[Hellfest 2024] Vos tops et flops concerts

Ou alors c’est justement parce que c’est pas forcément un groupe que j’écoute spécialement habituellement.
Mais je vous remercie de tant d’attention et je m’excuser platement pour tous ces soucis que j’ai bien pu provoquer dans vos vies.

La bise :kissing_heart::stuck_out_tongue_winking_eye:

Ah oui, qu’il n’y ait pas de confusion là-dessus. Je critique en fait non pas l’artiste mais la probable instrumentalisation qu’un producteur pourrait faire de son corps à des fins commerciales à destination d’un public ciblé :wink: Mais je n’en sais effectivement rien, ma pique était maladroite et ta critique est tout à fait fondée. Je regrette mon propos.

C’est ironique, nan ? :thinking:

1 « J'aime »

Rien ne dit que quiconque lui impose cette tenue, elle peut très bien vouloir utiliser son physique pour créer un folklore et un univers autour de son groupe, même avec une image sexy. Ce ne serait pas la première fois qu’un groupe qui joue l’image viking/guerrier mette en avant le physique: bon nombre de groupes de Power ou même avant ça Manowar ont joué là-dessus.

2 « J'aime »

Jeudi 8 juin 15H00, les décibels se font de plus en plus aguicheurs quand derrière moi: « Ils font dans l’humour! » Nous approchons de la tour « Hellcome ».

Mon voisin est un petit nouveau et l’espace d’un instant je l’envie. Il va découvrir pour la première fois l’herbe (paspourlongtemps) verte, les bars rouillés, le crâne argenté géant et le scorpion qui pête.

L’entrée dans Infernopolis est rapide comme l’éclair (héhé). Quand on m’annonce mon crédit pour ces 4 jours, je demande quel est le record du we « j’ai eu 1700€ hier ! » me répond le bénévole d’à-côté. On sait le festivalier Hellfest dépensier (320€ par jour hors billet !), mais là ça fait beaucoup beaucoup de bières.

Comme chaque année l’arrivée au camping est l’occasion de retrouver des potes et/ou cousins. On fête les gamins nés, on trinque aux groupes à venir, on rend un hommage liquide au groupe « 8.6 crew » (version IPA tout de même)… Bref, on est bien sous le soleil, la tonnelle et les décibels. Tellement bien qu’on loupe l’ouverture du site et Komodrag & the Mounodor. Tant pis on reprendra « brown sugar » en chœur une autre fois, pour l’instant on reprend une dernière bière.

KHEMMIS (++)
Le groupe est précédé d’une certaine hype (merci Horns Up et d’autres). Le look du chanteur au mulet mal assumé me rappelle inexplicablement à la fois un petit chien de chasse et un prolo dunkerquois, ce qui me le rend immédiatement sympathique. Il suffit de quelques minutes pour les trouver également talentueux, leur doom étant bien plus écrasant que le soleil timide à cette heure.

GREEN LUNG (+++)
L’une de mes révélations de l’année. Le groupe a des compos juste abusées d’efficacité et j’avais hâte de voir ce que donnait le live. Et contrairement au mojito du bar à cocktail, la prestation survit aux espoirs suscités ! Le chanteur est habité et le groupe enchaîne les refrains imparables nous entraînant dans des rites païens et « down to the forest church » (l’air vous est venu direct ?). Le concert prend une nouvelle dimension sur « Song of the Stones » lors duquel le bassiste prouve à tous les petits gros au visage porcin qu’un physique ingrat n’empêche pas le talent et à toutes les meufs qui l’ont rejeté au collège qu’elles ont fait une connerie. C’est un peu « sk8ter boy » 2024 en fait (pardon pour cette référence même si pas forcément absurde, j’y reviendrais). Viens « One For Sorrow » dont le crescendo culmine avec la fosse qui tout entière gueule le décompte finissant sur “Seven for the Devil himself !!!“

Bref, le marketing est suffisamment bon pour me faire acheter un tee-shirt, la performance scénique est bluffante, s’ils continuent d’aligner les tubes, je leur parie un destin à la Ghost. Je serai alors le premier à les trouver « trop commercial ».

DARK TRANQUILITY (+++)
On abandonne la Valley et sacrifions GRAVEYARD pour l’Altar. Il n’y fait pas encore très sombre mais la tranquillité va rapidement céder sous le death mélodique suédois de DARK TRANQUILLITY. Le chanteur alterne les accès de violence growlés et les passages mélodieux au chant clair avec fluidité, le sourire de Jack Nicholson dans Shining semble s’être incrusté dans le visage du nouveau guitariste et tous prennent leur pied sauf le batteur qui a mieux à faire avec. La ferveur des fans entre chaque chanson semble presque surprendre le chanteur qui prend le temps d’apprécier l’amour donné. On fini sur l’inévitable Mysery crown dont le mantra « Don’t bring your misery down on me » résume parfaitement cette prestation. Merci pour la joie.

(on me signale que SHINING jouait juste après sous la Temple, y’a ptet eu contamination).

Le jour fuit et emporte encore avec lui des notes de metalcore. Les Main Stages me paraissent de moins en moins fréquentables au fil des années mais il faut dire que les playlists Spotify « Metal » ne contiennent que ça ou presque alors faut bien que le Hellfest s’aligne avec la demande du public.

AVENGED SEVENFOLD (-)
Voilà un groupe qui m’a toujours laissé… partagé. D’un côté je peux avoir un (deux max) « A7X » dans ma playlist, en apprécier les longues intros, la complexité des compos et l’efficacité des refrains, d’un autre côté je les ai toujours trouvé cringe, commercial. D’un côté faut reconnaitre que « A Little Piece Of Heaven » est en dehors des standards de l’industrie d’environ 5min (on est sur une longueur « Bohemian Rhapsody »)… D’un autre côté jeudi soir vers 1H00 du mat’ lorsque j’ai entendu « The Rev » et ses cheveux teints en blond et rose geindre « baby don’t cry hen hen, hen » j’ai vraiment eu envie que ça s’arrête. D’un côté ça manque d’agressivité, d’un autre côté la chanson parle d’un mec qui craint d’être rejetée par une meuf alors il lui bouffe le cœur puis viole son cadavre avant d’ajouter "She was never this good in bed, even when she was sleepin’ ". Ca fait beaucoup de côtés hein ? Mais finalement, est-ce que c’est pas un peu une preuve d’art que de laisser le public entre incertitude et confusion ? Vous avez 2 heures car après y’a les Dropkick qui viennent mettre tout le monde d’accord.

En tout cas, autant lors de leur dernier passage le chanteur m’avait déçu à cause de ses problèmes de voix (un fan était même monté chanter sur scène), autant là… je lui trouve aucune excuse. Ce qui n’empêche qu’ils avaient probablement la meilleure scénographie du week-end, mention spéciale à l’effet visuel qui leur donnait l’air d’un squelette vivant presque aussi convainquant que celui de Joe Biden en débat.

DROPKICK MURPHYS (+++)
Arrive un âge où les événements de la vie ont créé avec certains groupe une histoire, des sentiments, une gratitude infinie pour le bonheur donné qui biaise les jugements. Alors que vous avez noté mon irréprochable neutralité jusqu’ici, ce ne sera pas le cas pour les auteurs de Rose Tatoo.

Nous sommes sur les pavés, serrés. Certains ont clairement abusé des pogos, circle pits, mosh pits et autres joyeusetés. En clair ça pue et je compatie avec le petit bout de femme d’1M60 devant moi qui lève la tête pour aspirer quelques goulées d’air frais apportés par le vent. Sur l’écran géant noir apparait le nom du groupe traversé par la brume. Ca a de la gueule et je préviens ma femme que « ça risque de bouger un peu ». Les premières notes de Lonesome Boatman s’envolent de la cornemuse bientôt accompagnées des whohoho hoho hohoho (orthographe non garantie) et déjà la petite brune devant moi a été avalée par la foule. Suit « The boys are back » et j’avertis à nouveau ma femme: « là ça va partir ». Je vous épargne le suspense, elle (et du coup on) a tenu 2min post-intro avant un repli stratégique en diagonal hors pavé. Nan parce que les Dropkicks sont pas indiens mais je vous assure que quand ils envoient la sauce, ca pique ! Le concert fut comme à son habitude un joyeux bordel, un médoc imparable contre les dos usés et pieds fatigués, une BO idéale pour boire une Guiness, une joie pure à voir le chanteur (qui devient un petit vieux réjouis!) sautiller dans tous les sens sur scène. Bref un moment de bonheur d’une heure que l’absence d’Al Barr et le manque d’interactions avec le public n’ont en rien impacté. Un hommage appuyé a été rendu à un supporter décédé du FC Nantes avant que, sous un déluge de confettis vert et blanc, le final sur The States of Massachussets nous rappellent un autre club nantais.

VENDREDI

Vous savez comment résoudre les clash ? Par exemple PLANET OF ZEUS vs EINAR SOLBERG ? En ayant une femme en retard lorsqu’il faut partir de la maison (blague très 90’s) car elle veut finir de compiler ses lignes de codes (vanne woman-friendly 2024 compatible).

KANONENFIEBER (++)
On arrive finalement vers 18:45 sous la temple. On aurait dû se mouiller la nuque (ce qui arrivera le lendemain) car les casques à pointe sont de retour et leur cour d’histoire sur la première guerre mondiale a la subtilité des canons disposés devant leur batterie. Les allemands avancent cagoulés de noir en terrain conquis: ça gueule, ça martèle, l’engagement est total et on est complètement pris dans la musique et l’esthétique. Le chanteur revient avec un mini lance flamme sur le final et si les moyens sont pas les mêmes, l’inspiration semble claire. On leur souhaite le même destin que leurs compatriotes.

1000MODS (ou pas)
Craignant la déshydratation, nous faisons un crochet vers l’IPA du bar « bière spéciale » sur le chemin de la Valley. On entend alors au loin le long hululement d’un chanteur peroxydé. Mon voisin se penche goguenard vers son pote « le bougre remet ça » semble il dire et oui, Steel Panther remet le couvert. On les connait par cœur: bientôt le guitariste se touchera les tétons débordant de son débardeur fluo avant de mimer un cunnilingus entre ses doigts et nous faire applaudir des « nichaunes ! »

A ma grande surprise, cette musique a quelque chose de l’appeau à gonzesse car ma femme me convainc d’aller les voir.

STEEL PANTHER (++)
On se rapproche et nous vautrons bientôt dans le glam beauf assumé de nos mâles lubriques. 3, 2, 1 ça y’est une demoiselle topless est montée sur scène… Nous sommes à la 2è chanson. Afin d’éviter les procès en sexisme, le producteur des panthères de fer leur a conseillé de couper leurs pantalons spandex rose, nous profitons donc du cul nu du guitariste leader. Certes c’est beauf, certes c’est lourdingue mais il n’empêche que la prestation est éminemment sympathique. Je n’écouterai jamais ça chez moi mais les entre chansons sont justes irrésistibles. Le chanteur commence par recueillir les acclamations de la foule: « le Hellfest est le meilleur festival du monde » avant que son compère le coupe : « mais tu leur as dit la même chose la semaine dernière au Graspop ! » Le guitariste continue de l’enchainer en nous apprenant que c’est lui qui l’a recruté dans SON groupe en 1987, “alors qu’à l’époque il n’avait que 47 ans". On est en regression assumée, mais c’est aussi ça un festival. Les vannes s’enchaînent avec un réel talent pour les délivrer.

