Et si on parlait un peu films d'horreur ?

De mémoire (c’était il y a longtemps) Stephen King a participé à l’écriture du scénario et a lui même modifié la fin.

Et pourtant… C’est là qu’on voit la magie du cinéma opérer. Les St Bernard n’attaquaient pas, ils jouaient, littéralement. Il y a des jouets pour chien cachés dans la voiture :lol:
Et leurs queues (aux chiens, pas aux jouets rhoo) sont attachées car ils le remuaient tellement ils étaient content de jouer.
En fait, les St Bernard ont posés plein de soucis pendant le films car ils étaient trop heureux. Léchage de faux sang, machouillage de la bave (en fait du sucre et du des oeufs),fêtes aux acteurs, etc…
:lol:

Y a quand même une ou deux scènes où tu les vois remuer la queue en effet, ca casse un peu le côté flippant ^^

Pour Shining, Je n’ai vu que l’adaptation de Kubrick’s Cube, qui reste un monument du cinéma d’horreur en déplaise à Maitre King. Bon d’accord, ça n’a plus grand chose à voir avec le roman, mais quand même :stuck_out_tongue: (faut vraiment que je continue mon tatouage sur la jambe pour y coller le faciès de Nicholson)

Pour It, je conchie littéralement le téléfilm de 90. J’ai vu le volet 1 de la nouvelle adaptation que j’ai trouvé assez désolant. Je me suis endormi devant le volet 2, qui pourtant partait un peu mieux. De toute façon on ne touche pas à Ca, c’est le plus grand roman de l’univers.

Maintenant, si on cherche les adaptations les plus réussies (y’en a une pelleté), ce sera pour moi :

  • Stand By Me (la meilleur et de loin)
  • Misery (même réalisateur que Stand By Me)
  • Shining de Kubrick
  • Carrie (Brian De Palma quand même)
  • Dead Zone (David Cronenberg quand même)
  • The Mist
  • Cujo
  • La Part Des Ténèbres (Georges A. Romero quand même)
  • Simetierre (celui de 89)
  • Jessie (création originale Netflix)

J’ai toujours beaucoup aimé le téléfilm. Mais je le regarde avec mes yeux d’ado* il est vrai.
Et, bizarrement, il est plus proche du roman que les films récent.
Films qui sont bien si 1/ tu ne connais pas les romans. 2/ est adolescent .Mais la réal est propre et l’image léchée.

Et pas Christine de John Carpenter ?
Ni la Ligne Verte ou les Evadés, tout deux de Frank Darabont ?

Ayant beaucoup d’affections pour les Creepshow (1&2) j’avoue ici que j’ai bien aimé Darkside également quand j’étais jeune (mais l’ayant revu il y a peu je l’ai trouvé daté).

Et qu’à tu pensé de The Mangler (par Tobe Hooper et avec Robert Englund et Ted Levine) ?

  • j’en ai tout plein, une belle collections, rangé proprement au sous sol.

J’aime énormément Carpenter, et j’ai du mal avec son Christine (qui est aussi assez éloigné du roman). Pas mauvais loin de là, mais il a fait tellement mieux.
Les Evadés c’est vrai qu’il est sympa, La Ligne Verte est trop larmoyant pour moi (mais ca reste très plaisant).
The Mangler, je l’ai pô vu, honte sur moi :o

C’est franc. Mais il est vrai que le film ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable.

Hier j ai regardé les furies bien gore

Connais pas celui là je vais aller jeter un oeil

Eraserhead ce soir 8)

Faudra que je le revois. Grand fan de Lynch, maisbjamais accroché à celui-ci

Sa compte comme film d’horreur, si j’ai vu l’horreur du film Bob l’éponge?

Ne l’ayant pas vu je ne jugerais pas :smiley:

Du coup, on en avait parlé ici il y a quelques semaines, je viens de m’acheter Delamorte Delamore de Michele Soavie, que je pense n’avoir pas revu depuis mon adolescence, en VHS à l’époque. Et je ne me souvenais plus du chef d’œuvre que c’était. Bon, Soavie a réalisé quelques perles du genre dans les années 80, Demons 1 et 2, et surtout le magnifique Bloody Bird, mais là on est encore un cran au dessus.

