Concerts - Annonces & Reports

Merci pour le retour :pray:

Ils ont fait un super boulot de reno sur cette salle, avec les studios d’enregistrement à l’étage, on est plus dans un four comme avant, et le batteur de Yarotz (qui est un pote) me disait que l’équipe de sonorisation et light est super pro.

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C’est trop bien Slowdive en salle :smiling_face_with_three_hearts: curieux de voir ce que ça va donner à l’Outbreak :stuck_out_tongue:

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Oui ils ont un bon produit c’est clair :+1:

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La Route du Rock 2014 (St.Malo) pour leur grand retour :smiling_face_with_tear:
Lévitation France 2017 (Angers) pour le premier album de leur grand retour
La Route du Rock 2024 pour leur dernier album en date
La Carrière (St.Herblain près de Nantes), aujourd’hui (enfin hier maintenant^^) pour mon premier concert d’eux hors festival
Bref, à chaque fois qu’ils sont passés dans le grand ouest si je ne dis pas de bêtise. :blush:

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Hania Rani – Salle Pleyel – 4 avril 2025

Un petit report qui change un peu, avec le concert / Récital d’Hania Rani, nouvelle superstar du piano doux, typé ambient, idéal pour les bandes-originales de film.

L’occasion de revoir également la Salle Pleyel, jolie salle de concert à l’acoustique parfaite, aux portiers odieux et aux hôtesses qui t’indiquent que, oui, on fait rentrer tout le monde mais que non, que dans le couloir, la salle n’ouvrira que dans 30 minutes, mais il y a un bar. Outre ce léger et désagréable contretemps, à l’heure décidée par l’ouvreuse et donc à l’heure indiquée du début de la première partie, il est possible d’intégrer le magnifique ascenseur en bois et laiton belle époque pour arriver au 6ème étage, trouver son siège et patienter sagement dans une atmosphère propice au classique.

Rapidement, les lumières s’éteignent pour le 30% de gens présents dans la salle (et les autres qui s’installent) et la première partie arrive. Jack Wyllie. Membre du Portico Quartet, ce multi-instrumentiste, ici essentiellement au Moog / Looper avec une touche de Saxophone, vient présenter son nouveau projet Paradise Cinema. Sensible aux sonorités du quartet, mais aussi aux larges nappes sonores, je suis ici totalement happé. Quelques rythmes, des bruits de feuilles et des nappes de synthés et de saxo, jamais plaintives, toujours en montées et descentes progressives, vont s’offrir à nous pendant une bonne trentaine de minutes. Quelques moments d’euphorie, une sorte de chaos organisé, qui retombe très rapidement dans une belle torpeur élégante. Voila définitivement un album dont je n’avais jamais entendu parler qui va rejoindre la playlist de suite.

Après 20 minutes de pause, arrive Hania Rani, sans parole mais avec un large orchestre. Elle est placée devant son piano, à son dos, un second, et sur sa gauche, une large variété de synthés. Sur le côté, un quintet à cordes et, autour d’Hania, un orchestre pop plus classique, avec un moog, une batterie, et le tandem guitare / basse. Je m’attendais à un récital de piano assez classique, et, finalement, les nappes synthés prennent largement le pas, et l’orchestration classique ou pop jouent parfois ensemble, parfois non, se répondent, et tout fonctionne parfaitement. On retrouve, dès le début, quelques morceaux connus, comme le dancing with ghosts. En live, on est surpris par la proximité de sa voix avec celle d’Agnes Obel. Cependant, s’il fallait trouver des équivalents, on est ici clairement plus sur Nils Frahm, qui viendrait ajouter de temps à autre une orchestration « à la Yann Tiersen ». Une petite prise de parole, simple et malhabile au bout d’une trentaine de minutes, et on repart pour une quinzaine de morceaux, enchainés sans pause, sans coupure sans temps morts. Vient le moment de saluer, la foule applaudit, réclame un rappel, le groupe revient, remercie et confirme qu’il n’y en aura pas. Et il n’y en avait pas besoin.

