enthousiasme, de monter un groupe (ça n’a jamais abouti mais ça me fait de beaux souvenirs, remplis de fous-rires et de bières ingurgitées).
Passons donc aux concerts et c’est nvage qui ouvre les hostilités : duo post-Metal local (du moins, ils sont de Région Parisienne) qui arrive à nous tenir en haleine pendant les 30 minutes qui leur sont attribuées. Malheureusement, nous étions positionnés un peu trop sur la droite de la scène, en face du batteur (très proche du public) dont l’instrument prenait beaucoup (trop) de place dans le mix. Découverte intéressante mais en demi-teinte de mon côté, cette batterie un peu trop assourdissante m’empêchant de savourer réellement la proposition musicale du duo. Néanmoins, ayant attisé ma curiosité, j’ai écouté leur démo sur bandcamp qui vaut totalement le détour. Je vous invite donc à le faire sous peu car vous risquez, au mieux, de passer un excellent moment (si vous avez du goût), au pire de perdre 12 minutes de votre vie (si vous avez très mauvais goût).
Que l’on soit clair, je ne maitrise pas assez les groupes pour vous dire quel titre à été jouer ou non. Par contre, je peux vous dire qu’écouter le dernier My Diligence m’a plu et que je les attendais avec impatience (même plus que Dvne !). Iko a tenté vainement de freiner mes ardeurs (« franchement, c’était pas fameux à Paris ! ») mais, que nenni, rien n’y a fait : je les attendais avec impatience et je fus nullement déçu. Certes, au début du concert, la voix du chanteur était un peu en retrait mais ce petit bémol fut vite corrigé, permettant aux Belges de délivrer une prestation excellente. Un simple trio capable de proposer autant de choses sur scène (et d’une telle précision) c’est vraiment impressionnant. Qu’une envie, les revoir le plus vite possible.
J’avais aussi écouté le dernier album de Dvne à sa sortie et je l’avais vite mis dans mes oubliettes mentales. Non pas que je trouvais cela mauvais, juste que ça ne m’avait pas marqué. J’avais quand même pris le temps de réécouter l’album une… non deux… attendez… au moins quatre fois avant le concert et j’avoue celui-ci commençait à fonctionner chez moi sans pour autant me chambouler totalement. Ce que je n’avais pas prévu, par contre, c’est l’énorme mandale qu’ils allaient me mettre sur scène. C’était grandiose, de bout en bout. Déjà le mix sonore était tout simplement parfait : chaque instrument était audible, chaque note était perceptible. Que cela fait plaisir d’entendre un tel son en live. Mais surtout, j’ai eu LE déclic. J’entendais des morceaux que j’avais écouté, sans pouvoir remettre le nom dessus mais sachant pertinemment qu’ils venaient du dernier album. Mais ces derniers prenaient une autre ampleur en live, m’ont totalement embarqué en leur sein. Finalement, les 1h15 de concert sont passés à la vitesse de la lumière tant Dvne m’a envouté. Et le mieux dans tout ça, c’est que ce live a totalement débloqué la compréhension que je pouvais avoir de leur album : je l’ai réécouté depuis et je l’adore de bout en bout. Un live incroyable pour un groupe incroyable.
La soirée se termine vers 23h40, je redépose Iko chez elle (et v’là que je me suis fais plaisir sur la musique dans la voiture, entre Nails, Foreign Hands ou encore CANDY… Pauvre modératrice qui a du subir ces affronts sonores !) pour un retour chez moi aux alentours d’1h du matin. Aucun regret d’avoir loupé Lifecrusher du coup… Vivement la prochaine soirée aux Cuizines !