Concerts - Annonces & Reports

A Bourlon, c’était pire, voix unaudibles, y compris à la régie

Merci ! A propos, c’était comment le Slam dunk festival, auquel je serais bien allé si je n’avais pas prévu cette virée au grand duché ?

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Merci Karajuju ! :wink:

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C’est vraiment dommage. Les mélodies des parties vocales sont incroyablement belles dans ce groupe hyper doué.

Dans la misère analphabétique des SMS, nous nous épatons devant une telle verve, à tel point que nous carapatons sur nos petits ripatons et nous appatons le béotien cher à @PeteBondurant en lui disant: « ne perds pas ton temps avec les lasagnes pas tonitruantes, viens gouter le caviar au huitième degrés, bordel! ».

Mec, juste bravo et merci.

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Live-report - Riot City + Meurtrières + Dunwich Ritual (Le Klub - Paris - 20/06/24)

Je me lance dans un petit report de cette date signée Heavy Duty. Loin d’avoir une aussi belle plume que @Ride_One_Hell_Of_A, je vais tenter de vous faire part de cette belle soirée à laquelle je n’aurai pas assisté en temps normal.

La raison ? Je ne suis vraiment pas fan de Riot City (trop démonstratif, trop surjoué, trop tout ce que vous voulez en fait), quand bien même j’adore le Heavy. Mais sur cette date jouait mes amis de Dunwich Ritual (Speed/Heavy Lovecraftien) qui a proposé ce soir là son deuxième concert depuis la création du groupe (le premier était au Anthem of Steel, il y a pire comme première fois !).

Je suis très fan de « l’album » (qui est en fait une compilation de démos) de Dunwich Ritual. Bien sûr, le facteur affectif joue inévitablement mais je me l’écoute trop régulièrement pour que cela soit la seule raison. Le groupe a réussi à pondre des titres excellents, dès sa première sortie. Le talent de composition de Florian (guitariste et maitre à penser du groupe, également guitariste de Savagery (Thrash old school) et Forbidden Zone (Crossover Hardcore)) couplé à la voix de Karina donne une véritable identité au projet. Rajouté à cela que ce sont des personnes humainement formidables (et je pèse mes mots), forcément, je ne pouvais qu’en être ce soir là (faisant du coup l’impasse sur MSPAINT la veille !).

Direction Châtelet pour rejoindre le Klub avec, au programme, quelques éclaircies solaires. Je croise deux gars de Pyromancer (Black/Thrash de Paris) avec qui je vais manger un énorme Falafel avant de se poser devant la salle. Forcément, on croise plein de potes et j’ai le sentiment que Dunwich Ritual est attendu au tournant pour cette date.

Le Klub a deux salles en son sein : celle du -1 sert, ce soir, pour le merchandising (j’en profite pour récupérer mon magnifique T-shirt Dunwich Ritual dont le dessin a été réalisé par Florian justement !) et celle du -2 pour le dit concert.

Dunwich Ritual ouvre donc les hostilités : intro samplée (Dungeon Synth quand tu nous tiens !) puis démarre « Hyperborean Rites ». Premier constat : le son est plutôt bon (chose qui n’est jamais certain au Klub) et surtout, le groupe est ultra carré pour, je le rappelle, son second concert ! Le groupe est composé, en plus des deux membres déjà cités, d’un second guitariste (de Pyromancer), du bassiste Aymeric (de l’excellent groupe Violent City !) et du batteur David (Savagery, Reaping Death).

Karina prend ses marques et réussira au fil des titres à prendre de plus en plus confiance et emporter le public avec elle. Grosse prestation également du duo de guitariste, d’autant plus que les compos ne sont pas si simples. Le plus marquant reste les titres en eux-mêmes, beaucoup plus incisifs qu’en studio. Cela est d’ailleurs renforcé par le chant de Karina qui tente quelques chants un peu différents, un peu plus Speed Metal comme sur Night Thunder (Tales of Devil Reef).

