Merci pour ce post. Passengers et Happiness Therapy sont très bons également.
Récemment, j’ai enfin trouvé le temps de me terminer le visionnage de Philosophy of a Knife d’Andrey Iskanov. Bon, déjà je pense vraiment que le regarder d’une traite est impossible. Le film dure plus de 4 heures, c’est assez contemplatif et sans réel scénario (juste une reconstruction historique d’un pan des plus affreux de la seconde guerre mondiale). Même coupé en deux partie (c’est le cas sur l’édition Spasmo Video), j’aurais du m’y prendre à plusieurs reprise. C’est assez beau visuellement (mais c’est le cas de tout ce que j’ai pu voir d’Iskanov), assez « auteurisant » (mais c’est le cas de tout ce que j’ai pu voir d’Iskanov), les scènes de tortures sont souvent assez peu réalistes en terme de bidoche (mais c’est voulu je pense), malgré plusieurs scènes qui font tout de même grincer les dents. C’est largement mieux que Camp 731 sur le même thème pour moi (moins craspec), mais j’ai largement préféré Vision Of Suffering du même Iskanov.
Au final j’ai trouvé ca pas mal, même si trop long. Pour public très averti quand même (c’est gore, et quelques scènes sexuelles non simulées).
Ah bah je l’ai viré de mon stock dernièrement. Ça faisait plusieurs années que je l’avais sous le coude mais je me suis jamais donné la peine de le voir alors… Je crois que les films au contenu « extrême » m’intéressent de moins en moins avec l’âge. Mais bon, dans la série des films longs en N&B des pays de l’Est, je viens tout juste de chopper Satantango (1994) de Béla Tarr… qui dure 7h15 ! :lol:
Moi c’est le contraire, j’ai tendance à chercher dans l’underground / extrème, mais ca coute hélas vite cher (je rêve de détenir un jour la trilogie des August Underground)
Ce soir je me suis refait Cutting Moments de Douglass Buck, que je n’avais pas revu depuis au moins une dizaine d’années, et j’avais oublié la puissance de ce court métrage. Bon, pas contre je l’ai dans une édition DVD absolument nauséabonde où l’éditeur a collé ce chef-d’œuvre avec 4 autres courts métrages de la teneur de l’étron dont je ne parlerais pas ici.
Cutting Moments tient du huis clos totalement oppressant, sur un sujet terrible, le viol incestueux (qui ne sera ici que suggéré sans rien montrer). Le film va à partir de là se focaliser sur le personnage de la mère qui commence à fortement soupçonner la chose, et qui va essayer de re séduire son enfoiré de mari. Face à son échec dans cette tentative, elle va passer à l’irréparable, dans une scène d’auto mutilation qui fera que ce film deviendra culte.
Mais c’est bien plus que cette simple scène. Une réalisation tenant du génie, une ambiance qui pèse comme jamais, des acteurs au top, du gore plutôt suggéré que frontal, mais qui fait très mal (du fait de la réalisation si maîtrisée, notamment sur les mouvements de ciseau), et une bande son génial.
Un petit chef-d’oeuvre que j’ai redécouvert avec une ineffable joie et que je conseille si vous avez un peu d’estomac pour ça 
Vu cutting moments… ouah c’est pesant quand même, heureusement que ce n’est qu’un court métrage. Merci corkage pour les conseils.
J’ai vu hier balada triste de alex de iglesia. Autant j’ai aimé le jour de la bête et les sorcières de zugarramurdi autant là j’ai été déçu, l’idée est bonne mais la descente en enfer de l’anti-héros est mal faite. On a plus l’impression que Iglesia se sert de son film plutôt pour parler de la période franquiste. La scène finale dans le camion de police résume ce que j’aurai plutôt aimé voir. J’ai vu aussi le forgeron et le diable que j’ai bien aimé
Ah merde, Balada Triste m’attirait beaucoup étant assez fan de La Iglesia 
J’essayerais quand même de me le visionner à l’occasion mais pas d’urgence du coup.
vas y car ce n’est que mon avis et je ne suis pas critique de cinéma ^^ Si ca se trouve tu aimeras
Du coup hier j’ai enfin vu Tous Les Dieux Du Ciel que je venais d’acheter. Bon, je pense que j’en attendais encore plus après tout ce que j’avais pu lire à son sujet. On est tout de même effectivement dans le très très bon. Une réalisation absolument magnifique, avec des images splendides. Des acteurs au top, prestation époustouflante de Jean‑Luc Couchard et Melanie Gaydos (et une prestation beaucoup plus anecdotique de l’ancien hardeur Sebastian Barrio en flic :p), une ambiance vraiment travaillée. Il manque juste un petit plus au niveau du scénario je trouve pour que cela soit un chef d’œuvre, mais ne boudons pas notre plaisir, et c’est français en plus Môssieur
Pas film d’horreur, mais série censée l’être: Scream !
