Merci Chab pour ces deux très beaux reports. Foreseen j’aimais bien, maintenant j’aime encore plus, tu m’as donné envie de les voir. Et puis quelle chance d’avoir cette date en Octobre: Speed et End It
Le Hardcore Beatdown
Et Whispers ! Le meilleur groupe de Hardcore Thaïlandais
En festival « généraliste », probablement aucun. Même si un groupe du Beatdown le plus débile venait au HF à 10h30 en Warzone tu serais safe. On peut pas en dire autant avec les mecs bourrés dans les pogos à 23h
Bonne remarque, même dans les pits les plus violents de la Warzone, j’ai l’impression qu’on prend moins de coups que dans les pogos en Main Stage. Mais je pense que ça vient notamment du fait qu’on est « sûr nos gardes » dans les pits de HxC, à l’inverse de certains pits en Main Stage où tu ne t’attends pas forcément à te manger 90kg de viande saoule qui vient te percuter dans le dos sans raison apparente.
Perso j’adore l’ambiance des concerts matinaux de la Warzone. Au dernier jour du HF de cette année, n’étant plus très frais mais toujours à fond dans les Pits, j’ai toujours eu au moins 2/3 gars pour me relever dans la demi seconde de mes nombreuses chutes . Merci à ceux qui se reconnaîtront:kissing_heart:
Clairement je suis moins méfiant sur la WZ qu’en MS.
Les meilleurs !
Le 2 step, tu en a dans tous les styles de musiques puisque c’est lié à la rythmique. L’exécution varie par contre. Celle du HxC dérive de celle du punk. Un peu comme le mosh vient du pogo.
Pour les curieux, tout ce qui est beatdown et crowkill… n’y allez pas c’est très con et vous allez prendre un mauvais coup. Ce que ne dit pas Chab77 c’est qu’au delà de l’allure Gangsta du Beatdown, beaucoup soulève de la fonte pour s’occuper, donc c’est rarement des petits gabarits.
Pour bien illustrer le tout et surtout comprende comment c’est construit et composé je vous recommande hautement :
Oui il y a de gros gabarits, c’est clair !
Après j’ai fait des concerts de Beatdown où les crowdkill étaient un minimum dosé. Mais oui c’est violent, c’est clair. Ça fait partie du délire, j’ai rien contre encore une fois mais ça dépend de comment c’est fait !
Edit : par exemple, un pote m’a crowdkill sur Citrus. Ba c’était pas non plus ultra vénère, ça m’a même fait rire en réalité. Et ça a mis une bonne ambiance. Après si tu viens avec l’idée de casser le nez de quelqu’un, c’est pas la même chose
Oui, j’imagine qu’un coup de pied dans la gueule, même si on perd trois dents et qu’on a un oeil qui remonte au cerveau, quand c’est bien fait, on a envie de lui donner une belle note artistique.
(c’est de la provoc’ - ne pas répondre sérieusement)
chronique
Shooting Daggers - The Pit’s - Courtrai (BE) - 12/10/2024
Enfin ! Depuis mon coup de coeur à l’écoute de Love & Rage, les londoniennes viennent nous rendre visite pas trop loin (enfin quand même 1h30 de route). Direction Courtrai, haut lieu du Hardcore européen (H8000 vous connaissez ? non ? Amenra peut-être ?).
Le concert est organisé par Static Vision, groupe local également à l’affiche au Pit’s, lieu alternatif historique, bar associatif servant de lieu de concert depuis le début des années 90. On comprend tout de suite où on met les pieds : entrée gratuite pour les étudiants, des stickers de groupes et des affiches de concert tapissent les murs (le lieu a vu passer Rancid ou encore Crowbar), les bières sont a un prix très raisonnable (2€ la blonde de qualité, 2€50 l’IPA, 3€50 la Westmalle Trapiste par exemple), messages de prévention appelant à la bienveillance et au respect … C’est par contre très étroit, je peux toucher à la fois le bar et le mur de gauche … pas sur qu’on mouline beaucoup ce soir.
Je me jette sur le vinyle des Daggers (20 balles, très joli bleu nacré de blanc) avec qu’elles ne vendent tout et discute quelques minutes avec la bassiste. Je suis déjà en mode groupie.
We came as Dirt - 19h00
On entame les hostilités avec les locaux de We Came As Dirt qui remplacent au pied levé les arrageois de Drops qui n’ont finalement pas pu faire le déplacement. J’avais écouté rapidement sur la route le dernier titre en date, dans un style post/noise/core très prometteur. Sur scène c’est très jouissif, plus proche d’un chaotic hardcore/mathcore, rageur, destructuré. Alors que les musiciens sont sur l’estrade, le chanteur déballe ses tripes au milieu du public. 25 minutes sans concessions qui lancent bien la soirée
Static Vision - 19h40
On enchaine avec les hôtes de la soirée qui organisent leur release party tout en laissant les belles places à 2 autres groupes. Hardcore plus classique, chant hurlé plutôt dans les aigus. La aussi, le chanteur est au milieu du public et vient un peu chercher la bagarre mais le public n’est pas trop mosheur, en dehors d’un sweat High Vis devant moi dont les épaules démangent un peu mais la largeur de la salle et la composition du public limitent un peu les allers-retours et le cosplay moulin à vent. On se chauffe quand même sur quelques 2-step et on profite de la prestation très sympa. Le dernier titre joué, Victoria, est un vrai bonheur.
No Prisoners - 20h25
Viennent ensuite No Prisoners, groupe de punk/post-punk de Gand. On redescend donc d’un cran dans la violence mais pour autant, leur punk reste très énergique, créatif, parfois foutraque. On sent un vrai esprit alternatif et DIY dans ce groupe. Le batteur, recroquevillé sur une batterie visiblement trop petite pour lui, est complétement déchainé. Il fait le show à lui seul. Je n’ai pas trouvé beaucoup de sons de leur part mais vous pouvez toujours aller jeter un oeil à leur page Youtube
Shooting Daggers - 21h25
Déjà, en voyant sur l’affiche un set de 35 minutes pour un album de 20 minutes (elles ont également un EP), je savais que ça allait bien se passer et que l’ensemble des titres seraient joués. Pour ceux qui seraient restés en hibernation depuis février 2024, petite présentation : Shooting Daggers est un trio londonien se qualifiant de queercore, dans un registre punk hardcore d’abord classique sur l’EP puis plus mélodique, à la manière d’un Scowl, ouvertement féministe et défendant clairement la cause LGBT.
Pendant les balances, un mec bien imbibé balance à son amie en français « oh t’as vu, elle joue aussi mal que toi » sauf que … la chanteuse et guitariste est française. Merci à lui donc de m’avoir fait découvir ce fait. Petit fou rire, lui gêné s’enfonce dans sa bière puis le concert démarre. L’ambiance monte d’un cran, le public est très réactif. La setlist commence avec du lourd : Dare puis Not My Rival
Puis vient le grand moment de la soirée. Alors qu’on sort du furieux Wipeout (je m’en suis cassé la voix), le groupe nous fait nous asseoir et nous explique que le prochain morceau sera plus calme et qu’il traite des abus sexuels. Les premières notes de A Guilty Conscience Needs An Accuser retentissent, j’en ai des frissons. Mais je ne suis pas le seul. Dès les première lignes de chant, les yeux de Salomé se chargent d’émotion. Au deuxième couplet, ce sont de vrais larmes qui font leur apparition. Je ne peux qu’imaginer la force nécessaire pour tenir jusqu’à la fin un tel morceau sans se laisser submerger par l’émotion, tout en se livrant ainsi au public. Je suis totalement bouleversé. A la fin du morceau, Mr High Vis essuie ses yeux visiblement humides et prend dans ses bras la chanteuse sur fond d’applaudissements nourris
Voilà, pas de pyrotechnie, pas de costumes, pas de feu d’artifice. Juste de la sincérité et des tripes.
