HF 2022-1 : Reports musicaux et ressentis

Merci à tous pour vos chouettes réponses concernant Mercyful Fate et les concerts mémorables sous la Valley !

Cela me permet de mieux comprendre l’importance de ce groupe et donc de ce concert que je ne louperai pas.

PS ZZ, en 2017, tu as dû prendre un pied considérable ! Tant de bons concerts le même jour…

Vendredi

Necrowretch : Je commence mon HellFest avec Necrowretch, parfaite entrée en matière avec un bon gros death classique qui permet de se chauffer la nuque. Le groupe déploie beaucoup d’énergie même si les transitions étaient parfois hasardeuses, mais vue la chaleur, je ne vais pas leur en vouloir. J’ai bien aimé.

ASG : Grosse performance du quatuor américain avec un son au top (nettement moins crade que les vidéo live que j’avais vu d’eux). Jason était très content d’être là et l’a dit à plusieurs reprises. J’étais à la barrière avec un gros groupe de fans. Même si on a eu droit à Avalanche et Survive Sunrise, le set était vraiment trop court (ça commençait à peine à monter).

Mephorash : Respect pour le groupe d’avoir joué avec les robes, les masques et les capuches. Après c’était très répétitif et quand même très mou en live (et peu original dans la mode du post black actuelle). Je préfère les écouter en CD… ou il faudrait que je les revoie dans une petite salle.

Seth : Bon pour moi il n’y a pas photo, c’est le meilleur groupe de black français old school avec une grosse performance scénique. Dès l’entame de La morsure du Christ, le son était au top. Ils ont assuré tout le set malgré la chaleur et le corpse paint qui dégoulinait au fur et à mesure des morceaux. Le petit couac… la performeuse qui dansait sur le dernier titre la Tentation de Lucifer n’a jamais réussi à enflammer ses éventails. Mais bon, les morceaux, le son, la voix, le show… tout était au top.

The Great Old Ones : Entame de concert difficile avec une balance très déséquilibrée où l’on n’entendait que la double pédale et pas les guitares. Problème résolu dès le troisième morceau. Au final une bonne performance avec une ambiance lourde et glauque qui va crescendo.

Black Mountain : je note encore une fois la réelle qualité exceptionnelle du son. Vu la diversité des instruments et les deux voix masculine et féminine de Black Mountain, absolument tout était audible et dans la nuance. Un concert magique pour remonter dans le temps, avec une performance qui n’allait pas sans rappeler le Blue Oyster Cult ou Lynyrd Skynrid. J’ai adoré.

The Offsprings : La foule se déplace en masse vers la MS1 pour The Offsprings. Etant donné la purge de 2016 où je n’étais resté que 3 morceaux, je m’attendais au pire. Et là c’est la grosse surprise, dès le premier morceau on est fixé, Dexter chante et juste (autotune ou pas on s’en fout). Je pense que sur Come out & play, le tempo était réduit d’au moins 20 points mais bon là aussi on s’en fout. Déjà ils étaient contents d’être là et interagissait beaucoup avec le public. Ensuite, ils ont géré intelligemment la fatigue et la chaleur en alternant morceaux rapides et lents entrecoupé de blabla. Dexter était très bien doublé à la guitare lui permettant de se concentrer sur le reste et d’envoyer la patate sur les tubes. Et vu que la setlist était bien calibrée se fut très plaisant que dis-je, c’était un bon concert.

Mastodon: Malheureusement peu de personnes devant la MS2 pourtant Mastodon nous a sorti un set énorme. Là encore, une qualité de son fabuleuse doublée d’une interprétation irréprochable. C’était carré, propre, efficace, puissant, lourd… bref une grosse baffe dans la gueule. Brann est vraiment un batteur exceptionnel et Brent a fini dans la foule. L’ambiance était excellente avec des projections de vidéos psychédéliques qui collaient parfaitement.

Dog Eat Dog : Cette grosse bouffé de joie pure. John était content d’être là et il voulait que tout le monde le soit aussi. On a eu droit à un max de fan service pour que tout le monde reparte avec le morceau qui va bien et qui colle à ses souvenirs, spécial dédicace aux vieux. John sort à la fin du concert « love, peace, respect » et c’est une parfaite synthèse de cette prestation. C’était bien cool (so 90’s).

At the gate : On a eu droit à un vrai concert de Death mélo à l’ancienne comme on en voit plus. C’était très bon même si Tomas à quand même perdu de voix.

Abbath : Si j’étais un jeune je dirais qu’on a eu droit à un meme. Abbath est devenu une parodie de lui-même. Son personnage a pris le dessus. Dès le premier morceau on a eu droit à tout : la marche du crabe, les point sur les hanches, la tête en arrière avec la langue qui sort. Et à côté de ça : un light show inadapté (depuis quand tu mets des spots jaunes sur une chanson qui parle du froid), un excès de fumigène, un son franchement pas terrible. Et un Abbath approximatif dans l’exécution surtout au niveau de la guitare. A une fin de morceau il oublie de muter ses cordes, le morceau suivant il tente un mini solo en fin de morceau… bref, amusant deux morceaux et vite inintéressant.

Death to all : le concert de la journée avec un son absolument hallucinant. Sur The philosopher, j’ai pu distinguer toutes les nuances du morceau qu’on retrouve sur l’album. Les mecs étaient hyper heureux d’être là. Steve DiGorgio et Gene Hoglan sont des monstres de techniques… mais Max Phelps est réellement incroyable, il chante comme Chuck en plus d’être hyper talentueux à la guitare. Tu ajoutes à ça une set-list incroyable avec une exécution irréprochable. Les mecs, faites un nouvel album de Death.

Mayhem : Je suis resté 2 morceaux. Son réellement dégueu et ça devait être voulu… dodo.

Samedi

Rectal smegma : Alors certes, le chanteur bodybuildé à une très grosse présence scénique et en plus le set a été très bien exécuté avec un bon son… pour du goregrind… pour une fois je m’attendais à quelque chose de plus débile, moins carré, plus crade. Déçu mais c’est de ma faute.

Guerilla Poubelle : Grosse affluence à la Warzone pour voir Guerilla Poubelle malgré la chaleur. Un très bon set entrecoupé de message politiques (Macron, écologie, fonctionnaires…) mais c’était gentil, le tout dans une ambiance bon enfant avec pas mal de morceaux repris par le public. Bien exécuté et concert sympa.

Xentrix : Là j’ai honte. J’y étais, j’ai même pris des photos et fait le constat plus tard de la différence de température sous la tente avec Loudblast. Je me souviens que c’était bien, mais aucune image ou moment ne me revient.

Loudblast : Forcément grosse ambiance avec un Stéphane Buriez très présent qui te retourne le pit en deux moreaux. Son excellent… mais trop chaud, réellement trop chaud pour en profiter.

Pelican : Encore une grosse émotion sous la Valley. Un son massif et là encore excellent avec une dominance de la basse qui ne va pas nous lâcher. Une basse en lead, un set énorme et ça tourne et ça décolle et c’est génial.

Flotsam & Jetsam : Excellent concert avec une parfaite exécution et une bonne set-list…. Mais où était les gens. J’ai même failli récupérer une baguette c’est pour dire si on était seuls.

Megadeth : La deuxième grosse surprise après The Offspring (si ça se trouve Deep Purple c’était bien). Après une prestation correcte sans plus en 2016 et une purge en 2019, je n’avais pas prévu d’aller voir la bande à Dave. Un pote m’y a poussé et quelle joie… j’ai enfin pu assister à un bon concert de Megadeth. Et pourtant, quand Dave arrive sur scène et qu’on voit sa tronche sur grand écran, on va dire qu’il a pris cher (grosses rides et barbe blanche). Est-ce pour se faire pardonner 2019, le son était génial, Dave avait de la voix et chantait bien (miracle). Il n’a pas pris aucun risque sur la setlist en forme de best off. Il a même mis dedans Angry Again (BO de Last Action Hero), et en a profité pour un petit speech marrant. Car oui Dave avait (presque) le sourire. Il a fait chanter le public sur A tout le monde, Symphony of Destruction, Peace Sells… En plus du son remarquable (vu 2019, je n’imagine même pas le casting de l’ingé son avec Dave en face) Dave délègue beaucoup plus à Kiko Loureiro qui a été parfait voire plus. Bref un guitariste qui te donne envi de jouer de la guitare et ça c’est top. On croise les doigts pour le week-end prochain.

Sepultura : Bon là je ne vais pas me faire de copains. Oui c’était plein comme un œuf, oui l’ambiance était énorme, ça sautait et slammait partout. Mais bon le son était absolument dégueu, j’ai à peine reconnu les morceaux. Après avoir vu le vidéo sur Arte, j’ai encore plus les boules car la prestation était bonne… et le problème de son était clairement du a un problème de mix de l’ingé son. Ce couillon a mis la voix et la basse au milieu, la caisse claire et la guitare rythmique d’un côté et les tom bass et la guitare solo de l’autre. Bref, il me manquait la guitare rythmique et la caisse claire… donc grosse purge, concert chiant, grosse frustration devant la foule en délire. Un peu comme quand l’ingé son de Slayer s’obstinait à mettre une guitare à droite et une guitare à gauche… c’est top sur Cd mais en live, la moitié du public n’entend que la moitié des grattes. Fait grave chier… je vais être obligé de les revoir en salle en espérant que je puisse.

Envy : La Valley est pleine à craquer avec une petite inquiétude avant le début du concert car il y a visiblement un problème technique sur un ampli, sur une pédale… ils s’y mettent à 7, change un câble et c’est parti avec 10 minutes de retard. Après que dire… tu en prends plein la gueule, plein les oreilles, plein les yeux, plein le cœur… ça monte et ça déborde de partout. Les musiciens sont fous, deux des guitaristes sont réellement tombés tellement ils étaient partis à fond, le chanteur fini dans la foule… cette magie hallucinante. Le concert est fini, le public ne bouge pas, demande un rappel… on attend 5 minutes et ils reviennent nous achever alors que ce n’était pas prévu. On a eu un rappel au Hellfest, un putain de rappel non prévu au Hellfest… et là c’est la communion ultime entre le groupe et le public.

Dimanche

Lacuna Coil: Bonne performance et show emmené par la chanteuse hyper présente. Le changement d’orientation musicale avec moins de « sympho » et plus de « core » lui va très bien.

