Le temps de la finale est donc arrivé : comme tous, je remercie les candidats pour leurs propositions (enfin, sauf ceux qui n’ont pas amené les poulains que j’aurais choisis si j’avais été assez réactive) et surtout @karajuju pour l’animation de cet événement annuel. C’était ma première avec assisiduité ET des groupes en lice.
Un grand regret m’étreint cependant : Altar est la grande absente cette année et je m’en veux de ne pas avoir eu l’opportunité de défendre Suffocation.
Bref, place au vote !
5 Pts : WAYFARER - Vaudeville
Le meilleur titre de cette finale à mon goût et sans une once d’hésitation. En dehors de la voix, vous entendez comment cette atmosphère rappelle le Death melo ? Ce pourrait être un morceau d’Insomnium ou presque ! Alors Altar n’est pas là, mais Altar me fait un clin d’oeil. Après plus de 4 minutes de ce qui pourrait s’apparenter à un longue intro, le groupe me hape au fond d’une nuit mélancolique et sombre. Merci pour la découverte ! Et je ne serais pas étonnée que @Iko se trouve derrière cette proposition.
3 Pts : MACHINE HEAD - I Am Hell (Sonata in C#)
C’est ce que j’appellerais un morceau total, comme on parlerait d’un spectacle total. Hormis l’intro et la conclusion qui viennent tout gâcher, on a un morceau d’une variété assez incoryable : on y retrouve tout, des sonorités gojiriennes, des clins d’oeil au thrash, de la virtuosité guitaristique, des références au Nu metal que Machine Head a contribué à faire émerger, du Metal core… sauf que ces derniers éléments sont des trucs que je n’aime plutôt pas.
2 Pts : GEL – Violent Closure
C’est assez bon. L’énergie de la chanteuse envoie du steak, sa voix est plutôt pas mal, le riff, dans le choix des notes qui le composent, me semble original, mais la composition reste somme toute assez classique, tellement classique que j’ai cru entendre « Les bonnes manières » d’Ultra Vomit (« Ecoute-moi bien toi qui répond à ta mère »). Bref, c’est sympa sans être excellent.
1 Pt : 1000MODS – Road To Burn
Une petite intro pas désagréable qui n’est pas sans m’évoquer celle du mocrceau « Histoire naturelle » de Lofofora, groupe que j’aurais aimé ne pas voir condamné par le candidat qui l’a choisi. Le chant démarre ensuite - dans un morceau qui n’a plus rien de Lofoforien mais me ramène plutôt à Mudweiser - un chant poussif, tellement poussif qu’on ne sait pas si le monsieur déprime ou s’il est épris d’un profind ennui. Et la lourdeur du son ne compense pas ce chant plat. Du coup, c’est long, beaucoup trop long.