Toi au moins, tu en fais. Moi, je n’ose même pas en faire, tellement que j’ai l’impression d’être une bille à côté des chefs d’oeuvres de certains. Je suis pas littéraire et ça se verrait
En vrai, quelque soit le format du report, c’est TOUJOURS intéressant d’avoir le retour d’expérience des un.es et des autres, parce que ça permet de ne pas avoir un seul point de vue et de croiser les effluves infos pour se décider sur un futur fest ou concert (ou pas!)
Du coup, qu’importe la façon dont vous les faites, lancez vous !!
(et là j’avais du temps alors j’ai chiadé la mise en forme, mais le texte n’est à 95% pas de moi )
Très beau retour sur ce festival, je suis en tous points du même avis sur l’organisation, le lieu et bien sûr les rencontres
L’ambiance chaleureuse a même réussi à me faire oublier la piètre météo (comparativement aux 20° de mes terres bordelaises ce même weekend !), je me couvrirai mieux la prochaine fois
En effet le très net pourcentage prépondérant de la gent masculine était un gros plus pour les toilettes féminines (même pas le temps de faire une bonne vieille conversation de toilettes ), j’avoue m’être demandée pourquoi la proportion féminine était si faible (non que ça me dérange en soit, juste par curiosité) comparativement à d’autres festoches : le stoner/doom est il particulièrement masculin ? Dates du festival ? Autre…?
Je rajouterai juste « Mais moi aussi hein j’y retourne », et avec grand plaisir !
Nan, mais c’est pas raisonnable ou non. Ils se sont plantés de date, de prix, de prog et de région. C’était tellement vide que les places étaient soldées a 10-15€. Mais c’est GDP qui a donc les moyens de faire une ou deux fois a pertes pour créer une nouvelle marque.
Même si on quand même plus sur du gros barbu à casquette ( je caricature) de mon côté j’ai trouvé qu’il y avait pas mal d’individus de sexe féminin.
J’aurais dit entre 15 et 20% max « à la louche ».
Et puis attention, les barbus étaient parfois aussi chevelus, à ne pas confondre
ceux qui ont dormi dans leur voiture ? vous avez pas eu froid ? accès aux commodités la nuit ou au petit matin ?
capitaliste
Pareil. Trop vieux pour dormir dans ma caisse
Totalement d’accord avec toi, j’ai l’impression que le motoc veut passer un step niveau prog afin d’attirer les gens qui lâchent le HF
Merci @kenny_pecheur & @Steppe pour ce long et détaillé report ! J’attends la suite avec impatience.
En toute amitié (même si on ne se connaît pas), je me permets de te dire que je ne suis pas d’accord avec toi ! A partir du moment où un report est écrit avec sincérité, où l’on sent le plaisir, la spontanéité ou la passion, et tout simplement dans le fait que quelqu’un aie pris le temps d’écrire quelque chose pour le forum, de faire partager un moment vécu en concert ou en fest, c’est reçu et lu avec plaisir et gratitude ici. Tous les styles d’écritures se complètent car nous sommes tous différents, et ce ne sont d’ailleurs pas les reports les plus « compliqués » qui sont les plus recherchés ni les plus appréciés ! J’espère donc sincèrement te lire un jour, quand tu le sentiras.
Effectivement cette affiche fait rêver
Merci @Steppe d’avoir posté ce report !
@Darksiam pour re répondre, il n’a pas fait très froid la nuit. Mais j’obterai peut-être pour la solution AirBnb l’année prochaine. Concernant les commodités, comme les parkings étaient entourés d’arbres, il y avait moyen de faire un petit pipi sauvage la nuit. Et il y a les toilettes du Super U juste en face de la salle.
j’ai hésité à aller ce week end à cause du risque de froid car moi à Tours il a fait 7 degré la nuit
Bien tentés aussi. On attend l’affiche du HF pour se décider.
Viens habiter dans le sud-ouest, on avait 15 cette nuit
LIVE REPORT
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Chapitre deux : les concerts
Narratrice : Steppe
Si vous avez bien lu les petites lignes en bas du contrat et que vous avez suivi - je ne citerai pas de noms mais je sais que ça n’est pas le cas pour tout le monde - ce chapitre fait suite à celui-ci
Parce que la substantifique moëlle d’un festival, c’est quand même de se prendre un shoot d’émotions, de sensations, de joie voire d’extase en écoutant des groupes jouer en live et transcender notre style musical préféré.
