Je ne pense pas non plus qu’il y aura grand chose d’intéressant pour moi mais vu que la prog était vraiment variée sur les 2 jours en 2018, j’ai toujours peur de rater un groupe que je voudrais vraiment voir (comme Tormentor pour les 20 ans qui passait le samedi alors que je n’avais que le vendredi pour Enslaved , Master’s Hammer et consorts).
TOMAR CONTROL + FAIM + NO MAN + DYING FOR IT - Ess’Pace (Paris) - 20/07/23
A chaque semaine de juillet son concert. Retour à l’Ess’Pace, encore une fois pour une belle date Punk Hardcore d’Arak Asso. Je commence à être un habitué, le gars de l’asso me reconnait maintenant ! Ce soir, c’est full frontwoman sur scène et ça me va très bien ! Le « More Women on Stage » ne doit pas rester qu’un slogan mais devenir une réalité.
Pour l’occasion, c’est encore une fois cette chère Miilu du Discord qui m’accompagne mais également @Jakal que l’on rencontrera pour la première fois ce soir. Une belle rencontre et j’espère te revoir la semaine prochaine à l’International .
DYING FOR IT
C’est Dying For It qui ouvre le combat avec un Punk Hardcore nous venant tout droit des USA. Belle entrée en matière malgré une voix sous mixée au départ, problème heureusement vite corrigé par la suite. Le public n’est pas encore très nombreux et il faudra attendre quelques titres avant de voir débouler quelques mosh et autres joyeusetés. Scène également ahurissante où une Punk un peu bourrée (qui n’est clairement pas une habituée de la scène) engueule un mec qui mosh un peu trop à son goût en lui disant qu’il faisait son bonhomme, à montrer sa testostérone dans le pit (pour info, il s’agissait du gars derrière Eiffel Assault, qui organise pas mal de concerts sur Paris soit un vrai passionné et habitué de la scène Hardcore, que tout le monde connait). Une scène un peu ridicule qui se terminera par un nouveau mosh-pit où notre chère Punk se prendra quelques coups (non volontaires bien sûr) d’une nana qui moshait au milieu de la salle. Bref, un moment lunaire, qui aura eu le mérite de bien nous faire rire et qui n’occulte pas pour autant la prestation très quali de nos amis de Portland. Les zicos étaient d’ailleurs très en forme, n’hésitant à taper de nombreux sauts tout en jouant des rythmiques très typés crossover (plus que sur album d’ailleurs).
NO MAN
On change un peu de style avec NO MAN, un groupe que j’avais assez peu écouté avant de venir, préférant découvrir sur scène. @karajuju nous ayant recommandé chaudement le groupe, on attend donc ça avec impatience. Bon, c’était très bien mais c’est sûrement le set que j’ai le moins aimé, peut-être car je n’étais pas dans le mood pour ce genre de Hardcore à la limite du Post-Hardcore voire du Screamo (du moins en live). Certains moment faisaient presque penser à du Sludge avec des rythmiques assez lentes et lourdes. Une belle découverte malgré tout et un plaisir de voir des groupes s’apprécier entre eux (la chanteuse de FAIM prenait un second micro sur le côté pour gueuler un peu également).
FAIM
On passe au meilleur concert de la soirée, ni plus ni moins avec FAIM. Dès le départ, on sent que le niveau monte d’un cran : la chanteuse est juste incroyable. Elle vient vraiment au contact du public, nous chercher, hurler dans son micro à côté de nous, nous mettant des petits coups d’épaule au passage, avec une prestance incroyable tout du long du set. L’impression d’avoir un rouleau compresseur qui nous passe dessus tellement elle dégage une puissance phénoménale. Le mosh pit commence à bien s’exciter, avec un point culminant sur la reprise d’Hatebreed (Empty Promises) où le public ira même chanter un peu au micro. Les titres passent vite, trop vite à mon goût tant l’instant est magique. Je suis complètement happé, je vais dans le pit sans hésiter histoire de vivre ça le plus intensément possible. Dire que le groupe va se séparer après cette tournée me rend malade tant c’est une dinguerie sur scène. Il n’y a plus qu’à dire merci à vous et RIP FAIM !
TOMAR CONTROL
On termine avec les représentantes du Punk Hardcore au Pérou. Tomar Control font leur première tournée Européenne et passent donc nous voir à Paris. Les 4 Péruviennes proposent un Punk Hardcore (plus Punk que Hardcore pur et dur, un peu comme Fuse la semaine dernière) chanté en Espagnol. J’ai découvert le groupe sur l’affiche pour ma part (enfin, plus précisément sur l’affiche Lyonnaise organisée par ce cher @Guillaume-F) et j’ai pas mal écouté leur dernier EP ces derniers temps. Par chance, 3 titres (sur 4) de cet EP seront joués ce soir, pour mon plus grand plaisir. Début de set un peu timide, surtout après la claque mise par FAIM, mais dès le second titre, « Secta », on commence à bouger un peu plus. En même temps, quand la chanteuse demande gentiment un side to side, on est bien obligé de s’exécuter non ? L’intensité va monter crescendo pour finalement terminer sur une bonne partie du public entrain de pogoter, slammer et side to side de tous les côtés. On a même fait un petit circle pit, où ce cher Jakal me ramènera de force dedans, histoire de continuer à s’éclater comme il faut. L’ambiance est au rendez-vous ce soir et quand la chanteuse lance un « Fuck la Policia », le public reprend en cœur, comme la semaine dernière, le fameux slogan « Tout le monde déteste la police ». Le set se termine, on est tous bien fatigué mais heureux. Le groupe, bien content d’être là, propose une petite photo générale, suivi d’un public chantant « Solidarité avec le Pérou ». Bref, une bien belle fin de soirée.
Je le répète à chaque fois, ça en devient presque redondant mais Arak Asso a encore assuré ce soir. Une belle mise en avant de groupes un peu moins connus que la semaine dernière mais tout autant qualitatifs. Que dire de plus, à part vivement la semaine prochaine pour le dernier concert du mois (pour ma part) avec Speedway, Existence et le first show de Reclaimed à l’International !
Et merci encore pour ce chouette report ! (d’un semble t’il (mais c’était couru d’avance) très chouette concert).
Et oui No Man, c’est plein d’influences, et assez typé postcore/screamo par moment. Mais j’adore leur album de 2020.
Tu ne m’as pas dit que c’était screamo, ou sludge ou post hardcore. Tu n’as utilisé aucun de ces mots, malheureusement. Mais pour le futur, s’il y a des dates avec des groupes comme Touché Amoré ou Ojne, ou des trucs post-HxC qui ressemblent un peu à CoL ça m’intéresse !
Et j’espère qu’à Svalbard, tu nous réserves un évènement plus sympa que celui d’hier