Ah mais entièrement d’accord mais là j’avoue rester sur ma faim ^^ bon après c’était pour avoir votre interprétation, histoire de confronter avec la mienne
Pour Corkage et Nobody (mais qui se cache derrière cet étrange pseudo )
Après vous avoir lu sur les August Underground, ne connaisant pas j’ai fais mes recherches. Ça m’a l’air foutrement tordu. Moi ça serait l’inverse, j’ai vu Serbian Film, mais je ne sais pas si je m’attaquerai aux August Underground
On dirait du Snuff, caméra au poing (et je parle pas du documentaire sur la fistinière :D). Je ne comprend pas ce genre de film
Je comprend parfaitement ta réaction. J’ai vu les August Undeground il y a des années, à une époque où je recherchais vraiment de l’extrême dans ce que je visionnais. Mais je dois avouer que cela va de paire avec une certaine culpabilité de vouloir regarder ce genre de films, et du côté voyeur et malsain de la chose. Mais je l’ai pris avec le recul nécessaire, ne s’agissant au final que d’un film.
C’est effectivement très proche du snuff (pour peu que le vrai snuff existe), et c’est extrêmement réaliste dans ces FX (Fred Vogel a été un disciple du grand Tom Savini), et super dégueulasse par moment dans son jusqu’à boutisme (faut pas être trop sensible au dégueulis par exemple). Au final, il n’y a rien à comprendre, si ca n’est de s’approcher au plus proche et sans aucune limite des méandres de la folie destructrice des pires tueurs en série.
C’est pour cela que je disais « pour public averti »
Les vidéos avec des morts réelles, effectivement cela existe, mais une vidéo d’exécution ne peux pas être qualifiée de snuff. Le mot snuff désigne à l’origine des films se terminant par la mort du protagoniste principale, à des fins purement commerciales (films vendus sous le manteau, dans l’imagination collective à des touts puissants pleins au as qui cherche de nouveaux frissons). Le thème est abordé dans divers films et bouquins (« Hardcore » ou « 8 mm » effectivement en film, « La sirène rouge » en bouquin, juste des exemples parmi tant d’autres. Et le terme « snuff » vient lui même semble-t-il du nom d’un film.
Bref, il n’a jamais été prouvé (semble-t-il) que de tels réseaux de production de films existaient, même si connaissant la nature humaine, cela ne serait pas si surprenant…
J’ai effectivement lu le nom de Dimitri Ivanov, qui semble-t-il n’a été condamné qu’à 3 ans de prison, pour pornographie infantile (ce qui en soit est déjà largement plus que dégueulasse). Et les articles lus sur le net reste assez flous, même si en effet on peut penser qu’il y a bien eu un trafic du genre. Quand au « il parait », je me méfie toujours, surtout à notre époque ou tout et n’importe quoi circule sur internet. Je ne dis pas que cela n’existe pas, je reste prudent sur leur prétendue existence c’est tout
Et quoi qu’il en soit, quelqu’un qui regarde de tels films, en sachant qu’ils sont vrais (je ne parle pas des snuffs, mais films d’exécution, décapitation et autres joyeusetés), je considère qu’il a un sérieux problème (la fameuse limite justement entre « ca n’est qu’un film » en parlant des August Underground, et le « y a pas de trucage »)
Revu mercredi soir : « Halloween 3 - Le sang du sorcier ». Episode totalement à part dans la grande saga Halloween, puis qu’aucune apparition de Mickaël Myers dans ce dernier. On peut même se demander pourquoi un film pareil a été intégré à la saga puisqu’il n’a aucun rapport avec les autres films. En dehors de cela, j’en avais un bon souvenir, et cela s’est confirmé par ce revisionnage. Une bonne petite série B sans prétention, mais qui fonctionne très bien je trouve, produite par Carpenter tout de même (d’où le lien avec le reste de la saga). Pas super effrayant, mais rondement mené. Et puis la musique de la pub qui passe en boucle tout le long du film est celle repris par Helloween (je crois au début du Keeper Part 11), et scandée par le public dans le live in the UK (« Happy, happy helloween, helloween, helloween »)
A l’origine il devait servir à relancer la saga non plus sur Myers mais sur le thème plus vaste d’Halloween. ça nous aurait évité les 7 (9 avec les remakes) films sur Mike Myers (Mike à la Plage, Mike au marché, Mike dans l’espace ah non ça c’est Jason pardon). Mai sce fut un flop donc hop retour de Mike et du bon vieux principe du slashers.
C’est dommage qu’il ait fait un flop je trouve, car il est plutôt bien foutu. Après, je n’ai pas vu les suivants il me semble, je n’ai vu que les 3 premiers ainsi que les remake de Rob Zombie (que je trouve assez réussis, avec une préférence pour le 2). Et oui, tu as raison pour la zik du 3
Si tu n’as vu que les 3 premiers, fais toi les autres, pour la forme au moins (le 5 et Ressurection sont dispensable je trouve, et H2o est surtout sauvé par les acteurs)
Hier soir je me suis refait Calvaire de Fabrice Du Welz. Excellent premier film, avec des scènes totalement décalées (la scène de danse dans le bar au hasard), film qui part totalement en couilles sur la fin, bien barré. Il est perfectible certes, mais bien au dessus de la moyenne. Et puis y a la belle Brigitte Lahaie dedans Il y a aussi un court métrage dans l’édition DVD, que je n’avais jamais vu : Très sympa, et bien barré aussi Je vais me faire Alléluia prochainement, qui a d’excellentes critiques (toujours avec Laurent Lucas)
Calvaire j’avais pas aimé… Un super scénario, des acteurs castés pile comme il faut et une réal digne d’un bigorneau neurasthénique fan des films d’auteurs tchèques des années 20 et pleins de bouts qui sentent bon le remplissage pour obtenir le nom de long métrage.
Revu hier : le Répulsion de Polanski. Une de ses premières œuvres (sa première en anglais), pas exactement du cinéma d’horreur, mais on n’en est pas très éloigné. Une plongée assez profonde dans la folie, avec une Catherine Deneuve géniale (et tout à fait charmante par ailleurs). Ca reste une œuvre assez particulière, avec très peu de dialogue, énormément portée par la bande son (horloge, lavabo qui fuit, cloche de l’orphelinat d’à côté, etc.).
L’histoire en quelque mot : Carole vit avec sa soeur à Londres. Elle travaille en tant que manucure et présente dés le début du film des signes de désordre mental. Elle a une peur farouche des hommes (voir même une répulsion), et ne supporte pas que le petit copain de sa sœur s’immisce dans son quotidien. Un jour, sa sœur part en voyage la laissant seule dans l’appartement. Alors elle sombre, victime de visions et hallucinations de plus en plus cauchemardesques…
Interdit au moins de 16 ans à sa sortie, ce qui peut faire sourire de nos jours, mais un film assez glauque au final. Le jeu des acteurs fait un peu daté je trouve, mais il vaut vraiment le coup d’oeil et Deneuve y est quand même assez impressionnante dans son jeu de la folie. Parfaitement maitrisé en terme de réalisation, cela reste un film assez atypique. Et avec une onde d’érotisme qui a du pas mal choquer à l’époque (sans qu’on ne voit même une paire de seins).