Entre la comédie, le drame et l’horreur, avec une réalisation superbement maitrisée, un Ruper Everett qui defonce tout en terme de jeu d’acteur, un Francois Hadji-Lazaro tellement touchant (qui ne prononcera qu’un seul mot tout le long du film, Gna, avant une phrase si belle tout à la fin). Et puis, Anna Falchi qui possède une paire de seins que je place facilement dans mon top 3 de tous ceux que j’ai pu voir (en chair ou en film). Au final, quelques effets ayant un peu vieillis, mais que l’on pardonne facilement tellement le film est génial. Totalement culte, si vous ne l’avez pas vu, jetez vous dessus

Viande d’Origine Française - 2009

« Documentaire produit par Canal+ en 2009, les réalisateurs vont à la rencontre des artisans de ce que la presse étrangère appela la « New French Extremity », notamment Xavier Gens, Pascal Laugier ou Fabrice Du Welz. »

https://www.youtube.com/watch?v=Tw99o-exx_c

Halala mais je suis tellement d’accord avec Du Welz !

Merci à ce youtubeur de l’avoir mis en ligne l’année dernière j’avais arrêter de le chercher il était devenu introuvable.

je rentre de vacances et je vois ça : hallucinations collectives 13 éditions à Lyon. C’est pour toi corkage;)
j’ai regardé qu’un film d’horreur pendant mes vacances, Dagon de yuzna.
Fan de lynch j’ai également toujours eu du mal avec eraserhead d’ailleurs certains épisodes de la saison 3 de twin peaks m’ont rappelé ce premier film.
bon j’ai plein de trucs à lire du coup depuis 1 mois :slight_smile:

J’ai pris mes places hier, pour 5 films :

  • Colour Out Of Space
  • The Lodge
  • L’invasion Des Profanateurs
  • Dogs don’t Wear Pants
  • The Untold Story

Trop content :slight_smile:

Petit post de retour de congés.

Tétro Vidéo, l’un des nouveaux patrons du cinéma extrême / underground vient de ressortir une édition très limité (100 copies) du Cannibal de Marian Dora. Cela faisait un moment que j’en entendais parler, mais la seule version écoulée de ce dernier se vendait à des prix défiant toute concurrence jusqu’ici sue le net. Du coup j’ai réussi à acheter celle chez Tétro Vidéo, et je l’ai trouvé dans ma boite aux lettres à mon retour de mon petit périple dans le sud, je me suis donc empressé de le visionner.

Il s’agit d’une très libre interprétation de l’affaire du cannibale de Rotenburg : l’histoire vraie de cet allemand qui avait publié un tas d’annonce en ligne, afin de trouver une victime consentante qu’il pourrait manger. Il a eu une réponse positive, a tué la victime consentante, et a perpétué des actes de cannibalisme sur ce dernier.

Marian Dora est l’un des grands maîtres du cinéma extrême européen mais je n’avais jusqu’ici jamais vu aucun film de lui. Et j’ai trouvé le film vraiment bon dans le genre. C’est très maîtrisé au niveau de la réalisation, assez léché, et les acteurs sont convaincants. Par contre, oui, c’est extrême. Avant de tomber dans les scènes réellement gore, on a un certains nombres de scènes de sexe homosexuel assez explicite. Et une fois que la boucherie commence, ca fait pas semblant, avec des SFX très réalistes. Pour public très averti donc, mais si on a un peu l’habitude de ce genre de cinéma, je le conseille vivement.