Etant totalement perdu sur Netflix en ce moment avec un contenu sans fin et pourtant 0 idée de quoi regarder, et très honnêtement pas grand chose faisant envie… je finis par me lancer dans la déjà « vieille » série Scream (2015). Parce qu’avec le contenu qui sort aujourd’hui, 2015 c’est vieux et presque dépassé.
Série commandée par MTV, dispo sur Netflix avec une interdiction -16 (à cause de la violence ou des filles en maillot de bain?)…
Au final pour l’horreur on repassera (prévisible), on a juste un teen movie sur 10 épisodes dans la saison 1, avec à chaque épisode un élément qui nous fait penser que le tueur est qq’un de différent (enfin tente de…), un méchant très facilement identifiable quand on connait un minimum les codes du genre, et une histoire faisant le lien avec l’oeuvre originale et quelques clins d’oeil. Les clichés évidents avec les histoires d’amour d’adolescents qui sont censés avoir 15/16 ans mais qui ont des têtes de trentenaire, et un jeu d’acteur correct mais sans plus (mention spéciale lors de la révélation du méchant dont la prestation semblait venir d’un Scary Movie).
Ca se laisse regarder, mais rien de fifou, jamais vraiment réussi à m’immerger complètement dans l’univers, contrairement à des séries comme AHS ou Stranger Things, qui pour le coup sont plus proches de l’horreur, le côté Slasher en moins évidemment.
J’ai découvert la semaine dernière DIS d’Adriana Corona (non non c’est pas un blague le nom), de 2017
Rapide synopsis : dans une ancienne usine désaffectée, une jeune femme est en proie à une créature masquée qui la met à genoux au sol et la masturbe jusqu’à jouissance afin de récolter son éjaculation pour nourrir son jardin de mandragore. Un ancien soldat erre dans les bois, se nourrissant du fruit de sa chasse et de sa pêche. Il rode autour de la fameuse usine et va finir par voir apparaitre la créature masquée (qui s’avère être une femme, avec une poitrine qui donne envie de lui faire dire « camion »). Des flashbacks vont nous révéler peu à peu le passé douteux du soldat.
DIS est un film qui a fait couler pas mal d’encre dans le milieu des films « extrêmes » et « underground ». Ayant lu des avis assez différents, je me devais de me faire mon propre avis. Sortie d’abord chez Unearthed Films, puis chez TetroVideo (c’est cette édition que je possède, elle a l’avantage d’être en VOST FR), ou pouvait s’attendre à quelque chose effectivement d’assez extrême vu le catalogue proposé par les deux éditeurs. A ce niveau-là, il faut avouer que cela sera assez décevant si vous cherchez de la bidoche. Très peu de scène que je qualifierais de choquantes, un peu de contenu sexuel, mais ça reste assez sage (bon, c’est pas non plus un film à montrer à un gamin de 12 ans hein, me faites pas dire ce que je n’ai pas dit)
Mais une fois ceci évoqué, il faut avouer que j’ai vraiment adoré le film, principalement pour sa réalisation. C’est hyper maitrisé, chose assez rare dans ce genre de cinéma. Déjà les couleurs sont justes magnifiques, notamment dans les passages en forêt, on en prend plein les yeux. Par ailleurs les cadrages sont vraiment hyper millimétrés, que l’on a l’impression d’être face à des tableaux par moment. Les mouvements de caméras sont hyper chiadés aussi, avec de sublimes traveling, bref, le Adrian il est loin d’être manchot.
Le deuxième point fort du film est pour moi l’ambiance, assez lourde, mystérieuse. Le film révèle quelques indices, au compte-goutte, mais laisse aussi beaucoup de place à l’imagination du spectateur. C’est assez lent, donc ça ne plaira pas à tous, très peu de dialogues, avec une bande son vraiment bien travaillée, et quelques passages de musique classique bien sentis.