A nos côtés je vois ému un gamin de 13-14 ans qui ne l’est pas moins. Je lui lance un « pense à cligner des yeux pour pas sécher » ce qui fait sourire son papa. Sourire qui s’élargit lorsque le groupe réclame un « Wall of nichaune ! » suivi d’un « Make some noise for nichaune ! » avant d’enchainer les classiques "pute asiat’ ", « 17 [meufs] d’affilée » et « Trou de la gloire » (j’vous les traduits parce que la poésie doit être accessible au plus grand nombre). Des centaines de spectatrices, plus ou moins (mais surtout moins) vêtues montent sur scène à l’occasion et 2024 oblige, elles passent la moitié du temps à se prendre en selfie.

Le groupe nous quitte sur une dernière vanne du guitariste qui salue la foule et réclame du bruit pour son chanteur qu’il présente comme : « The Tour bus driver !! ». Un groupe meilleur entre, que pendant les chansons.

Un pipi de 25 min (!) côté MS2, une mémé patate et nous revoilà la nuit tombée.

SHAKA PONK (-)
Légitimité Hellfest contestée, épisode 1:
J’étais déjà trop vieux lorsque les ShakaPonk ont explosé et j’ai échoué à apprécier les 2, 3 titres ajoutés à ma playlist pré-Hellfest. C’est donc en traînant les pattes que j’ai suivi les potes, espérant que leur réputation de bête de scène n’était pas volée. Rapidement les MS se recouvrent d’une marée de festivaliers.

La scénographie nous réserve une surprise: on y trouve des livres (voir ici pour les millenials). Le groupe déboule sur scène appuyé par de dandinants choristes et le chanteur commence par un « ça vous en bouche un coin !» qui augure bien de l’étrangeté qui va suivre. Digne héritier de Nelson Monfort (sauf pour la coiffure), Frah parle français, jure espagnol et harangue en anglais « Are you readyyyy ? ». Ce mix linguistique me paume un peu mais pas les fans qui reprennent en coeur « je m’avance » et joignent la parole aux gestes: ça pousse pas mal pour aller devant et événement rarissime j’assiste à un début de bagarre, dont l’initiateur est néanmoins rapidement éloigné. Digne héritier de Didier Wampas (sauf pour la musique), Frah finit rapidement perché dans la foule. Cette entame de concert m’a plutôt plu mais le souffle retombe rapidement. En fait la scéno chiadée, les lumières épileptiques, les costumes badass et l’attitude agressive du groupe sont bien au-delà de ce qu’ils délivrent vraiment, leur musique: une pop-rock gentillette aux dialogues de lycéens en colère : « j’aime pas les gens » et « je danse pas » m’ont rappelé mes copies de 3è. Surtout qu’entre les chansons c’est pire. Long, moralisateur, on a même le droit à du développement personnel sur écran géant « become who you are or die trying » (anglicisme indispensable « of course »). Précept dévoyé puisque le moment malaisant du festival culmine là, sur « Who’s my bitch » et la montée sur scène (volontaire !) de bitchs prêt à sacrifier leur intégrité pour un moment de gloire.

A l’image de Samaha Sam qui prend une plombe pour allumer sa clope sur scène, c’est faussement subversif, vraiment marketing. Si encore c’était fait en mode « joie » mais non, elle semble se prendre complètement au sérieux. Si le groupe parvient à faire huer Macron sans trop forcer, ça manque de subtilité et de fluidité à l’image de la laborieuse mise en route d’un circle pit géant autour du chanteur. C’en était presque gênant mais faut avouer qu’ensuite, visuellement, ça claque. Pareil Frah se croyait probablement au printemps de bourges car sinon comment expliquer ses longues descriptions sur les risques d’un mosh pit ?? Heureusement le « j’espère que vous avez une bonne mutuelle » m’a fait rire. Pas compris non plus qu’il nous répète 3fois que « le meilleur groupe c’est vous ! ». Je vous assure qu’avec mon suant voisin, braillant un yaourt espanio-anglo-français on risque le split direct. Le final fonctionne bien (l’ajout d’une 2e boite sur le saut de l’ange était bien chorégraphié) et une fois encore les intentions semblent sincères, difficile d’en vouloir vraiment à un groupe leadé par une femme black, qui parle politique, honore Sea Sheperd et sort un drapeau LGBT sur scène.

MACHINE HEAD (+++)
Fin des enfantillages. Machine Head débarque et en un riff les mecs nous envoient dans la mouille plus de métal que Goz et sa bande en 1H20. Le bulldozer disperse la fête foraine colorée qui l’a précédé et envoie des riffs (presque) aussi douloureux que le prix de leur tee-shirt (40€ franchement ?).

Autre époque, autre style, les chansons font 3min… de plus, pas de sample mais des doigts qui parcourent les guitares pour leur arracher des accords pré-metoo (consentement non garantie). Robb Flynn hurle “get your motherfucking horns in the sky”, gros plan sur un gamin de 17ans juché sur épaules qui hurlent son amour. J’ai cru me voir 20ans plus tôt. Nan en vrai j’avais pas un rond pour aller en concert et a l’époque je chantais “en attendant ses pas” sur Céline Dion. Le lien est tout trouvé pour insister sur le fait que l’engin de démolition Machine Head sait aussi être mélodique comme lors du refrain de Locust ou le final d’Halo repris en chœur par la fosse. Il y a dans ce concert à la fois du dantesque, du colossal et dans le même temps une réelle proximité et même une tendresse insoupçonnée chez notre colosse barbu. De la joie pure qui tabasse, le Hellfest que j’aime. Voilà pour ma déclaration d’amour que je conclue par un fait indiscutable: y’avait moins de monde que pour Shaka Ponk.

THE PRODIGY (+++)
Tout métalleux à ses secrets, ses failles, ses déviances même. Les miennes se traduisent par un amour du synthé qui s’apprête à être assouvie. C’est je crois la première fois qu’un groupe électro avait l’honneur d’une Main Stage. Carpenter Brut, The Bloody Beetroots ou Perturbator étaient déjà passées mais sous tente (Valley, Temple ? Les deux ?).

Le temps de remonter jusqu’au bar pour un nécessaire ravitaillement et les premières notes de « Breath » nous rattrapent. Exclamation à côté de moi « déjà ! ». Ca commence fort et l’étreinte ne se desserrera pas jusqu’à 2:00 du mat’, répétant beats agressifs et martelant des têtes qui dodelinent sans fin pour montrer leur acquiescement devant ce qui rappelle parfois une alarme incendie sous nappes de synthétiseurs. Les yeux fermés, nous sommes bercés (rudement) pendant une heure de transe.
Le finish reggaeien est assez affreux mais n’efface pas l’heure de jouissance pure qui l’a précédée. L’air est encore saturé de décibels et la pelouse de festivaliers éreintés lorsque nous décidons de rentrer.

SAMEDI

A notre réveil un beat beaucoup plus doux succède à celui des Prodigy: le plic ploc de la pluie. Nous n’avons pas prévu de Kway. Pas parce que nous sommes rock, juste par bêtise. Alors on gâche la matinée à la réparer et loupons KONVENT, puis HRAFNGRIMR, et revenons juste à temps pour prendre en duel les cow-boys.

WAYFARER (++)
Y’a toujours des concerts comme ça. Tu rentres pas de suite dedans, tu t’y fais un peu chier mais en même temps tu veux soutenir le groupe car il propose quelque chose artistiquement. On retrouve chez Wayfarer cette beauté du black en recherche d’absolu. Cette volonté de pousser les notes, les cris, le volume. Y’avait du monde (pour la Temple j’entends, aucun problème pour être dans les 10 premiers rangs) mais moins de fans que de curieux au vu de l’immobilisme de la masse. Ils étaient peut-être en transe mais plus probablement juste confus. Pour ma part j’ai fini par être enveloppé et transporté mais un peu tard.

TRIO (+++)
Mon planning initial prévoyait ensuite BRUTUS puis KVELERTAK. J’en lis d’ailleurs le plus grand bien, que Ben le patron nous en remette un ramequin l’année prochaine, on se fera une idée. Sauf que nous faisons un crochet à l’entrée du food court tout près de celle dont je suis le mécène involontaire, l’aimant à selfie, la première attraction du parc Hellfest : la bière, pardon la gardienne des Ténèbres. Pour la bière je suis mécène très volontaire. Des amis sont d’ailleurs attablés pour une pause houblon. Je vois immédiatement le danger cumulé du soleil retrouvé et de la proximité immédiate du bar relativement déserté. D’autant qu’après quelques minutes d’autres festivaliers s’installent près de nous et sortent un Trio auquel nous sommes bientôt invités. Bref, l’espace de 3 heures on a partagé cartes, bières, du vivre ensemble et cotisé fort pour la commu’ afin d’avoir à nouveau Metallica en 2025 (ou pas).

CHELSEA WOLFE (+++)
Un des concerts que j’attendais le plus. L’expérience promettait d’être mystique mais n’a atteint que par moment les sommets d’intensité que j’espérais. Faut dire que notre Morticia Addams ne nous a accordé aucune interaction ou presque, j’irai même jusqu’à dire aucune attention tant elle semblait détachée, absente de son propre concert. Ses lamentations ont ramené la pluie ce qui a peut-être permis au concert de “cliquer” car le final fut brillant. J’ai été réellement ému, presque larmoyant sur After the Fall et il est difficile de résister à Flatlands, qui que l’on soit.

NEKROMANTIX (++)
Quelques pas suffisent pour changer de décor et d’ambiance puisque nous enchaînons sur le psychobilly de NEKROMANTIX. Batteur et chanteur ont perdu un pari et doivent jouer avec une brosse dressée sur la tête. La WarZone est fidèle à sa réputation de régime express et des litres de sueurs sont déversés sur les pavés. Devant nous un colosse avec une énorme beubar se tourne vers son collègue: « j’ai pas fini ma pompote ». Il me faut quelques secondes pour comprendre qu’il s’agit de courage liquide car il s’enfonce ensuite dans la fosse. Je l’y joint ce qui me permet, par intermittence (!), d’apprécier de près l’intense corps à corps entre le leader et sa contrebasse / cercueil. On n’était effectivement pas loin de réveiller les morts.

METALLICA (-)
Comme en 2022 le concert débute par la BO de The Good the Bad The Ugly. La chaleur du far west nous manque. A Clisson il fait froid, humide et je suis sensiblement plus loin que d’habitude de la scène.

