Merci pour le report toujours plein d’énergie ! C’est un plaisir tout particulier de voir un groupe que l’on a connu à ses débuts percer devant nos yeux.
Merci d’avoir pris le temps de lire
Y en a d’autres…tu m’as fait bien marrer avec l’enumeration du public présent qui reprenait en choeur les titres Punks, hardcore kids…avec ceux de Syndrome21.
Pour les groupes qui chantent en Français et dont les paroles sont inaudibles ou malaudibles avec le mix…pas etonnant! Et de plus, on s’y attend pas forcement à entendre du Français ( quoique punk Français, si , on s’y attend)
Tu connais l’assos Mass Prod’ , de Rennes? ils organisent plein de concerts et ont un label pour les vinyls et les cds etc…punk depuis toujours et encore!
Revus au Motoc, ai tapé la discute, etc…Bons moments!
Sinon, merci @Karajuju d’avoir parlé de Ben Koller .Comme demain je vais à Nantes, j’ai vu que Mutoid Man passe demain soir au Ferrailleur…
Du coup j’ai pris une place
-Dragunov en 1 ére partie…" Duo batterie-guitare, -DRAGUNOV s’inspire de l’univers post-apocalyptique soviétique pour créer un Post-Metal instrumental, gras, sombre et épidémique. Influencé par Mantar, Russian Circles et Cult of Luna,"
Ça devrait être bien
Ah mais Dragunov c’est mortel ! J’adore leur son, très hypnotique.
Tu as de la chance que le concert n’était pas complet… car le Ferra c’est pas bien grand. Ici 600 places et c’était sold out.
En tout cas profites bien, tu devrais passer un excellent mardi soir
Tu as bien fait de prendre une place pour Mutoid, j’ai vraiment passé un super moment, autant musical que humain avec ces artistes. En plus, Nantes comme Lille semble avoir une belle première partie
Tu leur as dit de venir à Amiens? Je suis sûr que non. Quelle solidarité.
D’après eux, si les Franciliens a 1h de Paris se déplacent, les Amiénois pourraient faire l’effort aussi nameoh
Mais c’est vrai que les groupes ne passent plus par beaucoup de villes. J’ai regardé Svalbard; une seule date en France. C’est bien dommage.
Pour seetickets on est obligé d’ imprimer son ticket ou on peut le garder et le faire contrôler sur le tel?
Dans les CGV de SeeTickets je vois ça
11.4 Le e-ticket nécessite la possession d’une imprimante, afin d’être en mesure d’imprimer le titre sur une feuille blanche, de format A4. Le client pourra indifféremment imprimer son billet en noir et blanc ou en couleur.
Dans le doute, il vaut mieux imprimer. Même si les salles en général scannent les code-barres même à partir d’un téléphone, dès lors que c’est visible.
Aïe ça va être la course pour moi …imprimerie dès que je peux! Merci Iko
C’est pratique de faire scanner sur son tél, par contre s’il bug ou tombe en panne le concert tu le passes dehors
J’ai toujours les 2 : billets sur le tél + imprimé.
Et je doute maintenant.
Le 26 novembre, il y a un concert d’Alestorm à l’OM à Liège (Seraing). Y aller ou pas y aller, c’est la question!
Ho j’ai trouvé ça pas si pire les Downtown boys… y avait un petit côté stooges un peu (pas juste parce que du punk avec du sax) … et par le côté humain, je ne sais pas si c’est a ça que tu pensais, mais en te lisant ça m’a fait penser au running gag entre le batteur et le date -man du public : « I want a date with you », « for 10 000 euros it could be possible… my mouth can be your toilets if you want » , gag que le batteur a relancé jusqu’a la fin du set ^^ ? (oui moi aussi je l’ai ai trouvé bien cool leur concert et leur mood, même si j’ai eu une légère préférence pour leur concert du HF de cette année)
Petit changement pour cette belle affiche.
WHIPLASH remplace RAZOR dont 2 des membres ont des petits soucis de santé.
Prompt rétablissement à eux et bienvenue à WHIPLASH
Celui-là, je le dois à Karajuju, car j’ignorais que D&D tournait en France avant qu’il n’en parle ici-même. Merci !