J’ai déjà vu pas mal de groupes de potes en live mais je n’ai rarement pris une aussi grosse branlée qu’à ce concert. Encore une fois, l’affectif joue bien sûr mais au vu des retours du reste du public, j’ai la nette impression que l’avis générale était plus que positif. Seul petit regret : que le titre « The Sinking City » n’ait pas été joué mais des dires de Karina elle-même, il est assez chaud à tenir au chant ! Ca sera donc pour une prochaine fois :wink:

Set-list :

  1. A Red Dawn (Genesis)
  2. Hyperborean Rites
  3. Paleogean Megalopolis
  4. Dunwich Ritual
  5. Night Thunder (Tales of Devil Reef)
  6. Winged Death (1934)

On profite de la soirée pour beaucoup discuté avec les potes mais je vais quand même voir le set de Meurtrières. J’aime beaucoup sur album et leur concert d’avril dernier en ouverture de Heavy Sentence m’avait plus que convaincu. Rien à dire, le groupe assure toujours autant mais étant au fond du Klub, avec une visibilité réduite, j’apprécierai un peu moins le set. Fiona, la chanteuse, assure toujours autant et un titre comme « Ronde de Nuit » fait toujours son petit effet en live !

Riot City clôture la soirée avec plus d’une heure de set… mais je n’en regarderai que 25 minutes. Comme expliqué en intro, je ne suis pas fan du groupe et j’ai le même sentiment en live : les gars maitrisent leur sujet mais c’est un peu « too much » pour moi. Commençant à m’ennuyer, je préfère sortir de la salle (surtout que c’est une fournaise) pour discuter avec les potes. J’en profite pour pas mal échanger avec Aymeric (Dunwich Ritual, Violent City) que je ne connaissais que de nom et avec qui on sympathisera rapidement (il m’a un peu fait penser à @kenny_pecheur dans sa façon d’être ! :smiley: ).

Une excellente soirée à laquelle je ne regrette pas d’avoir assisté. Plein de potes sur scène et dans le public, beaucoup de rires, du très bon son et des souvenirs plein la tête. Vivement la prochaine !

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Merci pour cet excellent report ! Je trouve que l’architecte du Klub se prette bien à ce genre de thème Lovecraftien ! C’est un groupe que tu m’as fait découvrir et que je trouve excellent ! Avec cette prog qui a un peu sale fort à propos !

Content de lire que tu penses à moi :sweat_smile: c’est sans doutes le côté chauve Aymeric, c’est ça ? :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Même pas, il a des cheveux :joy:. Mais il est très sympa, très ouvert envers les autres et passionné ;).

Le concert de Sum41 était au top ! Super moment en famille, mon second a passé les 3 premières chansons crash barrière sur les épaules de mon frangin, tous les 2 étaient aux anges. Un Derrick en grande forme et une ambiance de folie :heart_eyes:
1h30 de pur bonheur :heart:

Pour les autres groupes, je retiens surtout la perf d’Atreyu, et je me suis défoulée sur Underoath (hormis Sum41 évidemment). Bon point pour Not Scientist (que je connaissais déjà) et Palaye Royale. Chunk et The Interrupters, pas convaincue, trop classic rock pour moi :sweat_smile:

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Bah je suis allé voir Green Day à Bercy et je me suis éclaté comme un dingue, 2 albums joués en intégralité + d’autres chansons pour 2h30 non stop généreuses et folles !
Je confirme qu’ils ont tout à fait leur place à Clisson.

Moi je les ai vu au download en 2017 et j’ai eu la sensation de voir un one man show plutot qu’un concert donc je passerais mon tour s’ils sont a l’affiche.

Oui mais ça c’est dans 1000 ans … ça se trouve c’est encore bien maintenant :sweat_smile:

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Oh merde desolee pas fait gaffe en validant mon message :slight_smile:

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Deux nouveaux concerts annoncés par les excellents Arak Asso pour le mois de juillet.

Dans un premier temps, le 6 juillet (un samedi donc pas dispo de mon côté :frowning: ), il y a Speedway (Punk Hardcore, excellent set en 2023 à l’Inter !), Xiao (Powerviolence, que je n’arriverai jamais à voir décidément), Derrumbando Defensas (Metal Hardcore, je ne connais pas donc à découvrir !) et Finster (Death/Crust/Hardcore de Vienne, inconnu également de mon côté !). Très belle date encore une fois.