La scénographie d’il y a deux ans m’avait impressionnée, celle-ci ajoute le laid à l’impratique. On a en effet le droit à des écrans fragmentés (avec des images d’échafaudages ?) rendu encore plus illisibles par le stagiaire qui nous inflige des plans épileptiques de quelques secondes en mode Mickael Bay. Le concert est commencé depuis un moment mais j’attends encore qu’il démarre. Arrive la pause de James et Lars. Kirk & Rob se lancent donc dans un « Doodle » c’est-à-dire une reprise à leur sauce d’une chanson locale. La femme du bassiste, française, a conseillé Indochine à son mari. Les deux gratteux s’appliquent donc à massacrer l’Aventurier, leur crédibilité et le peu de patience qui me reste. Je vois des gens qui quittent Metallica (sacrilège !) et j’hésite à les suivre. (mal?)Heureusement l’enchaînement des bangers qui suit nous réchauffe un peu mais les interactions avec le public restent limitées et au final les réactions sont unanimes. Alors oui le métalleux se plaint (déjà il est français alors dans cette bulle de bonheur qu’est le Hellfest ça fait du bien de revenir au « savoir vivre à la française ») mais en plus en vrai, les mecs sur-kiffent. Non seulement ils ont vu Metallica mais en plus ils peuvent désormais ajouter : « ouais j’les ai vu mais c’est grave surcôté ». Une presta parfaite pour les métalleux snobs.

Pour ma part j’aurai dû être devant JULIE CHRISTMAS.

DIMANCHE

Dernier jour, je me réveille étonnamment en forme. Il est (même pas!) 10H quand j’ouvre la tente, « déter’ » pour aller voir Pencey Sloe. Sauf que ça commence à raconter la journée de la veille, le Macumba sur le Red Camp jusqu’à 5H30 ou l’émerveillement devant Eivor. Je profite des anecdotes et du saucisson qui circule sur une boîte de céréales vide. Le temps passe, les bières aussi et je consulte mon téléphone dont la batterie survit à peine en cette fin de festival: 11H30 déjà ! Nous gardons notre sang froid pour les voir à temps et nous engageons sur les chemins asséchés du White Camp.

Nous passons devant le Metal-DJ-en-fait-corner où s’étendent des corps fatigués, bercés par une voix calme intimant : « inspirez, expirez ». Vu que c’est plus blindé que la temple à la même heure, faut croire que les bobos dans mon genre prennent soin d’eux et se rabattent sur ces « expériences » pour combler l’absence de sacré de leur vie. Jesus tu manques !

Nous arrivons devant la cathédrale, il n’y a pas d’attente mais deux files de festivaliers se font face autour d’un mec qui crie dans un mégaphone. Ca ressemble à une manif’ anti-RN mais des marmules tatouées au crane rasé côtoient gentiment Borat dont la biroute bosse le costume en lycra vert. Il n’y a rien de sérieux là-dedans et pour cause puisqu’Ultra-vomit tourne son prochain clip. Y’a bonne humeur tout ça mais tourner un clip c’est très chiant en vrai. Y’a pas de musique, on attend 99% du temps, le groupe lui-même semble gentiment s’emmerder. L’idée est de mimer un Wall of death et le mec au porte-voix de répéter: « On y va doucement hein ».
Est-ce que certains ont cru à une blague, une provocation ? En tout cas je vous laisse imaginer notre subtilité au moment où nous sommes enfin libérés. De notre côté nous abandonnons à la deuxième prise afin de ne pas louper « Proudly ruinning yourself ».

Nous entrons sur le site et pour une fois la fouille est utile puisqu’elle me permet de renseigner l’agent de sécu de ce qui se trame. « Ultra Vomit » ne lui dit rien. Si vous avez le profil des agents de sécu en tête vous comprendrez qu’ici aussi, deux mondes se côtoient sans se mélanger.

SANG FROID (+)
Il y a du monde sous la Temple pour soutenir les locaux et nous sommes tout de suite pris dans l’atmosphère d’un Dépêche Mode, mais en bien. Malheureusement ça manque de second degré et de joie. Le chanteur avec sa main dans le dos, sa bouche en cul de poule et ses bravo n’utilisant que ses poignets me rappelle un vieux prof de math des années 60. Les gratteux n’arrivent pas à capter l’attention et la partie clavier alourdie et allonge trop les compos. Le tout dégage une prétention vraiment désagréable. J’imagine qu’il s’agit d’un positionnement assumé et pas d’une réelle arrogance mais clairement je le comprends pas. Dommage parce que musicalement, y’a queq’chose à faire.

Après une boule de glace à 3,80€ nous profitons de l’absence de queue pour pénétrer pour la première fois dans le Sanctuaire, le Temple de la consommation. Au moins on peut pas leur reprocher d’être hypocrite. Les dimensions sont gigantesques, les trucs à vendre glorifiés et nous nous retrouvons devant le vendeur en 2min max. Y’a déjà beaucoup de sold out et rien qui nous tente. S’ensuit un moment gênant. « Vous prenez quoi du coup ? » je me réfugie derrière ma femme saisie par la culpabilité du client qui n’accomplit pas sa destinée. Vous savez le malaise qu’on ressent quand on sort du Leclerc par la sortie sans achat.
On tente bien de dépenser un peu de pognon au merch’ officiel des artistes mais avec une banane à 80€, il faudrait qu’elle soit effectivement tissée en fils de peau de banane pour que je l’achète.

Notre petit groupe s’étant agrandi sur cette dernière journée, notre dimanche sera à l’image de sa Tête d’Affiche: mainstream.

NOVA TWINS (+)
Les deux demoiselles en mode Ying/Yang (haut blanc et short noir vs haut noir et jupe blanche) sont tout à fait charmantes, souriantes et pleines d’énergie positive. A ce moment il y a probablement plus de blacks sur scène que dans l’audience qui reste très « blancos » pour reprendre les termes d’un philosophe Evry-barcelo-crétin. Le final sur Chosse your fighter consacre ce show qui tient autant de la musique que de l’entertainment et du jeux vidéo.

SIMPLE PLAN (+)
Légitimité Hellfest contestée, épisode 2:
C’est contraint et forcé que j’ai été trainé devant ce qui est d’abord une madeleine de Proust. C’est pas désagréable mais mon meilleur moment est le « coming out of my cage I’ve been doing just fine » des Killers. Pour le futur le plan est simple: éviter Simple Plan.

BLUES PILLS (++)
Celle qui nous avait enchanté en rouge lors de son précédent passage revient drapée de bleue. Les deux ans écoulés n’ont rien changé à la joie pure qu’affiche son visage et à la beauté de sa voix rauque. Un bon concert partagé avec un charmant barbu en chaussettes roses et tutu assorti. Entre ses omoplates, une petite rivière de sueur coule de ses poils tandis qu’il se trémousse en cadence. Trop mignon. Ou trop de MDMA.

ROYAL BLOOD (+)
On enchaine les concerts Mainstage et en fait elle délivre ce pour quoi elle a été faite: des blockbusters divertissants et calibrés pour faire remuer la foule mais auquel on peut trouver un petit goût de fast food musical. En tout cas j’ai rarement vu les femmes (+ de 30% des festivaliers cette année) aussi attentives aux écrans géants. Le carré parfait des mâchoires du chanteur n’y est peut-être pas étranger.

COREY TAYLOR (+++)
Après une traversée latérale vers la MS2 et un shifumi pour envoyer le perdant au ravitaillement nous nous retrouvons devant l’un des meilleurs (le meilleur ?) du week-end. Je reste toutefois circonspect parce qu’en solo c’est pas forcément ma came musicale. Et d’ailleurs sur le « No way to beat me, no way to win » même dans la fosse, ça balbutie.

Sauf que « Corey » a assorti son tee-shirt rose à son tatouage David Bowie et il n’a pas son pareil pour entrainer son public. Faut dire qu’un « Before I forget », ça aide. Il nous lance aussi sur un « Wall of dance »: « It’s the same than wall of death. Except not at all » avant de faire une déclaration d’amour appuyée à sa femme et de lancer ce qui aurait dû me gaver: une balade insipide. Sauf que le public du Hellfest va la transcender : des dizaines de metalleux oublient soudain leur tendance à se rentrer dedans et se prennent par les bras en formant une immense ronde de bonheur. Des couples (officiels comme improbables) y pénètrent et commencent à danser en slow, à faire tourner leur partenaire et même à valser. Le moment est tellement improbable, magique. On prolonge le moment suspendu avec un Through the Glass repris en choeur par la fosse avant que retentisse les premières notes de Duality. Nous sommes à ce moment central et proche des barrières. J’identifie immédiatement le danger alors que la marée reflux. J’ai juste le temps de prévenir ma femme « Tu sauras quand ». que l’intro s’achève dans un wall/circle of death monstrueux qui occasionnera un coup de soleil instantanée au nez de ma femme.

QUEENS OF THE STONE AGE (+)
Les QOTSA nous permettent une pause bienvenue et c’est de trop loin pour l’apprécier que nous écoutons leur set. Etait-ce parce que nous nous rapprochons pour nous placer en MS1 ou du fait de l’enchainement de classiques mais le final nous a paru très recommandable.

THE OFFSPRINGS (+++)
Après la catastrophe de 2016, 2022 était un vrai bon moment. De quel côté allait tomber la pièce cette année ? En pleine face clairement.

Aux premiers tapotements de Come Out and Play c’est déjà un joyeux bordel et je sens déjà que les pavés et la fosse m’appellent.
Je ne les ai pas chanté depuis 10 ans mais les paroles resurgissent de mon cerveau trempée de bière. C’est moitié du yaourt pour tout le monde ce qui nous empêche pas de gueuler, de sauter et de kiffer. Le vieillissant public du Hellfest (38 ans en moyenne en 2022) en a perdu 20 et se retrouve au lycée. Partout des sourires et une joie collective à revivre notre jeunesse. On est à nouveau dans notre chambre à chanter à tue tête : « Give it to me, baby! Uh huh, uh huh! », encore en soirée entre potes à hurler : « The more you suffer, the more it shows you really care, right?, yeah, yeah, yeah ». Les slameurs déferlent sur la scène et vazy qu’ils font tous 90kg et qu’y a pas un qu’est gainé. Je dois aussi rappeler au mec derrière moi que “tu portes tu lances pas” lorsque tu es dessous. L’appel de la fosse devient irrésistible et je promet à madame de revenir. Notre groupe split pour bientôt finir aux barrières profitant d’un circle pit (#truc-et-astuce). La complicité entre Dexter et Kevin est souvent sympa, parfois boiteuse (« I wanted to wrap this up ») mais le côté brouillon me va bien. L’alignement de tubes en fin de set achève de nous retourner. C’est la fin de notre cure de jouvence et nous retrouvons le reste de notre groupe:

« Je pensais que tu serais revenu plus vite »
" Moi aussi" :slight_smile:

A ce moment, derrière nous un mec met un genoux à terre. Je pense d’abord qu’il a tourné dans le pit (les croisés tu connais) d’autant que la fille en face de lui a l’air hyper émue. Mais comme autour d’eux ils ont tous gueulés et sifflés d’une même voix, c’était probablement un autre moment de bonheur. Encore.