Battle Beast: En résumé, c’est Powerwolf avec une chanteuse. Quand Noora débarque avec ses cornes sur la tête, sa tenue en cuir aux épaulettes à la Bonnie Tyler et son bâton de majorette vert fluo… je me suis dit que c’était trop. Par contre, dès qu’elle s’est mise à chanter (quelle voix) et bouger tout devient logique. Forcément, si tu n’aimes pas le power facile passe ton chemin.
Noora a une énergie folle et communicative. Elle joue beaucoup avec le public, le fait chanter, le fait bouger… bref du power. Tout ce qu’il faut pour commencer la journée avec le plein d’énergie et la banane. J’ai adoré.

Regarde les hommes tombés : je n’ai pas pu les voir car il y avait plus de monde dehors que dedans (enfin j’espère que le tente était pleine sinon j’ai les boules). Il est temps de les programmer en MS.

Doro : Un concert rétro mais dans le bon sens. Gros son, grosse énergie, l’envie évidente de partager avec le public… et la reine était tout simplement heureuse d’être là et donc ce fut un bon concert (pas trop compris l’intro de Fot whom the bell tolls mais bon).

Jinjer : La marée humaine est venue voir Jinger. C’était le truc à voir vu le contexte et je m’attendais à un truc très fort et chargé d’émotion. Et en fait non… c’était surement un bon concert de Jinjer mais c’est à ce moment que je me suis rappeler que je n’aimais ce qu’ils faisaient… bref, je me suis fait chier mais c’est de ma faute.

Michael Schenker : Mouai… alors j’ai entendu partout que monsieur Schenker était en forme… je veux bien, je n’imagine pas quand il ne l’est pas. Mais bon, soyons gentil, le son était bon (quoique un peu faible), le set-list était bien (avec du UFO dedans). Mais les solo identiques à rallonge sur tout les morceaux c’est saoulant. Autant avec Doro, j’ai pris un gros plaisir à retourner dans les années 80, que là ça sonnait très vieux et très daté. Et oui on sait que Michael Schenker a une guitare signature chez Dean, elle était en backdrop et en gros plan pendant 1 heure.

Maximum the Hormones : Comme prévu c’était complétement débile. Le son était bon mais ça manquait de rythme entre les morceaux du fait de tentatives de communication hasardeuses avec le public. Un peu moins de blabla et un peu plus de morceaux ça n’aurait pas fait de mal et ça aurait plus eu la patate.

Dying Fetus : Concert qui démarre avec 15 minutes de retard… certains on même commencé à partir. Et puis le set démarre et ça défonçait sévère. Le son, notamment de la voix, n’était pas top, par contre rythmiquement c’était d’enfer. J’y retrouve parfois le groove d’Entombed. Mais bon une deuxième guitare ne serait pas de trop pour avoir un son plus lourd et plus tranché. Je chipote c’était un bon concert et j’ai headbangué comme un malade.

Korn : Jonathan Davis était en forme avec une voix au top. Au final peu de blabla et un enchaînement de morceaux devant un public complètement déchainé qui reprenait les refrains en cœur. Bon son, bonne set-list encore un super concert.

Judas Priest : j’ai trouvé leur prestation meilleure qu’en 2019 : son meilleur, meilleure setlist, meilleur show et Rob Halford en plus grande forme. Bon, il fait quand même peur à voir et est ce qu’il chante vraiment tout… à la limite on s’en fout.

Gojira : Mouai… commençons pas ce qui va bien. Gojira a désormais une discographie leur permettant d’enchainer que des morceaux emblématiques… et avec l’ajout des titres de Fortitude c’était top. Vu leur show et la foule qui s’est déplacée, il n’y a plus de débat sur leur légitimité à être TA. En plus, l’un de leur point faible s’est le peu de communication avec le public. C’est toujours Joe qui s’y colle et c’est clairement pas un harangueur de foule. Le petit coup de Mario avec ses pancartes, c’est tout con, mais ça brise la distance avec le public et ça fonctionne bien. Pour le reste, j’ai trouvé ça moins bon qu’en 2019, notamment à cause d’un son nettement moins bon, et pourtant j’ai fait le tour du site pour chercher une meilleure position pour les écouter. Le light show de 2019 était hypnotique… là je lai trouvé excessif, inadapté et pas toujours cohérent.

Globalement, après 2 ans de COVID, tous les groupes étaient contents de jouer et ça s’est senti.

JOURNAL HELLFEST 2022, du 17/06 au 19/06.


VENDREDI

SHADE AND DUST, pas d’avis : j’y suis passé en coup de vent juste pour prendre la température

ABRHAMA, pas d’avis : j’y suis passé en coup de vent juste pour prendre la température

HEART ATTACK, pas d’avis : j’y suis passé en coup de vent juste pour prendre la température

IN OTHER CLIMES, +2 : premier set fait de bout en bout, bonne énérgie sur scène, communication avec le public bien OK. j’ai pris du plaisir.

GREEN LEAF : [color=#00ff00]+3[/color] : A répondu à mes attentes, grosse découverte grâce à l’affiche. Aussi bon sur scène qu’à l’écoute studio. Son très bon. Premier coup de coeur.

*** pause dej ***

ASG, +1 : Son un peu brouillon, après comme leur musique est vraiment cool, ça passe bien quand même

LEPROUS, +2 : Musicalement pas forcément ma tasse de thé, mais je reconnais que le son était bien équilibré et quelle voix… Je ne peux que m’incliner devant autant de puissance vocale en live dans des conditions extrêmes (40°).

RUDEBOY +1 : J’y suis allé pour voir Rudeboy qui a été, lui et son ancien groupe pionnier dans la fusion (hiphop / metal) dont s’est grandement inspiré rage against the machine. Mais déçu par la setlist qui n’a pas proposé les morceaux d’anthologies que j’attendais

*** pause camping ***

OPETH +2 : Techniquement parfait. Avec le groove qui faut. Un son très bon. Mais musicalement pas ma tasse de café car un peu trop sombre et oppréssant. Donc j’ai savouré sans non plus sauter au plafond

NO TURNING BACK +1 : A fait le job, et m’a fait du bien au oreilles pour m’aérér l’esprit entre deux groupes qui proposent des morceaux à structures complexes (Opeth & Mastodon)

MASTODON [color=#00ff00]+3[/color] : Deuxième coup de coeur. Les gars bien en place dans leur éxecution tout en ayant l’air bien à l’aise. Mention spéciale au chanteur/batteur qui transpirait une énérgie très très positive et propose une voix aussi propre que sur album tout ayant un niveau de groove à la batterie démentiel. Le son bien équilibré. Enorme prestation. Il me donnent vraiement envie de les revoir surtout qu’ils ont une discographie extremement riche.

*** pause camping ***

BARONESS [color=#00ff00]+3[/color] : Superbe en un seul mot. Seul regret, y avoir été un peu à reculons et n’avoir vu que le dernier tiers du set. Ce n’est que partie remise !

FFDP +0 : Pas ma tasse de thé musicalement. Après j’avoue que ça défoule un peu comme ziq. Un peu comme si tu débranchais ton cerveau devant un film fast & furious. Communication avec le public un peu trop préparé ? Bizarre cette façon de distribuer des bouteilles d’eau. « Toi tu en a une, toi tu n’en a pas, toi tu en a une, toi non ».

DEFTONES +2 : Très bon moment musicale, mais c’est normale parceque la on est dans ma tasse de thé d’une, et de deux que Chino était encore en meilleur forme qu’en 2018. Le son était top. Le batteur toujours à fond qui fait plaisir à voir.

SUICIDAL pas d’avis : Fatigué, je ne suis pas rester longtemps. Comme je les avait déjà vu et beaucoup apprécié en 2017 => go dodo


SAMEDI

KARRAS +2 : Très sympa. Son Ok. Ambiance au rendez-vous. Musicalement bien gras comme j’aime. Parfait pour un début de journée.

GRADE 2 [color=#00ff00]+3[/color] : Pas fan de punk du tout, il m’ont quand même supris par leur son niquel leur bonne symbiose au niveau du chant et l’énergie positive qu’ils ont dégagé sur scène.

BRUTAL SPHNCTER +2 : Pas très emballé musicalement, ils ont quand réussis à me transmettre des bonnes vibrations. Un groupe qui ne se prend pas du tout au sérieux sans avoir besoin de se déguiser en n’importe quoi. Mention spéciale au circle pit autour de la console de mixage !

***  apero forum > pause dej ***

KNOCKED LOOSE +2 : Grosse prestation. Frontman qui semble s’être bien améliorer depuis 2018. Son niquel, public bien emballé. Quelques jolies wall of death.

SOEN [color=#ff0000]-1[/color] : Déception car j’aime bien ce qu’ils proposent sur album mais d’où j’étais placé, trop trop trop de basse. Même en jouant avec les bouchons. Je n’ai pas tenu longtemp. Pourtant, le chanteur semblait au top.

*** grosse pause camping ***

MEGADETH [color=#00ff00]+3[/color] : (Alerte : pas très objectif sur ce coup là. j’ai baigné dans leurs albums pendant tout mon internat). Un son qui marchait bien comparé à la dernière fois, un kiko encore plus animé, et un pit qui s’est activé tout d’un coup en mode furieux au bout de deux morceaux alors que c’était tout calme avant. Comme si la plupart du public essayit de se contenir et refoulait son envie de jouer des coudes jusqu’à ne plus pouvoir. Holy War toujours aussi légendaire.

SEPULTURA [color=#00ff00]+4[/color] : (Alerte : pas très objectif. cf. comme Megadeth) Ambiance de dingue surement du au fait que, Primeiro : ça faisait longtemps que le groupe n’était pas venu. Segundo : La pandémie à rajouter encore 2 ans de plus à attendre, Terceiro : ils ont joué sous l’Altar qui semble être la taille parfaite pour contenir tous les aficionados et laisser les observateurs en dehors, près du bar. C’est simple, sur les maxitubes refuse/resist, roots, etc., quand je regardais vite fait au tour de moi dans la fosse, je n’arrivais pas à voir les zones où cela ne bougeait pas ! D’ailleurs, voici une vidéo d’un type, filmé sur le côté qui illutre bien cela : https://www.youtube.com/watch?v=hWRbDlU2Cqk

*** pause au point d'eau en face du temple pour boire 1,5 L d'eau car je suis au bout de ma vie après ces deux pits de folie. Je suis trop vieux pour ces conneries. Je m'en sors sans casse mais avec une petite demi douzaine de bleu ***

ENVY +1 : Parfait pour décompressé, bien planant, son plutôt très bon, sauf que un côté un peu trop répétitif à mon goût

AIRBOURNE Pas d’avis : Fatigué, je ne suis pas rester longtemps => go dodo


DIMANCHE

STENGAH +1 : Bonne promesse Djent française. Un son très bon. Des riffs qui percutent. Du potentiel. A surveiller.

GLASSBONE +1 : Sympa. Des passages très interressant. Du potentiel. Doit perséverer.