Seconde annonce et pas des moindres avec Moral Law (Metallic Hardcore), Times of Desperation (Metallic Hardcore), R.A.T.S (Swedish Hardcore - je ne connais pas !) et les excellents No Half Measures (Metallic Hardcore de Sofia !). Et je suis dispo :heart:. Ca va être bien vénère comme date ça encore, surtout à l’Ess’pace !

Avec cette date, ça me fait 4 concerts de prévus avec Arak Asso :sweat_smile: (la date Triple B, Guilt Trip et SeeYouSpaceCowboy !)

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Karnivool au CCO La Rayonne, Villeurbanne.

Éléments, de Tours, en première partie. Rock progressif ? Un petit Tours et puis savon, tellement c’est propre et ça glisse sur moi. La musique, rien à dire, avait de beaux atours, mais le chant (en français) et les paroles rapprochaient l’expérience de la variété. C’était plus les Champs Élysées de Drucker que ceux des Enfers Hélènes. Pas comme un poisson dans l’eau, donc, mais plutôt comme de l’eau dans un poisson, gonflé et pas dans mon élément. Une bouteille à l’amer au goût bichonné - mais des gens ont apprécié à côté de moi.

Karnivool…
Sur la mainstage du HF, en plein air, à l’heure où on pique du nez, je sais pas. A 15 h, on n’a plus la fraîcheur du matin, on n’est pas encore dans le mood du soir et encore moins dans celui de la nuit, c’est un moment pour les choses légères, sautillantes, pas trop signifiantes. C’est parfait pour les Toy Dolls, pour un mash-up entre les X Files et Men in black (tiens, on appelerait ça Puscifer pour rigoler) ou pour un bon concert de Manowar, c’est à dire un de leurs concerts annulés.
Je me souviens d’un Porcupine Tree dense, puissant, aérien et inspiré au Zénith de Paris, puis du même, quelques mois plus tard, au HF, comme dilué par trop de lumière, d’indifférence et de benêts qui chouinaient que c’était pas du metal et que c’était chiant alors que, par un curieux phénomène de miroir inversé - miroir, miroir, dis-moi qui bêle en ce royaume du Muscadet ? - c’était eux qui faisaient chier.
Et merde.
Même groupe.
Même tournée.
Même concert ou presque.
Et pas le même effet.

Je ne sais pas ce que ça donnera, Karnivool, à Clisson. Ils ont le nom d’une bande de clowns (venus de Toul, Meurthe-et-Moselle, à en croire certains géographes, ou bien de Tool, Meurtre-et-Modèle car il faut bien tuer le père - d’après quelques musicologues) et pour ceux qui s’attendent à des gros nez, des galipettes et des pieds à écraser, il faudra certainement chercher dans le public, du côté de ceux qui campent sur la piste aux étoiles et qui ne viennent que pour voir de vieux lions fatigués bondir à travers des cerceaux enflammés. Non, c’est pas le Karnivool des animaux, et il faut autre chose que ses Saint-Saëns pour en percevoir la richesse. C’est même un groupe que l’on peut voir en fermant les yeux. D’ailleurs, il faut être SACRÉMENT fort pour écrire un morceau de prog’ metal, l’intituler « Roquefort » et ne pas échouer comme un bleu. C’était sans comté sur Karnivool. Ils ont le doigt agile, la patte persillée et l’âme ambitieuse. C’est du prog’ metal après tout : ça progresse, ça va quelque part, pas forcément par le chemin le plus court, pas forcément par le chemin du houblon. Le but est peut-être de trouver une forme d’extase, une illumination - ma traduction de sound awake, un éveil profond - et la réalisation d’une telle transcendance peut être difficile à accomplir quand on partage le pré avec les fans de Steel Panther, dont le patrimoine génétique est à 98% celui des fannes de radis. Pas la peine d’être Hercule ni poireau pour le deviner.