Sinon, j’ai aussi réussi à me procurer le combo DVD / BR regroupant 1334 et Pig de Nico B. Il s’agit de deux courts métrages, et je le cherchait surtout pour le totalement hallucinant Pig, mettant en scène Rozz Williams, ex chanteur de Christian Death, peu de temps avant qu’il mette fin à ses jours. Pig est une sorte de psychanalyse par laquelle Rozz a tenté d’exorciser tous ses démons. Il joue le rôle d’un tueur en série, portant toujours un masque (dont une fameuse tête de cochon), et va effectuer un certain nombre de tortures à l’une de ses victimes, avant sa mise à mort. Le film est surtout extrême quand on sait que tout ce qui est filmé, en dehors de la mort, est vrai, la victime étant un performer du milieu BDSM. Sublime mise en scène en noir et blanc, une bande son hypnotisante, pas forcément des plus extrêmes dans ce qui est montré, mais une sacré expérience tout de même. 1334 est de la même veine, bien que beaucoup moins extrême, et beaucoup plus difficile à interpréter au niveau du scénario. Le combo est un magnifique objet, avec un chouette livret d’une 30 aine de page. Film totalement culte (je ne l’avais pas vu depuis une bonne 15aine d’année)

Pour rester dans l’underground, j’ai aussi visionné Doll Syndrome, de Domiziano Cristopharo, une autre étoile montante européenne de ce genre de cinéma. C’est le deuxième film que je vois de lui, et la deuxième grosse déception. J’ai trouvé ca hyper chiant. Plus d’une heure à voir errer un personnage, sans aucune parole, alternant scènes de masturbations et vomissements, avant un final un peu plus rythmé. Personnellement, à oublier vite. Du coup je me suis rabattu sur la deuxième partie de soirée sur un autre grand nom du cinéma extrême européen, Kasper Juhl, et son AGWAU (A God Without A Universe) : là on est tout de suite un gros gros cran au dessus. Pas vraiment un film d’horreur pour moi, mais un drame social, avec cependant des passages assez chocs et des sujets abordés graves (inceste, viol, prostitution, drogue). Une réalisation totalement splendide (le meilleur avec Pig à ce niveau, au niveau des films abordés ici), superbement joué, une assez grosse baffe que je conseille plus que vivement.

Voilà, sur ce je vais me prendre un 112ème café pour fêter la rentrée -_-

Bon je croise les doigts : je viens d’acheter la trilogie August Underground via Facebook, au réalisateur du film. Je flippe un peu (beaucoup), car ça reste un profil Facebook, on ne peut jamais être certain de la personne, mais il me semble que c’est bien Fred Vogel. Quelques jours (semaines) avant que cela traverse l’océan…

Hier s’ouvrait à Lyon le festival des Hallucinations Collectives. Une édition bien particulière, puisque le festoche devait se tenir initialement en avril, pour les raisons que nous connaissons tous il a été une première fois repoussée en juillet, et vue l’évolution de la situation les organisateurs ont finalement décidé de repousser en septembre. Du coup, les invités initialement prévues (dont Xavier Gens) ne pourront pas être présent, et le public n’aura pas la possibilité de voter concernant les films en compétition. Mais que cela ne tienne, le festival se tient bien. Et en séance d’ouverture, nous avons droit à Color Out Of Space de Richard Stanley, qui est en compétition. Le film a déjà été diffusé au PIFFF l’année dernière, c’était au tour des Hallus hier.

Le pitch : la famille Gardner habite dans une grande ferme d’un petit bled. La mère (Joely Richardson) sort juste d’un traitement pour un cancer. Le père (Nicolas Cage) ancien hippie a eu une relation assez conflictuelle avec son père, et n’aurait jamais imaginé un jour reprendre la ferme familiale, pour y élever des Alpagas (!). Leur fille (Madeleine Arthur) est un peu sorcière, leur plus grand fils (Brendan Meyer) un peu fumeur d’herbe, et il y a aussi le petit Jack (Jullian Hilliard). Sur la grande propriété vie aussi en ermite le vieil Ezra (Tommu Chong), un peu illuminé, hippie, et attachant. La maire de la ville souhaiterait mettre la main sur la propriété car elle a pour projet de construire un immense barrage, afin d’inonder tout le secteur pour créer un bassin d’eau et alimenter toute la vallée. Du coup, un hydrologue (Elliot Knight) est mandaté pour faire tout un tas d’analyse dans le coin. Un soir, une étrange météorite tombe sur la propriété des Gardner, accompagné d’une étrange lueur mauve. A partir de là, un enchainement d’évènement inquiétants va plonger la famille dans un véritable cauchemar.