Deux petites heures, en comptant la première partie, hors du temps. La dernière fois que j’ai ressenti un aussi joli moment, c’était Nils Frahm, justement, et, avant, Jonsi (de Sigur Ros) ou Pierre Henri. Je suis resté deux minutes à la sortie sans mon casque, suffisamment pour entendre ricaner le public du vendredi soir (oui, elle est très expressive sur scène), je l’ai donc rapidement remis.

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Oh la jolie tournée !!
Dommage que ce soit Guilt Trip en TA c’est la seule faute de goût ici… mais bordel Big Boy + Whispers ça va être bon ça :stuck_out_tongue:

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A deux doigts de faire un saut en terre Lilloise en novembre tiens…

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Voilà qui va résoudre mon clash avec Dead Poet Society :slight_smile:

RDV pour la bagarre fin novembre alors :kissing_heart:

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Bon je ne comptais pas aller au concert de Refused à Paris au vu du prix mais la première partie vient d’être annoncée : il s’agit ni plus ni moins de Quicksand !!!

Là, ça change un peu la donne !

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All them Witches + Elder au Bataclan le 11 octobre 2025 :pinched_fingers:

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KLONE + INNER LANDSCAPE / Ô Totem / Rillieux-la-Pape / 05/04/25.

Après une pause de trois semaines et le renoncement à trois concerts (travaux, fatigue, travaux encore, coup de mou), me voici de retour dans une salle (le Totem, dans la banlieue lyonnaise), pour un groupe que je connais finalement assez peu (d’où le report succinct qui suit) : Klone. Un billet acheté sur un coup de tête un soir où, probablement, le monde et les nouvelles du monde me paraissaient peu supportables (oui, je pourrais en acheter presque tous les jours).

Traversée à pieds de la ZUP de Rillieux, un endroit qui respire Hangman’s Chair - c’est d’ailleurs eux que l’on entend en premier, puis Leprous, en attendant que les lumières s’éteignent.

Inner Landscape, quatuor lyonnais, assure une 1ère partie de 50 minutes et 5 longs morceaux, avec un post-metal traversé par une voix sludge et porté par une section rythmique inventive et des thèmes profonds : la maladie d’un proche, l’aide que l’on apporte à un parent dépendant, la mort. Un avant-dernier morceau, 3h33, heure présumée d’un décès, avec son alternance de chaos, de suspension du temps et de lourdeur sludge, est poignant.

21h16 : l’attaque des Klone. Cloches tibétaines, ciel étoilé, miroirs en forme de losange pour voir… The unseen.

Le son est à la fois puissant et précis, la voix de Yann Ligner est très claire. Beaucoup de Klones dans la salle : mecs à lunettes et montures épaisses, crâne dégarni ou cheveux poivre et sel, barbe, tee-shirt noir, plus quelques femmes et quelques jeunes (futurs mecs à lunettes et montures épaisses, barbe, crâne dégarni, vous avez compris…), et cinq Klone sur scène tous de noir vêtus. Les parties de clavier seront jouées par des bandes pré-enregistrées.

Le petit inconvénient de Klone - de mon point de vue - c’est une sorte d’uniformité dans leurs morceaux, un léger manque de relief qui provoque un effet de ronronnement quand les titres s’enchaînent.

Mais Klone n’est pas là pour cloner. Peu à peu, les morceaux gagnent en épaisseur. Quelque chose de lent et de profondément nostalgique transpire des mélodies vocales. Les headbangs apparaissent au milieu du set.

Meanwhile, Yonder et Nebulous clôturent la soirée au milieu d’un grondement d’orage enregistré : belle métaphore pour cette musique d’émotions contenues qui finissent par exploser.

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Merci pour le reporting ! :slight_smile:

Bon de mon côté, je n’y arrive pas du tout avec Klone. Pas faute d’avoir essayé :sweat_smile:

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BUÑUEL / Cave 12 / Genève / 08/04/25.

Je vais à Genève ce soir avec deux points de repère aussi solides qu’inutiles.

  • de Buñuel, je ne me souviens que du court-métrage Un chien andalou (j’ai vu quelques longs métrages mais je n’en ai gardé que des impressions furtives) - et ce n’est pas le cinéaste que je vais voir ce soir mais le groupe.