Le concert débute par une lettre d’intention (« All it takes », Tout ce qu’il faut pour prendre son pied) et se termine par des intentions de l’être (« New day », un recommencement). Entre les deux, la part belle est donnée à Sound awake (6 morceaux) et Themata (4 morceaux) avec un peu d’Asimmetry pour venir faire tituber tout ça (1 morceau, et une très bonne ambrée de la brasserie du Pilat). Les morceaux sont longs et le carnaval progresse sur la corde raide entre puissance surtout (les instruments) et la finesse (le chant de Ian Kenny, pas évident à entendre dans les parties aiguës). « Roquefort » - facile - rock fort, « Deadman » réveille les morts et « C.O.T.E. » a la côte : c’est du Jules Verne postmoderne (Center Of The Earth). Je m’accroche à quelques bribes de paroles sans trop m’y attarder. La tentation est plutôt de se laisser submerger par l’amplitude des marées que constitue cette musique. Ce genre de groupes génére de la ferveur et les fans enamourés qui étaient à côté de moi hurlaient à tue-tête les couplets, les refrains ET les soli de guitare. J’en viens à beaucoup aimer le nouveau morceau, qu’ils ne connaissent pas et ne peuvent saccager dans mes oreilles. « Roquefort » et « Themata » terminent le set dans le pogo et dans l’extase : so good to see this world is alive.

Les dernières notes de « New day » finissent de résonner. L’obscurité est là. La fin est un début, une nouvelle journée. Sur le sol, pas de confettis, mais des accords mourants et le plastique des verres cassés. De Karnivool j’ai eu la nuit, et vous me direz le jour.

Bon HF à toutes et à tous !

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Live-report : Magnitude + Never Ending Game + Gridiron + Missing Link + Scarab (Glazart - Paris)

Pendant que vous étiez entrain de vous enjailler devant Gel, Scowl ou High Vis (si ce n’est pas le cas, vous avez raté votre Hellfest ! :smiley: ), nous avons eu le droit à Paris à l’un des plus beaux plateaux Hardcore de cette année, ni plus ni moins (et peut-être plus beau que toute la Warzone 2024 d’ailleurs !). En effet, l’écurie Triple B, qu’on ne présente plus, a décidé d’organiser une tournée de 5 groupes signés chez eux.

Unique date en France (et première fois pour 4 groupes sur les 5 !), c’est au Glazart que la petite sauterie a eu lieu.

J’arrive, comme à l’accoutumé, assez tôt devant la salle, histoire d’aller manger un bout en amont. Il faut bien prendre des forces avant la bataille qui nous attend. Je retrouve pas mal de têtes connus puis les portes ouvrent à 19h00 pour un premier concert à 19h30. J’en profite pour jeter un œil au merch : bien fourni mais peu de trucs qui me font envie. Au vu des prix (désormais habituels) de 30 euros minimum le t-shirt, je préfère passer mon tour. Je croise @Jakal également, toujours un plaisir de te voir (et en plus, il m’a ramené deux fois de l’eau :heart:).

Scarab ouvre le combat à 19h30 pétante. Très heureux de les voir pour cette première date en France tant les deux EP sont assez formidables. Bien-sûr, on reste dans le mono-neurone, à coup de grosses mosh-parts salaces et de drop bien concon. On y retrouve surtout l’ancien chanteur de Year of the Knife (Tyler Mullen) qui, à mon sens, a bien fait de quitter son ancien groupe : je préfère YOTK avec Maddi et je trouve Tyler bien meilleur dans Scarab. Tout le monde est gagnant ! Très surpris par la qualité du son du Glazart vu que tout était parfaitement audible (ce qui est assez rare là bas). Niveau prestation, rien à dire, Mullen est un monstre et balance brûlot sur brûlot (dont mon titre préféré, « Seeking » !). En plus, il a dédicacé notre scène Française à coup de « Shot out Worst Doubt, shot out Headbussa ! ». On n’arrête pas de vous le dire que notre scène est excellente :smiley: (prenez en de la graine Garmonbozia !). Une très belle entrée en matière.