FOO FIGHTERS (+)
Après une pause nécessaire nous nous mêlons à la foule amassée devant la MS1.

Légitimité Hellfest contestée, épisode 3, suite et fin:
Rappel historique:
2017 Ben déclare: « On m’a demandé si Muse, Foo Fighters ou encore Coldplay allaient venir. Nous n’irons jamais jusque-là ».
2024, Les FF sont LA TA de l’année et Ben déclare: « Je ne dirais pas non d’avoir un Muse, un Placebo ou un Green Day dans la prochaine programmation. Par contre, Taylor Swift, c’est non ». Autant vous dire que ShakaPonk, Simple Plan c’est que le début et Avril Lavigne (cf. plus haut), c’est plus que probable. J’en profite pour répondre aux aigris (j’en fait partie) que Le Hellfest dans sa philosophie actuelle de démesure n’a pas le choix, non seulement toutes les têtes d’affiches (ou presque) sont déjà venues mais surtout, d’ici 10 ans aucune ne sera plus en état de venir. La mainstreamisation du festival est donc une question de survie.

Les Foo Fighters entrent en scène et Dave Grohl avait sans doute consulté les commentaires rageux de Kevin les traitant de « groupe RTL2 » sur Facebook car il avait de la rage à revendre avec une tendance étonnante à partir dans les aigus voir le nasillard. Les titres sont rendus avec une appréciable agressivité mais ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. A un moment un couple nous bouscule allègrement pour passer et madame grimpe sur le dos de son mari, quelques secondes seulement, le temps pour ma femme de lui signifier l’impolitesse de leur conduite, en des termes plus… efficaces. Elle descend, en cognant d’autres festivaliers qui pensent que l’ignorer est leur meilleure option. Elle est complètement arrachée et à un moment je croise le regard de son mec. C’est la beauté de 2024, pendant des centaines d’années, les femmes ont eu honte de leur mec, les ont ramené chez eux bourrés, les ont vu se battre, parfois pour elle, souvent pour rien elle les ont soignées et se sont sacrifiées pour eux. En 2024, la société s’égalitarise et enfin nous aussi, pouvons avoir honte de nos gonzesses.

De notre côté nous restons sur le concert jusqu’à ce joli moment qu’a été « My Hero » avant que ma femme me convainque d’abandonner la pelouse pour une nacelle de grande roue.

L’attente est longue mais récompensée car nous sommes les avant-derniers à passer. Quelques mecs déglingués tentent de s’incruster et les videurs les dégagent avec la diplomatie que leur confère des bras de la taille de mes cuisses. Nous décollons sur Everlong et profitons de ces derniers moment .

La dernière note envolée (avec nous donc) nous devenons spectateurs privilégiés de la confusion de la foule traversée de courants contraires: ruées vers la dernière bière, retour au bercail et surtout un immobilisme frustré dans l’attente ce qui ne viendra jamais.

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Carpenter Brut est passé en MS l’année dernière.

Jeudi

Broken Bomb (Hellstage) (++) : j’aime bien Broken Bomb, ils tournent beaucoup, mais toujours un bon moment de rock. Bonne idée de mettre un groupe facile d’accès sur la HS avant d’ouvrir la cathédrale, un bon starter et un bon moyen de finir l’apéro. L’an dernier, c’était Locomuerte dans le même genre. Conseil d’amélioration pour la prod : virez-moi ce vieux backdrop tout moche de la Hellstage, ça fait tache pour la première scène que l’on voit en arrivant.

Wormrot (0) : probablement trop abrupt en ouverture + apéro un peu brutal, pas trop rentré dedans.

Morne (+) : Plutôt bien, pas facile d’accès.

Khemmis (0) : Bien dormi. Le pastaga, c’est bon, mais avec modération.

(DOLCH) (0) : j’ai adoré en écoute préalable et là, plutôt déçu, pas transporté.

Green Lung (+++) : le vrai début du festival. Après, j’aime bien le heavy et les chanteurs qui animent un peu.

Crystal Lake (+) : choix par défaut et finalement, pas mal. Premier pit du WE. Mais que la WZ du jeudi est faible…

Shining (+++) : vu il y a longtemps au FoS, plus trop de souvenirs. Excellent concert. Les lumières, la personnalité, la musique… Pas sûr que ça passe en mainstage…

Sodom (0) : Son cracra, compos lisses… Heureusement, y a eu Remember The Fallen !

Dernier slot (—) : suis passé 5 minutes sur Cradle (pas pour moi mais probablement le moins pire) et 3 minutes à la Warzone. Que dire… Jeudi assez faible, au total.

Vendredi

Eight Sins (+++) : aucun prix Nobel décerné durant le set, mais excellent concert, bien marrant. Bon client des Insanity Alert ou Municipal Waste, il faut dire. Le double circle pit me vaut une escalope maronnasse toujours présente sur l’avant-bras.

Lovebites (+) : consommateur de Heavy, originalité du groupe à défaut du son, pas un mauvais moment, j’attendais un peu plus de « folie » peut-être.

Gozu (+) : j’en attendais surement un peu plus, mais concert sympa.

Dropout Kings (–) : choc des générations… Passez moins de temps à vous filmer au téléphone et jouez… Le seul truc que je retiens, c’est le second chanteur qui saute dans le public depuis l’avancée de la scène – mais bon, je suis pas venu voir une épreuve d’athlétisme aux JO… Mauvais.

Black Rainbows (++) : très bien au Westill, très bien ici. Ça ne réinvente pas la roue, mais très chouette concert aux relents 70’s.

Speed (++) : Bien. Heureux d’être là. Chouette set.

Planet Of Zeus (+) : bien mais assez « interchangeable ». J’ai un problème avec le Stoner, je trouve que tout se ressemble et sur la durée, je m’ennuie. Moins bien que Black Rainbows, assurément.

Fear Factory (++) : souvenir de jeunesse, jamais vu, et bien supérieur à mes attentes. Comme quoi… Dans un festival de musiques « extrêmes », je pense que ça méritait de jouer plus tard dans la journée.

Gaupa (+) : fatigué suite X heures debout sous le cagnard, me suis posé dans l’herbe pour me relever en fin de set, intrigué par la chanteuse/danseuse. A revoir en salle, surement.

Kanonenfieber (+++) : Excellent show. Après, ils vont peut-être avoir du mal dans la durée parce que le concept est assez fermé, mais c’est bien foutu. Bonne découverte grâce aux écoutes pré HF.

1000MODS (+) : Bien mais pas d’aspérité ni de souvenir particulier… Vous avez dit Stoner ?

Clawfinger (++) : Venu les deux mains dans les poches, intro Johnny… Et puis finalement, super set, musiciens heureux et joueurs. Ça manquait peut-être un poil de puissance.

Acid King (++) : Vu il y a deux mois, chouette moment. Idem ici, y avait personne, c’était peace, on était bien, une bière à la main. Excellente respiration.

Biohazard (+++) : j’avais pas un super souvenir du Motocultor l’an dernier. Son crade, tente, mal placé. Là, rien à dire, tout était nickel. Excellent moment, pit sportif…

Machine Head (0) : 30 minutes assis en MS2 en mangeant une assiette indienne. Pas trop fan de la voix claire, des refrains sirupeux, du solo de guitare ou de l’intro à la gratte sèche en hommage à la maman mais bon, c’était probablement pas la pire TA.

Body Count (++) : de base, j’envisageais de passer une tête sur les 3 scènes (au contraire du dernier slot du jeudi qui était une merde infame, là, il y avait du choix) et puis finalement, bonne surprise que Body Count (j’avais un souvenir moisi en MS il y a quelques années). Alors oui, la posture, l’attitude, les discours, tout ça… Mais bon, ça fait partie du package !

Très grosse journée.

Samedi

Sumerlands (0) : arrivé à la bourre, vu un morceau et demi, pas assez pour juger.

The Dead Krazukies (-) : le mieux, c’est le nom… Vu au In Your Face déjà, j’avais trouvé ça moyen. J’ai l’impression que ça joue + vite et plus fort qu’à l’époque, mais bof, pas pour moi.

Eternal Champion (+) : j’en attendais plus. Perdus sur une trop grosse scène. Bonnes compos, mais on le savait déjà.

Total Chaos (++) : j’aime bien le punk « classique » et comme on a que trois groupes cette année… Chouette fosse, chouette concert, le gratteux a une putain de fraise à la Hubert Deschamps. Vus il y a 2 semaines au Ferrailleur, pas eu beaucoup de surprises…

SANGUIxxxx (imprononçable) (0) : pas dans le mood, resté 10 minutes puis retourné boire une bière à la WZ. Y a un gars de Speed.

Casualties (++) : j’aime bien le punk, tout ça… Premier rang, face chanteur, concert sympa.

Legion Of The Damned (+) : en plus du punk, j’aime bien le Thrash. Et hormis Sodom, y en avait pas beaucoup. Plutôt sympa mais son de batterie dégueulasse (barrière à droite). Le gratteux, c’est Kerry King en plus fat.

8.6 Crew (–) : J’AI MAL A MA WARZONE ! L’an prochain, on bouffe la 7ème compagnie en Jamaïque et dans 2 ans, on a Ska-P en TA… Faut faire une pétition avant qu’il ne soit trop tard.

Kvelertak (+++) : LE groupe de HF par excellence – vus 4 fois, uniquement au HF. Super concert, bien rock, bon pit, terminé avec le bassiste de Broken Bomb. Après, je reste perplexe sur la programmation en Valley (cf. concert précédent en WZ…) et ça méritait un créneau plus tard.

Remarque sur le samedi : un enchainement de slots avec rien et de slots avec plusieurs trucs bien. Frustrant.

Kataklysm (+++) : la claque Death du WE, pas de fioritures (toutes façons, bagages perdus à l’aéroport). Seul bémol, j’étais au premier rang entre le chanteur et le guitariste au moment du Security Stress Test. Le genre de concert qui me réconcilie avec la Altar que je fréquente moins depuis que la Valley est en face de la WZ.

Mr. Bungle (Hors catégorie) : Fanboy de Mike Patton, j’avoue. Excellent concert, un peu trop thrash à mon gout, mais c’est le casting et l’album qui veulent ça. Une idée pour l’orga : y a une TA qui me ferait revenir avec plaisir en MS, je suis même prêt à me tasser du Powerwolf ou du Mass Hysteria sur le créneau d’avant s’il le faut…

Dismember (+) : je voulais cocher la case et j’ai adoré le chanteur et son hommage à Maiden pendant le set de Metallica. Assez classique sinon, mais plutôt cool.

ST (+) : resté 20 minutes, du ST comme déjà vu 100 fois, avec un Mike Muir plutôt en meilleure forme physique que la dernière fois. Mais bon, rien de neuf sous le soleil donc je suis allé voir

Saxon (+) : c’est propre, ça joue et ça chante bien mais c’est assez statique (#vieux). Animations visuelles très 80’s. Bon, il faisait froid aussi…

Dimanche

GEL (+) : ca a été un peu survendu et pour un premier concert, j’étais un peu froid. A revoir en salle.