DYSCARNATE +2 : Le genre de groupe de deathcore qui n’arrive pas souvent à proposer un son équilibré sous l’altar. Mais là que neni. Tout était au poil et du coup leur riff imparable on permis de bien me faire headbanger.

LANDMVRKS [color=#00ff00]+3[/color] : Un concert bien complet. Il m’ont bien emballé alors que je n’appréciais pas particulierement sur album. Un chanteur que j’ai trouvé bien dynamique et très polyvalent.

LYSISTRATA +0 : Pas accroché (peut être trop fatigué ?)

*** pause camping ***

CAR BOMB [color=#ff0000]-1[/color] : Déception totale. Pas de chanteur. Déjà que la musique est complexe alors si tu retire en plus un élément du décor, ça devient incompréhensible. Pourtant j’était préparé et avait un peu poncé leur disco.

JESUS PIECE +0 : Moins attrayant que mon ressentit sur album. Jeu de scène global insuffisant par rapport à l’énergie de la musique produite.

MONUMENTS [color=#00ff00]+3[/color] : Sceptique à l’idée d’assister à la performance du nouveau chanteur que je ne connaissais pas encore. J’avais tellement adoré ce groupe au cabaret sauvage en 2014 avec l’ancien frontman qui mettait le feu. Et bien en fin de compte pas déçu du tout. Avec un style différent, il a bien tenu sa position vocalement et aussi en présence. La communication avec le public était clairement là. Son niquel. Bravo.

COUNTERPARTS +1 : J’attendais beaucoup de ce groupe. Plutôt bon, le front man à l’aise qui glisse pas mal d’humour entre chaque song. Mais un peu déçu du son. Comme si il manquait un peu de basse. D’ailleurs je le cherche encore sur la scène le bassiste et ne l’ai pas encore trouvé. Il a loupé son avion lui aussi comme le chanteur de Car Bomb ?

*** pause foret ***

MAXIMUM THE HORMONE [color=#00ff00]+4[/color] : Tout à déjà été dit sur ce concert. Qu’il revienne le plus vite possible ! Leur énérgie positive nous contamine 10 fois plus vite que le dernier variant quadri delta ! Mention spéciale à la batteuse tellement à l’aise. Je me suis cru chez elle dans son salon quand elle quittait sa batterie pour danser et revenait sans cesse.

DEEZ NUTS +2 : Des morceaux qui blastent. Une grosse ambiance et un son plutôt bon malgré quelques bourrasque de vent.

DYING FETUS [color=#00ff00]+3[/color] : En distance parcourue, le groupe qui a fait le moins de pas cumulé sur scène. Mais quelle aura ! Surement du au fait qu’ils balancent une avalanche de riff casse nuque sans répit. Tout ça avec un son très propre et un pit endiablé qui m’a propulsé sur le banc de touche à la moitié du set (et hop , +4 bleus aux avant bras). Ah et aussi le batteur… Infernal en terme de facilité d’éxecution…

WHILE SHE SLEEPS [color=#00ff00]+4[/color] : Mais quelle énérgie ce groupe… En plus de bien aimer la plupart de leur ziques, l’ambiance était dingue. Le chanteur qui arrive vraiement à mettre le feu et extirper la dernière moelle d’énérgie du public à chaque transition dans les morceaux. Symbiose totale entre le public et le groupe. La marque des futurs très grand ?

*** pause camping ***

WALLS OF JERICHO [color=#00ff00]+3[/color] : Candace, front girl phénomènale… On ne la présente plus. Sa performance encore une fois au rendez-vous. J’y retournerai encore la prochaine fois, et encore, et encore, et encore…

GOJIRA +2 : Pas du tout ma came musicalement, mais j’avoue que là, Gojira à mis les pieds dans le plat des grand en envoyant du lourd visuellement et au niveau du son (limite un poil de cul too much pour la batterie ?). Ils ont réussie à m’embarquer un peu.

*** dodo, c'est la fin ***

Put*** que c’est bon à lire tous ces longs reports !
Merci à tous ! ! !

Personne n’est aller voir Vile Creature ??? 8.( Je serais bien venu rien que pour eux !

Si si ! Ce sera dans mon report si j’arrive à le finir ! Assez dégoûtée mais c’est 100% dû au son (ou à l’absence de ce dernier sur le micro de la chanteuse), ça aurait été énorme sans ce problème-là (mais j’ai tout de même vraiment aimé, concert à la barrière donc j’ai pu entendre un peu plus que si je m’étais trouvée plus loin, notamment sur un morceau avec micro sur pied d’où aucun son ne sortait ou presque…).

C’est parti pour les impressions à chaud !

Vendredi :

  • Mortis Mutilati : J’ai malheureusement pas pu aller les voir, j’étais prise sur le moment, ce sera pour une prochaine fois 8o .
  • The Great Old Ones : Un son boueux qui n’a pas rendu justice à la finesse d’écriture de leurs morceaux, mais le set fut efficace malgré tout. Mention spéciale au lightshow aux petits oignons.
  • Necrophobic : Leçon de blackened death à la suédoise avec des mélodies au top, malgré un surjeu assez grotesque du chanteur. Énorme patate. Je ne connaissais pas du tout, je suis passée devant pour aller voir Opeth, j’ai été happée, je suis restée tout le concert.
  • The Offspring : Jospin disait de Chirac qu’il était « vieux, usé et fatigué ». Il avait pas du voir The Offspring.
  • Dog Eat Dog : Excellents morceaux, bonne humeur communicative, un vrai bon concert festif malgré une ambiance un peu trop G.O. du Club Med’ côté front Man. Belle pépite d’énergie !
  • Five Finger Death Punch : Autant je suis pas la cible et je trouve leur musique globalement sans intérêt, autant je peux pas leur enlever que c’est incroyablement carré, qu’ils ont un énorme show à l’américaine, et qu’ils ont eu un son absolument dantesque (peut-être le meilleur mix du festival là où j’étais).
  • Deftones : Très beau concert malgré un Chino en retrait au niveau du mix, une setlist parfaite et savamment dosée entre tubes et chansons qui invitent davantage à l’introspection, c’était émouvant et simple. Les poils d’entendre Change en live.

Samedi :

  • Knocked Loose : Bagarre. Gros son, gros chanteur, pas ma came du tout mais faut reconnaître que ça donne des envies de violence.
  • Soen : Comme l’impression d’une resucée d’Opeth proprette (mais il faisait sûrement trop chaud pour que j’arrive à rentrer dedans).
  • Pelican : Concert très propre, efficace mais peut-être un peu trop convenu. Efficace mais sans surprise.
  • Messa : Ma plus belle découverte du festival. Un concert sublime, avec une chanteuse à la voix impressionnante, habitée, d’une sorcellerie absolue. Ça groove, c’est doom, c’est blues, c’est beau à pleurer. A revoir.
  • Mono : J’ai pleuré. Simplement beau. Gros problème d’équilibre du son au début du set en revanche (le quatuor à cordes prenait toute la place dans le mix, c’était un joyeux bordel ; faut dire que le défi du sondier était de taille vu le plateau).
  • Envy : LE concert du festival, vingt bonnes minutes de sanglots ininterrompus de mon côté. Incroyable. J’ai pas de mots pour décrire l’intensité émotionnelle de ce concert, qui m’a retournée comme rarement.
  • Windir : Show très intense et belle pyrotechnie. Des larmes sur Journey to the End, une pensée émue pour Valfar ; mais difficile de passer après Envy, tout semble un peu fade après ça. Moins marquant toutefois qu’en 2014 où le concert sognametal avait été anthologique.

Dimanche :

  • Pénitence Onirique : Une leçon de black moderne, gros charisme, un R.U.L. monstrueux à la batterie, façon char d’assaut. Une immense réussite. Ce groupe va compter dans les années à venir, comme Regarde les Hommes Tomber comptent aujourd’hui ; c’est tout le mal que je leur souhaite.
  • Sortilège : Je vais pas mentir, le chanteur de Mortis m’a forcée à y aller, alors que c’est littéralement l’inverse de ma came. Je vais donc m’abstenir de commenter, je risquerais d’être désobligeante. A réserver aux fans de Heavy :smiley: !
  • Regarde les Hommes Tomber : Assez mauvais son en façade (basse absente), setlist vraiment pas démente en terme de variété (quasiment que des morceaux du dernier album), très peu de générosité au global. Une impression de ratage ce jour là, d’autant plus décevante que le groupe est d’habitude assez exceptionnel sur scène. J’y retournerai en salle pour me faire un avis, peut être était-ce moi qui n’étais pas dedans.
  • Gaahl’s Wyrd : Leçon de charisme de Gaahl, aux cris glaçants, hors du commun. Une gestuelle lente, rampante, un regard terrible. Set sans fioritures. Un grand moment.
  • Life of agony : Énorme son, gigantesque groove, énormément d’énergie, une osmose à la Melvins. Beaucoup de jeu avec le public de la part de Mina Caputo, super à l’aise dans l’exercice (une fois qu’elle a eu fini de se débattre avec son haut). J’ai adoré, très grosse claque pas prévue.
  • Korn : Net et sans bavures, sans surprise mais rempli de tubes. Ça fait du bien, on vient aussi au Hellfest pour ces retours nostalgiques aux heures adolescentes.
  • Judas priest : Généreux, mais pas ma came.
  • Gojira : Les patrons. Mention spéciale au lightshow d’une qualité peu commune. Malheureusement il y eut The Ch(i)ant dans la setlist, je hais ce morceau, je leur en veux donc à titre parfaitement subjectif de me l’avoir mise dans la tête pour trois jours :smiley: .
  • Watain : Le black metal dans son expression la plus sauvage. Jamais décevant. Excellent son, Reaping Death d’anthologie. Une conclusion en beauté, sale et brûlante, à l’image de leur scénographie. Un inratable du black metal sur scène.

Top 5 personnel :

  1. Envy
  2. Messa
  3. Pénitence Onirique
  4. Mono
  5. Life of Agony.

Petit retour sur la journée de samedi, mon seul jour de Fest’ pour la 1ère partie.

Arrivé le matin à 8h, garé près du P-OUEST que la police n’avait pas autorisé à ouvrir, 1mn d’attente pour la navette :stuck_out_tongue: .
Guère plus d’attente pour le bracelet, encore moins pour la cathédrale et 2 doudous achetés au merch en 2mn…
Il y a des inconvénients à ne faire qu’un seul jour de fest’, et des avantages aussi !

Le festival commence crème à l’ombre d’un [color=#2e1fff]TITAN[/color]. Du bon hard rock à la française, ça remet tout à niveau et on sait pourquoi on est là.