On monte d’un cran en terme de violence avec Missing Link qui vient défendre son premier véritable album sorti cette année, l’excellent « Watch Me Bleed ». Le public répond de plus en plus présent, le pit s’accentue (coucou les crowdkill !), ça commence à bien side to side et mosher à la première occasion. Encore une fois, le son est plus que bon au Glaz’ et les gars de Missing Link balancent leur Hardcore très classique, certes, mais d’une efficacité redoutable. Deux moments phares de mon côté (et attendus, on ne veut pas se mentir), le banger « New York Minute » et sa mosh-part démentielle ainsi que l’excellente « Numbers of the Board » avec le chanteur de Gridiron en featuring (ba oui, c’était l’occasion rêvée de l’avoir en live !). Si j’ai moshé timidement une petite fois sur Scarab, je remets le couvert encore une fois histoire de travailler un peu mes articulations.

LE groupe que j’attendais le plus ce soir, c’est les dingos de Gridiron. J’ai mis du temps à vraiment apprécier ce groupe en studio mais quand on a le déclic, on ne les lâche plus. Gros son Hardcore (un peu d’influences Bolt Thrower sur certains patterns de batterie/guitare) et un chant rappé du plus bel effet. Ils étaient très attendus, peut-être le groupe qui a réunit le plus de monde dans le pit. Et là, je me suis lâché. L’ambiance était bouillante (le résultat tout frais des élections, quand on connait l’engagement politique de la scène Hardcore, n’y est peut-être pas pour rien !), les mecs de Worst Doubt/Headbussa viennent d’ailleurs jouer des poings (j’ai esquivé un énorme crowdkill du chanteur de WD d’ailleurs !) dans le pit. Mais surtout, quelle prestance du chanteur de Gridiron qui, en plus de maîtriser son chant rappé aussi bien que sur album, en impose naturellement. Quand il demande de foutre le bordel, on dit « Oui monsieur » et on s’exécute ! Le final sur « No Good at Goodbyes » termine le set en beauté pour ce qui était, à mes yeux, le meilleur show de la soirée (et sûrement le plus débile aussi, on ne va pas se mentir).

Petite baisse d’énergie sur Never Ending Game, leur son oscillant entre gros Hardcore à break et Punk Hardcore plus mélodieux. Pourtant, la prestation était très carrée, les titres ultra entrainants et quelques personnes connaissaient sur le bout des doigts les titres joués ce soir. On sent quand même qu’une partie du public s’est volatilisée, moins intéressée par les deux derniers groupes, permettant ainsi d’avoir un pit moins rempli et donnant l’opportunité aux plus timides de venir envoyer quelques pas de danses et prises de karatés, sans mettre en danger quiconque. Un set appréciable !

On termine avec les maitres actuels du Hardcore Straight Edge, nos amis de Magnitude ! Déjà la troisième fois que je les vois sur Paris (c’est leur 4ème passage en 3 ans, les gars sont des habitués) et à chaque fois, c’est la branlée. Leurs titres sont des énormes bangers aux refrains mémorables, l’énergie en live est assez folle. Il y avait beaucoup moins de monde que pour leurs anciennes venues (triple facteur à cet état de fait selon moi : beaucoup de monde pour les trois premiers groupes mono-neurones mais peu intéressés par les deux derniers, trop de passage en peu de temps pour Magnitude et plein de dates Hardcore en ce moment donc difficile de toutes les faire), ce qui nous a donné la possibilité de pouvoir enfin mosher sur Magnitude (habituellement, c’est plus du « tout le monde saute ensemble »). Car n’en déplaise aux rageux mais Magnitude a quand même de belles mosh-parts sur ses titres (celle de Counterattack, miam !). L’ouverture sur l’énorme « Defy » nous a mis en jambe, le reste de la set-list nous a achevé : tout le monde chantait et sautait partout, on a envoyé quelques moulinets bien sentis et on a terminé en hurlant la fin de « To Whatever Fateful End » ! Etonnamment, pas de « Deliverance » ce soir alors que c’est un énorme classique. Et je n’ai pas trop compris pourquoi un mec a vrillé à un moment et a commencé à crowdkill des gens alors que ça ne s’y prête pas du tout ici (les mecs de l’orga l’on eu à l’œil après d’ailleurs) mais hormis ce petit couac, c’était vraiment excellent.