Le jeux d’acteurs est plutôt bon, rien à redire, et l’acteur principal (Bill Oberst Jr.) a une vraie gueule et est littéralement habité dans son rôle.
Au final, il s’agit d’une sorte de fable, ou de cauchemar éveillé, tournant autour de la légende de la mandragore. Un film techniquement splendide, que je me suis fait deux fois dans la semaine, avec le même plaisir au deuxième visionnage hier. D’une durée très courte (un peu plus d’une heure), je le conseille à tous ceux qui sont intéressé par les films avec une réelle ambiance, et qui ne cherche pas un film gore ou extrême (et qui n’ont pas peur des films assez contemplatifs quand même)
Bon j’ai bouclé la saison 2 de Scream + le décevant double épisode Halloween…
Dans la lignée de ce que j’ai dit plus haut. Série pour ados avec les clichés des lycéens américains.
Le côté Slasher est bien présent, les codes plutôt bien représentés, mais que c’est prévisible…
La fin de l’épisode spécial offre une ouverture sur la saison 3…
Et en me renseignant un peu, il y a effectivement une saison 3, mais qui repart avec un set d’acteurs complètement différent… Pas (encore?) dispo sur Netflix.
J’aime bien les vieilles sagas peu connues mais bien satisfaisante.
Re-Animator ou Maniac Cop par exemple.
Récemment je remate la saga des films Leprechaun et j’me marre :lol: Chucky c’est du copier-coller bas de gamme à côté de ça !
La scène dans celui à Las Vegas où le Farfadet tue le prêteur sur gages avec un bâton sauteur :lol:
Ah oui quand même…
Ceci dit tu en parles très bien.
C’est vachement tendance les mandragores en ce moment hein Breakfast 
?
:whistle:
Faire pousser de la marijane c’est un peu hass been
Mais la mandragore c’est très tendance , c est le dons de soi , par excellence ]
Ouais mais là ils ont détourné le truc pour la mandragore : point de jardin de pendus, mais des fluides corporelles (nan y a pas que de la cyprine, y’a du sperme et du sang aussi dans DIS)
Ce soir je me suis re visionné Cujo de Lewis Teague. Je suis passé totalement à côté du film à sa sortie (ca date de 83), jamais loué en Vidéoclub, et au final découvert il y a de cela 3-4 ans.
Je suis un grand fan du King de la grande époque, je pense que Cujo est un des premiers que j’ai du lire (vers 12-13 ans), et ça n’est pas l’un de mes préférés (même s’il s’en sort très bien). Ayant découvert le film sur le tard, je n’en attendais pas grand-chose du fait de la difficulté à adapter un tel roman (écrit sans l’once d’un chapitre, quasi un 8 clos tout le long dans une voiture).
Et à final on a une des adaptations les plus fidèles qu’il soit de Stephen King. Bon Ok ils ont changé la fin et je préfère le coté désespéré du bouquin même si King semble beaucoup apprécier ce final, et le préférer au choix qu’il a fait dans le livre. Mais en dehors de ça, ça colle totalement au bouquin.
Des acteurs absolument géniaux, avec une mention pour le petit Tad, interprété par le gamin qui jouait Jonathan dans Madame Est Servi, qui est absolument terrifiant dans ses crises de peurs et de paniques face aux attaques de Cujo, une mère qui lutte pour la survie de son enfant d"une manière totalement crédible, et des attaques du Saint Bernard hyper réalistes (chose rare dans les films d’horreur animaliers de l’époque, on est loin des Dents De La Mer). Et cette chaleur accablante qui tombe sur les reclus de la voiture si palpables,
un vrai coup de maître.
Une histoire de lutte de l’humain contre la bête sauvage, une histoire d’une mère luttant pour la survie de son fils, une histoire d’une mère luttant pour la survie de son couple, une histoire superbement réalisée et interprétée. Et puis, il y a le Sheriff Bannerman. Du tout bon pour moi, il a désormais une place de choix dans ma DVDTHEQUE 
Connais pas ce cujo, j’irais me le choper en livre. J’aime aussi ce que fais King.
Dans King, je suis en train de lire The Shining, et c’est rare qu’un livre me file des frissons. T’en as pensé quoi de l’adaptation (les ?)
Idem ton avis sur It ?