Pour ne pas rester sur une note trop pesante, le groupe déroule ensuite Tunnel Vision et la suite de sa setlist. Le concert se termine et alors que le public réclame un morceau supplémentaire, le groupe se concerte, se réaccorde et nous offre un rappel. Un vrai. De ceux qui ne sont pas écrits d’avance sur la setlist.
Fin du concert, je vais toucher quelques mots à la chanteuse, en français. Je ne peux m’empêcher moi aussi de la prendre dans mes bras tant je la sens émue. Direction le merch pour poursuivre la discussion autour d’une bière
Je me répète : écoutez Shooting Daggers. Allez les voir. Prenez votre baffe
Setlist
Dare
Not my rival
Manic Pixie Dream Girl
Wipe Out
A guilty conscience needs an accuser
Tunnel Vision
Bad seeds
Love & Rage
Liar
Missandra
Rappel : No Exit ? (j’ai un doute)
Warzone
Artiste non présent en 2024
Quel report magnifique .
Avec le nombre de sorties dans la scène Hardcore chaque semaine, j’avais presque oublié à quel point l’album de Shooting Daggers était incroyable (réécouté deux fois depuis hier soir).
C’est donc décidé : j’annule ma venue au concert d’Imposter le 4 novembre pour aller voir Shooting Daggers à Montreuil (je cherche toujours qui est l’organisateur par contre). Nul doute que je vais prendre ma petite claque !
Encore merci pour ce report !
Edit : sur la setlist, il n’y avait pas aussi Missandra ?
Si c’est corrigé
Petit ajout au report : J’avais vu il y a quelques semaines qu’elles cherchaient un/une guitariste. En fait, Salomé n’est pas guitariste à la base. Elle s’y est mise pour le groupe mais elle préfèrerait se concentrer sur le chant. La elle m’a dit qu’elle se sentait un peu frustrée de devoir aussi gérer la guitare et qu’elle avait tendance à un peu s’abimer la voix. Pour l’instant elles n’ont pas trouvé mais ça reste dans les plans
Perso j’evalue les risques. Après un mauvais coup ça arrive. Par contre si je sens que c’est donner sciamment dans l’idée de peter des dents et de faire mal, gabarit ou pas je kick le malotru. Et pour le coup, il saura bien que c’est volontaire
Merci pour ce beau report. Il me donne encore plus envie d’aller les voir. La scène punk-hardcore est vraiment la meilleure
Hello !
Petit retour sur le concert de Rotting Christ + Borknagar + Seth au Black Lab à Wasquehal (Lille).
Grand merci à cette salle de proposer une programmation extrême de qualité depuis quelques années. Cela fait du bien.
Je n’ai pas pu voir Seth malheureusement. J’espère les voir au Hellfest ? Qui sait?
Par contre, Borknagar qui a joué une heure fut une claque monumentale.
J’avais eu du mal avec ce groupe il y a quelques années (vu au Fall of Summer 2014 où je me suis « ennuyé ») mais les derniers albums tapent totalement justes pour moi et clairement « Fall » est la découverte de l’année.
Rotting Christ, dont je n’avais pas du tout aimé le passage « Rituals » et suivants (la fin des années 2010) a ressorti des classiques AEALO et KATA TON DAIMONA…qui certes font kitschs a coté des derniers mais il y avait un coté plus sincère… et cela… pour mon plus grand bonheur. Le dernier album est aussi d’excellente facture et donc le set était très à mon gout.
Beaucoup de « Ah ! Ouh ! » que cela en devient presque comique mais ça parle moins qu’il y a quelques années. Il n’y avait pas ce coté un peu pédant que j’avais pu percevoir en festival avant covid.
Ils ont un nom à coucher dehors mais ça reste gentil à coté de Watain ou Marduk par exemple
Très content en tout cas.
Next stage => Tyrant Fest 19-20 Oct
Ah bah on se croisera samedi du côté d’Amenra (pour le reste de la prog je risque de très vite atteindre ma limite de tolérance au BM )
Ahah c’est marrant parce que c’est Amenra qui m’attire le moins perso
C’est surtout le dimanche le jour fort pour moi
C’est un BER-LIN-GO !!!