Une soirée incroyable, qui a tenu toutes ses promesses. Un tel plateau à si peu cher (16€ en prévente !), c’est assez inespéré donc un grand merci à Arak Asso de faire vivre la scène Hardcore à des prix très bas et accessible à tous.

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Petit retour sur le concert d’AC/DC à Zurich samedi.

Pas accroché du tout à la première partie, The Pretty Reckless, beaucoup plus pretty que Reckless (téméraire) - et surtout la chanteuse, Taylor Momsen, aussi maniérée que quand elle jouait dans le Grinch à l’âge de 7 ans : suis-je Grincheux ? Quelques chansons pas désagréables (« Death by rock n’ roll », « Follow me ») mais globalement l’impression d’avoir déjà entendu ça des millions de fois, sans parler de la gestuelle de Momsen, enchaînant à l’infini tous les clichés de la chanteuse « trop roquainerole ». Mon impression générale est résumée par le titre de l’une de leurs chansons : « Make me wanna die ».

Mais j’ai survécu à cela, ainsi qu’à l’excitation des supporters de foot suisse, aux petites averses, et au type et à sa nana bourrés qui se sont dit qu’ils pouvaient virer tout le monde et se poser à la barrière au début du deuxième morceau (et qu’on a renvoyé là d’où ils venaient - "Back in black " - sans oeil au beurre noir) pour assister à un concert que j’ai vraiment apprécié. Peut-être suis-je bon public ? J’ai aimé la dernière apparition de ZZ Top au HF, et j’étais heureux et ému d’entendre « Highway star » - et de voir Roger Glover et Deep Purple - la même année au même endroit. Comme on dit à Memphis, un vieillard qui meurt et c’est une discothèque qui disparaît.
C’est marrant : dans un concert « normal », on trouvera environ 5 % de t-shirts du groupe qui joue et 95 % d’autres t-shirts, et avec AC/DC c’est l’inverse. Passion ? Monomanie ? Et que fait la Grande Autorité de la Concurrence ? J’avais un t-shirt Zappa et je n’ai d’ailleurs jamais écouté AC/DC, hormis par accident : j’ai zappé. Mais les 21 titres et les 2 heures et quart de concert étaient comme un pèlerinage en lieu ceint (le Letzigrund Stadion), avec une nuée d’anges déchus mais pas déçus autour de soi. J’étais bien placé - au centre, au deuxième rang à la barrière derrière le carré or - et d’avoir 49.000 et quelques fans qui braillent « Highway to hell » derrière soi est revigorant. A la fin du concert, Brian Johnson avait le regard hagard et les mains sur les hanches, comme un type à qui on a volé sa jeunesse, mais j’ai aimé sa générosité et son timbre de voix encore honnête. Quant à Angus Young, il en a encore sous le pied - c’est impressionnant - même si je me serais bien passé de l’interminable solo de la fin et de ses passages un peu cabotins. Il y avait des pauses de silence d’une cinquantaine de secondes entre chaque morceau (AC) mais à chaque riff c’était un éternel recommencement (DC) : si tu veux du sang (et de l’énergie), en voilà. Il se murmurait dans les travées du stade que c’était leur dernière tournée, mais n’est-ce pas le cas à chaque fois ? En tout cas, à Zurich, samedi, les cloches de l’enfer carillonnaient (encore un peu) au Paradis.

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Merci pour le report ! Jamais vu AC/DC malgré mon attachement pour ce groupe. Le prix des places n’aidant sûrement pas…

C’était en effet un petit peu plus cher qu’un concert de hardcore, mais ils ont un sacré budget confettis, et la prothèse auditive de Brian Johnson n’est peut-être pas très bien remboursée par la sécu anglaise… :speak_no_evil:
Bon, je l’ai fait une fois, je ne regrette pas, et d’avoir vu Gel et AC/DC le même mois me donne une petite satisfaction que je ne saurais qualifier : une forme de grand écart, ou comme de voir une même pièce de monnaie tomber des deux côtés à la fois ? :face_with_monocle:

Merci aussi pour ton report, et pour tous tes reports en général !

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Moi vu …en 1979 . Avec qui tu sais :yum: