J’ai passé un excellent festival, bien meilleur que ce que j’avais imaginé
Les plus :
- La circulation. Toujours aussi facile de circuler quelle que soit l’heure, je n’ai raté aucun début de concert, les enchainements étaient fluides
- La déco peut paraître accessoire et futile, mais elle s’avère très utile pour donner des points de repère. Triangulation impeccable, on se retrouvait à chaque fois, même avec les nouveaux qui ne connaissaient pas le site. C’était un peu plus compliqué à la Valley, de nouveaux repérages à faire sans doute
- Les bénévoles toujours agréables et motivés, quel plaisir !!
- Je ne sais pas si les messages de prévention en sont la raison, ou la présence du Care, mais je n’ai eu à subir aucun frotteur, j’ai adoré me sentir safe. Dans le même esprit, mais ce n’est pas une question d’orga, j’ai trouvé les festivaliers moins agressifs, plus respectueux des autres et gentils, comme avant 2022. Un changement de public, de comportement ou juste de la chance ?
- L’envoi des bracelets à domicile + l’ouverture largement anticipée + la possibilité de faire poser le bracelet le mercredi = aucune attente à l’arrivée jeudi, c’était top
- les parkings à vélos, c’est super !
- J’ai trouvé le son nickel sur toutes les scènes (mention spéciale à Wiegedood, c’est pas évident). Un seul bémol pour The Black Dalhia Murder
- L’élargissement de la sortie
- Le choix des repas : étant végé, j’y ai totalement trouvé mon compte en variant les plaisirs. Par contre les prix ça douille
- J’ai été surprise de pouvoir m’assoir chaque fois que j’en ai eu besoin, même le samedi
- La tente merch artiste : accessible, aérée (enfin !!! les pauvres, les années précédentes c’était vraiment dur), une belle amélioration. Bon, j’ai vu les prix, je suis repartie directement
- Le brumisateur à l’entrée de la Cathédrale
- Quasiment pas de queue aux bars ou au food court, là aussi je ne sais pas si c’était les horaires, de la chance ou de l’efficacité, mais c’était très cool
- Le réseau : cela restait compliqué mais j’ai trouvé le réseau plus efficace que l’an dernier, quelques SMS ont pu passer
Les moins :
- Il m’a semblé que les points d’eau étaient plus rares, et surtout éloignés des toilettes pour celles des tentes et de la Valley. Etant donné qu’un nombre trop important de gens ne se lavent déjà pas les mains quand il y a de l’eau dispo (pardon d’être triviale, j’ai un souci avec l’hygiène), ça n’incitait pas vraiment. Seulement trois robinets loin de la Valley avec la chaleur, c’était compliqué pour remplir la bouteille. Mais je comprends bien que les structures sont difficiles à mettre en place
- L’état des toilettes (notamment celles de la Temple, comme l’année dernière). C’était immonde et souvent sans papier, ou alors un fond de rouleau détrempé de je ne sais quel liquide. Je sais que la tâche des bénévoles est ingrate et je les remercie encore une fois. Il y a dû y avoir des ratés, j’avais l’impression d’être de retour au Motocultor
- Les écrans pendant Metallica Je n’avais pas l’intention de regarder, j’étais juste de passage en sortant de Nile pour rejoindre Julie Christmas à la Valley, je voulais voir un ou deux morceaux de loin avant de bouger. Ben je n’ai même pas compris ce que je voyais, mais ce n’était pas Metallica, j’ai filé voir The Interrupters sans regret - Je viens de lire que l’absence de diffusion d’image était une exigence du groupe… Pas d’écran non plus pour Chelsea Wolfe, ça gâche l’expérience quand on n’est pas tout près
- Les sacs à dos. Mon principal coup de gueule, parce que vraiment vraiment vraiment ça me saoûle : arrêtez de venir avec des gros sacs à dos dans les zones de concert, bordel. Vous êtes lourds avec vos 50litres remplis d’enclumes, ça fait mal et ça prend de la place. Ok, vous avez besoin de toutes vos affaires en permanence comme des punkach, mais restez loin, sur la pelouse, entre Tortues Ninja, ne venez pas me faire chier avec vos p$*&#!§ de sac à dos énormes pendant les concerts. L’orga avait pourtant communiqué sur la taille des sacs, pourquoi la sécu les laisse quand même passer ??? Voilà, c’est dit
- Le feu d’artifice. J’ai vu passer l’info qu’il n’y en avait pas cette année, mais j’ai espéré quand même. C’est bête, mais j’adore les feux d’artifice. Or, pour des raisons à chaque fois différentes, je n’ai jamais pu voir les précédents en entier et dans de bonnes conditions. J’étais hyper déçue qu’il n’y en ait pas cette année. Une fin de fest en eau de boudin. Je rejoins les autres commentaires, une petite video pour dire au-revoir me parait nécessaire. Un artiste doit soigner son entrée comme sa sortie
- Les pintes. N’avoir qu’un seul format de verre peut présenter un intérêt économique, voire écologique, mais pourquoi refuser de servir des demis dans un grand verre ? C’est possible pour les soft mais pas pour la bière, ne se foutrait-on pas un peu de ma tronche ? J’aime la bière fraiche, moi !
- le concept du pichet sans bec verseur, il va falloir s’expliquer. 1,5 litre à verser sans bec, c’est la moitié à côté du verre. La prochaine fois c’est quoi, on supprime l’anse ? Ah ben non, on supprime les pichets, problème résolu