DIVIDE & DISSOLVE, Le Consortium, Dijon.
Que dirait le routard ? Que Dijon (/di.ʒɔ̃/) est une commune française, préfecture du département de la Côte-d’Or et chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté. Que…
Non, j’arrête là, je vais finir avec un sticker du Routard collé sur le front, alors que je vis plutôt sur ma lonely planète.
Divide & Dissolve. Diviser et dissoudre… Voilà un nom de groupe qui interpelle. Pas aussi riche sémantiquement qu’un Brutal Sphincter, certes, mais quand même… Que faut-il diviser ? Que (ou qui) faut-il dissoudre ? Et cette allitération en D ? Que faut-il deviner ? Que faut-il en déduire ?
Divide & Dissolve a toujours été un drone de groupe. Un duo féminin (Takiaya Reed, guitare et saxophone soprano, Sylvie Nehill, batterie, qui a récemment fait un pas de côté et est remplacée sur cette tournée), instrumental, doom, expérimental, à moitié Cherokee, à moitié afro-américain, à moitié Maori et à moitié WASP australien (ça fait beaucoup de moitiés, mais c’est un groupe qui a beaucoup à donner). Le groupe aborde des thèmes tels que la décolonisation, le droit des indigènes, la suprématie blanche - un peu comme Manowar, en somme, mais avec des outils et des moyens différents - et sans le slip à la con(an).
Deux heures de route pour aller jusqu’à Dijon, et pas possible de diviser. Deux heures de route pour y aller, bien assez pour dissoudre les miasmes de la journée.
Le concert a lieu dans un musée d’art contemporain (*) - Le Consortium - issu des mouvements alternatifs et contestataires de la fin des années 70 - dont des locaux crème et froids étaient jadis occupés par une usine de liqueur. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse : je suis impatient de revoir ce groupe exigeant qui a déjà refusé de jouer - ou s’est parfois interrompu - parce que des gens parlaient trop bruyamment dans la salle pendant le concert. Divide & Dissolve ? Peut-être. Peut-être BIEN. Le groupe a été accusé de diviser et dissoudre « l’esprit de communauté » de la petite ville d’Homer en Alaska lorsqu’il s’y est produit. Un groupe qui fait réfléchir, donc, dans toutes les acceptations du sens : on peut se voir dedans.
J’ai découvert D&D sur la tournée « Gas lit », lors du Roadburn 2022, à la suite d’un concert amniotique de Midwife. Autant dire que j’étais prêt à perdre les eaux, et c’est exactement ce qui s’est passé. Le dernier album, « Systemic », me bouleverse. Bande-son parfaite de mes états d’âme actuels. Un pamphlet silencieux, un cri étouffé, une puissance infiniment délicate à laquelle succède une délicatesse qui vous explose à la gueule. Du bruit, du silence, un poème (Minori Sanchiz-Fung : "Les agonies sont de mon côté. Les experts en violence sont de mon côté. Je possède le contrôle les marées ") et la musique dit exactement cela : le monde est en train de changer et l’impuissance change de camp. Nous sommes une vingtaine et qui sommes-nous, dijonnaises, dijonnais, filles et gars en vadrouille, venus diviser et dissoudre un peu de leur temps et de leurs certitudes sur le feu du doom ? Le concert a commencé avec soixante minutes de retard : le van du groupe - pardon pour la vanne - s’étant lui-même divisé et dissous dans les environs de Lille.
Takiaya Reed joue les yeux fermés, sourire aux lèvres, ou le regard planté dans les yeux de sa comparse, et le sourire. Entre les morceaux, elle dit d’une voix très douce des mots d’une grande violence, et les yeux pétillent - joie, humanité, éclats d’une guerre qui affûte ses armes.
Les morceaux de Systemic sont là : des monolithes noirs, des cousins acoustiques de 2001 et de son odyssée spatiale - un mélange de nappes néo-classiques d’une étrangeté et d’une beauté folles, d’un doom parmi les plus transcendants, et puis du sax passé par tous les filtres, du post-Portal - Michel - maquillé et vêtu de queer. On ne sait pas qui naît de qui - ni qui succède à quoi - et puis on s’en fout : on est dissous pour dix sous - le concert est à participation libre - et on est libres.