[color=#17ff3e]ARTUS[/color], que j’attendais patiemment (et impatiemment aussi depuis 2019), au 2ème rang. Du folk amplifié, avec du jus d’âme à revendre, c’est du Heilung avec des bois de cigales sur la tête au lieu de bois de rennes. Une rumeur Pokienne prévoit la fin du groupe. J’en aurais bien repris pour une 1/2 heure.

[color=#ff3f0f]DUEL[/color] sous la Valley, et c’est le plaisir qui a gagné. De bonnes mélodies, du son : je me pose la question de l’utilité de faire venir ce genre de groupe pour 30 mn. Sympa, mais un peu frustrant.

Je profite de mon seul moment de la journée sans concert pour aller faire une petite blague à Emers & son boys band, près du Hellsnack, puis je retourne sous la Valley. Commence alors le petit ventre mou de ma journée avec [color=#57ff94]THE PICTUREBOOKS[/color] (sympa mais répétitif, et je trouve les morceaux un peu simplistes), [color=#ff7afb]HELHEIM[/color] (Temple, je suis pas rentré dedans malgré un passage prog au milieu d’un morceau) et [color=#75bfff]ME & THAT MAN[/color] (pas désagréable, mais impression d’avoir déjà entendu ça 1 000 fois).

Un passage par la Warzone pour [color=#c406c4]FRUSTRATION[/color], qui ne m’en a laissé aucune, avant de retourner près de la cathédrale et de m’apercevoir que l’aride Valley a laissé simple aux bayous humides de la Louisiane, dont les marais gluants sont traversés par [color=#3037ff]THE VINTAGE CARAVAN[/color]. Le trio offre un concert enthousiaste et enthousiasmant, avec pas mal de morceaux issus de leur dernier album et un Expand your mind prophétique en final. C’est le 1er grand plaisir de la journée et bon nombre de spectateurs ont du mal à quitter les lieux.

Impasse sur les Washington Dead Cats pour une sieste dans un coin de la Valley silencieuse, puis je m’offre une autre pause méditative dans le bec de [color=#ff8fa5]PELICAN[/color], qui ne me fait pas planer bien haut. Je ne suis pas très sensible à ce post-rock instrumental.

J’enchaîne par les AGNOSTIC SONS, 25 mn sous la Warzone avec [color=#ff1c24]AGNOSTIC FRONT [/color] (Old New York, For my family for my friends…) et 25 mn en MS avec les [color=#12b342]RIVAL SONS [/color] (Feral roots, Do your worst…) : voilà un clash bien négocié !

[color=#ea29ff]MESSA[/color] sous la Valley : mon meilleur concert de la journée. J’en ai déjà parlé, je trouve que les compositions sont riches, diversifiées, et que Sara (la chanteuse) a gagné en assurance sans rien perdre de son humilité ni de sa classe absolue. Beaucoup de passages lents qui, en raison de la fatigue et de la chaleur, auraient pu me sortir parfois de ce lent envoûtement. Je pense que le jour où ce groupe ajoutera à sa magnifique discographie un album très pêchu, ils auront alors une setlist de killers à proposer. C’était la 3ème fois que je les voyais (la 1ère fois dans une toute petite salle à 1 m de Sara) et certainement pas la dernière.

[color=#ffe019]MEGADETH[/color] : beaucoup de gens semblent satisfaits de ce concert, mais ils s’appuyaient sur les prestations décevantes du passé. J’ai trouvé que c’était bien, sans plus, un peu comme si Dave Mustaine en avait un peu marre d’être Dave Mustaine (ou n’en avait plus les moyens) et expédiait les affaires courantes une fois de plus. C’est un peu le paradoxe des gros festivals de metal, qui tiennent (parfois) autant de l’Ehpad que de la pouponnière.

[color=#2bceff]DEEP PURPLE[/color] : certes, il y a des moments de remplissage, une voix défaillante, un « jeune » guitariste qui tient la baraque et des soli qui meublent un peu, mais quelle joie que d’entendre Highway star, Lazy et autres classiques du hard rock joués par ceux qui en sont la substantifique moelle ! Ce concert m’a plu et je suis très reconnaissant à ce groupe d’exister encore. Comme pour ZZ Top en 2019, j’ai passé un très bon moment, loin des purges que l’on annonçait un peu partout sur le forum.

Un petit tour bien agréable sous la Warzone pour écouter 4 morceaux de [color=#ff7e5e]SOCIAL DISTORTION[/color] (dont Story of my life), et c’est le retour dans le Valley pour le très bon concert d’[color=#5c92ff]ENVY[/color], pendant lequel je retrouve les sonorités shoegaze, poussées dans les extrémités du spectre noise, qui ont tant comptées pour moi. Seul bémol : les morceaux avaient (presque) tous une architecture un peu similaire, à base de slow/fast/slow et de voix parlé/chant crié.

Fin du fest’ sous une averse et les tubes d’[color=#ff4d6a]ANTI-FLAG[/color], ce punk rock mélodique que j’aime tant retrouver dans la Warzone.

Une très belle journée.
Une organisation réussie dans un contexte difficile et, c’est vrai, des bénévoles exceptionnels aux 4 coins du site. Merci à eux !

Dommage, c’était vachement bien pourtant :cool:

Mon petit report HF1

La chaleur a fait que j’ai réduit mon RO pour résister un peu plus longtemps.

Raté Abrahma pour cause de queue au SAV cashless… ça commence bien.

Mortis Mutilati : 0
Désolé pour Chlorure mais je n’ai pas entendu la basse et très peu le chanteur, au bout d’un quart d’heure je suis sorti (en fait jamais rentré dedans). Pourtant il y a du potentiel.

ASG : +1
Du bon stoner bien gras. Ça m’a remis en forme pour la suite.

Mephorash : +1
Chapeau pour les costumes (robes de bure plus cagoules et masque) sous 40 degrés, ils ont dû perdre 5 litres de flotte chacun. Du post black sympa avec une mise en scène un peu lente mais dans le thème de leur liturgie. Bon son très audible à la barrière.

Leprous : pas de note, j’ai suivi que les 10 dernières minutes et suis pas un fan des branleurs de manche.

The Inspector Clouzo : +1
J’y allais pour passer un bon moment sans prise de tête et c’est ce qui c’est produit. Ils étaient tout petits sur cette grande scène mais ils ont réussi à entraîner le public à la barrière dans leur joyeux délire. Ils ont prouvé qu’on peut jouer de la batterie avec quasiment pas de matos (cf dernier morceau).

Rotting Christ : +1
Alors autant je me rappelle avoir passé un très bon concert , autant aucune image ne me revient… la chaleur étouffante de la Temple ?

Dropkick Murphy’s : vu la fin en me plaçant pour FFDP. Joyeux, festif et qui donne la pêche. Je ne me déplacerai pas pour les voir mais c’était agréable.

Five Finger Death Punch : +1
Bonne énergie et communication avec le public , ils étaient contents d’être là. Par contre les transitions entre les morceaux sont longues (les changements de tenue n’apportent rien au show). Je dois reconnaître que je ne suis pas complètement objectif car j’utilise régulièrement plusieurs de leurs morceaux pour l’échauffement de mes joueuses de rugby.

Fin du vendredi.

Arthùs : 0
Pas rentré dedans… du folk, du tribal, limite du punk ??? Et encore une fois un son brouillon.

Aktarum : 0
C’est bien fait, c’est du pouet-pouet et j’aime bien en général mais bon dans le style Trollfest est loin devant.

Pause apéro warzone + bouffe + douche au compte goutte.

The Vintage Caravan : +1
Très bon mais trop chaud et avec l’humidité sous la valley je n’ai tenu que la moitié du set. En plus j’ai pas grand chose contre la fumette mais là c’était trop pour moi. Dommage.

Alestorm : vu la fin en me plaçant pour Rival Sons. Pirate Pouet metal (pirouette ?). Festif mais c’est tout.

Rival Sons : +1
Du très bon rock, pas vraiment metal mis qu’est-ce que c’est bon !
Par contre vas falloir revoir leur matos parce que les claquements de la sono et les interruptions aléatoires des grattes ça fait bizarre pour un groupe de ce calibre.

The toy dolls :+2
J’ai retrouvé mon adolescence avec les épingles à nourrice dans mes joues, mes pantalons déchirés et l’envie d’envoyer chier tout le monde. Du VRAI punk à l’ancienne sans se prendre la tête. A tel point que je me suis retrouvé dans le pot pour pogoter, ce qui ne m’étais plus arrivé depuis plus de 20 ans. Avis entièrement subjectif et assumé !

Mono and the Jo Quail quartet : +2
Arrivé vers la moitié du set, j’ai pu me faufiler jusqu’à la barrière facilement en passant sur le côté. C’était magique, envoûtant et les basses te tordaient les boyaux. J’ai passé 10 bonnes minutes les yeux fermés, bercé par le son. Mention spéciale pour la bassiste, si j’avais la moitié de son talent je serai pro.
Magnifique.

Envy : +2
Petite angoisse au départ avec visiblement des problèmes de retours et d’amplis. 10 minutes de retard au démarrage mais l’attente valait le coup (dans la tronche). Malgré un scénario un peu répétitif de chaque morceau (début lent et mélodique suivi d’une explosion rythmique et quasi anarchique) ils sont tellement habités par leur musique qu’on ne peut que leur emboîter le pas.

Fin du samedi

Deadly apples : +1
Très bon réveil après une nuit plus fraîche. De l’indus sans prise de tête avec un clavieriste qui met l’ambiance et un grateux qui se la pète un peu. Un peu d’accent québécois et un chanteur qui finit par slamer dans le public.

Kontrust : pas noté car je n’ai vu que les 2 derniers morceaux. Du pouet pouet tyrolien sympa ?

Sortilège : 0
Pas fan à l’époque des clones français de la NWOBHM. J’ai écouté de loin sans y prendre de plaisir.

Lacuna Coil : +0.5
Je voulais les voir car j’aime bien sur album. C’était bon mais c’est quand même la chanteuse qui tient le groupe, sans sa voix et son énergie scénique je me serai endormi.

Twin temple : +2
Un ovni. Je pensais écouter 2/3 morceaux avant de passer à autre chose et je n’ai pas vu le temps passer. Du Doo Wap à la sauce sataniste avec des textes à faire rougir les blackeux les plus extrêmes. Et puis faire chanter « Heill Satan » pendant 5 minutes à toute la valley c’était irréel.

Red fang : +2
Malgré une valley bondée, un nombre record de slameurs (merci à celui qui m’a laissé la trace de sa ranger incrustée dans l’épaule), et un son brouillon (peu de voix et des basses parfois trop poussées) c’était dantesque et on en attendait pas moins d’eux. Ils ont retourné à la fois la tente et nos tripes.

