Premier concert d’un long marathon l’an dernier au Hellfest, le groupe que j’attendais le plus des deux éditions, les canadiens de Black Mountain. Toutes les étoiles étaient alignées : j’avais réussi à quitter ma journée de travail plus tôt, longuement attendu dans les bouchons, puis pour prendre la navette, réussi à arriver pile au premier rang au milieu pendant le soundcheck et fait la connaissance de Rogerie. Toutes les étoiles sauf une : ils n’ont pas joué Space to Bakersfield, que j’attendais ardemment ? (bon, ils ont joué Mothers of the sun, ils sont pardonnés)
2ème Hellfest 2022, Stöner. J’ai déjà pu profiter de Brant Bjork et Nick Oliveri dans cette configuration au Desertfest London quelques mois plus tôt. Pour moi il est acquis qu’après avoir enchaîné les morceaux de leur groupe (dont l’excellent Own Yer Blues), ils vont finir par un ou 2 morceaux de Kyuss, dont fort probablement Gardenia. Surement faute de temos, seul Green Machine sera joué. Super déçu tellement Gardenia est une folie libératrice d’énergie.
J’ai pas trouvé de live de Londres mais voici ce qu’on a loupé :
Ils ne jouent jamais sur scène ce titre issu de leur album Gnork (2016). Peut-être le joueront-ils cette année au Motoc ? Titre au combien engagé sur l’intérêt de l’assurance qualité dans les entreprises néerlandaises afin de maintenir une compétitivité et une productivité au top dans une économie mondialisée et hyper connectée…
Rectal Smegma - Quality is our mission
Ah ouais, tendue, l’entrevue entre le Chief Quality Officer et le Quality Manager local
On sent bien les enjeux, entre préservation d’une réputation de multinationale sur la sellette en raison de récents scandales sur des steaks hachés à la viande de cervidés de Tchernobyl, et l’obligation de performance dans un monde globalisé, surtout face à la concurrence asiatique…
Vu The Dillinger Escape Plan une 10aine de fois… mais jamais eu le plaisir d’entendre Unretrofied en live.
Certes elle dénote dans le paysage bourrin de la discographie du combo mais j’aurais tellement aimé entendre Puciato user de ce timbre de voix…
Le 02 mai 2022, je suis allé voir pour la première fois LOW en concert à l’Alhambra à Paris.
J’avais découvert le groupe seulement un an plus tôt avec leur premier album, I Could Live In Hope sorti en 1994. Coup de coeur immédiat, chef d’oeuvre absolu, le disque sonne comme la parfaite BO de ma vie intérieure. Hazard du calendrier, LOW sortait son nouvel album - HEY WHAT, leur 13ième - quelques mois plus tard. Le contenu de ce dernier n’a alors plus rien à voir avec ce que je connaissais du groupe. Les voix sont kitchs, les compos expérimentales et le son abrasif. Mais la magie opère et mon coeur chavire à nouveau. C’est donc dans ces dispositions que je me rend au concert parisien de leur nouvelle tournée. Si je suis bien présent dans la salle, ma tête est ailleurs et je ne profite pas du moment comme je l’aurais souhaité (Cf. ma review ICI à l’époque). Si le groupe a joué quasiment l’intégralité des titres de HEY WHAT en les enchainant comme sur le disque, je ressors de la salle plutôt frustré car ils n’ont joué aucun morceau de leur premier album si culte. Pas même mon préféré qui est celui-ci :
Le 06 novembre 2022, de retour d’un sublime concert parisien de Myriam Gendron, j’apprends le décès de Mimi Parker, la moitié de LOW. Je ne rêverai jamais LOW en concert… Je passe les jours et les semaines suivantes à éplucher le reste de la discographie du groupe que je connais moins. D’autres pépites se révèlent. Ils ont quand même joué Sunflower, Monkey, Especially Me et When I Go Deaf devant moi. Bon sang, j’y étais !!!
En 2018, Nick Mason annonce une tournée avec une bande de potes (dont la plupart on joué avec le Floyd ou David Gilmour). Le concept : ne jouer que les morceaux des débuts (jusque Meddle) dans des petits salles pour retrouver l’esprit du Pink Floyd des débuts. Mason explique qu’il n’y aucun intérêt à jouer une énième fois les tubes plus récents moins bien que Waters et Gilmour qui tournaient également à l’époque.
