En fait, le niveau de son whisky n’a pas diminué pendant le concert… On l’avait constaté en regardant les photos. Il se contentait de tremper les lèvres.
Quoiqu’il en soit un très bon moment pour moi aussi. Rempli de nostalgie
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Live Report
KRUELTY + GATES TO HELL + HURST - Glazart (Paris) - 20/04/23
Mon marathon des concerts du mois d’avril continue (un concert par semaine sur le mois) et cette fois, c’est au Glazart que se passe les hostilités pour une soirée toute en finesse.
Un plateau très attendu pour ma part avec les Japonais de Kruelty, les Ricains de Gates to Hell et les locaux de Hurst, remplaçant au pied levé Severed qui ont dû annuler leur venue. Je reste très surpris de voir une telle affiche au Glazart, non pas que celle-ci ne soit pas de qualité mais j’admets être sceptique quant au fait de remplir cette salle avec du Death/Hardcore. La suite me donnera raison mais au vu du style joué, avoir un peu d’espace pour soi n’est peut-être pas une mauvaise chose ! Notons également que je n’avais pas remis les pieds ici depuis 2018 ou 2019 et que la salle a décidé désormais d’installer des barrières (collées à la scène), ce qui ne manquera pas de faire râler un petit paquet de personnes.
HURST
Les Parisiens de Hurst ouvrent les hostilités devant une salle au tiers remplie. Une mise en bouche sympathique, entre Hardcore Beatdown et Metalcore, qui met dans l’ambiance, sans non plus renverser les foules. Le chanteur demandera plusieurs fois que le public bouge un peu ses fesses au vu de l’espace vide disponible pour mouliner, ce que certains feront volontiers en fin de set. C’était sympa en ouverture mais pas sûr que je réécoute en version studio. Petit aparté : ce type de soirée est propice au crowdkill (pas non plus ultra violent comme on peut le voir sur certains concerts UK, ça reste plutôt « soft » ici mais autant être prévenu !) donc je ne m’approcherai pas trop du pit.
GATES TO HELL
Les Américains de Gates to Hell posent leurs valises chez nous pour balancer du gros Death/Hardcore bien violent. Leur tournée avec Kruelty fait complètement sens au vu de leur style. Et pour le coup, le public a bien répondu présent (là, il fallait vraiment s’éloigner du pit sous réserve de s’en prendre une ou deux dans les côtes) ! Niveau son, ça enchaîne grosse mosh-part suivi de blast, ça tabasse comme il faut et le chanteur est un putain de bon frontman. Bon, ça reste très bas du front, faut laisser son cerveau en dehors de la salle sous peine de faire une rupture d’anévrisme mais le taff est fait. Belle réussite, : moi qui appréciais leurs sons en studio, c’est encore mieux en live
KRUELTY
Je suis ultra fan de leur dernier album Untopia (sorti cette année) donc j’attendais les Japonais de Kruelty avec impatience. J’apprends en début de soirée que le chanteur n’est pas présent sur la tournée, remplacé par le guitariste qui lui-même laisse sa place à un autre guitariste (vous m’avez suivi ?) afin d’être plus « mobile » sur scène. Je n’ai pas réussi à savoir si le chanteur s’est fait dégager du groupe ou juste s’il ne faisait pas cette tournée spécifiquement mais forcément, ça pose des questions. Il reste que le show était parfait de bout en bout et que le « nouveau » chanteur s’en sort très bien même si, force est de constater, qu’il a un peu moins de charisme que celui d’origine. Un son aux petits oignons, les mosh-parts donnent juste envie de tout péter dans la salle (et c’est là que je me dis que, finalement, organiser cette date dans une salle « trop » grande, c’était pas forcément une mauvaise idée car c’était vraiment le grosse bagarre dans le pit) et quand le groupe décide d’accélérer la cadence à coup de blasts et de riffs un peu plus Death Metal, ça donne envie de se briser la nuque à force de headbanguer. J’adore sur album, j’adore en live.