Korn : +1
N’étant pas fan j’ai été agréablement surpris par l’énergie et la joie générée dans le public. Très bon show même si Korn reste de la pop.

Judas Priest : +1
J’adore. Mais bon, la set list n’a pas beaucoup bougé depuis 2018 et Rob commence à me faire de la peine. On a tellement attendu l’arrivée de la moto que j’ai cru qu’il s’était fait retirer son permis. Tous les tubes à la fin, comme d’habitude. Ils font le boulot mais la magie n’opère plus pour moi.

Gojira : +1
Placé vers le merch artistes le son était brouillon : basse batterie et peu de voix et guitares. J’ai tenu une demi-heure. Le son était meilleur de loin (au food corner). J’adore leur dernier album mais la magie que je ressent à l’écouter n’était pas présente peut être parce que les morceaux ne s’enchaînaient pas.

Fin du fest HF1

Je vous revois vendredi du HF 2.

On est aussi désolés que toi pour dire vrai (et tu n’as pas à l’être) : on s’est mangés un sale problème technique sur scène qui a fait décéder la basse au bout d’un demi morceau. Les aléas du direct, c’était la grosse tuile, on a fait avec les moyens du bord :whistle: ! Merci d’être venu en tout cas, et merci pour ton retour :wink:

Malgré la chaleur des deux premiers jours, globalement très heureux de mon festival. J’ai vu la plupart des Groupes souhaités et ai vécu de beaux concerts.

Je développerai sur le topic dédié mais je suis un peu effaré par le nombre de commentaires fustigeant l’organisation que j’ai trouvé excellente, surtout au vu des conditions climatiques évoquées et au fait que cela faisait 2 ans que les 7000 personnes qui font tourner le festival n’avaient pas géré un Hellfest.

VENDREDI
Trop tard pour LEPROUS, j’ai eu la fin de SHINEDOWN qui ne m’a pas fait regretter mon arrivé tardive.

OPETH [color=#419915]+1[/color] : Un groupe qui me parait peu adapté à une MS de milieu d’après midi. Plutôt à voir entre fans dans une salle de concert ou à 22H00 sous l’Altar. Ca reste un son peu accessible, encore moins headbanguant mais on reste frappé par la beauté de certains moments, pas de regret d’avoir sacrifié BLACK MOUNTAIN donc.

THE OFFSPRING [color=#419915]+3[/color]: c’est la magie du Hellfest d’enchainer du death progressif aux titres de 12min sans refrain par du punk pour ados aux chansons de 2’50min enchainant invariablement couplet/refrain/couplet/refrain/pont/refrain.
D’abord méfiant suite à leur passage en 2016, je me suis peu à peu laissé gagner par les innombrables tubes du groupe et me suis vu m’approcher de plus en plus du pit en jumpant et criant les refrains. Deuxième concert du week-end et j’ai perdu 20ans et (déjà) ma voix.
PS : Le Freddy Mercury « Ay-Oh » transformé par le guitariste en un « Fuck yeah » m’a aussi bien fait marrer.

DROPKICK MURPHYS [color=#419915]+2[/color]: J’ai longtemps hésité avec PRIMORDIAL sur mon RO et ai failli regretter mon choix en m’apercevant qu’il manquait un chanteur à l’appel. Regret qui ont fait long feu tant les mecs savent gérer leur setlist et leur public. Un Groupe qui est lié à trop de souvenirs personnels pour que je n’apprécie pas la performance. Leur nouveau titre m’a paru assez accrocheur.

BARONESS [color=#419915]+2[/color]: une découverte de cette année qui n’a pas déçu. Le chanteur met une intensité impressionnante dans chacune de ses chansons. La façon dont il galérait à retrouver son souffle pour nous parler entre les morceaux témoigne de la puissance qu’il y mettait. Le style envoutant a par contre donné le temps à mon corps de me faire regretter les cinq petites heures de sommeil de la veille, et à mon dos me procurer d’inédites douleurs.

DEFTONES [color=#419915]+2[/color]: Deftones fait partie de ces groupes qui m’ont fait entrer dans le métal avec Korn, SOAD et Slipknot. Je me suis largement diversifié depuis mais c’est le groupe d’adolescence que je continue d’écouter le plus (Passenger, Digital bath et Be quiet and Drive away sont des voyages assurés).
Première surprise alors que je suis très proche du pit, le son est faible : j’enlève immédiatement les bouchons d’oreille que j’avais mis pour me préserver de 5FDP et Chino déboule, surexcité et probablement bien chargé, faisant tournoyer son micro comme un lasso. J’avais trouvé lors de leur dernier passage que la Valley ou une salle de concert se prêterait davantage à leur style et la prestation de vendredi ne m’a pas fait changer d’avis. Je crois maintenant qu’ils sont dans un entre deux impossible. Leur musique dégage une indéniable puissance psychédélique mais elle doit, pour mettre en transe le public prendre le temps de s’installer et de durer, sauf que certains morceaux sont soit trop calmes ou au contraire trop headbangants ce qui brise l’atmosphère. Bref je n’ai pas passé un mauvais moment et on peut pas reprocher à Chino de pas s’être donné mais Deftones a confirmé qu’ils étaient une TA peu adaptée au festival.

VOLBEAT [color=#419915]+3[/color]: Un groupe à la musique très accessible que j’ai pas mal écouté en 2021-22. J’en attendais beaucoup et n’ai été déçu… que par le public que j’ai trouvé étonnamment peu interactif et clairsemé, la chaleur a du en refroidir plus d’un (haha). Les effets visuels étaient parfois douteux (écran enflammé très années 80) mais Poulsen est un frontman avec une classe hallucinante (et pas que pour l’imitation de Johnny Cash :). Le mec discute avec 20 000 personnes comme moi lorsque je suis avec 3 potes « you did get old, or maybe it’s me ! » :). J’ai aussi découvert avec plaisir que sa voix inimitable est aussi chaude et juste en live que sur album. Les tubes sont imparables et si mon corps était rincé et ma voix définitivement amochée c’est heureux que je suis retourné au White Camp après cette première journée.

SAMEDI

THE PICTURESBOOK [color=#419915]+2[/color]: Grosse surprise en découvrant que les mecs ne sont que deux ce que je n’avais pas deviné en les écoutant ! Ils ont bien assuré avec un batteur très démonstratif qui a martyrisé ses futs pendant une heure. Les deux hits: the Rabbit and the Wolf & I need that Oooh sont aussi efficaces en live que sur CD, enfin MP3, enfin vous m’avez compris.

SOEN [color=#419915]+0[/color]: Du métal mélodique sur la MS sous le cagnard… Vous voyez le problème ? Les festivaliers l’ont vu eux et ont déserté la prestation. Faut dire que c’est très chanté, très peu Hellfest et très peu Festival tout court à mon avis. Mon meilleur moment fut de me faire gicler dessus par le pulvérisateur à gauche de la scène, suivi de près par m’assoir juste avant les pavés pour faire gouter l’herbe à mes pieds.

HEAVEN SHALL BURN [color=#419915]+0[/color] : pas tout vu mais pour moi le show le plus énervé du week-end. Immense respect aux animateurs du Mosh Pit sous les 41°C.

ALESTORM [color=#419915]+2[/color] : Fait partie de ses groupes que j’écoute peu mais qui ne m’ont jamais déçu en live. Ca a été encore le cas sur cette édition même si j’ai espéré tout le long que le canard jaune géant prenne son envol pour slammer sur la foule. Ce que j’aime chez Alestorm c’est l’absence totale de prétention : le chanteur en claquette n’a probablement jamais vu une altère de sa vie, ses 50kg flottent allègrement dans son débardeur taille S et il est bardé d’un instrument aussi grand que lui. Comme tous les ans, ils nous ont répété pourquoi ils étaient là (« to drink our beer »). On l’a chanté avec eux et obéit à l’injonction, le metalleux étant d’autant plus discipliné qu’on lui dit de boire de la bière. Un pur groupe de festoche qui met de bonne humeur.

RIVAL SONS [color=#419915]+1[/color]: Armé de sa guitare sèche, Thor (le quasi sosie de Chris Hemworth) avait sorti son plus beau smocking pourpre (en alpaga?) et ses chaussures de bal pour délivrer une prestation tout en long cri mélodique. Ce n’était pas le concert le plus violent du week-end ni le plus attendu pour moi mais un bon moment néanmoins.

MESSA [color=#419915]+0[/color]: J’en attendait probablement trop, commençait à fatiguer et était trop loin de la scène pour rentrer pleinement dans le concert. Une non rencontre

THE TOY DOLLS [color=#419915]+2[/color]: Je m’attendais au concert le plus fun du week-end et c’est exactement ce que j’ai eu. Les mecs ne se prennent pas au sérieux une seconde, la voix nasillarde est inimitable, les lunettes sont les mêmes qu’il y a 30ans [edit : en fait c’est 40ans] et la bonne humeur est contagieuse (« Here’s a new one » en lançant Nellie The Elephant !). Le mec a tout de même fini par distribuer ses lunettes de soleil fétiches dans un carton fait main en faisant des tours de scène ! Et on me souffle que Rammstein est jaloux du coup de la bouteille de champagne géante :slight_smile: La synchro et la complicité chanteur / guitariste est évidente et grâce aux plans de caméra de côté j’ai enfin découvert le pourquoi des inamovibles lunettes de soleil : le chanteur fronce les sourcils en fermant les yeux lorsqu’il chante.

MONO & THE JO QUAIL QUARTET [color=#419915]+3[/color]: je suis arrivé en cours de route pour ce que j’avais prévu comme le premier étage de la fusée transe ENVY à venir. Je me suis retrouvé face à un mur de son impressionnant qui arrivait encore à monter en intensité. Y’a pas à dire les japonais savent y faire.

SKALD [color=#419915]+2[/color]: prévu comme le deuxième étage de la fusée ENVY, Skald a été une double surprise. D’abord parce qu’au bout de 2, 3 chansons la chanteuse s’est écrié « A quoi sert ce tambourin si [incompréhensible] ? » J’ignore toujours « à quoi sert ce tambourin si… » mais je sais maintenant que ce groupe est français, ce qui n’est pas évident en écoutant leurs titres. La deuxième surprise c’est à quel point ils sont bons et se révèlent en live ! Presque déçu de devoir partir avant la fin mais je voulais absolument être très très près pour ENVY.