Dool (+++) : excellent set, emporté par l’ambiance. A revoir avec plaisir.

Scowl (+++) : J’ai adoré. L’originalité, la puissance, l’ambiance dans le pit. Très largement au-dessus de Gel mais peut-être pas comparable.

Rendez-vous (+) : j’ai ricané sur Depeche Mode, mais finalement, temps calme plutôt sympa. Faut pas juger sur la mine !

Drug Church (++) : un poil en dessous de Scowl, mais très bon moment, pit sympa.

Therapy ? (0) : sieste en plein cagnard. Pas trop de souvenir, hormis un son qui sature (chant et batterie).

Show Me The Body (0) : réveil la bouche pâteuse, j’ai pas accroché. Pour autant, raisonnablement original, faudra redonner sa chance au produit.

Black Dahlia Murder (-) : digestion de l’assiette indienne, son dégueu. Bof.

High Vis (-) : pas trop compris. Faut éviter les trucs d’intellectuels sur la WZ, les lecteurs de Télérama sont à la Valley…

Suffocation (++). Suffo. Pit sympa (mais la conduite de câble, c’est bien casse gueule).

Madball (++) : Madball. Toujours pareil, toujours bien. Ça commence méchamment à me tirer dans les bras, les jambes, les épaules, le cou…

I am Morbid (+) : 30 premières minutes assis à la barrière, batterie qui écrase tout. Je termine debout et c’est plutôt pas mal. Ça méritait surement un second + si j’avais été en état.

Traversée Altar-WZ : RTL2, le son Pop Rock (–). Ils tournent toujours U2, pour l’an prochain ?

Cock Sparrer (++) : du punk, des vieux, des légendes. Sympa et très frais pour finir. Dommage, j’étais trop mort pour profiter pleinement de l’ambiance sautillante, mais concert vraiment cool. Comme quoi, faut mettre du punk en WZ, c’est adapté…

Top 10 concert :

** Green Lung*
** Shining*
** Eight Sins*
** Kanonenfieber*
** Biohazard*
** Kvelertak*
** Kataklysm*
** Mr Bungle*
** Dool*
** Scowl*

Je fais les +/- de l’orga en même temps :

Les + :

  • Toujours moyen de faire 40-50 bons concerts dans de très bonnes conditions.
  • Altar/Warzone désynchronisées (c’était pénalisant l’an dernier).
  • Orga nickel, après la flotte du samedi, le site était largement praticable dimanche.
  • La sortie, toujours merdique mais déjà largement mieux que les années précédentes.

Les - :

  • Pas d’eau à la Valley ? Ça boit pas les toxicomanes ?
  • L’aménagement de la Valley avec les stands de bouffe, mais c’est transitoire.
  • La prog MS qui ne me concerne plus.
  • La queue aux toilettes – j’ai pas le souvenir d’avoir déjà vu ça mais dans le même temps, pas eu l’impression de plus de monde que d’habitude. Une épidémie de gastro géante ou suppression de pissotières ?
  • La prog Warzone du jeudi et du samedi, plus que limite…
  • Je sais pas si c’est réellement un point négatif ou si c’est moi qui n’y accorde pas assez d’attention mais la Hellstage est pas assez valorisée – elle devrait être scène découverte et apparaitre dans les programmes, peut être.
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Je m’y mets enfin !

Kerry King (+) : J’aurais aimé mettre plus, mais le son n’était pas fameux. Reste que ça fait plaisir de le voir le KK, et qu’un peu de Slayer a fait le plus grand bien à ceux venus.

BabyMetal (-----------) : Passé devant durant les 2 premiers titres en me rendant à la Warzone, un truc totalement nullissime et absurde. A ne plus jamais faire venir, aucun intérêt, on entendait l’autruche brailler jusqu’à la Warzone.

Crystal Lake (0) : Bah en voilà un bon groupe japonais. Reste que ça n’a jamais décollé et trop de coupures de son.

Megadeth (++) : Un début bien trop poussif pour rendre le concert parfait. Mais dès Skin on my Teeth, ça a été de l’or en barre. Merci Dave et merci au groupe.

Landsmvrks (+) : Moi qui étais déçu de l’annulation de Bad Omens, en voilà une chouette découverte ! Groupe carré, superbe ambiance. Dommage je ne connaissais pas assez. Un petit + mais il est certain qu’au prochain concert, il y a de fortes chances qu’il y en ait deux de plus.

Avenged Sevenfold (++) : Partagé. Première fois que je voyais ce groupe, devenu l’un de mes favoris en 2018 seulement. J’avais une immense hâte. Alors forcément, entendre les standards, ça fait plaisir, beaucoup même. Mais le set était mal construit et mal enchaîné, dommage.

Dropkick Murphys (0) : Toujours la même chose. C’est cool hein, mais bon. Rien de neuf.

Dropout Kings (0) : N’est pas Fever 333 qui veut, ça manquait clairement de folie.

1000 Moods (0) : Sympathique découverte mais ça m’a pas plus embarqué que ça.

Satyricon (+) : Me suis un peu ennuyé sur la fin.

Shaka Ponk (++) : J’étais dans le bordel tout devant, donc je me suis éclaté. J’hallucine de lire encore plus haut que certains considèrent ce groupe comme pop et illégitime au Hellfest, faut sortir le cérumen les gars. MAIS. Heureusement que j’étais dans le bazar, car l’attitude punk du pauvre de Sam et les discours interminables et inutiles de Frah m’auraient vite gonflé. Dommage, vus il y a 10 ans ils étaient beaucoup moins chiants avec ça.

The Prodigy (++++++++) : Meilleur concert du week end, quelle énergie !

Yngwie Malmsteen (–) : Chiant, rien d’autre à dire.

Extreme (+) : La deuxième partie du concert était top.

Accept (+) : Bien mais en roue libre.

Mass Hysteria (+++) : Une superbe énergie comme toujours. Foutez les en TA bon sang ils le méritent tellement.

Bruce Dickinson (++) : Malgré la pluie et le fait que je ne suis pas raide dingue de sa carrière solo, j’ai été totalement embarqué, quel showman bon sang !

Metallica (–) : Beaucoup trop chiant, pas appliqué (Kirk, sérieux, dégage), son moisi… Quelle déception.

Saxon (++) : Royal, les mecs ne vieillissent pas.

Corey Taylor (++) : Concert hyper touchant

Crosses (+) : Malgré la coupure, quel plaisir ça a été de les voir revenir, on était en petit comité et Chino s’est donné comme il en a l’habitude.

The Offsprings (0) : J’étais loin, ça avait l’air d’une belle pagaille. Le gratteur me gonfle comme pas possible avec ses fuuuuuuck yeah totalement ringards, et ça parle trop !

Foo Fighters (+) : Une belle conclusion. Je dois être l’un des rares à avoir toujours considéré que ce groupe (que je n’apprécie pas particulièrement) avait toute sa place au HF.

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Mouais je suis pas convaincu, je me lave oreilles très régulièrement :joy:
J’en connais qui te dirais j’hallucine faut aller sous les tentes mon grand :crazy_face:

Jeudi

  1. Slaughter to Prevail (-): 10 minutes pour faire un Wall of Death pour pas avoir l’air ridicule après toute la com. Musicalement pas révolutionnaire pour le genre, son pas ouf et mal mixé. Ouais non, j’attendais rien et j’étais quand même déçu.

  2. Kerry King (+): Toujours d’avoir du Slayer en MS1, mais les compos de KK ne sont pas folle. Disons que ça fait son taf, mes seuls groupes MS1 de la journée en tout cas, le monde commençait à se ramener, j’en ai profité pour manger un truc. Je suis passé devant Baby Metal pour rire un bon coup, car c’est d’une nullité incroyable ! Une honte ce genre de groupe en MS.

  3. Sylvaine (++): Déjà vu en live mais quel plaisir ! Le charisme de la chanteuse/guitariste, les compos propre… Ouais du Alcest like mais bien exécuté, j’étais bien content !

  4. Shining (-): Globalement, l’ennui je suis parti avant la fin pour bien me placer pour Sodom

  5. Sodom (-): Déçu du son, je m’attendais à plus de puissance, j’ai fait 30 minutes et je suis parti vers la Temple.

  6. Cradle of Filth (++): Alors j’écoutais ce groupe au collège et je trouvais ça malaisant ensuite, mais bordel en live c’est une tuerie ! J’ai pas vu le temps passé, beaucoup de classiques, une ambiance incroyable, un son parfait je trouve, non très content de ce concert ! Bonne surprise !

Vendredi

  1. Orden Ogan (+): ça révolutionne pas le genre, mais j’en profite tant que y’a pas beaucoup de monde sur le site pour aller en MS. Une bonne setlist, une belle voix, c’était bien !

  2. Lofofora (-): J’ai suivi les amis, c’était chiant, le politique en pleine face ça va 2 minutes, puis musicalement pas mon stye. Bref l’ennui

  3. Kanonfieber (++): Grosse claque, j’adore ce projet et en live c’était encore plus impréssionnant ! J’adore Kanonfieber bordel !

  4. Steel Panther de loin (–): Ce que je déteste dans le Metal, meme si c’est « humoristique » un peu de tenu svp. C’était ridicule .

  5. Satyricon (+): Alors j’ai eu les titres que je voulais, c’était simple et efficace, j’ai enfin pu les voir !

  6. Emperor (+): Je pense que c’est pas le meilleur concert que j’ai vu d’Emperor, j’étais un peu loin à cause de ma pause pipi, je suis assez proche généralement… Pas grave, le son était niquel je trouve

  7. Bodycount (++): Je voulais voir Prodigy de base mais trop de monde, donc j’ai préféré voir Bodycount, l’ambaince street crew avec des afro-américains qui jouent un metal hardcore bien vener ça m’a hypé. J’ai adoré un de mes meilleurs concerts, même si beaucoup de parlote, c’était un excellent concert

Samedi

  1. Eternal Champion (-): J’attendais ce concert mais j’étais déçu… Après vu les récentes nouvelles (décès du bassiste) c’était pas évident pour eux, le son n’était pas incroyable. C’est un groupe qui mérite de percer (le 1er album est un coup de coeur à m’en faire chialer). J’ai hâte de les revoir dans une salle plus petite et qu’ils continuent ce projet en hommage à Brad.

  2. Legion of the Damned (+): Simple et efficace, déjà vu en live et c’est toujours aussi carré.

  3. Corvus Corax (-): J’avais l’impression de regarder un reportage sur Arte.

  4. Nile (-): Je reste sur ma faim, ça trainait en longueur de je trouvais, je m’attendais à mieux.

  5. Metallica (—): J’ai pu voir ce groupe à Nimes en 2009 avec mon petit frère et j’en garde un bon souvenir meme si à cette époque je trouvais déjà que ça avait perdu en qualité. Là, j’étais curieux… Beaucoup trop peut etre… Un groupe de cette renomé qui nous fait un concert pareil… Au bout de de 30 minutes je suis parti pour faire une petite pause bouffe et me mettre en condition pour mon dernier concert. Mais les 30 minutes que j’ai eu de loin, on voit rien, le son est pourri, les fausses notes… Une honte !

