et hop report de Slift à l’Antipode, tout chaud … c’était magique
" … J’ai été ferrée, élevée, transportée, lavée de tout moi… "
Merci @SAMM !
Merci @SAMM , je les ai vu mardi à Biarritz et j’ai pas eu le temps de faire un report, chose est faite. SLIFT, un excellent groupe que j’avais aussi vu en juillet dernier à La Rochelle et où, j’avais eu l’honneur de faire la connaissance de @Iko .
Woaw c’est super ici!!! Merci @Iko et @SAMM pour vos reportages. Ce vécu est important dans l’appréciation des groupes que j’aimerai aller voir
( mais bon ma région n’est pas super fourni en concerts de grande qualité)
Effectivement ! C’était en fin de soirée, j’étais KO et assise par terre et ils ont réussi à me mettre la pêche et m’emmener dans leur univers. Belle découverte de cette soirée Nuits Collectives !
NIN en concert à Paris en juillet 2025
Si quelqu’un a des infos sur la salle je suis preneur !
7 juillet 2025 ACCOR ARENA
Merci !
Mon petit planning (avec une grosse news dedans, saurez-vous la retrouver ? (EDIT : Ah bah j’avais pas lu les 4 posts du dessus… pffff!) :
- 14/03 - Peter Hook & The Light - La Cartonnerie @ Reims
- 20/03 - Lambrini Girls - La Cartonnerie @ Reims
- 07/04 - Slowdive - Salle Pleyel @ Paris
- 28/04 - Chat Pile + Agrikulture - La Maroquinerie @ Paris
- 07/05 - Blood Incantation - La Machine du Moulin Rouge @ Paris
- 07/07 - Nine Inch Nails - Accor Arena @ Paris
- 27/11 - Gojira - Reims Arena @ Reims
Banksy à la batterie ? LE Banksy ?
Edit : j’avions pas vu l’édit de Poulain. N’empêche que le duo anglais est accompagné en live par un certain Banksy
Je vais essayer de me libérer pour Blood Incantation
Super list. Et Pete Hook il a encore la forme, super souvenir.
Kadavar sera en concert au Transbordeur (Lyon / Villeurbanne) le 18 octobre avec, pfff, Slomosa en 1ère partie. Slomosa je les ai déjà vus 4 ou 5 fois, y compris en concert surprise et en petit comité sous un avant-toit en Allemagne et je suis le seul à ne pas trop aimer ici. Franchement, j’en ai marre, à chaque fois que je fais un truc ils débarquent. Tiens, je suis chez le boulanger, je suis surpris qu’ils fassent pas un boeuf entre les éclairs et les tartelettes.
On va créer un club « No-Slomosa ». C’est quand même embêtant qu’ils tournent avec des groupes intéressants, à Paris j’ai appris que leur première partie était Homecoming…
Et alors ? Tu fais pas que les 1eres parties, toi ?
Et j’ai failli oublier que demain je vais voir Alain Damasio et Palo Alto. Heureusement que je me réveille aujourd’hui, moi !
Vu rotten sound, brujeria et carcass le week-end dernier…une bien bonne soirée !
Je suis vraiment content de voir que Brujeria soit bon vu les galeres/décès de 2024
La règle ne tient plus, je n’ai pas fait Homecoming (parce que personne ne m’a prévenue qu’ils ouvraient ).
Aldebert / Helldebert - Enfantillages 666
25 Janvier 2025, Salle Horizon Pyrénées, Muret (31)
Introduction inutile
On se souvient tous de son premier concert.
On se souvient tous de la première fois où, seul, on a franchi les portes d’une salle de spectacle, où l’on plonge dans la chaleur moite d’une fosse, collé à d’autres fans en sueur, face à une idole que l’on attendait depuis des mois, peut-être des années.
On se souvient tous de la première fois où l’on s’installe dans un fauteuil de théâtre ou d’auditorium, entourés d’inconnus, après avoir embarqué – parfois avec insistance – celui ou celle qui a accepté de nous accompagner : un père, une mère, un grand frère, une grande sœur. On frappe dans ses mains à l’unisson, on chante à pleins poumons les refrains de cet artiste de notre enfance. Pour certains, les plus âgés d’entre nous, c’était Dorothée ou Chantal Goya. Pour d’autres, un boys band ou une star éphémère de la pop. Ou bien encore, on suit un aïeul mélomane, souvent un peu à contrecœur, pour assister à un concert d’un artiste dont on ignore tout, sous ce prétexte si typiquement adulte : « Tu me remercieras quand tu seras plus grand. ».
Je me souviens de ma première fois. C’était le 16 Septembre 1992. J’ai 6 ans (et demi aurais-je sûrement ajouté à l’époque). Ma mère est venue me chercher étonnamment tôt au centre aéré. Sans trop savoir pourquoi, je me retrouve dans la Fiat Tempra familiale avec mes parents et mon frère. Assez inhabituel pour un Mercredi. Direction : le Stadium de Toulouse.