Je rentre chez moi vers 23h50, assez fatigué (3 concerts en 3 semaines avec la fatigue qui s’accumule, le petit à gérer, le boulot… je commence à ne plus pouvoir assumer !) mais très heureux de ma soirée ! On terminera donc ce marathon avec le round 4 la semaine prochaine avec Jesse Barnett en acoustique et Caged et Short Fuse en ouverture (deux groupes de Hardcore Italiens)
NB : j’ai pu échanger avec le chanteur de Cavalerie et ça sent bon pour une nouvelle sortie cette année 
NB2: j’ai croisé le guitariste de Malignant (Hardcore d’Athènes) qui est sûrement l’un de mecs les plus cools et bienveillants que j’ai rencontré. Du coup, allez écouter Malignant et donnez leur de la force (et en plus, c’est super bien ce qu’ils font !)
Warzone
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Merci pour ce report !
C’est chouette de voir qu’il y a encore des groupes - relativement connus - qui prennent encore le temps de discuter avec le public. Je ne vois ça qu’avec les petites ouvertures qui discutent au merch.
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Apres ça reste des groupes de Hardcore connus des passionnés mais c’est tout 
. Mais oui ca reste super cool !
Oui dans le Hardcore Game faut avouer que la majorité des groupes de ce calibre sont cools en général (je ne dis pas que c’est pas le cas pour les autres styles mais je maitrise moins).
Et clairement c’est toujours cool de pouvoir discuter un peu. Comme c’était le cas l’autre fois avec les 2 de Doodseskader qui vendaient leur merch avant leur set…et juste après, après avoir couru à leur stand une fois leurs basse et leurs baguettes posées 
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Merci pour le report…Vaut mieux se tenir à distance du pit! Parce que y a pas que les côtes qui peuvent se prendre des coups…
Sinon, ce qui est cool sur des " petits " concerts ou fests, c’est de croiser les musicos vers les stands ou dans la foule… et en dehors de leur merch 
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J’aimerai bien mais compliqué les concerts le samedi pour moi ! 
Concert report
Warbringer - Evil Invaders - Schizophrenia - Mason
Les Thrasheux parisiens s’étaient donnés rendez-vous au Backstage By The Mill ce vendredi pour une grosse soirée avec Mason (Thrash – Australie), Schizophrenia (Thrash/Death – Belgique), Evil Invaders (Speed/Heavy Thrash – Belgique) et surtout Warbringer (Thrash – USA).
Pour ceux qui ne connaissent pas le Backstage, il est situé dans une arrière salle d’un bar parisien, voisin du Moulin Rouge. L’accès au bar est libre et il faut ensuite présenter son billet pour accéder à la salle, elle-même équipée de son bar (où les bières sont hors de prix – Paris oblige – mais il y a de la Guinness) et de quelques tables et sièges. Les merch des 4 groupes est rassemblé à l’opposé de la scène.
Commençons par se plaindre des horaires : ouverture à 18h00, début à 18h30 pour une fin vers 22h30 car oui, les Parigots ne supportent pas les métalleux qui sortent de concert trop tard alors que les terrasses et les moindres carrés d’herbe sont envahis d’after-works, de jeunes fétards et autres joyeusetés … Bref avec mes 2h de route, je rate le concert de Mason mais j’ai pile le temps de descendre une pinte avant le concert de Schizophrenia.
Le set des belges est brutal et efficace dans un style Thrash/Death plutôt old school. La salle est plutôt calme alors que la configuration sans barrières offre de nombreuses possibilités mais les mosheurs ne sont peut-être pas encore là. En fin de set, le frontman arrive néanmoins à faire lancer un timide circle pit où nous sommes 6 à tout casser. J’ai malgré tout pris pas mal de plaisir sur ce concert, tout comme le batteur qui a la banane tout du long (à la manière du guitariste de Crisix). Il faut dire que le mec officie également dans le groupe de Death Tech Triagone alors la partition Thrash devait passer pour une balade. Le son fut plutôt bon quoique les solos de guitare étaient un peu effacés. Petit moment sympa : le groupe propose de jouer l’un des 2 covers de leur dernier album, Slayer ou Morbid Angel. A l’applaudimètre, c’est Slayer qui l’emporte. J’ai plutôt hâte de les revoir au HF avec un pit motivé