Jour 1
Aphasis ou « De l’instru pas prévue »
Un batteur et 2 (ou 3?) guitaristes arrivent sur scène pour un set instrumental d’assez bonne facture, d’autant plus qu’un des membres du groupe nous expliquera que leur chanteur n’a pas pu être présent ce soir et qu’il vont donc jouer sans lui. Je passe un bon moment sur des compo qui ne souffrent pas trop du manque de chant. Nous croiserons plus tard ce même membre dans la salle, qui nous confirmera que la setlist a été adaptée pour la circonstance. Souhaitons prompt rétablissement au chanteur d’Aphasis pour avoir l’occasion de les voir au complet
APHASIS - EP | APHASIS
Qilin ou « Un set pour nous faire rêver »
Quatuor instrumental de doom/stoner, une prestation très convaincante, très propre, je dirais presque cristalline, et de belles compo qui m’ont emportée loin, très loin, pas besoin de prendre l’avion, ni le train ni le bateau, juste la musique, se laisser porter…. j’ai fermé les yeux 50% du temps pour profiter à fond du voyage intérieur.
Parasomnia | Qilin
Child ou « Ma mémoire défaille »
J’avoue ne pas avoir de gros souvenirs du concert des australiens de Child… je sais que j’ai trouvé ça bien sympa, c’est du blues/stoner pur et ça passe crème, mais je n’ai rien retenu d’original ni de marquant dans leur presta ou leurs titres. Donc pas grand chose à dire.
Soul Murder | CHILD
Greenleaf ou « Rhooo la baffe!! »
Voilà maintenant un des groupes que j’attendais de voir avec impatience, et c’est là que j’ai pris ma baffe du jour. Un set interprété de main de maître, un chanteur qui assure le show, à fond dans son trip, un guitariste et un batteur impressionnants qu’on retrouvera ensuite l’un comme l’autre sur Dozer, et un bassiste qui n’est pas en reste. Ah làlààà Greenleaf !!! Le son percole à travers ma peau, le rythme entre en résonance avec mes os et immerge mon cerveau dans du pur plaisir. Tout ce que j’aime. Ma joie de la journée, à tel point que…
The Head & The Habit | Greenleaf
Pas de photos du groupe, le frontman bouge trop pour arriver à avoir quelque chose de net
Nightstalker ou « J’ai fait l’impasse »
Après le set de Greenleaf, impossible de convaincre mon cerveau de rentrer dans le set de Nightstalker, du stoner grec - et on sait à quel point nos cousins grecs excellent dans ce genre ! Ce n’est pourtant pas mauvais loiiiin de là, mais je crois que j’ai eu du mal avec la voix du chanteur, et quand je n’accroche pas à la voix, c’est en général assez rédhibitoire me concernant. Bon, quand ça veut pas, ça veut pas. Tant pis, allons nous sustenter et boire un coup.
Great Hallucinations | Nightstalker
Dozer ou « Mais que fait le chanteur? »
Là encore, j’attendais Dozer avec une certaine impatience. Mais dès le départ quelque chose cloche. Je me souvenais d’un frontman plutôt réservé lors de leur set au HF2023, ça sera là tout l’inverse ! Le monsieur réclamera plusieurs fois de la bière de la part du public, se jettera dans la fosse et chantera une phrase sur 3 lors de certains titres (et pas toujours juste). Heureusement, la perf du guitariste et du batteur ainsi qu’une connaissance assez bonne des titres joués me permettront de sauver mon concert. Subjuguée par le batteur, j’en oublie le chant et je passerai au final un très bon moment. Mais pas aussi bon que pour GreenLeaf, faut pas pousser. Big up au batteur et au guitariste de ouf d’avoir enchaîné ces 2 sets de main de maître et avec autant d’énergie !
Drifting in the Endless Void | Dozer
Jour 2
Après une indispensable nuit de repos, nous voici de retour au Champilambart pour cette seconde et dernière journée de fest, également la plus chargée.
Et elle commence de très bonne façon avec
Birds of Nazca ou « De l’instru maitrisée »
Comme la veille le premier concert démarre à l’heure, comme la veille il s’agit d’instru - même si le set de la veille n’était pas prévu comme ça - et comme la veille avec Qilin, je me laisserai facilement emporter au-delà des vallées, des mers et des continents par ce set instrumental du duo de stoner/ heavy psych / doom. Birds of Nazca. Mon cerveau se voit pousser des ailes et part pour un voyage intérieur, et mon corps avec. Allez m’écouter ça, c’est 'achement chouette !