Là-bas, une immense foule s’agite déjà. Nous prenons place tout en haut du virage ouest, au dernier rang. Face à nous, une scène gigantesque flanquée de deux écrans monumentaux. Alors que le soleil commence lentement sa descente, ma mère nous distribue des sandwichs. Une première artiste monte sur scène : Rozalla. Je la connais bien – mon frère, fan d’Eurodance, passe son tube « Everybody’s Free » en boucle sur l’autoradio K7 autoreverse pendant nos trajets d’été.
Le set de Rozalla s’achève. Le soleil s’éclipse à l’horizon. Il est 20h30 quand une première explosion retentit. Sur l’écran gauche, une silhouette apparaît dans un nuage de fumée. Une seconde explosion survient, la même silhouette surgit sur l’écran droit. Enfin, une troisième explosion dévoile la vérité : la star que tout le monde attend est là, immobile, figée dans une posture devenue mythique.
C’est Michael Jackson.
Pendant plusieurs secondes, il reste parfaitement statique dans cette position immortalisée sur la pochette de l’album HIStory. Puis, le show commence. Pour 200 francs (51 € aujourd’hui), mes parents m’offrent sans que je le sache l’un des souvenirs les plus marquants de ma vie : deux heures devant la plus grande star mondiale.
Je ne me souviens pas du concert dans son intégralité, plutôt de quelques bribes comme particulièrement les danseurs avec les squelettes sur Thriller ou son départ dans une tenue de cosmonaute avec un jetpack à la fin du concert (spoiler : ce n’était pas lui dans la tenue, au moment ou le faux cosmonaute décollait, Michael Jackson était déjà dans son hélicoptère direction l’hôtel de la Cité de Carcassonne) mais aussi de m’être endormi sur les genoux de ma mère.
Aujourd’hui, c’est mon tour de transmettre l’émotion de vivre son premier concert. J’emmène mon fils.
Probablement pas aussi légendaire que mon premier concert mais tout aussi important pour tous les deux : Aldebert. Je ne connaissais absolument rien d’Aldebert avant le Hellfest. Pendant le confinement, alors que j’avais mes places qui attendaient sagement pour le Hellfest 2020 qui est devenu le Hellfest 2022, nous travaillons tous à distance, et un collègue a pour avatar professionnel la statue de Lemmy (l’ancienne). Je vois ce collègue pour la première fois physiquement au Hellfest 2022, et parmi ses premières phrases, il me dit : « Je suis trop content, j’ai croisé Aldebert, mes enfants sont fans, c’est un gros amateur de metal» et quelques temps plus tard (bon deux ans), ce même collègue m’apprend qu’Aldebert prépare un album de metal pour enfants. Je l’écoute, par curiosité. Immédiatement, mon fils et moi tombons sous le charme.
Et aujourd’hui, je vis à travers ses yeux l’excitation de cette première fois. Aldebert nous a donné rendez-vous à 15 heures à la salle Horizon de Muret horaire étonnant pour un concert, mais ceci s’explique facilement par le public cible. La seule fois que j’ai été dans cette salle d’une ville en banlieue de Toulouse c’était … pour mon vaccin contre le COVID.
La route est longue et je sens au niveau de bavardages de Junior sur le trajet que l’excitation est à son comble. Nous arrivons sur les coups de 14 heures, petit détour par le petit stand de merch pour prendre un tee-shirt souvenir pour le petit metalleux en herbe et direction la salle pour s’installer. L’attente est un peu longue, et j’avais surestimé la patience du rejeton. Heureusement, la scène est ouverte et ça permet de patienter en allant regarder de plus près les instruments déjà disposés et le décor. Ce dernier est plutôt sympa au demeurant avec une immense tête d’enfant portant une casquette Helldebert vissée sur la tête, les deux mains du même bambin sur chaque coté servent de plateformes pour les musiciens, deux écrans verticaux de chaque coté seront habilement utilisés pendant tout le concert et enfin, derrière, deux … toboggans.
Le concert démarre avec une première introduction video où Aldebert échange avec Helldebert, son jumeau maléfique, celui-ci lui demandant gentiment de prendre la place du premier. On comprend alors que le concert va donner la part belle à l’album « Enfantillages 666 ». D’ailleurs, le public ne s’y est pas trompé si j’en crois le nombre de tee-shirts Hellfest pour enfants au mètre carré. En glissant sur les toboggans, vestiges de notre enfance, tous les musiciens et Aldebert débarquent et « Rock’n’Roll », le premier titre de l’album se fait entendre, et on sent Aldebert un peu en-dessous, s’il ne manque pas d’énergie, sa voix peine parfois un peu. On est en plein mois de Janvier, les virus trainent… Le guitariste est plûtot bon, mais moins bon que Yarol Poupaud sur ce titre.