Mon grand espoir : Echoes dans son intégralité dont je suis totalement amoureux de la version Pompeii (même si on sait que ce n’est pas un vrai live et qu’elle a été retouchée en studio). Septembre 2018, Olympia, super concert mais pas de Echoes.
Bon, il remettra le couvert un peu plus tard avec un Echoes tour qui incluera cette beauté. Vu au Grand Rex, j’en ai presque eu la larme à l’oeil
Une histoire de déception… qui finit bien
Bon, je l’ai déjà jouée en Battle, mais je la remets parce que Suicidal, eh ben ils font rien qu’à copier Slayer en jouant tout le temps la même chose depuis des années ! De là à espérer la tournée finale pour qu’enfin ils nous jouent des trucs auxquels on a jamais eu droit en live, il y a un petit fossé, mais merde !
Suicidal Tendencies « What You Need’s a Friend » (« Suicidal For Life » - 1994)
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Horaires : Disponible 24h/24 7Jours/7.
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Alors concernant Suicidal Tendencies, j’ai une super news : ils se sont adjoint dernièrement les services d’un petit génie de la batterie pour les besoins de leur prochaine tournée. J’ai déjà parlé de ce garçon qui vient du jazz au détour d’un post y’a quelques temps en précisant qu’il fallait retenir son nom : Greyson Nekrutman.
J’ai passé un bon moment avec vos titres, plein de choses différentes.
DOOL, je l’ai lu plein de fois (probablement emers :P) mais jamais écouté (je crois). C’est très chouette, l’ambiance est pesante, et la voix féminine est particulière.
Même les titres des punks étaient cool (TDEP et CIVIC) ! Et Black Mountain, c’est special, j’y trouve même un petit côté Pink Floyd. C’est très apaisant, ça peut clairement m’intéresser dans un autre contexte
Mention pour LOW, qui m’ont juste rendue mélancolique avec leur beauté. Là j’ai juste envie de regarder en profondeur ce qui m’attriste dans la vie et y penser fort fort pour pleurer.
Il n’y a que Rectal Smegma où je n’ai pas dépassé les 30 premières secondes et Stoner parce que je n’aime pas le groupe mais j’en ai quand même écouté une partie.
Je vous reviens après avec mon titre. Je n’ai pas encore décidé, c’est un thème qui m’inspire énormément puisque j’ai visiblement tendance à aimer les chansons qu’on ne joue pas/plus en live avec en plus une poisse légendaire qui n’aide pas.
J’ai eu plusieurs fois l’occasion d’aller voir les Young Gods, mais je n’ai jamais eu droit à l’un mes titres préférés : Longue Route (1989, sur leur deuxième album « l’Eau Rouge »), basé sur un sample accéléré du riff d’intro de Technocratic Manipulators de Voïvod. Le groupe de ce qu’on allait bientôt appeler metal industriel (bien qu’il ait rapidement pris une autre voie et que je m’en désintéresse avant d’y revenir un peu il y a quelques années), était alors composé d’un chanteur et tête pensante, Franz Treichler, toujours aux commandes, d’un batteur et d’un responsable des samples. Pas de guitariste ni de bassiste, que des sons empruntés à d’autres artistes (Guns ‹ n › Roses, Richie Havens, Pink Floyd, Van Halen, Gary Glitter…) pour un résultat qui à l’époque me sidérait !
En 2019, Backtrack annonce sa tournée d’adieu (avant une reformation ? Un jour ? Peut-être ?). Une date était prévue à Paris au Paris Hardcore Fest #2 mais pour ma part, j’allais les voir aux Pays Bas lors du Sound of Revolution (l’année où on a eu, en vrac, Shelter, Youth of Today, The Geeks, Shutdown, Mainstrike… ça vous pose la couleur !)
Et même si j’avais déjà eu le titre en live par le passé (sur Paris quelques années auparavant), j’espérais vraiment avoir ce titre que j’adore particulièrement et qui reste mon préféré du groupe.
Pas de chance, « Wash Away » ne fut pas joué mais le concert était quand même formidable, devant un public déchainé, qui voyait le groupe pour la dernière fois.
RIP Backtrack.
Je n’ai eu la chance de voir All Them Witches qu’au Hellfest, donc la setlist était courte.
Et donc j’ai eu la déception de ne pas voir ce Am I Going Up ? (qui m’avais bluffé sur le live à KEXP)
Je ne les ai pas vu sur la tournée suivante avec leur pourtant meilleur album, et ceux d’ici qui y étaient m’ont bien mis l’eau à la bouche…
Comme beaucoup le savent déjà, j’aime Marduk.
Mais il y a une chanson que j’adore et que je ne les ai jamais entendu jouer en ma présence.
Cette chanson, je devais avoir la chance de l’entendre au Muscadeath 2022.
Malheureusement pour moi, ils l’ont zappé pour une question de timing. Dégouté que j’étais…
J’ai même la preuve de cette déception (Merci encore Harry666).
Marduk - Plague Angel - Seven Angels, Seven Trumpets
Et ils jouent pas non plus The Blond Beast ? Je pensais que c’était devenu une de leur habituelle désormais (du moins les 2 dernieres fois où je les ai vu).
J’ai vu Obituary de nombreuses fois depuis 1992. Je n’ai plus souvenir si ils ont joué ce morceau lors de la tournée après la sortie de The End Complete (1992) dont il est issu. Je me remémore pas contre très bien le mec qui avait slammé du mur d’enceintes sur le côté de la scène d’une hauteur de plusieurs mètres (concert à l’Élysée Montmarte). Cela m’avait marqué car c’était un de mes premiers concerts de Death métal et je découvrais toutes les joyeusetés que l’on pouvait se permettre dans la fosse, sur scène et autour…
Quoiqu’il en soit les dernières fois que j’ai vu le groupe de Tampa (notamment au Hellfest), je suis certain de ne pas avoir eu un de mes morceaux préférés.
Obituary - Corrosive
@jpkv : Au sujet des Young Gods, je suis récemment tombé sur une vieille interview de Franz pour W-Fenec où j’en ai appris de belles (featuring Bowie, Tool, les Swans). C’est ICI.
@CedBzh29 : De Obituary, je ne connais que Cause of Death. Merci donc pour la découverte de ce titre ! J’adore cette prod old-school ici. Ça sonne comme du grunge ! J’aime moins le chant mis en avant mais heureusement, ça chante peu. Je me pencherai sur l’album un jour.
Je me prétends fan de Godflesh depuis toujours parce que j’étais assez jeune quand j’ai découvert leur album Us and Them (1999), que j’ai acheté à sa sortie et dont je suis tombé instantanément amoureux. J’ai été très déçu de ne pas avoir entendu le moindre titre de ce disque la seule fois où j’ai eu l’occasion de les voir, au HF l’an dernier. Pas même mon préféré :
J’étais complètement à la ramasse à ce concert. Pas en terme d’énergie mais parce que j’avais l’impression d’entendre chaque titre pour la première fois. J’ai rien reconnu. C’est là où je me dit que j’ai surement plus poncé Us and Them que tous les autres albums de Godfesh réunis.
À noter : ce titre a été repris très fidèlement par Kill The Thrill sur leur album Tellurique (2005).
Sur ce thème je ne vais jouer surtout avec mes préférés puisque c’est ceux dont j’attends généralement des titres. Bon courage
Il y a par exemple Natural Born Killer de Avenged Sevenfold. Le titre provient de mon album préféré, celui que je considère comme étant la transition de l’A7X d’avant et celui d’après et qui a définitivement fait que ce groupe me suivra de l’adolescence à l’âge adulte. J’adore ce titre, dès que j’entends les notes, j’ai envie d’evacuer toute mon énergie. Je l’ai attendu avec beaucoup d’espoir à Bercy en 2017, et une autre fois au Hellfest en 2018 mais pas de chance (quoique au Hellfest au moins j’ai pu cocher M.I.A de ma liste).
Bref, la ils sortent un nouvel album, supposément avec un retour aux sources et je me dis que NBK serait parfaite dans la setlist de cette tournée.
No hesitating, you’ve pulled the trigger now your story’s left behind
I know you want to see me fry
Lock my soul you hope to burn
En partageant, je l’ai évidemment écoutée. Me voilà dans un mood différent de celui qu’il faut pour A.A. Williams dans quelques heures.
Sans vouloir te démoraliser, je les ai vu en 2010 pour la tournée de l’album Nightmare et ils ne l’ont pas joué non plus !