Héliolite | Birds of Nazca
1782 ou « Zut, j’accroche pas »
Le groupe de doom sarde arrive sur scène et dès les premières notes, je sais que je ne rentrerai pas dedans. Dommage car l’énergie est belle à voir et le batteur est une brute sur ses futs, mais je ne réussi pas à m’imprégner du doom lourd qui émane pourtant puissamment de la scène. En revanche, je sais que mon comparse @kenny_pecheur a lui beaucoup beaucoup apprécié ce set et la musique de 1782 - année du dernier procès et condamnation pour sorcellerie en Europe - et est complètement rentré dedans corps et âme.
Clamor Luciferi | 1782
Pour moi, une pause miam/bière semble toute indiquée afin de se préparer à la suite des réjouissances, car il va falloir tenir le choc!
GrandMa’s Ashes ou « Surtout la dernière »
Les 3 membres de GrandMa arrivent sur scène pour les balances, qui prendront un peu plus de temps que prévu et engendreront un petit retard de 15mn (rattrapé ensuite sur la soirée).
Elles jouent ce que je qualifierais de rock psyché lancinant par moment et je suis rentrée assez facilement dans le set, même si je n’ai pas été immédiatement transcendée. La frontwomen nous expliquera que ce concert clôture une tournée de plus d’un an, et après coup, j’ai été contente d’avoir pu les voir sur scène lors de ce dernier live.
En fosse, je retrouve nos connaissances toutes neuves Julien et Manon, qui ont déjà vu le trio 2 fois et aiment beaucoup, je profiterais donc aussi de leur enthousiasme à mes côtés pour apprécier d’autant plus ce live qui va littéralement exploser au dernier titre (Aside ?) et moi avec par la même occasion ! C’est aussi ça les concerts : entrer en résonnance avec la musique, et en communion avec nos voisin.es.
This Too Shall Pass | Grandma's Ashes
Sienna Root ou « Je savais que ça serait bien! »
Un peu de retard au démarrage de Sienna Root. Je préviens Kenny que je comte bien rester tout le set car j’attends aussi ce groupe au tournant, tandis que le concernant, il pense ne rester qu’au début.
Les musiciens et la chanteuse arrivent sur scène : j’adore ce qu’elle dégage et dès les premières notes, je sais que ça va être superbe. Le son est parfait, probablement le meilleur qu’on aie eu de tout le festival et son grain de voix est juste à tomber. Les compo sur le papier sont très blues – ce qui en soit me va car j’adore ça – mais en live elles prennent une autre dimension, difficile à décrire. Le groupe dégage quelque chose de très pro mais pas que. Du cœur peut-être, je ne sais pas. Toujours est-il que je vivrai là un des plus beaux sets du festival, je suis dedans complètement, 10000 fois complètement et c’est un vrai bonheur. Kenny n’est finalement pas parti en cours de set
Revelation | Siena Root
Valley of The Sun ou « La setlist de la honte »
Ah ! Que voilà un sous-titre intriguant ! Mais ne vous méprenez pas, ça n’a rien à voir avec le groupe en lui-même.
Valley of the Sun : sans conteste un des groupes avec Greenleaf et Slomosa qui m’ont fait prendre mon billet pour le Westill. J’ai poncé la grande majorité de leurs albums, je suis donc en terrain connu et j’ai hâte de savoir quels titres vont nous être joués.
Au début placée ras la scène face à Ryan (chant/guitare), je me suis reculée un peu pour mieux entendre sa voix. J’ai vécu ce live comme une transe – Maya ! - tous mes sens tendus pour capter le maximum ce que le groupe dégageait. Ce son de guitare bon sang !!! J’en frissonne encore.
Au cours du set, une presta pro et impeccable mais je ne suis pas d’une objectivité à toute épreuve les concernant, il y aura plusieurs discussions entre le batteur et le chanteur, le premier ayant semble-t’il mis au pied de Ryan une « fausse » setlist, Ryan s’exclamera d’ailleurs « WTF ?? concernant les titres écrits sur le bout de papier. Le groupe est décontracté sur scène, une certaine ambiance bon enfant est de mise.