Concert encore meilleur après avoir échangé quelques minutes avec Takiaya Reed, et une jolie poignée de mains, puis avec les formidables bénévoles de Sabotage qui ont organisé la soirée.
Sur la route du retour. Je ne me sens aucunement divisé mais au contraire : dans ma réalité augmenté. Et si je suis dissous, c’est de m’être baigné dans ces courants riches, puissants, contradictoires et nécessaires, ces courants profonds qui sont ceux de notre société et des musiques extrêmes - que c’est beau quand elles se rencontrent.
(*) Le fait que le concert ait lieu dans un musée dont l’ADN est contestataire est probablement dû au hasard et aux circonstances (soir de semaine, trajet entre Lille et Marseille, aléas de programmation ne permettant pas de réserver une SMAC) mais reste intéressant, tant la décolonisation des musées est un sujet d’actualité.
Je me disais bien que ça ne servait à rien que je fasse un report de mon concert de Divide & Dissolve de la veille à Lille… ta plume est fort belle mister Ride, tout y est dit.
Je pourrais juste ajouter qu’à la Malterie, nous étions dans un univers bien différent du musée… un bâtiment qui tombe en ruine (comme les pensées suprémacistes peut-ont espérer…) et une salle où même moi je touche le plafond par moment du haut de mon 1,69m Une arrière salle vétuste qui à elle seule résume l’état de délaissement que les diverses municipalités laissent nos musiques et nos cultures. Mais heureusement, les groupes, les assos et les spectateurs sont là pour contrer au mieux tout cela et permettre de voir ce genre de groupe dont le commun des mortels ignore l’existence…
Un lieu aussi sombre que chaleureux ce mardi soir grâce à la musique du duo. Un concert que la 50aine de présents aura eu raison de venir partager avec le duo.
Une belle découverte grâce à toi Ride, alors merci.
J’avais vu l’annonce pour Paris je crois pour Divide & Dissolve et la description des musiciennes étaient intéressante. Mais je ne connais pas, et suis balade donc ça ne sert à rien. Mais lu d’ici, ça donne envie de voyager un peu.
Sinon, je vois des choses pas très rassurantes : visiblement ce n’est plus Slomosa avec Elder le 04 Novembre a Paris. Je ne sais pas pourquoi, ni si c’est officiel mais en tous cas, sur certains sites, Slomosa a simplement disparu pour la date Parisienne.
Oulala ! Je l’avais ajoutée à mon affiche fictive Ellefest sous la Valley et voilà t-il pas que Puce Mary se produit près de chez moi la semaine prochaine dans le cadre d’un nouveau festival dédiée à la musique électronique ! La première édition de ces Rêves Electroniques sera en plus entièrement consacrée à des artistes femmes.
MAJ de mon petit programme :
- Ce soir : Whores. + Fange + Venus Twins + Lady Keijuro - Reims, La Cartonnerie
- 29/09 : diffusion de deux oeuvres d’Eliane Radigue - Reims, Église Saint-Jacques
- 30/09 : Nadia Ratsimandresy + Puce Mary + Annabelle Playe + Zoë Mc Pherson - Reims, La Cartonnerie
- 01/10 : Félicia Atkinson - Reims, Opéra
- 15/10 : Cult Of Luna - Reims, La Cartonnerie
- 29/10 : Wolvennest + E-L-R - Paris, Petit Bain
- 09/11 : Krisiun + Baest + Defacing God + Triagone - Paris, Le Backstage by the Mil
- 15/11 : Model/Actriz - Paris, Point Ephémère
- 03/12 : Helmet - Paris, Le Petit Bain
- 15/12 : Colin Stetson + 1017 + Stian Westerhus - Paris, La Station - Gare des Mines
- 27/01 : Suffocation + Sanguisugabogg + Enterprise Earth + Organectomy - Paris, Le Petit Bain
Ce programme de dingo ! Profites bien de tout ça !