  6. Suicidal Tendencies (++): Un des meilleurs concert de mon week-end avec Cradle of Filth, c’était la guerre mais c’était génial ! Je recommande ! Bien fatigué et beaucoup de repos ensuite !

Dimanche

Dernier jour, je suis crevé et j’en peux déjà plus

  1. Pensée Nocturne (+): Déjà vu au Motoc en 2019, toujours aussi fou et original j’adore ! J’ai passé un bon moment

  2. Yoth Iria (-): Le chanteur bourré qui gache tout, j’étais déçu !

  3. Batushka (+): Simple, efficace, du Batushka, j’attendais rien de plus

  4. Crosses (-): Tout le monde à déjà tout dit. C’était compliqué…

  5. Madball (++): Grosse claque, je suis venu avec les copains et dans mon top 3 concert du week-end (Cradle, Suicidal, Madball) J’ai adoré l’ambiance

  6. Dimmu Borgir (+): Dernier concert du WE, j’étais content mais j’ai vu le groupe dans un meilleur jour et avec un meilleur son. Bref, j’étais fatigué après et frustré de mon festival (C’est mon 7ème Hellfest je signal et c’est le premier où je suis vraiment mécontent)

Globalement, je retiens :

  • Cradle of Filth
  • Suicidal Tendencies
  • Madball
  • Sylvaine
  • Kanonfieber
  • Bodycount
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Petite anecdote s’agissant de Cradle: j’avais vu un concert en 2005 par là quand j’étais ado, j’avais adoré. J’ai pas réécouté pendant des années, et je les ai revus au Hellfest 2019. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai immédiatement trouvé que quand Dani vocifère avec sa voix aiguë, on dirait une petite vieille hystérique qui te crie dessus parce que tu l’as doublée sans faire exprès dans la queue. J’ai vu que ça pendant tout le concert. Là j’ai voulu me faire le live arte 2024: au bout de trois minutes, je voyais la petite vieille qui me gueule dessus, j’ai pas pu continuer. Le père Dani ayant encore vieilli, on dirait vraiment une petite dame maquillée.
Question très sérieuse les blackeux de la temple: vous arrivez vraiment à prendre cette voix au sérieux?

Dani c’est une voix particulière à laquelle on fini par s’habituer et qui fini par ne plus choquer voir même devenir indispensable.
Elle rajoute une certaine puissance aux morceaux et les passages aiguës sont souvent bien amenés. Zéro objectivité de ma part hein, je fais juste part de ce qui me plait ou du moins ne choque pas dans son chant.

Et un contre exemple à ce que tu as vecu : ma compagne déteste Cradle et la voix suraiguës de Dani et n’est jamais arrivé à comprendre comment sa pouvait me detendre (j’en écoute souvent avant des moments de stresse comme une opération ou un exam). Et bien là je lui ai fait écouter à l’aveugle et elle n’as pas reconnu immédiatement en me disant "il crie moins comme d’habitude " sous entendu « moins comme j’aime pas » sous entendu "moins comme une petit vieille ". La perception de chacun comme quoi.

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Il était clairement dans un sale état, au début j’ai pensé que c’était son jeu de scène mais quand la sécu est parti lui courir après ^^
Pour le chanteur : " Irish artist Rustam « Noctulius » (Rakoth, Superstatic, ex live Cruachan) who is officially the studio singer of Yoth Iria." et je trouve qu’il mériterait d’être plus mis en avant.

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Allez, à mon tour

Jeudi :

  • Kerry King (+) : entendu de loin, en faisant la queue au bar. Plutôt pas mal. Ça ressemblait pas mal à du Slayer
  • Babymetal (-) : juste regardé les 2 premiers morceaux. Pas du tout mon truc, tant la voix que les chorégraphies synchronisées
  • Crystal Lake (+++) : 1ère claque du week-end. Des Japonais heureux d’être sur scène et qui le montraient bien !
  • Graveyard (+) : Bien, de très bons musiciens, pas grand-chose à leur reprocher. Mais juste après Crystal Lake, c’était trop calme pour moi
  • Avenged Sevenfold (-) : Pas ma came, on n’est pas resté très longtemps car on avait besoin d’un truc qui bouge…
  • Sodom (++) : Quel pied sous l’Altar ! Très bonne ambiance, un groupe qui se donne à fond et qui nous a redonné la pêche !
  • Dropkick Murphys (+) : On pensait rentrer se coucher car sans Al Barr, ce n’est plus pareil. Mais finalement on est resté voir le début et on a bien accroché contrairement à la dernière fois. Ken Casey se donnait à fond. On est parti après la moitié du set.

Vendredi :

  • Eight Sins (++) : un petit groupe de Grenoble heureux d’être sur la Warzone et ça se voyait ! Génial pour démarrer la journée
  • Ankor (+) : belle découverte. Eux aussi était heureux d’être là et c’était communicatif.
  • Orden Ogan (+) : Je connaissais seulement de nom. J’ai passé un bon moment.
  • While She Sleeps (++) : Très bon !
  • Speed (++) : Superbe découverte
  • Lofofora (0) : J’aime bien mais sans plus. Et le passage avec les Femen n’était vraiment pas indispensable… Ok le sujet est grave et important, c’est indéniable, mais ça a plombé le set et l’ambiance
  • Stinky (++) : Génial tout simplement
  • Harm’s Way (0) : Pas trop accroché à cet hardcore assez lourd
  • Steel Panther (+) : Moment sympa, mais un peu trop de bla bla…
  • Biohazard (+++) : Un de mes concerts préférés du week-end. Je connaissais peu, quelle claque ! Quelle énergie !
  • Machine Head (++) : On a vu seulement la 2e partie du set mais c’était génial. Après la claque reçue en Warzone, j’avais peur de ne pas y trouver mon compte, d’autant + que je ne connais le groupe que de nom. Mais au contraire, c’était super !

Samedi :

  • Fallen Lillies : On est arrivé trop tard ; on n’a vu que les 30 dernières secondes… :frowning:
  • The Dead Krazukies (++) : Génial ! Dynamiques et heureux d’être là.
  • Total Chaos (0) : Pas mal, mais je m’attendais à mieux
  • Rhapsody of Fire (++) : Superbe, quelle voix !!! Et que dire de Down Of Victory !!!
  • The Casualties (+++) : Absolument génial !!! 11 ans que j’espérais les revoir en Warzone (d’ailleurs ce fut mon 1er concert lors de mon 1er Hellfest en 2013). Ça valait le coup d’attendre ! Dommage qu’ils soient passés si tôt…
    Les « puristes » diront que ça ne vaut plus le coup depuis le départ de Jorge, mais je ne suis pas d’accord. David gère carrément bien. Jake et Meggers toujours au top également. Doug qui a remplacé Rick à la basse tient la baraque aussi. Quel pied ce concert !!!
  • Stratovarius (+) : J’ai bien aimé.
  • 8°6 Crew (+) : moment sympa, qui rappelle des souvenirs. Mais un peu trop calme pour moi.
  • Accept (++) : 3e fois que je les vois (toujours au HF) et je prends toujours autant de plaisir devant leurs concerts.
  • Nekromantix (++) : du bon psycho, qui m’a fait couler quelques larmes lors du dernier morceau qui « comptait » beaucoup pour moi…
  • The Interrupteurs (+++) : comme lors de leur 1er passage à Clisson, ils ont été excellents ! Quel bonheur !
  • Je ne noterai pas Metallica, dont on avait prévu de voir la 2e heure… Quelle déception quand on a vu que le concert n’était pas retransmis sur les écrans… mais apparemment on n’a pas raté grand chose.
  • Suicidal Tendencies (+) : valeur sûre, toujours un plaisir de les voir. Mais on est parti avant la fin car la fatigue commençait à se faire sentir.

Dimanche :

  • Heriot (+) : sympa, j’ai bien aimé
  • Gel (++) : superbe découverte
  • Scowl (+) : Vu que la fin, dommage ; ça avait l’air super.
  • Simple Plan (0) : concert suivi avec des amis « novices ». Pas trop mal, mais bon…
  • Drug Church (++) : waouh !! Qu’est-ce que ça fait du bien après Simple Plan ! :sweat_smile:
  • Franck Carter & The Rattlesnake (++) : quel showman ! Même si j’avais préféré son précédent passage, c’est toujours un plaisir de le voir. Quelle dépense d’énergie !
  • Coray Taylor (+) : bien, mais je ne m’étais pas préparé comme il fallait… Je n’avais pas écouté son projet solo et j’avais trop en tête Slipknot :sweat_smile:. Du coup, j’espérais un peu + péchu, surtout pour un 4e jour de festival :sweat_smile:. Mais il faut bien admettre que ça met en valeur sa voix.
  • The Offspring (+) : concert en partie gâché par le « trop de monde » et les incivilités…
  • Foo Fighters (+) : on n’a vu que la 1ère demi-heure. J’ai beaucoup aimé ces morceaux beaucoup + punchy que sur Spotify ! Par contre déçu d’apprendre que leur set s’est terminé ¼ d’heure trop tôt.
  • Cock Sparrer (++) : des légendes de la oï ! Quel plaisir de les revoir une dernière fois (probablement).

A mon tour d’exprimer un Tops Flops de cette édition 2024, que je vais commencer par une déclaration d’amour.

Début du BlaBla Tsoin-tsoin
A qui ? Mais à toi Forum et aux membres qui te composent. Pour la première fois, je me suis frottée au jeu de la Battle avec des poulains en lice. Grand bien m’en a pris, qu’il s’agisse d’un simple tiercé (j’ai peur des chevaux) ou d’un sauvage combat de béhourd, je n’avais jamais si bien gratté l’affiche pour en percevoir les grains, du plus fin au plus abrasif. Malgré un running order terminé le mercredi matin dans la voiture, je n’ai eu à souffrir d’aucun temps mort, ni de la frustration d’avoir fait le mauvais choix. Il ne s’agira donc que de tops et de tops mitigés.
Je conclus donc cette introduction par remercier tous ceux qui, ici, partagent passion et découvertes. Mais aussi @DevinFafara qui nous a livré un outil clé en main qui, de mon point de vue, offre un résultat plus pertinent que le like de l’appli.
Une petite déclaration d 'amour à moi-même aussi : étant mieux dans ma vie et dans ma tête, je n’ai pas éprouvé le besoin d’oublier mon quotidien en le noyant dans le houblon. Je me souviens - plutôt pas d’ailleurs - d’un concert de Rob Zombie dont je n’ai retenu que le caractère trop stroboscopique des lumières et la condescendance de Zombie à l’égard de John 5.
Bref, je ne pouvais définitivement pas profiter davantage que cette année. Peut-être aussi parce qu’il nous sera difficile de venir l’an prochain (le parain de notre fils se marie près de Carhaix fin juillet, pile entre le HellFest et le Motoc ce gredin !).
Fin du Blabla Tsoin-tsoin

Bilan : 35 concerts entiers. Aucune déception, mais je relèverai seulement du très bon (++) et du top moumoute (+++). Je ne souligne donc ici que les concerts qui m’ont le plus emportée.