ENVY [color=#419915]+4[/color]: En 2019 j’avais a priori loupé LE show du festival, ce qui m’a paru possible en découvrant (a posteriori) les titres du groupe. « A warm room » est ainsi rapidement devenu l’une des chansons favorites de mes voisins. Nous y voilà donc à 23H45 le 18 juin : la Valley est blindée et trépigne. Les mecs arrivent et le chanteur coiffé d’une casquette commence par… s’étirer d’un air faussement nonchalant. Bon. On comprend vite pourquoi, dès la première note il pousse un énorme cri à s’en exploser les cordes vocales. La suite sera du même acabit (de façon presque trop systématique d’ailleurs): de douces introductions rapidement brisées par l’irruption de guitares saturées et d’une voix qui hurle douleur, souffrance, violence, on sait pas trop mais en tout cas, ça gueule. Et ça émotionne. Envy c’est une nappe de brouillard dans la nuit transpercée par un 3tonnes lancé à 200Km/H et bardées de projecteurs. Au final c’était bien, très bien même mais le problème des attentes surdimensionnées c’est qu’elles ne peuvent être complètement satisfaites. Peut-être aussi la raison des nombreuses défections constatées autour de moi par une partie du public visiblement déçu. Il n’empêche que le final était assez magique avec des guitaristes qui se cassent la gueule et un public qui réclame un « Encore »… et l’obtient ! Ca a été le seul de mon week-end. Un autre élément à ajouter. Ça peut paraître très terre à terre mais une expérience organique ça se vit avec le corps, et pendant tout le concert alors que je douillais depuis 2jours, je n’ai pas pensé une seule fois à mon dos.
En ressortant à 01H00 du mat’ je comprend que j’ai loupé le feu d’artifice mais n’en éprouve aucun regret, j’hésite à passer sur AIRBOURNE mais les premières gouttes me convainquent de clôturer, avec envie, cette 2e journée. J’apprendrai le lendemain que je n’ai finalement pas loupé le feu d’artifice, annulé. La meilleure nouvelle de mon réveil après mon doliprane

DIMANCHE

TWIN TEMPLE [color=#419915]+2[/color]: j’avais promis à mes potes le meilleur concert le moins métal du Festival et ils étaient d’accord… sur le moins métal. Il faut dire que tu retires le visuel, les costumes et les paroles sataniques pour ne garder que la musique et on est sur du Amy Winehouse. Il n’empêche que le show avec appel au public « Hail Satan » et cérémonie d’entrée et de sortie (à base de crucifix masturbé) est bien calibré. La chanteuse est à l’aise vocalement, dans l’interaction avec le public et dans la provoc puisqu’elle masturbait négligemment son micro sur le titre « I’m Wicked »… Le répertoire est encore limité mais, il y a 10ans on découvrait des mecs costumés qui venaient de sortir leur premier album et qui aujourd’hui jouent en TA. Je vois moins de potentiel chez Twin Temple mais on leur souhaite tout de même le même succès.

JINJER [color=#419915]+0[/color]: Le seul groupe qu’on attendait plus entre les chansons que les chansons elles-mêmes a rassemblé une impressionnante foule. L’évocation de la situation de leur pays a été je trouve très court, convenu et peu revendicatif : non seulement on a pas eu un « Fuck Poutine » mais en plus ni lui ni la Russie n’ont même été cité. Pourtant les (étonnamment) nombreux tee-shirts bleu et jaune « I want my Home Back » sur le festival n’attendaient que ça. Le concert en lui-même ne m’a pas laissé de grands souvenirs mais peut être aussi parce que je l’ai vu près des VIP, zone dans laquelle je ne vais jamais et qui m’a fait prendre conscience à quel point ils étaient mal placés pour apprécier les concerts

MICKAEL SCHENKER [color=#419915]+0[/color]: 17H35, j’avais prévu Red Fang, mes potes une sieste, ils ont gagné et on a donc profité d’un repos musical d’un Groupe dont je ne sais toujours rien si ce n’est qu’ils savent reprendre fidèlement 99 balloons de UFO.

DOWN [color=#419915]+1[/color] C’est toujours une expérience particulière d’aller voir le légendaire Phil Anselmo au lever de coude (et du bras) facile (comme cette vanne douteuse d’ailleurs). Les membres du groupe compensent la calvitie précoce de leur chanteur par une capillarité avantageuse. Mention spéciale au bassiste au physique de gnome ressemblant au nain à barbe blanche du Hobbit. Je m’attendais presque à ce qu’il nous lance un Misty Mountain. Anselmo a cette manière unique, de communiquer avec son public son « make some noise out there now » c’est pas l’exclamation à l’intonation montante qu’on entend classiquement. Non c’est dépassionné, comme un dû lancé par une légende qui se sait l’être et est sur scène comme chez lui, parlant à ses fans comme à sa femme de ménage. Ca a un côté antipathique mais le bonhomme prend soin de remercier public, organisation, bénévole et on se dit qu’il n’est pas un mauvais bougre. Jusqu’à ce qu’il nous demande « What do you want to hear next ? » tout en mâchant son chewing-gum (qu’il a ruminé tout le set) alors qu’un plan de haut nous a montré que le RO était punaisé au sol face au guitariste. Aucun doute qu’il ait fini son « Doodle live » en sélectionnant la chanson prévue. Il hésite pas non plus à interrompre ses musiciens sur une intro pour dire à ceux qui headbanguait suffisamment de s’applaudir avant de tancer (vertement) les spectateurs trop immobiles à son goût. Unique on vous dit. Concernant la musique, difficile de réprimer des hochements de têtes répétés, faut bien le reconnaitre.

KORN [color=#419915]+2[/color]: Ca fait long que je n’écoute plus Korn et je n’ai assisté qu’à la fin du set mais c’est drôle de constater qu’en reconnaissant l’air les paroles reviennent toutes seules après tant d’années. Et puis un Blind live, ca fait toujours du bien par où ça passe. Et pis j’adore la cornemuse alors.

PERTURBATOR [color=#419915]+3[/color]: ce nouvel OVNI de la programmation (pourquoi on met de la dark synthé épileptique sous la tente du Sludge / Doom ?) me permet de m’adonner à mes penchants déviants pour l’électro. Bon concert mais c’est le petit groupe surexcité près de moi qui le résume le mieux. En effet leur truc c’était de gueuler un « Allez ! » toutes les 5 / 10min et en fait ils avaient raison. Il manquait un truc, des crescendo mieux amenés peut-être. En tout cas Perturbator ne parvenait pas à faire monter suffisamment la sauce pour qu’on vrille tous en transe. Je suis dur car la Valley a vraiment explosée (à raison) une fois, sur Humans Are Such Easy Prey. Mais on a jamais retrouvé cette intensité sur les 3, 4 morceaux restants. Dommage.

ALCEST [color=#419915]+2[/color]: On était (à nouveau) pas nombreux sous la Temple pour les français et leur leader à la voix si douce. Entre les chansons, le gars dégage une douceur juste invraisemblable. Je savais que j’allais manquer le début du set du Groupe de mon tee-shirt du jour mais je n’ai pas regretté. Il y a une esthétique et un envoutement indéniable dans leur musique, un côté un peu chiant aussi faut le dire mais surtout une putain de mélancolie de fin du monde, de fin de Hellfest en tout cas. Heureusement le groupe suivant avait prévu un cataclysme façon Ragnarok.

GOJIRA [color=#419915]+3[/color]: Sorti de la Temple j’ai enchainé les « pardon » jusqu’au niveau du crâne VIP, abandonnant l’idée de retrouver mes potes plus près restés pour JUDAS PRIEST. J’ai trouvé au show les mêmes caractéristiques qu’il y a 3 ans. La scénographie est toujours aussi bluffante, visuellement c’est très fort et ce sont d’ailleurs les seuls à ma connaissance qui ont utilisé les 3 écrans en mode « Etendre » et non « Dupliquer » (les adeptes de fonction+ F7 comprendront), c’est particulièrement immersif et je regrette encore d’avoir loupé Flying Whales. Sur chaque chanson les mecs sont bien en place, occupent l’espace et envoient sévère. Les chansons de Fortitude fonctionnent bien, trop même pour ma voix déjà atomisée. Par contre l’entre chanson est toujours aussi problématique, ce qui est un vrai problème, pour eux déjà, mais aussi pour moi puisque je leur conseillais dans mon post d’il y a trois ans de préparer leurs interventions / engager un coach. Force est de constater qu’il ne m’ont pas écouté ou pire qu’ils ne m’ont pas lu. Plus sérieusement ce qui m’a à nouveau frappé chez Gojira c’est leur capacité à cumuler puissance et mélodie. On a déjà hâte qu’ils reviennent et ça tombe bien, ils le font souvent.

WATAIN [color=#419915]+0[/color]: après un feu d’artifice lors duquel j’ai retrouvé de façon complètement improbable un pote, on décide de pas se quitter sur cette pourtant excellente note gojiresque et tentons WATAIN. La Temple comme le reste du site est carrément désertée et je suis trop fatigué pour rentrer dans le sérieux et l’intensité du groupe. Je me fais tout de même la réflexion que les alignements de bougie et les tridents enflammés doivent donner chaud à ces pierrots peinturlurés dont je plains le sillon interfessier transpirant. D’autant que le maquillage ça coulent et qui va nettoyer ces beaux costumes moulants ? A 50°C en machine ça va jamais partir à mon avis. Bon. Avec mon pote on décide de finir ce HF comme en 40, avec de vieux allemands.

RUNNING WILD [color=#419915]+1[/color]: On arrive pour les 4 dernières chansons du festival. Il y avait un peu plus de monde que sur Watain mais c’était encore plus triste de voir ces mecs avec 30 ans de carrière (édit : en fait c’est 40 pour eux aussi) jouer devant 500 pélos alors qu’ils avaient sortis leurs costumes de lumière auxquels ne manquaient que les franges pour être complètement années 70’ (édit : en fait c’est pas 40 mais 46 ans de carrière, ça nous rajeunie pas hein). Les dernières chansons étaient en tout cas des tubes imparables repris par des fans visiblement heureux de ce concert privé.

Nous rentrons sur ces dernières notes, avec ce sentiment que, putain 3ans d’attente ! et c’est passé si vite ! Heureusement qu’on revient bientôt pour un « encore » de 4 jours.

Un vrai bonheur de lecture Cdric. Merci !

Oui, merci pour vos retours. :slight_smile:

pour moi meilleur concert BARONESS (que je connaissais peu)
pire concert ENVY… désolé mais j’ai détesté (je dois être le seul !!!)…

En fait, pour ce type de groupe, il faut avoir une approche très viscérale avec beaucoup de « laché prise ». L’idéal étant de fermer le yeux sur les premiers morceaux pour être sur d’être dedans. Amen Ra fonctionne pareil. Ca s’apparente pas mal à de la psychothérapie… il faut se lacher pour se vider… et c’est pour cela que certains pleurent. C’est un peu comme l’hypnose, ça ne marche pas avec tout le monde. Le but c’est que le morceau te rappelle un sentiment profond que tu as toi même du mal à exprimer ou à verbaliser… le groupe va exacerber ces sentiments par sa musique et quand le morceau explose c’est exactement ce que tu ressens mais que tu ne sais pas exprimer et forcément ça te pète à le gueule tellement c’est évident. Sans recul ça pourrait paraître très dépressif mais en fait c’est libérateur.