Tout s’enchaîne naturellement avec « Seum 51 » qui permet de montrer comment les écrans seront utilisés pendant tout le concert. Le principe des albums « Enfantillages » étant d’avoir des invités sur de nombreux titres, ceux-ci seront dans les écrans pour leur partie. Bon, pour « Seum 51 » les guests sont les enfants d’Aldebert, on ne les connaît pas spécialement, mais celui-ci avouera en fin de concert que c’est une manière détournée pour les emmener en tournée avec lui.
Première incartade avec le dernier opus d’Aldebert, un titre de 2008, « Pour louper l’école » que je ne connaissais pas et que je découvre alors. Probablement dans une version un peu plus punchy que l’originale. Puis vient le titre préféré de mon petit pirate, « Les derniers des pirates » avec Jonah Hegg d’Amon Amarth en featuring, qui joue le jeu dans les deux écrans de la scène. Un titre un peu pop, « Le temps de vivre », suit (avec des super blast beats d’ailleurs) avant une parenthèse un peu balade avec « Ça vaut des points ».
Mathieu Chedid n’a pas fait le déplacement ni sur scène (pas étonnant) ni sur les écrans (dommage) pour le titre « Guitar Hero ».
Dernier écart de l’album « Enfantillages 666 » pour trois morceaux : « Les super pouvoirs pourris », « Du gros son », qui n’aurait pas dépareillé dans l’album et « Plus tard quand tu seras grand », également un découverte pour moi, probablement aussi dans une version plus rock.
Le titre « La Marche du Monde », sans Amélie Nothomb (Aldebert assure son texte à sa place) et sans Serj Tankian de System of a Down (ses parties sont remplacées par des refrains en français par Aldebert) mais avec toute la famille Aldebert dans les écrans, n’est pas un titre qui en concert a un impact, surtout pour des jeunes enfants. « Croque-Mitaine » suit puis « Le Cartel des Cartables » en duo avec Sepultura (avec les Cavalera père et fils) et en introduction une anecdote incroyable sur l’enregistrement de ce titre. Je ne détaillerai pas, mais en quelques mots : Boston, neige, Comté, tome de Savoie, Sepultura.
Aldebert échange beaucoup, partage des histoires sur la création de l’album, présente longuement ses équipes, passe dans la salle micro à la main, fait chanter les enfants, les fait venir sur scène et transmet son amour sincère de la musique à des enfants qu’il ne prend pas pour des imbéciles avec des chansons niaises. Les paroles du « Cartel des cartables » en sont d’ailleurs le meilleur exemple.
Le rappel se fait en quatre titres : « La sorcière », « Hyperactif » et surtout « Super Momie » avec tout le gratin du métal français en guest : Mouss de Mass, Fétus d’Ultra Vomit, Niko Jones de Tagada Jones et Stéphane Buriez de Loudblast pour terminer avec « Super mamie » et inviter une grand-mère, une vraie à faire du stage diving.
Une heure et demie de concert, qui passe très vite, un moment extraordinairement positif et joyeux avec de la musique de qualité. Aldebert est entourré de bons musiciens avec deux mentions spéciales pour son guitariste et son batteur. J’ai trouvé Aldebert un poil fatigué, mais sans rechigner malgré tout sur l’énergie à déployer pour satisfaire son jeune public (j’adore ses chaussures-rollers pour se déplacer sur scène et dans la salle). Aldebert a réussi la prouesse rare avec cet album de satisfaire plusieurs générations. Je ne me suis pas ennuyé un instant et je me suis surpris à chanter à tue-tête certains refrains. Mais est ce que la musique était l’essentiel de cet après-midi ? Clairement pas. C’était un moment de partage père-fils, faire découvrir le plaisir de la musique live à mon môme n’a pas de prix et lui permettre de sortir un peu des comptines apprises à l’école.
Est-ce que j’ai eu les larmes aux yeux quand je l’ai vu, casque anti-bruit sur les oreilles, lever les deux mains en l’air pour faire ses petits doigts de metal ? Vous n’avez aucune preuve. Est-ce que, également, quand je l’ai observé les yeux émerveillés devant le solo de batterie, j’ai dû m’essuyer les yeux ? Absolument pas, je nierai si vous dites cela.
Le mot de la fin lui revient :
« Qu’est ce que tu as le plus aimé dans ce concert ? »
« Tout, j’ai tout aimé »
« Qu’est ce que tu as le moins aimé ? »
« Ils ont pas joué la chanson sur les filles pirates (L’apprentie sorcière) »
« C’était quoi le moment le plus rigolo ? »
« Quand ils ont fait voler la mamie »
Setlist :
- Rock’n’roll
- Seum51
- Pour louper l’école
- Les derniers des pirates
- Le temps de vivre
- Ça vaut des points
- Guitar hero
- Les super-pouvoirs pourris
- Du gros son
- Plus tard quand tu seras grand
- La marche du monde
- Croque-mitaine
- Le cartel des cartables
Rappel :
14. La sorcière
15. Hyperactif
16. Super momie
17. Super mamie
Je partage tes impressions pour le concert d’hier à Narbonne, si ce n’est que les titres des autres albums n’étaient pas plus rock que lors des tournées précédentes.