JEUDI

++ Asinhell
Une bonne entrée en matière pour l’un des mes rares passages en Main-Stage et me mettre dans l’ambiance « Fichtre, on y est ! Yahouhhh !! », tout en guinchant sur les titres que j’ai eu l’honneur de proposer pendant la battle.

+++ Dark Tranquillity
Ai-je déjà dit que je les aime d’amour ? Comme à son habitude, Mikael Stanne était à la fois heureux d’être là et communicatif avec le public. Même Martin Brändström (le clavier) n’avait pas l’air tout cuit. Bref, tous les membres du groupe étaient gratifiés de nous gratifier, c’était merveilleux. Collée à la barrière, j’ai fini en larmes tandis que mon voisin avait les poils des bras en érection.

VENDREDI

++ Shores of Null
Il y a beaucoup de potentiel dans ce groupe que j’ai découvert l’an dernier en première partie de Swallow the Sun : c’est loin d’être parfait, ils ne semblent pas complètement à l’aise sur scène, mais ils pourraient connaître une belle évolution.

++ Lofofora
Et oui, la plus grande fan mondiale du groupe ne met pas +++ alors que j’étais collée à la barrière. Et pourquoi donc ? Disons que ce n’est pas le meilleur concert de Lofo qu’il m’ait été donné de voir, presque trop propre. Effectivement, si le spectateur souhaite ne pas être confronté à un message politique, qu’il passe son chemin : un concert de Lofofora sans signal de leurs engagements serait une arnaque. Et franchement, le message politique, venant de ce groupe, a été relativement discret : ils ont préféré rentabiliser la durée de leur set par la limitation du blabla et la diffusion de messages sur écran. Alors oui il y a eu une remarque sur Shaka Ponk, qui écornait peut-être un peu le HellFest aussi : ils sont tellement à la base du metal français que je ne comprends pas qu’ils n’aient pas été programmés plus souvent (2014, 2019 et 2024). La venue des femens m’a peut-être davantage dérangée, comme faire venir L214 dans un resto végétarien : la prestation a été longue, trop longue, et aurait probablement gagné davantage en visibilité sur d’autres groupes (vous savez, le genre de groupe qui a pour habitude de valoriser le topless sur scène). Je ne doute pas qu’elles étaient là sur invitation du groupe. Enfin, compte tenu du contexte électoral, je m’attendais tellement à des titres comme « Pornolitique » ou « La Tsarine » que je suis étonnée de n’en avoir entendu aucun des deux. Je préfère définitivement Lofo en salle.

+++ Ne Obliviscaris
Je trépignais tellement à l’idée de les voir sur scène ! LA claque du week-end, pour deux raisons principales. Tout d’abord, je ne les avais jamais vus et, depuis que j’apprends l’alto, la présence d’un violon dans le metal me colle autant de frissons que d’aucuns le saxophone. Surtout, Ne Obliviscaris fait partie de ces groupes qui ne sont pas sortis de la crise sanitaire sans séquelles : le dernier album a failli ne pas voir le jour. Tim Charles (chant clair et violon) affichait un sourire permanent malgré l’absence de Xenoyr (growl) honnêtement remplacé par le nouveau chanteur de The Faceless, même si la prestance du personnage diffère et ne permet pas le jeu ombre/lumière des 2 chanteurs d’origine. Cela ne m’a pas empêchée de vivre un moment de pur bonheur.

+++ Amorphis
Là encore, collée à la barrière, j’ai pu chanter sur tous les morceaux : j’ai beau trouver un côté kitsch au groupe, j’adore écouter leurs albums. Grand bien m’en a pris tant le contraste était fort entre un Tomi Joutsen qui tirait une tronche de 4 km de long quand je les ai vus à Toulouse et la version souriante et communicative de cette édition du HellFest. Comme quoi, le mood d’un groupe impacte le ressenti.

SAMEDI

++ Hrafngrìmir
Non que j’en attendais beaucoup compte tenu de la mode initiée par Wardruna et Heilung, mais je trouvais déjà Skald efficace donc il me fallait tenter. Les chants se répondent vraiment bien. Il manque cependant, à mon goût, la magie de la composition musicale ou la folie du concept chamanique, que les danseuses orientales (oui oui) ne relèvent pas.

++ Wayfarer
Découverte de la battle, il s’agissait là aussi d’un groupe que j’attendais beaucoup. Je crains cependant que l’horaire de programmation ne fut pas totalement favorable à une plongée pleine et entière dans leur univers.

+++ Kataklysm
Quelle putain de claque ! Tellement à fond que , n’en déplaise aux râleurs, j’ai crowdsurfé (oui je gaine et non je ne gigote pas dans tous les sens). Une efficacité de malade pour qui veut se casser en 1000 !

++ Mr Bungle
Le concert était vraiment très bon, d’autant que je n’avais jamais vu le sieur Patton sur scène. Mais quelle voix !! Oui, j’avoue, j’étais surtout là pour lui/eux (je veux dire Patton et les petits grains de folie qui l’accompagnent dans sa tête), plus que les autres guest stars du plateau. Seule la pluie - et la découverte de la perméabilité de ma cape de pluie - ont un peu gâché la fête.

+++ Dismember
RE Quelle putain de claque ! Old school et plein d’énergie, je me devais de ne pas rater leur reformation. Et si je me suis mise au suédois depuis un an, c’est bien parce que c’est la terre de la mort où je me retrouve le plus. A cela s’ajoute la joie d’avoir partagé le concert avec le mari de ma meilleure amie qui ne faisait que 2 jours de festival.

DIMANCHE

++ Shadow of Intent
Ben alors Valhalla, c’est le dernier jour : si tu n’en as pas encore assez pris plein la gueule de ta dose de death, c’est le moment ! J’ai du mal avec le metalcore mais le deathcore, ça passe d’autant mieux que je n’en attendais pas grand chose.

++ Batushka
Magnifique mise en scène, musiciens hyper carrés qui, comme le loup emporte et mange l’agneau, disent la messe sans autre forme de procès. Je crains cependant que l’horaire n’était pas le plus favorable à la prestation, comme Behemoth en Main Stage pour le Knotfest en 2019 : malgré l’efficacité, l’ambiance solaire ne favorise pas l’immersion.

+++ Suffocation
Quoi, on peut prendre du rab ? J’étais rarement la dernière à la cantine au collègue, c’est pareil avec le HellFest : quand la fin approche, la faim se réveille vigoureusement… si ce n’est que l’âge rend le 4ème jour un peu plus délicat. Bref, je me suis contentée de me rapprocher peu à peu du pit, dans une immersion progressive vers mon chant du cygne 2024, récupérant tout de même un mediator tombé à mes pieds avant de partir.

+++ Madball
La voilà ma madeleine de Proust ! J’ai traîné Môsieur Valhalla avec moi, lui promettant qu’il ne regretterait pas un tel moment de communion entre le groupe et son public : résultat, il a trouvé ça énorme et m’a avoué que chaque fois que je l’avais traîné vers une légende HxC, il ne l’avait pas regretté !

Mes frustrations, car il y en a ! Même en étant davantage présente sur site que les autres années, je ne serais jamais arrivée assez tôt pour :

  • Eight Sins
  • Nakkeknaekker
  • Konvvent
  • Kronos
  • Sorcerer
  • Destinity

Autant de groupes qu’il me faudrait traquer dans les petites salles, sauf que chez moi elles ne programment pas grand chose et que c’est toute une logistique pour assister à un concert organisé à Toulouse ou Montpellier.
#plusdeconcertsdanslespetitesvillesdeprovince

Je vous aime :heart: :black_heart:

10 « J'aime »

Mes tops et flops de la journée de jeudi :

  • Asinhell ++ : quelle bonne idée de les faire jouer sur la MS pour débuter ce Hellfest ! Très bon set. Ils sont heureux d’être sur scène et ça se voit. Le public répond présent. Idéal début de fest.

  • Bleed From Within + : groupe que je connaissais un peu avec le dernier album en date. C’est costaud ! Le frontman assure bien, ambiance très bonne.

  • Slaughter To Prevail – : (vu un peu en retrait en sirotant une bière) que dire… Musicalement, je ne trouve pas ça top mais en plus, l’attitude du chanteur, « j’suis un dur, j’me tape le micro sur la tronche » et « c’est nous les plus forts pour faire un énorme WOD », c’était pitoyable.

  • Kerry King + : du bon thrash à la Slayer sans beaucoup d’originalité (c’est dommage). J’ai passé un bon moment quand même. Et ça fait du bien d’entendre de nouveau « raining blood ». A noter que M. Osegueda est excellent au chant.

  • Babymetal — : (placé devant la MS1 en attendant Megadeth) sur disque ça ne passe déjà pas mais en live, je trouve ça carrément ridicule. Elles sont tellement occupées à gesticuler qu’elles ne s’occupent quasiment pas du public. Ces voix dans les aigues, insupportable. Et alors, mettre les musiciens à ce point en retrait, quel manque de respect.

  • Megadeth +++ : j’avais un clash entre Megadeth et Dark Tranquillity. J’a choisi Dave et ses acolytes. Aucun regret ! C’était un super moment. Il y a un respect réciproque entre le public et le groupe. Les seuls bémols pour moi, j’aurais aimé « Angry again » dans la setlist. Et Dave n’est pas toujours pil poil devant son micro.

  • Dark Tranquillity : j’ai assisté aux 20 dernières minutes du concert à l’entrée de l’Altar (qui débordait de partout). Je ne mets donc pas de note. Le son n’était pas top d’où j’étais. J’ai trouvé qu’il y avait de l’émotion quand il a fait monter la personne en fauteuil sur scène et sur toute la fin de concert. Beaucoup de remerciements de Mikael Stanne pour le public français.

  • Avenged Sevenfold ++ : très bon concert. Le son était vraiment extra et visuellement c’était magnifique. Alors oui, le dernier album, qui est un peu un ovni, a été privilégié au dépens d’anciens morceaux. Moi ça m’a justement donné l’envie de le découvrir (même si je connaissais quelques singles).

Globalement, j’ai trouvé le son sur les MS bon.
Toujours quelques gros bourrins qui arrivent en retard et poussent tout le monde pour aller dans le pit.
Globalement, une bonne journée !

