6éme Hellfest pour moi (si l’on compte la double édition de 2022 comme 2 HF distingués) et il est clair que la machine est de mieux en mieux huilée. Je ne vais pas revenir sur les + car je pense que tout a déjà été dit, mais il y a cependant des moins (déjà évoqués) sur lesquels j’aimerai revenir tels que:
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Le monde
Étrangement j’ai plus ressenti une impression de marée humaine infranchissable l’année passée même si cette année on avait quand même le sentiment que le festival était blindé beaucoup plus tôt dans la journée. Ceci étant dit le souci premier que je vois au monde c’est une répartition désastreuse des flux de personnes. Combien de fois l’entrée des scènes paraît inaccessible alors qu’en fait ce sont juste des bouchons de personne qui se créent à 100m de la scène ? C’est édifiant sur les Mainstage, où il est en réalité simple d’accéder à la zone en béton devant la scène, mais au prix d’enjamber des dizaines de festivalier assis ou couchés par terre. Pareil pour la Altar et Temple. En fait je crois juste ne pas comprendre comment les gens se positionnent de manière générale, mais du coup vraiment cette impression de faire chier quand on veut s’avancer et se faufiler alors qu’il y a énormément de place dispo. -
Les Pits:
Pourquoi les gens veulent faire des Wall of Death à chaque chanson dans le pit ???
Bordel c’est infernal, tu te retrouves compressé toute les 2 secondes, alors que la chanson ne se prête pas à faire un WoD (souvenir de l’an passé sur Slipknot quand ça a voulu en faire un sur SNUFF). On dirait que depuis que DJ Snake en fait en live, il faut en faire tout autant. Je trouve que ça va aussi un peu avec l’évolution du public. J’ai souvenir qu’il n’y a pas si longtemps, le WoD c’était un passage attendu pour certains groupes dans le pit. Maintenant c’est systématiquement plusieurs fois dans 1 set. -
La programmation et le choix des scenes
Alors j’ai trouvé la prog excellente et même pu découvrir et apprécier des groupes le samedi et dimanche que je n’aurais jamais été voir autrement. Par contre l’immense catastrophe de cette ouverture à des genres plus soft, c’est que l’on a plus l’occasion de voir des pointures plus extrêmes sur les MS alors qu’elles le mériteraient énormément pour bénéficier d’un show total (Dimmu Borgir, Behemoth, Meshuggah, Sepultura l’an passé).