CLEGANE
« Anti héros abîmé par la vie. Sale dehors mais noble dedans ». C’est ainsi que le trio parisien Clegane défini le personnage du Limier, personnage que les afficionados de Westeros et de la saga du Trone de Fer connaissent bien. Et c’est également comme cela que Guillaume (Guitare / Choeurs), Laurent (Basse / Chant) et Olivier (Batterie) définissent leur projet musical lancé en 2015.
Style musical
Même si le trio puise ses inspirations dans le Doom et le Grunge des années 90, ils essayent néanmoins de se détacher des étiquettes de genres prédéfinis pour proposer des compos qui leur parlent et qu’ils souhaitent les plus sincères possibles.
On retrouve donc chez eux la lourdeur et la lenteur du Doom, la saturation du Grunge, et un chant à la fois planant et viscéral. Clegane, c’est l’équivalent d’une bonne part de Far breton : c’est lourd et massif de prime abord, mais ça fond dans la bouche et on prend son temps pour profiter de chaque nuance, chaque bouchée.
Leurs inspirations en cinq mots ?
Alice in Chains, Twin Peaks.
Une histoire de potes
Clegane, c’est aussi une histoire de potes, une histoire qui se traduit notamment par un split avec Fàtima (un autre excellent groupe parisien qui mélange Grunge et Stoner), et des collaborations avec les musiciens de Point Mort (Post-Hardcore parisien), que ce soit lors des phases d’enregistrement en studio ou des featuring, comme sur le titre White of the Eye, avec Sam (compagne de Guillaume) au chant et à la compo des claviers.
Un album à recommander ?
Les 5 titres (mais plus de 42 minutes) de l’album White of the Eye sorti en Mai 2022 devraient vous donner un excellent aperçu de la « lourdeur ethérée » de leurs compositions brumeuses.
Et l’endroit idéal pour écouter cet album ?
Le local technique d’une chaudière à vapeur juste après la purge des boues, lorsque des volutes de vapeur blanche emplissent l’air d’humidité et que le circuit de ventilation défaillant vous fait entrevoir de brefs soupçons d’air frais entre deux panaches.
N’hésitez pas à aller les voir en Purple House le Dimanche à 14 heures, ou même en concert dans les petites salles proches de chez vous. Plus généralement, n’hésitez pas à aller voir des groupes en concert dans les petites salles. C’est un message que le groupe fait passer dans chacune de leurs interviews, et c’est vital pour beaucoup de petite formations qui « servent de réservoir au futur » du metal, pour paraphraser Guillaume.
Vous pouvez retrouver un aperçu d’un de leurs live avec ce report de l’ami @Diatribes ici.
Sources :