Adaptation libre d’une nouvelle de Lovecraft, le film est une sacrée réussite pour moi. Déjà, adapter Lovecraft, ca n’est pas forcément le plus simple. J’ai essayé de relire l’auteur récemment, et j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal, c’est hyper descriptif, la narration est très particulière, mais je lui reconnais volontiers son influence majeure sur l’horreur moderne, qu’elle soit littéraire où cinématographique.

Richard Stanley a débuté sa carrière dans les années 80, et a finalement une filmographie assez réduite. La première chose que l’on peut dire concernant Color Out Of Space, c’est qu’il est totalement maitrisé en terme de réalisation. Les images sont splendides, les plans très maitrisés, et ont en prend pleins les yeux au niveaux des couleurs. C’est absolument magnifique visuellement.

On est dans un film d’horreur « à l’ancienne », ne jouant pas sur tous les artifices tant utilisés dans le cinéma moderne (un seul jump scare sur tout le métrage), et même s’il y a forcément des effets numériques, le cinéaste n’en abuse pas, et il y a aussi beaucoup d’effets protésiques à l’ancienne. On pense à The Thing lors d’une scène avec les Alpagas qui peut rappeler un peu la scène du chenil. Et je dois avouer que ça fait grave plaisir.

Un autre des très gros points du film, c’est le son : on en prend pleins les oreilles, surtout qu’ils avaient décidé de pousser un peu les décibels hier au Coemedia. Du coup, on est en total immersion avec ce qui se passe à l’écran. La musique est très réussie, mélangeant de la musique somme tout assez classique (orchestre) et de la musique électro. On y crédite aussi du Black Metal (Mayhem et Burzum), mais là je pense que c’est quand la fille écoute de la musique au casque, donc on entend que le son sortant du casque sur ses oreilles.

En terme d’acteur, Nicolas Cage défonce tout pour moi. Alors oui, il est de bon ton de se moquer de cet acteur, et il est vrai qu’il tourne plus généralement dans des bouses que dans des chefs d’œuvre. Mais c’est oublier un peu vite sa capacité à dépasser ses limites, à péter réellement les plombs à l’écran, en faisant tomber toutes ses barrières, et c’est assez rare pour être souligné. Je l’ai trouvé particulièrement convaincant dans son rôle et les autres acteurs s’en sortent aussi très bien.

En terme d’horreur, il y a une ou deux scènes gores, sans tomber dans l’outrage, l’ambiance est particulièrement soignée, dès lors que les éléments se déchainent le film est particulièrement angoissant. Les créatures sont assez réussies aussi j’ai trouvé, notamment la créature mère - fils.

Au final on a film qui tient solidement la route, et je suis particulièrement content d’avoir pu le voir sur grand écran, sachant qu’il est très improbable qu’une sortie en salle arrive, vue que le film déboule sur Amazon Prime la semaine prochaine. Mais clairement, c’est un film totalement taillé pour le grand écran, que ce soit au niveau du son que de l’image, et aucun système de home cinéma ne pourra jamais rendre aussi bien que l’expérience que j’ai vécu hier. Mais si vous avez Amazon Prime, n’hésitez quand même pas à le regarder, même sur petit écran ce sera du tout bon.

Et ben tu sais donner envie :wink:

Pour Lovecraft, je viens de lire Les Montagnes Hallucinées, c’est clair que c’est chouia rébarbatif comme style.

EDIT: Si tu veux t’immerger dans l’univers de Lovecraft, essaye Providence de Moore dont on parlait il y a peu avec ManuNoize.