Arrive ensuite Evil Invaders avec leur look de groupe de Speed des années 80 vraiment too much : pantalon moulant en sky, cartouchières, strass et crinière à la Tina Turner. Quelques fans trainent dans la salle avec des tish à l’effigie du groupe. Je ne suis pas forcément fan du genre mais les envolées de voix aigue sont suffisamment rare et bien intégrés. Mais alors qu’un premier pogo se dessine après 2-3 morceaux, le groupe enchaine sur un morceau à la rythmique Heavy qui me sort totalement de l’ambiance. Le public acquis à leur cause apprécie mais je manque de m’endormir. Après ça, le chanteur remotive la fosse pour un peu de bagarre (à laquelle je me joins avec plaisir) sur un morceau bien nerveux puis ça ré-enchaine sur 2 morceaux Heavy. Je finis alors le concert au fond de la salle bien que la suite soit plus Thrash. Je ne regrette pas de les avoir vus, c’était plutôt cool, mais ça me conforte dans mon choix face à End au HF : j’irai mosher en WZ
Jusqu’ici les groupes ont utilisé une bonne partie du matos d’Evil Invaders mais le changement de set pour Warbringer est un peu plus long notamment pour installer la batterie aux mesures de Carlos Cruz, vraiment impressionnant de près (les cuisses du mec … 
). La salle s’est bien remplie, les fans des américains sont bien présents. Il faut dire que Weapons of Tomorrow est sorti il y a 3 ans, en plein COVID, et que le groupe commence seulement à venir le défendre sur scène après une tournée aux US cet automne. Le set démarre avec les 3 gros sons de ce dernier album : Firepower Kills, The Black Hand Reaches Out et Crushed Beneath the Tracks. Pas de tour de chauffe, le pogo démarre dès les premières notes, le public est bouillant. Le groupe est d’une précision chirurgicale, Cruz maltraite ses futs avec puissance ET précision, dans cette position si particulière, quasi debout sur les pédales. Le set continue, implacable, ne laissant un peu de répis que sur les 7 minutes de l’excellent Defiance of Fate : les thrasheux entrent en transe. Le son est impeccable, tout est parfaitement audible, y compris les solos. John Kevill, le frontman, vient chercher son public à chaque morceau. L’absence de barrières renforce la proximité avec le groupe. Les slameurs s’en donnent d’ailleurs à cœur joie. John viendra slamer 2 fois, en milieu de set et à la fin du concert (et c’est un sacré gaillard … !). Fin du concert, je suis rincé, couvert de bleus. Le groupe prend son temps pour quitter la scène et multiplie les poignées de mains avec les guerriers du pit. On sent qu’ils ont pris un sacré plaisir ce soir et nous aussi. Quel dommage qu’ils ne soient pas à l’affiche du HF !
Une pinte de Guiness pour se réhydrater et je quitte le Backstage. Vision surréaliste de chevelus en Battle Vest et couverts de sueur, se faufilant entre les costards et les groupes de jeunes filles s’enjaillant sur les tubes à la mode …
Altar
Artistes présents en 2023
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Comme au bon vieux temps de la Loco où tu croisais en sortant de concert ceux qui faisaient la queue en attendant que la salle prenne son 2ème service… celui de boîte de nuit…
Et merci pour le report
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Je devais y aller mais deux soirs de suite … du coup ce soir c’est Conception avec Roy Khan c’est parti !
Merci pour le report…
Pour les bleus…arnica…très efficace …mais tu veux peut-être garder tes blessures de guerre 
Après 8 ans de rugby et 5 de béhourd, c’est pas vraiment ce qui me faut peur En béhourd j’au déjà eu des bleus qui partaient de la fesse jusqu’au genou
Wouahou ! Je découvre le béhourd, c’est impressionnant !
Oh trop bien ! J’étais fan de catch a and j’étais petite (je n’avais pas compris que c’était du spectacle avant tout), je suis médiéviste et du coup, j’y retrouve totalement mon compte. Il y a eu un tournoi dans la Cité de Carcassonne il y a quelques années : c’était juste parfait 
J’ai fait le premier de tournoi à Carcassonne mais pas la 2e année
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Je comprends mieux maintenant pourquoi je mets une semaines à me remettre d’un concert quand toi tu es en mode « just another Tuesday » 
Ah ben j’y étais alors ! Un gars parti sur une civière après un coup bien saignant et une équipée du Périgord que j’étais là seule à encourager.
Et sinon, départ dans l’aprem pour se rapprocher de Montpellier :
Si d’autres y sont, n’hésitez pas à faire signe !
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Moi aussi, je découvre…et entrainement en crossfight! Waouh!
Je comprends mieux pour les bleus
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