A contrario si tu attaques le concert avec une approche plus pragmatique : alors il y a trois guitares fender modèle US 86 dont une avec des micro actifs, et les autres en Seymour Duncan, la 1ère est en drop D alors que le deuxième est en Do, il utilise un overdrive et lui une fuzz, là on a une quinte diminuée et là une triade… forcément ça ne fonctionne pas avec ce type de groupe. Il ne faut pas écouter ou comprendre, il faut ressentir.

Petit report, beaucoup de groupes vus et je ne suis pas forcément locace, ou n’ai pas la plume de certain-e-s, donc tous les groupes n’auront pas d’appréciation détaillée :smiley:

Vendredi :

  • Shade & Dust +1 : bonne petite mise en bouche pour commencer la journée et le festival, on sent le groupe content d’être là, j’ai bien apprécié.

  • Mortis Mutilati +1 : on poursuit la matinée gentiment (et sombrement), le son n’était pas opti c’est bien dommage.

  • Necrowretch 0 : bon, je vais être honnête, je n’ai pas vraiment de souvenir du set… Ce qui n’est ni une bonne chose ni une mauvaise en soi

  • ASG +1 : c’est oui. (C’est sobre :D)

  • Mephorash +1 : je tire mon chapeau (ou ma casquette… ou ma capuche hin hin hin) au groupe pour avoir performé dans ces conditions, mais j’ai eu du mal à retrouver l’atmosphère qui se dégageait du live vu d’eux période Covid (vidéo sous YT, live capturé en forêt). Cela dit, cela reste « ma came », et j’ai apprécié, sans pour autant être retournée.

Petite pause sous la Temple à écouter Elder de loin pour me « rafraichir » un peu avant d’aller sous le cagnard voir mes voisins.

  • The Inspector Cluzo +2 : première sortie des tentes de la journée pour les mainstages… 45 min à tenir sous la chaleur (sachant que cela me rend malade, littéralement :D), qui sont très vite passées grâce à mes Landais surs. Ils ne sont que deux mais transmettent tellement d’énergie, c’est un plaisir à chaque fois (+ la performance vocale, et la batterie destroyed à la fin, c’est un grand oui).

Direction la tente, la douche, et re la tente, et c’est reparti !

  • Opeth +1 : je n’ai assisté au concert que de loin, besoin d’ombre et de fraicheur donc réfugiée sous le brumisateur géant des files Cashless. Le son n’y était pas top du coup, mais j’ai tout de même bien entendu la voix du sieur Åkerfeldt et je l’avoue ça me suffit (#groupie). J’aurais néanmoins préféré le set sous tente comme lors de leur dernière venue, je trouve l’endroit plus approprié pour leur musique.

Redirection les tentes, j’ai passé les concerts suivants assise pour faire redescendre un peu la température, donc pas d’appréciation particulière.

  • Rotting Christ +1

  • High on Fire +1

  • Primordial 0

  • Baroness +1

  • Five Finger Death Punch : je n’ai assisté qu’à la fin du set pour me placer pour Deftones, ce que j’ai vu est efficace, la machine est bien rodée. Mention spéciale à au don de la batte à la fin, le jeune spectateur avait des étoiles dans les yeux, c’était un chouette moment.

  • Deftones +2 : j’aurais aimé une setlist différente que celle que j’avais vue passer pour les précédents concerts qu’ils ont donnés ces derniers temps mais bon… Cela n’a pas gâché mon plaisir, le sieur Moreno avait l’air ravi d’être là, j’ai décollé sur Rosemary et versé ma petite larme sur Change, bref <3

Je n’ai fait que passer devant Mayhem, j’étais un peu sur les rotules et les ai déjà vus donc impasse.

Samedi :

  • Point Mort +2 : la petite claque dans le museau dès 10h30 on valide! Enorme en émotion, la fin a capella sans micro, puissante.

  • Artus 0 : sympathique sans plus, un peu déçue je crois, pas réussi à être dedans.

  • Brutal Sphincter +1 : j’avais un trou dans mon planning et n’avais pas de groupe particulier à voir. Je me suis donc dirigée de la Temple à l’Altar et je dois l’avouer, je n’ai pas été déçue, loin de là ! Ce n’est pas ma came « sur le papier », mais c’était un bon petit set, qui requinque bien et donne le coup de fouet pour la journée, et la patate.

  • Aktarum +1 : du pouet-pouet, que je n’avais pas mis sur mon RO, mais fort sympathique et qui me fait rester dans le bon mood après Brutal Sphincter (bien que nous soyons dans deux registres bien différents :D).

  • The Picturebooks +1 : un peu répétitif certes mais efficace, et les deux loustics avaient l’air heureux d’être là. Cette joie étant communicative, j’ai passé un excellent moment.

Pause déjeuner, puis passage sous la douche, et à la tente, puis retour pour les derniers morceaux du set de Vintage Caravan. Déjà vus en 2019 sur un plus petit festival (Black Bass Festival, si jamais ça parle à quelqu’un), et c’était plus que prometteur. De ce que j’ai vu sur leur fin de set, et de ce que je lis, c’était énorme.

  • Kampfar 0 : rien de mémorable, sans être désagréable non plus.

Je suis restée sur la Temple le temps de Pelican pour rester à l’ombre et respirer un peu, donc entendu de loin et apprécié. Et inversement, direction la Valley durant le set de Taake pour ne pas mourir de chaud et surtout être bien placée pour Messa que j’attendais (vive la barrière).

  • Messa +2 : c’est un gros oui, j’aime la voix, j’aime le son, j’aime l’atmosphère qui prend le temps d’être créée, c’était juste envoutant et je n’en espérais pas moins. Et j’ai tout donné sur Hour of the Wolf, alors que je ne me lache jamais en concert, je suis plutôt du genre introvertie mais là j’étais vraiment dedans donc merci pour la Messe :smiley:

Petite pause repas, parce qu’il faut bien, à un moment!

  • Mono & the Jo Quail Quartet +2 : de longs morceaux et pourtant le temps est passé tellement vite ! Je n’aurais pas été contre un peu de rab ! C’était un beau moment suspendu…

  • Skald 0 : je n’avais pas prévu de les voir, j’ai trouvé cela sympa sans plus, un manque de symbiose peut-être.

  • Envy +2 : alors là, c’est un grand oui, un énorme coup de cœur. Je n’avais pu assister qu’aux derniers morceaux lors de leur passage précédent, je savais que j’avais manqué un sacré set en lisant les retours, là y avait pas moyen de les rater. C’était beau, tant pour les oreilles que pour les yeux (beaucoup aimé les lumières), et ça prenait aux tripes. Le rappel, c’était la cerise sur le gâteau, la conclusion d’un moment de partage, grosse émotion pour ma part.

  • Vreid : je n’ai assisté qu’à 3 morceaux, assez fatiguée de la journée, donc je ne pourrai me prononcer sur l’ensemble du set mais je serais volontiers restée, ce que j’ai écouté m’a plu. Peu de monde sous la Temple et c’est fort dommage, certains spectateurs cherchant un abri le temps de la grosse averse et repartant une fois l’accalmie là.

Dimanche :

  • Ecstatic Vision +2 : absolument parfait pour bien se réveiller et lancer le dernier jour de ce premier weekend. Ça envoie bien, fort, et avec le sourire en prime, j’en aurais bien pris un peu plus :slight_smile: (Bon, petite frayeur sur le premier morceau, j’imaginais bien le chanteur vaciller et s’étaler du haut de l’enceinte mais non, tout a été maîtrisé :D)

  • Deliverance +1

  • Vile Creature +1 : je l’ai dit plus tôt mais je suis dégoûtée du son sur leur set, voire de l’absence de son sur tout un morceau, je n’ai pu entendre la chanteuse que parce que j’étais à la barrière en face d’elle. Avec un son digne de ce nom cela aurait été énorme. Dommage.

  • Pénitence Onirique +1

  • Can Bardd +1 : très sympathique, leur joie faisait plaisir à voir (le petite larme du batteur à la fin du set <3), malgré une Temple au public pas vraiment présent (et cela se constatait de la barrière étant-j’ai passé mes concerts sous les tentes quasiment tout le temps à la barrière, c’est dire s’il était facile d’y accéder #maisouestupublic…-)

  • Regarde les Hommes Tomber 0 : la fournaise sous la Temple, mais le bon spot contre la paroi de la tente côté file des journalistes qui a permis de respirer et d’y voir quelque chose. C’est efficace, mais peut-être est-ce dû à la foule, je n’ai pas réussi à être réellement dedans.

  • Twin Temple +1 : vraiment très sympa, parfait pour se déhancher un peu et se détendre les muscles. Le show est bien rodé, le visuel et la voix sont là, et voir tout ce beau monde bouger gentiment ses fesses en chantant « Satan » a décoché plus d’un sourire dans l’audience :slight_smile:

  • Gaahls Wyrd 0 : je me rends compte après coup que cela ne m’a pas marquée du tout, sans être désagréable, cela ne m’a tout simplement pas touchée.

  • Red Fang +2 : la foliiiiie ! Une Valley en ébullition, j’ai réussi à me faufiler grâce à deux gentils messieurs derrière moi qui ont pu me « pousser » et m’aider à me frayer un chemin merci à eux! Un très bon set, ça envoyait sévère et malgré les mouvements de foule à l’intérieur j’ai passé un excellent moment (tout en sueur pour rester dans un des thèmes du weekend :D).

La bonne pause douche nécessaire et salutaire, et la pause repas tant qu’à faire, avant d’attaquer 2 concerts grandement attendus.

  • Devin Townsend +2 : j’aime cet artiste d’amour. Le revoir avec le sourire jusqu’aux oreilles a fait plus que chaud au cœur. Il y en a avait pour tout le monde dans la setlist, et j’en ai pris plein les yeux, les oreilles et le cœur (oui oui).