Un peu sonnée et encore baigné dans le live, je me rapproche de la scène à la fin du concert dans l’espoir de récupérer la setlist en question… que Ryan tendra à une personne à ma droite. Dans un réflexe reptilien dont j’ai encore honte , je la cravaterai au passage par un geste plus rapide que ma capacité de réflexion, sous les yeux écarquillés de Kenny qui ne me pensait probablement pas capable d’une chose pareille, et une expression dépitée dans les yeux de Ryan
Message à la personne à qui j’ai honteusement soustrait cette setlist qui ne m’était pas destinée : si tu me lis, mille pardons…
Quintessence | Valley of the Sun
EDIT : la setlist en question, pour ceusses qui connaissent la discographie de VOTS, vous apprécierez, et je comprends le « WTF?! » de Ryan au « Say 10 » inscrit dessus
Après le set des américains, Kenny et moi décidons d’aller du côté du merch avec l’objectif d’y toper un tish de Slomosa, et de Valley of the sun en plus pour moi. Kenny a aussi apporté à Slomosa un petit cadeau qu’il souhaite leur remettre.
Slomosa est justement là en train de s’installer sur l’extrême droite du merch. L’installation sera un peu longue, la place n’est pas immense et ils manquent de matos pour exposer leurs tish (pas mal de choix). Une foule compacte s’amasse devant le stand, bloquant la sortie. Du côté de Valley of the Sun, à l’opposé, c’est l’affluence aussi, à tel point que ça bouchonne sur le côté droit de la fosse pour le concert de Monolord qui commence.
Nous finirons après un peu d’attente par récupérer chacun un tish, un vinyle pour mon comparse et Kenny pourra déposer à Marie le cadeau qu’il a prévu pour eux. Un passage côté Valley of the Sun - stand tenu par le guitariste avec ses cheveux long et ses lunettes, d’ailleurs fort sympathique – pour un tish et un vinyle, un tour à la voiture pour déposer tout ça et on revient pour la suite du set de Monolord
Monolord ou « à revoir absolument »
Nous avons donc loupé le début de leur set et c’est bien dommage. Parce que ça envoie du lourd !!
Je ferai le concert d’abord assez loin de la scène puis me rapprocherait petit à petit pour profiter à fond des ondes de choc que balance le groupe avec beaucoup de puissance. C’est grave, lourd, lent et ça secoue ma carcasse de façon parfaite. Conclusion : à revoir en live dès que possible !!
Your Time To Shine | Monolord
Orange Goblin ou « Les patrons »
Orange Goblin est un groupe qui a de la bouteille. 30 ans qu’ils tournent… ce n’est pas rien. Et sur scène ça se voit ! C’est carré, c’est efficace et pro, le frontman dégage une énergie explosive, le groupe nous a clairement mis la pâtée. Les compo heavy sont super efficaces et j’ai sauté sur ce set sûrement bien plus que de raison pour mes vieilles articulations! Surtout avec ce qui nous attendait dans la foulée pour clore cette journée riche en sensations…
https://peaceville.bandcamp.com/album/science-not-fiction
Slomosa ou « Le concert de clôture parfait »
Difficile de décrire ce qu’il s’est passé durant le concert de Slomosa, et les mots me manquent presque. Slomosa est l’exemple même d’un groupe qui donne tout à son public. Leur énergie sur scène est faramineuse et leur joie d’être là tellement évidente et communicative qu’on ne peut qu’être emporté lorsqu’ils jouent.
J’avais déjà vécu un concert de Slomosa de cet acabit lors de leur passage sur Toulouse avec King Buffalo, dans une toute petite salle, et ne pensait pas revivre ça un jour. Je me trompais. Kenny et moi nous étions posté devant Marie, toujours le visage fendu d’un immense sourire sur scène et nous en avons pris pour notre grade tout le temps du set. La fosse était folle et Slomosa visiblement très attendu. Heureux nous en sommes sortis, d’avoir aussi pu vivre ce fabuleux concert ensemble.
Tundra Rock | Slomosa
Au cours de ces 2 jours, nous aurons eu plusieurs fois l’occasion d’échanger quelques mots avec les membres de certains des groupes en les croisant ici et là, et c’est aussi ça qui nous a séduits dans ce petit festival à taille humaine qu’est le Westill.
Valley
Artiste non présent en 2024
Ça c’est du report !
Content que vous ayez apprécié Grandma’s Ashes, j’avais bcp aimé leur passage au HF 23. Et Aside est effectivement assez imparable comme titre