  • de Buñuel encore, je ne connais que le chanteurgrogneurhurleur américain Eugene S. Robinson, et encore, c’était dans un autre groupe, pour l’avant-dernier concert d’Oxbow avant pertes, fracas, séparation - c’était à l’Atelier, au Luxembourg, et c’était doré, bancal, parfait.

C’est comme de partir en expédition et d’emporter, au lieu d’une boussole, une râpe à fromage et une touffe de poils de tamanoir.

La Cave 12, ce souterrain de béton, froid, laid, chaleureux, presque vide quand j’y ai vu Big | Brave, Hilary Woods, Fågelle, Ben Bertrand et l’amour les yeux fermés. C’est ce soir le premier concert d’une tournée européenne de 9 dates se terminant au Roadburn. J’espère une énergie brute et la beauté des accidents.

Histoire de me convaincre de faire les 170 kilomètres qui séparent le confort de Genève, j’ai écouté les 25 premières secondes des 14 morceaux joués par Buñuel le 9 février 2025 à Macerata, Italie. Je n’en voulais pas plus. Râpe à fromage.

Pas de première partie. Le silence après Mozart est du Mozart. Le temps avant Buñuel est de l’obscurité percée par des néons rouges pendant que s’empilent dans mes oreilles les rengaines souterraines choisies par un DJ (Skeletal Remains en ce moment). Je me désagrège de fatigue avant même le concert. J’ai oublié mes bouchons d’oreille. Nous sommes une petite centaine en quarantaine : les maths, parfois, c’est échec et mat.

(Les lyrics sheets de Robinson et le visage de la Mansuétude).

Une heure de show pour dix francs suisses.
Je prends le premier morceau dans la mâchoire, le deuxième en pleine face, après c’est bugne après bugne après Buñuel. Du MC5 joué dans un club avec le cerveau d’Ornette Coleman enfoncé dans le crâne de Ron Asheton, un guitariste éblouissant aux riffs définitifs ou répétitifs, le jeu hard jazz du batteur, parfois d’une complexité inouïe, parfois bêtement binaire (dans le sens de la Bête et non de la bêtise) - probablement les deux axes fondamentaux du groupe - et les parties vocales d’un Kerouac saoulé de violence, éructées par un colosse black en cuir noir et à crête dorée, avec une voix de canard ébouillanté. Eugene S. Robinson n’a pas mis longtemps à se déshabiller, avant de déambuler en boitant, s’appuyant sur une canne à pommeau doré. Avant les rappels, High. Speed. Chase. dévastateur, puis un Hornets (frelon) qui pique la gorge.

En résumé, un festival de Buñuel, dense, agressif et poétique. Des Stooges passés à la râpe à fromage. Un groupe réaliste-surréaliste aussi lourd qu’expérimental. La preuve que le noise, le metal, le littéraire, l’expérimental et le viscéral, quand ils s’allient, peuvent embrasser et vomir le monde. Quant à la touffe de poils de tamanoir, j’en garde une poignée dans la poche : on sait jamais.

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C’est malin tu me redonnes envie d’acheter un Kangoo alors que je déjeune avec le directeur de ma boîte demain pour apaiser les tensions après un mois et demi d’engueulade! Si j’aimais pas ma femme et si je n’étais pas en train de planter des arbres, le risque serait grand ! :crazy_face:

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J’imagine que la croix gammée tatouée sur le bras à une explication ?

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Vu son pendentif, j’imagine que oui.

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Pour celles et ceux qui allaient faire cette date, elle est malheureusement annulée (à la Luciole).

La luciole n’a jamais eu trop de chance avec le métal. Terre compliquée l’Orne :).

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Ah bah tu vois, j’habite à 45min/1h d’Alençon et j’étais même pas au courant de ce concert. Visiblement, la com n’a pas aidé cette date non plus.

Je suis à Milan pour le boulot, je découvre qu’il y’a Behemoth , Satyricon et Rotting Christ ce soir :metal:
à 400m de mon Airbnb …
Je viens de prendre une place , je ne serais pas au dîner de la boite :crazy_face:

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