  • Alcest +2 : toujours un plaisir de voir Alcest, bien que plus « touchant » en salle que dans un contexte de festival. Néanmoins, et malgré une Temple loin d’être remplie, j’ai été emportée par les voix, la musique et l’atmosphère, ça aurait pu durer des heures…

  • Gojira +1 : j’avais totalement zappé le set lors de la « mise en place » de mon RO, j’avais vu que ça se chevauchait avec Alcest donc parti aux oubliettes et puis… Balade sur le site après Alcest avant d’arriver au niveau des mainstages et là… Les frangins Duplantier ! Bon bah c’est parti pour la dernière heure. Placée assez loin donc son fluctuant, mais j’ai tout de même pu profiter du show, de quoi finir le premier weekend en beauté (sans pour autant être un… feu d’artifice -vu depuis la sortie au niveau de la cathédrale, hélas-).

Ce premier weekend a mis la barre haut, j’espère en avoir plein les mirettes et les esgourdes pour le second…

Merci pour ce très agréable et très détaillé report, [sans-titre[ !

Report perso à l’arrache mais après il sera trop tard

Vendredi
Très belle première journée pleine de surprises bonnes comme mauvaises

  • Mortis Mutilati : malheureusement, les multiples problèmes d’accès au festival m’ont fait rater Abrahma et le début de ce concert, mais j’ai beaucoup aimé ce que j’en ai vu, ça m’a rappelé Freja (vu au Roadburn) avec un black atmo soutenu par une voix féminine. Je vais me réécouter tranquillement ce groupe post Hellfest.
  • Greenleaf : Je sais que c’était un très bon concert mais à vrai dire je ne me souviens plus vraiment de ce qui s’y passait musicalement.
  • Enforced : Le jour où tu comprends que t’es trop vieux pour ces conneries surtout par 35°C. Thrash ultra efficace, j’ai fait 5 ou 6 circles pit, je me suis vautré par terre, bilan cardio ok c’est déjà ça.
  • Elder : première petite baffe du jour, à la fois puissant et complexe, planant et percutant. J’ai hâte de confirmer cette belle impression au Desertfest
  • Gatecreeper : j’avais repéré ce groupe il y a quelques temps déjà, popopo, quel choc en live, probablement mon meilleur concert du Hellfest sur un groupe jamais vu. C’est monstrueux, lourd, ciselé. Bilan rachis cervical : inopérable.
  • Black Mountain : c’était le groupe que j’attendais le plus ce vendredi, je dois dire que l’album IV tournait un peu en boucle chez moi et je m’étais enamouré de Mothers of the Sun. Ce magnifique morceau tout en longueur ouvre le concert, ma joie est de courte durée, au bout de 2-3 mins ils passent à autre chose et c’est le sentiment que j’ai eu ensuite, des musiciens qui étaient passé à autre chose que ce concert, ennui gagnant, je suis moi aussi passé à autre chose. Immense déception.
  • High on fire : étant entouré depuis le matin de zélotes de Matt Pike et de ce groupe dont ils arboraient les couleurs et qu’ils intônisaient déjà 3h meilleur concert 2022, j’ai suivi bien que peu passionné par ce que j’en avais entendu hors live. Son cradingue, écrasé plus qu’écrasant, un peu fatigué déjà je ferme les yeux et après un moment je les ouvre et là stupeur je découvre qu’il chantait. Voilà. Je suis totalement passé à côté, ni bon ni mauvais, j’ai reçu une dalle de béton sonore sur laquelle on peut sans doute construire une tour mais qui se souvient des dalles ?
  • Dog Eat Dog : première incursion en zone de non droit, et c’était super, j’ai sautillé comme un cabri.
  • Baroness : Vus en 2017 j’avais à l’époque été déçu, la sauce n’avait pas pris, cette fois ce fut une toute autre affaire, un concert magnifique, un son carré, un setlist impeccable, de l’engagement. Un grand oui !
  • Electric Wizard : comme c’était lourd, comme c’était bon. C’était ma première fois, j’en redemande
  • Suicidal Tendencies : quand on passe sa journée à dire « suicidal for life » et qu’on a en souvenir un super concert 2017, on se délecte de terminer sa journée en clamant « ST ST ST »…je me suis barré au bout de 20 mins. Le temps d’écouter Muir faire son interminable causerie vaguement ambiancée par des musiciens qui semblaient perdus, la batterie me paraissait avoir perdu 100bpm depuis le départ de Lombardo. Autour de moi j’entends tout le monde s’énerver « envoie la musique bordel ». Et puis quand il a fait monter le public sur scène j’ai cru que c’était déjà la fin…en fait non…on m’a dit qu’ensuite ce fut fou. Désolé mais j’ai pas eu la patience. Donc énorme déception. Heureusement la dernière de ce niveau pendant ce premier week-end.

Samedi
Journée écologique : zéro déchet. Journée parfaite, peut-être la première fois que je vis une telle journée en festival.

  • Point Mort : trente minutes d’un condensé de sincérité. Ils m’ont mis les poils, ils étaient dans l’offrande.
  • Artús : j’attendais cet ovni avec impatience, ils ne m’ont pas déçu, c’était captivant avec ce style de drone léger et aérien.
  • Duel : concert sans accroc, superbe présence sur scène.
  • The Picturebooks : pas forcément intéressé sur album j’y suis allé ayant entendu du bien sur leurs prestations live, j’ai beaucoup aimé et plus même, tiré vers le haut par des musiciens dingues de leurs instruments et d’une folle générosité.
  • Knocked Loose : première incursion dans cette zone étrange qu’on appelle les mainstage pleine de gens qui errent et d’autres qui semblent célébrer le mariage de leur meilleur ami. Belle prestation de ce jeune groupe hardcore qui aurait certainement « mérité » d’être ailleurs, c’est-à-dire sur la warzone.
  • Frustration : je voulais voir ça. J’ai vu, c’était bien, mais peut-être moins que ce que j’espérais. Peut-être que ce n’est pas tout à fait mon style.
  • Vintage Caravan : en voilà qui ont pris du galon depuis la première fois que je les ai vus ici, c’est ultra maîtrisé et toujours aussi entraînant, mais à l’époque c’était pas un style qui m’emportait, c’est toujours le cas. Très bon concert donc même si je ne suis pas un fan.
  • Pelican : à partir de ce concert on arrive dans le sublime, une enfilade de live monumentaux. Que dire de Pelican si ce n’est que dorénavant je me méfierai de ce volatile capable de perforer les meilleurs blindages. Énormissime.
  • Messa : quatrième fois que je les vois…pff quel chemin parcouru. Future TA. Concert irréprochable.
  • Mono / Jo Quail : depuis le Roadburn, quand je lis « jo quail » je me méfie. Là ce fut vite réglé, c’était envoûtant (malgré les efforts d’une pipelette barbue qui je pense cassait autant les noisettes de ses deux camarades qu’aux spectateurs alentours, j’ai pu heureusement m’éclipser de sa zone de nuisance).
    -Envy : les PATRONS. Objectivement mon meilleur concert du HF1, le seul à m’avoir décroché la sacro-sainte larmichette (comme en 2019 d’ailleurs). Son parfait, show parfait.

Dimanche
Journée en demi-teinte

Ecstatic Visions : alors eux ils portent bien leur nom, extatiques ils l’étaient sans aucun doute. Moi aussi du coup.
Vile Creature : vus deux fois au Roadburn. Je les aime, je veux dire vraiment, parce que ces deux là dégagent quelque chose que je ne retrouve pas ailleurs, un forme d’engagement plein, c’est pas seulement en tant que musicos qu’ils sont là, mais en tant que personnes. Alors oui une des voix n’était pas du tout correctement réglée et c’est improbable que la régie son n’ait pas corrigé le truc d’autant que je le pressentais dès les balances. Pour le reste j’étais en transe totale. Mais c’est inexplicable, Vile Creature est probablement aujourd’hui l’archétype de ce que je recherche : une manière d’être totalement soi dans sa musique, aussi bien dans la douleur que dans l’humour (parce que ces deux-là ont un sacré humour).
Lysistrata : ça n’a pas fonctionné sur moi, une sorte de rock de bonne famille, les personnes qui m’accompagnaient et qui les connaissent semble-t-il bien m’ont dit que ce concert était un peu en-dedans sans doute en raison de l’enjeu du fest…
Inter Arma : meilleur concert du jour. Je les avais vus en première partie de Deafheaven, c’était très chouette mais un peu brouillon. Là, pfff, quelle claque. Un des trois meilleurs concerts du HF1
Jesus Piece : très viscéral. J’ai beaucoup aimé.
Twin Temple : j’y vais j’y vais pas ? j’y suis allé, et j’ai dansé le satanic doo wap. Mélange d’imagerie à la John Waters, Argento et séries Z à la Ed Wood, ils m’ont embarqué dans leur show décalé placé au meilleur moment de cette journée. Après la lourdeur des deux groupes précédents j’ai osé les qualifier de gaviscon. Peut-être que c’est une pure escroquerie, je n’écouterai jamais sur album et je n’irai pas les voir spécifiquement en concert, mais en tout cas ce sont de gentils escrocs.
Red Fang : merci 1349 d’avoir annulé, je pensais aller voir Misery Index à la place. Au lieur de ça, un concert de pure folie !!!
Maximum the hormone : le temps d’un pichet, loin, trop loin de la scène. Mais c’était quand même pas mal. Petit regret…c’est la vie des fests, on peut pas tout faire
Life of Agony : je suis parti au tiers, voix trop en retrait, ça prenait pas. Pourtant les musiciens étaient très investis, j’aurais aimé aimer mais je me suis ennuyé.
Misery Index : grosse patator, j’attendais quelque chose de plus original, de plus novateur, mais ça reste un très bon concert
Perturbator : J’étais adossé à la tente (pleine à craquer)…mouais, j’ai eu ce à quoi je m’attendais. Je pense qu’il aurait dû clôturer en mode festif (comme Kanga quoi…ceux qui savent savent). Je préfère largement un Carpenter Brut.
Alcest : sur une setlist plutôt planante, j’aime beaucoup Alcest, c’est un univers à part dans lequel il faut accepter d’entrer. Pas mon meilleur concert d’Alcest mais c’était très bien. De belles émotions, souvent fugaces.
Coroner : whoua. Le mur de son qu’ils ont envoyé dans une tente honteusement vide, à la fois anachronique avec ses solos de gratte et terriblement novateur. C’est un immense groupe pour un concert tout aussi immense. Bravo.

Enufsed, avec Vile Creature (quel dommage pour le son !) Gatecreeper était l’un des rares groupes qui me donnait envie de venir au 1er week-end parmi les groupes que j’ai jamais vu… j’ai finalement opté pour leur date à Dijon la veille de leur passage à Clisson, c’était incroyable ! On était 60-70 personnes à tout cassé, en plus ils sont super sympas.
Pour Twin Temple c’est tout de même dommage de ne pas vouloir écouter sur disque :wink:
Merci pour vos reports !