Même ressenti et sentiment du devoir accompli lors de leur passage au Motoc l’an dernier 
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My Diligence ( post metal, Belgique) + Dvne ( post metal, Ecosse), au Petit Bain, Paris, le 01/06/24
Concert avec quelques membres du forum, dont @Iko, @anon44351818 et moi-même.
Plutôt que faire 3 reports différents, nous avons décidé de regrouper nos avis sur un seul et même post, Rogerie essaiera de donner le sien ultérieurement si le temps le lui permet.
En attendant honneur aux dames avec Iko:
Arrivée quelques minutes avant le début du premier set, j’ai dû écouter My Diligence du fond de la salle. Je ne peux pas dire que ça m’a positivement marquée. J’ai trouvé la mélodie sympathique par moments mais globalement plate, inintéressante, comme la voix. Les minutes passaient donc lentement, jusqu’au moment où je décide d’aller au merch et prendre l’air avant DVNE.
Je croise à la sortie un @bozzo sauvage, aussi surpris/perdu que moi.
Un peu d’air frais plus tard, je retourne dans la salle où je retrouve dans un premier temps Diatribes. Quelques minutes plus tard, Rogerie nous rejoint et nous voilà fin prêts pour les Ecossais.
Ceux-là même qui ont livré un set impeccable. Tout était carré, à sa place, bien exécuté, malgré un petit regret pour moi durant le titre d’ouverture Sì-XIV où le son n’était pas terrible. Mais tout le reste du show était parfait. Une setlist quasi-exclusivement faite du dernier album, dont les titres gagnent en puissance en live.
J’ai d’ailleurs préféré ce passage en salle (alors même que le Hellfest m’avait laissée sur le c*l), dans un lieu clos sans autre lumière que la scène, tous concentrés sur le groupe. Le public était d’ailleurs très réceptif et réactif, tellement qu’à la fin, le groupe a joué son finale « quand c’est le feu » (d’apres les conoisseurs qui sont dans les secrets des Dieux).
Bref, un excellent concert qui me donne très envie de les revoir passer de nouveau en salle, car j’y serai sans le moindre doute !
Mon point de vue :
Arrivé quelques minutes avant le set de My Diligence, ce qui m’a permis d’aller faire un tour au merch avant le début des festivités. J’ai pu y voir Victor Vicart, guitariste et chanteur de Dvne. Mais l’objectif reste malgré tout de bien se placer et j’ai pu le faufiler devant la régie, quasi centré par rapport à la scène.
On m’avait prévenu : les concerts sur les péniches sont très chauds et effectivement la température à l’intérieur de la scène va monter progressivement durant la soirée.
My Diligence démarre son set à 19h45. Soyons honnête, j’en attends pas grand chose, je suis surtout venu pour Dvne.
Le set des belges est bien mais sans plus, le chant paraît fatigué, je l’ai trouvé d’ailleurs plus intéressant en scream qu’en voix claire…
Musicalement c’est en place, trop même. Sûrement la faute à ces lignes de basses pré-enregistrées qui ne laissent aucune chance à l’improvisation. Ça m’a pas mal gêné dans mon expérience du soir.
Bref… Le set passe plutôt vite, Iko puis Rogerie me rejoignent à la régie.
Le public devant la scène est plus dense pour le second groupe et tête d’affiche, les écossais de Dvne.
Et quel concert :
Le son, bien que déjà pas mal sur le premier titre, s’améliore vite. Le choix des titres est orienté sur la promotion de Voidkind, dernier album en date du groupe. Je l’ai pas mal poncé depuis sa sortie et j’en étais arrivé à la conclusion qu’il était beaucoup plus agressif que Etemen Ænka, qui se voyait plus planant et proggy.
L’inconnue était surtout de mesurer l’efficacité des titres en live. Et le moindre que l’on puisse dire, c’est que les morceaux issus de leur dernier opus en date sont taillés pour le concert.
Tout est nickel, l’enchaînement des chansons, l’alternance des passages calmes à d’autres plus violents, les voix claires et les voix saturées, ces dernières étant assurées par les 2 guitaristes et le clavieriste. Et ils chantent vraiment, mais vraiment bien. Grosse mention au bassiste qui remplace l’original sur la tournée çar il a fait un travail monumental.
Le concert s’achève en apothéose sur un Of Blade & Carapace très agressif.
Le public est à la fois conquis et réceptif.
Personnellement j’avais déjà kiffé leur concert l’an dernier au HF mais là j’ai pris une grosse claque, sûrement liée à l’ambiance de la petite salle et à la setlist.
Setlist
Sì-XIV
Eleonora
Reliquary
Reaching for Telos
Abode of the Perfect Soul
Plērōma
Cobalt Sun Necropolis
Sarmatæ
Encore:
Of Blade and Carapace
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Merci pour le report. Adoré ce concert aussi. Il est clair que leur dernier album passe vraiment très bien en live.
Désolé @Iko qu’on ne se soit croisé qu’à toute vitesse (et désolé de pas avoir croisé les autres). J’étais en mission « j’emmene ma chérie à son premier concert de métal alors qu’à la base elle écoute du zouk » 
Prochain coup je vous paye tous un verre.
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Elle a apprécié le concert alors ?
Vivement le zouk metal.
Le zouk metal, ça pourrait donner :
« twachimen pou lanfè,
Mwin lè su twachimen pou lanfè »
par le groupe Kouran dirè / Kouran altènatif.
(Je les verrais bien sous l’Altar.)
PS N’y voyez ni malice ni moquerie, c’est juste pour le plaisir de fabriquer un nouvel ornithorynque.
ça existe déjà 
LYON HARDCORE présente le vendredi 28 juin 2024 au Warmaudio :
JUDICIARY (hardcore - Texas, USA)
Formé dans le Texas de l’ouest en 2013, Judiciary propose un metal hardcore crossover aux influences à la fois old school (Leeway, DRI, Cro-Mags, Slayer, Overkill) et plus modernes (Incendiary, Get The Shot, Power Trip). Le quintet sort une démo la même année, puis enchaîne avec un EP « The Axis of Equality » en 2016 et un split avec Mortality Rate en 2017. Après avoir bien rincé les planches, le groupe finit par sortir en 2019 son premier album « Surface Noise » signant au passage chez Closed Casket Activities. En 2023, Judiciary revient en force avec un second album “Flesh + Blood” mixé et masterisé par Will Putney.
REAL DEAL (hardcore - Tours)
Formé à Tours en 2012 et signé chez Useless Pride records, Real Deal c’est du hardcore énergique, groovy dans la lignée de groupes comme Down To Nothing ou Backtrack. Après un excellent premier album “Rotten Mood” paru en 2016 et avec plus de 200 dates au compteur en France et en Europe, Real Deal revient avec un nouveau Line up et un nouvel EP à défendre.
CODE OF CONDUCT (hardcore - Genève)
CODE OF CONDUCT est un groupe suisse de hardcore, composé de musiciens de la scène genevoise dédiés à cettesous-culture depuis la fin des années 90. Rassemblant des membres des groupes de metal, hardcore & deathmetal / grindcore les plus actuels de Suisse romande (Promethee - Cardiac - Kess’khtak - Montcharge), CODE OF CONDUCT propose musicalement un croisement entre hxc américain et européen, respectant la musique & les conventions idéologiques liées à ces genres. En combinant leurs expériences individuelles de plus de 20 ans sur les scènes mondiales & en livrant des compositions adaptées aux situations live, ils garantissent de véritables performances explosives dans tout type de lieu.
au WARMAUDIO
29 rue Wilson - 69150 Décines-Charpieu, FRANCE
Ouverture des portes : 19h30
Début des concerts : 20h
BILLETTERIE
Préventes : 12,5 €
Sur Place : 15 € (cash ou CB)
Evénement Facebook : JUDICIARY + REAL DEAL + CODE OF CONDUCT @Warmaudio - Lyon
Transports en commun :
Métro A → Laurent Bonnevay + Bus 67 → Décines Wilson
ou Tram T3 → Décines centre
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Elle a dit: « Bon, j’écouterais pas ça tous les jours mais c’était hyper bien ».
Elle vient même le vendredi au HellFest voir le vainqueur de la battle 2024 Karnivool 
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Je lui transmets ça direct 
Airborne 23/02/25 à La Sirène… j’y serais.
Le 19 février à l’atabal à Biarritz, présent 
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Présent moi aussi 
Rdv demain au Bataclan à Paris pour Thy Art & Dying Fetus !
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Mr Bungle + Oxbow + Spotlights à Den Atelier, Luxembourg.
Dimanche, jour du saigneur.
Alors hop : un café, un croissant, la voiture, un autre café, 500 bornes, le Luxembourg, un café un café un café, Den Atelier, Spotlights et ces génies de Oxbow et le métamorphique Mr Bungle pour aller se frotter à la colère effrénée du lapin de Pâques (des mots ?), pour aller thrasher sur vos tombes (déVian ?) - et le retour dans la nuit, un café, deux cafés, six cafés, 500 bornes encore et le boulot dans la foulée, encore un café, ça saigne, deux cafés, ça saigne de partout et c’est autant de la fatigue que de la joie : à tout saigneur tout bonneur.
J’ai l’air de sortir d’une tranchée et j’ai une Bungle cassée.
La meilleure triple affiche de ma vie ? Sur le papier, certainement. Mais - pas question de se froisser - qui fait encore confiance au papier ? Bungle de bois.
Surprise de découvrir que la salle n’est pas si grande, un millier de personnes qui arrivent progressivement, et je trouve une place à la barrière, malin comme Alain, un peu sur la droite. Sarah Quintero (Spotlights, la basse mais pas les basses oeuvres), Niko Wenner (l’architecte du son Oxbow) et Scott Ian (Mr Bungle & la poudrière Anthrax) couvés par mon regard : une jolie portée musicale.
Spotlights, sur album, c’est chaud et lumineux, ça vous met des ampoules là où c’est sombre, c’est du metal bien lourd et par-dessus, un chant doux et chou (gaze). Ici, c’est plus violent, c’est le préliminerf de la guerre, ça vous donne envie de fermer les yeux et vous savez que la bataille à venir sera un corps d’accords amoureux. Tous les Dieux sont des faux Dieux mais eux, sur scène, distillent une alchimie destinée à réveiller les morts. Les voix sont un peu étouffées, dommage, ou peut-être suis-je trop près de la scène.
Sarah Quintero, cheveux longs et blonds qui lui mangent la partie droite du visage, couette qui révèle l’autre partie et tatouages, cherche et trouve l’équilibre entre les spotlights et la lumière noire qu’elle irradie, et sur le dernier morceau, un groove avec une Bungle d’amour.
A quoi ressemblerait un album de Tom Waits - je parle ici du Tom Waits que l’an 83 a glaivepoissontromboné - s’il avait fait du metal ? Voilà une excellente question (que je ne me suis jamais posée) et à laquelle Oxbow a répondu ce soir.
Oxbow… Comme ça me démange de le traduire par "arc en bœuf ", le compromis idéal entre la folie, la beauté et la sauvage animalité.
Eugene Robinson (chant, cri) hurle, geint, hulule, apostrophe. Costard doré, vite tombé, en gilet doré puis en caleçon, doré aussi, corps d’afro-bouddha tatoué, titubant, présent, absent, immense comme un boxeur saoulé de ses propres coups. Niko Wenner orchestre les grooves et dissonances. Le batteur est en transe. Kerouac, ici, beurré, noir ? Même les pains et les couacs vous enivrent comme une kwak givrée, givré comme l’est Robinson (mais pas Crusoé) ou comme une ambrée. Un naufrage, oui, un splendide naufrage et rien d’échoué.
Ce groupe respire l’intelligence et l’énergie brute sans qu’aucune ne l’emporte sur l’autre. Unique et fantastique.
La question se pose ensuite de savoir si les concerts de Mr Bungle sont du 1er ou du second degré. Le débat diffusé lundi 33 mai sur La Chaîne Parlementaire, sobrement intitulé « Mr et Mme Bungle sont sur un bateau, Mme Bungle tond ballot, comment est coiffé Mike Patton ? » ne permet pas de trancher, alors même que je l’ai revu six fois dont une en hindi et à l’envers pour en extraire toute la moelle etsinatas.
Mike Patton, growl de drâme, est en grande forme. L’œil polisson, le pelage lisse (mais en forme de palmier), un tatouage « neck » éphémère sur la glotte car c’est un mec dans le cou(p). Dans mon lexique qui n’est pas une langue de bois mais un appendice de metal, Patton est l’antithèse d’atone. " Speak luxembourgeois or die" ! Après un Zarathoustra comme joué faux par une fanfare mexicaine (le ton est donné, et donner c’est donner, et surprendre sait voler), neuf morceaux issus de la Pâques sanglante, le savoureux « My ass is on fire » (qui, si on le superpose à « Anarchy up your anus », permet d’explorer le fondement des choses même chez les trous du cul), et puis des mièvreries chantées au 1er, 8ème, 30ème degré (Mister Rogers, 10cc, Olivia Newton-John qui connut ici son premier crowdsurfing, ça l’a défrisée) et c’est là où on ne sait plus où on est car le thrash de Raging Wrath est à la fois pris au sérieux (Scott Ian, Dave Lombardo) et à la légère (Général Patton et Patton en général, Trevor Dunn qui joue au redneck et à Deliverance) et vice versa - et le vice est versatile. « Malfunction » des Cro-Mags opéré par Chris Enriquez (Spotlights) sous l’œil amusé de Patton, un « Funky town » (Lipps Inc.) paraît-il chanté en français alors que je pensais que c’était de l’Indonésien, un « Hells awaits » impatient, « Territory » en terrain conquis désépulturé et pour finir un « All by myself / Go fuck yourself » dédié au Duc du Luxembourg - en ce jour de fête nationale - sous l’œil héberlué du videur vidé qui me faisait face. Le duc est caduque. C’est du thrash, c’est potache, du pothrash qui t’arrache le thrashis cervical. J’ai beaucoup pensé à Primus, et pas seulement parce que j’avais envie d’une bière. Mise en bière du sérieux, et par-dessus tout ça la fascinante virtuosité de Patton - kazoo, cris, sifflets, clins d’œil, violent et rond héron et petit Patapon.
En conclusion, un conseil adressé aux habitués des MST (les Main Stage Titulaires) : n’allez pas voir ce concert.
Mais, si vous êtes un adepte de la Valley, de la saine folie et du huitième degré (qui est la neuvième merveille du monde) : reconsidérez ce que je viens d’écrire et lisez entre les lignes (de coke). Car il y en a (en stock).
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PUTAIN mais 
, CE REPORT !!!
(réaction primale totalement spontanée)
Je n’avais nul besoin de motivation pour me rendre en terrain pattonien conquis mais ta plume toujours aussi bien taillée ne peut que percer mon petit cœur.
Un report aussi majestueux que le grand Mike… Et là c’est bien une phrase à prendre au 1er degré ! 
Merci !!!
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