1 « J'aime »

Un peu long de tout détailler mais en gros, Les +: pas mal mais je n’en retiens pas grand chose et je ne retournerai pas voir
Les 0: m’en touchent une sans faire bouger l’autre mais pas désagréable

-Asinhell (+)
-Slaughter To Prevail (++) agréablement surpris, dommage les 15min de tentative de wall of death
-Ice Nine Kills (+)
-Green Lung (+++) le métal parfait, c’est punchi, melodique, la voix est encore mieux en live qu’en studio, mettez moi ça sur un créneau d une heure en MS, ca mérite tellement plus de visibilité.
-Babymetal (—) je suis parti du concert ci dessus (quelle erreur) pour voir Babymetal. L’enfer. Seul les musiciens sauvent le game et ils sont pas mis en valeur, au final tu as 3 demoiselles qui en ont rien a foutre d’être là, de l’autotune suraiguës alors qu’elle a déjà une voix aiguë, et pour parfaire le tout une setlist à chier. Megitsune ? Monochrome ? Headbanger? Non on préfère ratata et gimme chocolate… bordel j’étais dégouté.
-Dark Tranquillity (+++) le deth melo comme on l’aime (parti 20 min avant pour me placer pour A7X, dommage)
-Landmvrsk (++) ont tenus la baraque objectivement même si pas trop ma came. Ils ont fait le café
-Avenged Sevenfold (+++) INCROYABLE une des meilleures TA vu au HF. Les morceaux du dernier album que j’aime pas ont permis au debut et à la fin de créer une bulle, nous faire entrer et sortir de leur univers en douceur, le tout avec un enchainement de tubes au milieu. La voix du chanteur etait top, les musiciens aussi, parfait.
-Cradle Of Filth (+++) toujours efficace, une setlist de zinzin comme disent les jeunes, c’était encore une fois incroyable. Merci d’être toujours au top après tant d’années

-Red Sun Atakama (0)
-Houle (+++) tout étai parfait. Il méritait juste 15/30min de plus pour pleinement s’exprimer mais à charge de revanche. On espère les revoir rapidement sous la Temple avec un meilleur créneau. Merci au HF de donner sa chance a de tels groupes locaux, ils n’ont rien à envier aux taulier de cette scène et iront loin je l’espère. Mention speciale aux cries de harpies de la chanteuse qui prend au tripes. Incroyable.
-Ankor (0)
-Smash hit combo (+)
-The Acacia Strain (0)
-Dropout Kings (-)
-While She Sleeps (++)
-Ereb Altor (-)
-Klone (-) chiant, je suis pas rentré dedans et j’ai fuit avant la fin
-Polyphia (+)
-Kanonenfieber (+)
-1000 mods (+)
-Satyricon (+++) pas un hasard de les voir encore une fois programmé, on espère les revoir encore. Quand il est arrivé je me suis dit « tenue pas du tout BM, il va faire son show et basta » et bien au debut peut-être, puis il s’est pris au jeux d’une foule conquise et il etait content d’être là, ça se sentais. Le batteur, toujours au top
-Amorphis (++) écouté de loin pour manger, un regret de ma part, ça avais l’air excellent
-Shaka Ponk (–) je m’attendais à un truc artificel avec des titres rallongés de remplissage et bah j’ai pas été déçu. J’ai écouté de loin pour me placer pour MH, ça méritait pas que je m’approche et j’ai subit. La cerise sur le gâteau ? Les leçons de morale politique. Fermez là, on est pas là pour ça.
-Machin Head (+++) j’étais me premier à les traiter de TA au rabais. Qu’ils m’ont fait mentir!!! C’était infiniment mieux que les 2 escrocs qui ont suivi les jours suivant, une TA comme on aimerai en avoir plus plutôt que les vieilles gloires défraîchies qui coutent une balloche et n’ont aucune envie se bien faire. Merci à eux d’avoir assuré un show de qualité avec envie
-The Prodigy (+) 3 tubes au debut et pschit, go Bodycount
-Bodycount (-) Ice T il t’es arrivé quoi mon vieux? Tu aq oublié les paroles ? Tu étais aphone?

-Alien Weaponry (+)
-Eternal Champion (+) si on aime le style ça devait être pas mal
-Wayfarer (+)
-Brutus (0) CHIANT mais pas désagréable pour autant
-Mammoth (+) belle voix et belle maîtrise de l’instrument
-Kvelertak (+++) mais foutez moi ça en MS pour mettre le bordel qu’ils meritent! Trop de monde impossible de s’approcher du pit sur cette Valley de l’enfer(vivement le changement de disposition), et franchement, ils ont mis le FEU! Le chanteur semblait bourré ? Ça allait parfaitement avec le show et il a assuré une présentation exceptionnelle.
-Extreme (0)
-Accept (+) connaissait pas vraiment, agréablement surpris
-Mass Hysteria (++) toujour top, dommage pour la pluie et ce public qui attendait Metallica, impossible d’approcher le pit.
-Bruce Dickinson (+)
-Metallica (–) tant d’attentes et de fric pour ça ? Les gars si vous avez pas envie de bosser un minimum vos propres chansons venez pas. Massacrer autant vos propres chansons est indécent pour LA TA du week end. J’espère que le HF renoncera à ce genre de groupe dans le futur même si j’ai peu d’espoirs. Mettre 50€ par tetes pour ça je suis écœuré.
-Saxon (-) pénible, je suis partis au bout de 3 chansons

-Bad Situation (++) je me suis demandé ce que Azize et son pote allaient bien pouvoir faire sur scène, piston ? Mérité ? Et bien même si pas ma came, et même si certainement un peu de piston, j’ai pas passé un mauvais moment du tout et ils ont largement fait le café. Félicitations
-Sang Froid (0)
-Destinity (+)
-Gel (-) quelle horreure… apres si on aime le style c’est peut-être bien
-Simple Plan (++) clairement pas extrême, rien à faire là, mais j’ai kiffé comme un gosse. Quelques petits groupes comme ça disséminé dans le WE je dis oui oui et oui, à condition que ce ne soit pas des TA qui coutent une blinde, et qu’il n’y en ai pas tout le week end non plus. La perf était solide et carré, tout y etait pour passer un bon concert.
-Yoth Iria (++) et ce malgré le chanteur qui a pourri le set. Sans lui ce serait un +++ incontestable. Efficace, melodique, carré, c’était top
-Shadow of Intent (0)
-Wiegedood (0)
-Royal Blood (+)
-Corey Taylor (++) je m’attendais à plus de truc de CMFT (nul donc) et bien non, il a eu l’intelligence de prendre le meilleure de ses 3 projets et c’était bien cool. Mention speciale à son nouveau statut de canard en chef et au pit qui fait un slow.
-Batushka (+)
-Queens of the stone age (—) y’a vraiment des gens qui attendaient ça ? C’est bien à un quelconque niveau? Le chanteur en avait vraiment quelque chose à foutre d’être là ? Renvoyez moi ça dans des festivals généralistes si c’est pour donner si peu sur scène.
-The Offspring (+++) c’était cool en 22, c’était encore mieux en 24! Moins chaud (ça joue) toujours autant de tubes à la chaîne (dommage de pas avoir joué Let the bad times rolls), ils étaient content d’être là et le chanteur a pour une fois bien chanté. Les dialogues avec Noodles semblaient parfois artificielles mais c’était vraiment top.
-Foo Fighters (0)
-Rival Sons (0)
-I am Morbid (0)
-Cock Sparrer (+)
-Dimmu Borgir (+) j’ai navigué entre les scène pour finir, et c’était Dimmu sous une Temple beaucoup trop blindé pour en profiter pleinement qui a tiré son epingle du jeux et qui a proposé le meilleur show.

Total : 57 groupes vus dont 31 en totalité.
Green Lung, Kvelertak, Dark Tranquillity et Houle en « petits noms » qui m’ont fait vibrer

2 « J'aime »

KERRY KING (+)
J’attendais mieux sur scène de la part de Kerry après l’écoute de son 1er album très prometteur. On l’a très peu entendu et il n’a pas communiqué avec le public. Néanmoins, musique excellente pour le fan de Slayer que je suis.

MEGADETH (++)
Mustaine fidèle à lui-même et toujours au top musicalement.

SODOM (+++)
Un de mes groupes trash préférés, après plusieurs années de disette, un vrai bonheur de les revoir. Génial !

MACHINE HEAD (+++)
Là encore, un bonheur de les revoir après quelques années de disette. Toujours au top, communication avec le public, final super ! Bref, parfait !

SHAKA PONK (+)
Le défi était probablement difficile à relever. Ce n’est pas ma tasse de thé honnêtement, mais ils ont essayé de faire le show. Chanteur insupportable (il se regarde le nombril ou quoi ?), chanteuse au top. De très bons moments, mais parfois très chiant…

LOFOFORA (-)
Ils se sont crus à la fête de l’huma ? Nous venons pour la musique, pas pour un meeting politique ! Et les femens qui viennent nous dire que le problème c’est nous, non ça ne passe pas. Je ne viens pas au Hellfest pour me faire insulter (et le spectateurs qui applaudissent ! c’est du masochisme). Côté musique, ça rattrape un peu.

WARGASM (+)
Je ne connaissais pas ce groupe, belle découverte dans un style qui n’est pas mon favori. Un bon concert.

MASS HYSTERIA (+++)
Un groupe toujours exceptionnel en concert. On ne se lasse pas…

ACCEPT (++)
Les teutons sont toujours aussi bons. Les grands groupes font toujours parler leur talent même après plusieurs décennies. Bravo.

SAXON (++)
Comme Accept, ce groupe que j’écoutais étudiant a assuré, ce qui n’était pas facile après Metallica. Comme quoi quand on a le talent, ça ne se perd pas.

JULIE CHRISTMAS (+++)
Mon choc 2024. Je ne l’avais entendu que sur Mariner avec Cult of Luna, quelle découverte en solo ! Pour peu qu’on se laisse plonger dans son univers déjanté, on passe par tous les états comme indiqué dans la description sur l’appli. Sa voix est envoutante comme sa musique avec ses changements de rythme et de style, j’ai adoré sa prestation scénique. Vivement son prochain concert !

KRONOS (+)
Le Hellfest permet de varier les plaisirs et le styles, alors un bon death bien violent de temps en temps, ça fait du bien !

YOTH IRIA (+)
Je ne connaissais pas ce groupe, mais bon concert de black, rien à dire.

MADBALL (++)
Un groupe qui assure toujours. Bon concert.

YOTH IRIA (+)
Je ne connaissais pas ce groupe. Bon concert de black.

DIMMU BORGIR (++)
Un groupe toujours très bon tant musicalement que sur la prestation scénique, pas de suprise mais toujours du plaisir.

SIERRA (+)
Le synthwave n’est pas ma tasse de thé, mais mon fils adore, alors je suis allé à la découverte. J’ai trouvé qu’elle était très bonne dans ce style, mais là aussi il faut se laisser imprégner par sa musique et ne pas y aller avec des préjugés.

Comme chaque année, beaucoup de belles choses ! Impossible de ne pas trouver son bonheur. Bravo à tous les groupes qui se sont donnés sur scène.

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Elles sont plutôt pas dégueux tes photos : tél ou APN ?

1 « J'aime »

Merci ! C’est avec un appareil photo :+1: