Avantasia The Scarecrow
Ou l’album concept sur l’homme qui rejeté par la société entre en introspection et lutte contre ses démons.
Titre éponyme de cet album de 2008
Savatage
Streets : A Rock Opera (1991)
Histoire de DT Jesus, ancienne rock star, devenue petit dealer, qui cherche à retrouver le succès.
Mon interprétation du Titr-O-Rama est que, sauf indication contraire explicite, le jeu se concentre plus sur le choix du titre en lui-même que sur la version (studio ou live) de ce titre. C’est pour ça que lors de thèmes précédents, on a eu aussi bien des studios que des live, quels que soient les thèmes.
Mon cheminement logique est le suivant : thème “album concept" > choix d’un album concept > choix d’un titre de cet album concept > choix d’une version (studio/live).
En l’occurrence, j’ai choisi une version live de ce titre parce que 1) c’est par cette version que je l’ai découvert et donc découvert l’album 2) parce que je trouve la version live meilleure que la version studio (comme souvent avec ce groupe). Mais OK, ce sont des différences d’interprétation, ça arrive. Je note la consigne pour les prochains jours (surtout que j’avais prévu de jouer d’autres versions live)!
Supuration - The Cube
Est-ce une expérience de mort imminente, un voyage astral sans retour, ou au contraire la propulsion d’un être, les mains encore recouvertes du sang laissé par la coupure brutale de ce cordon ombilical … projeté, aveuglé, dans l’univers glaçant, mi fugue mi raison … le cube, repère illusoire, explose et expulse le rejeton confus, spectateur de sa déréalisation. A chaque réveil une nouvelle page blanche …
PS : Assez d’accord avec les albums studio, bien que tout ça n’ait pas grande importance. Mais plus parce que, j’écoute assez souvent les albums concept en entier et dans l’ordre.
Ce groupe
Bon, je joue rarement, mais je vois qu’on oublie le plus grand groupe de l’univers intersidéral et au delà, avec son second album (et second chef d’œuvre), concept album basé sur une nouvelle écrite à l’origine par le batteur, Jerry Gaskill, alors hop, un petit extrait
Nightwish - Imaginaerum
Un voyage musical et cinématographique fantastique explorant les souvenirs et l’imagination d’un vieil homme sur son lit de mort.
Album enregistré avec Anette Olzon au micro. Bien qu’elle ne soit pas la front woman préférée de tous, elle a le mérite d’avoir assuré la transition. On retrouve des classiques du groupe sur cet album qui ont ensuite été interprétés en live par Floor Jansen (Story time, Ghost river, I Want My Tears Back, Last Ride of the Day, Song of Myself)
Bon retour à du plus « classique » aujourd’hui après le pathos/nostalgique d’hier…
Eh bien OUI, les branches extrêmes du métal peuvent aussi pondre des albums concept !
Ici, tous les morceaux sont liés à la catastrophe de Tchernobyl (d’où des les coups de compteurs Geiger de temps à autre).
Cytototoxin - Plutonium Heaven
Tu t’es un peu emballé la non ?
OH NON ! Pas venant de toi @Infestus ! J’ai déjà été obligé d’enlever un splendide album de JazzGrind la semaine dernière…
Il faut mettre un peu de piment dans ce Titr-O-Rama bon sang ! Sinon il va devenir l’antre des bien-pensants « Pouet-Pouet » ; « orchestration symphonique mélodico-satanique » et autres « couleurs chromatiques Pantone harmoniques » !
Et Cytotoxin a bien sa place ici :
https://www.metal-archives.com/reviews/Cytotoxin/Plutonium_Heaven/303675/
Moi je parlais juste du CyTOTOTOxin.
Ah…
C’était une réf à Rosanna…
Du coup, je me suis également emballé derrière…
C’est tout moi cela (je suis zodiacalament un bovidé mâle)…
D’ailleurs, le nouvel album de Cytoto(totototo)xin sort bientôt !
L’un de mes plus gros regrets est de n’avoir pas eu un réenregistrement de cet album par Floor! Je n’en connais que les versions live (ou les morceaux où Anette ne chante pas). J’adore ce que j’en connais et il contient des morceaux parmi mes préférés du groupe.
The Gathering - How to Measure a Planet?
Le thème du voyage dans l’espace revient dans les morceaux qui composent ce fantastique double album.
The Gathering - Travel
Dimmu Borgir - In Sorte Diaboli - The Chosen Legacy
In Sorte Diaboli est le 1er album concept de Dimmu Borgir. L’idée fait son chemin à la suite de la participation de Dimmu Borgir au Ozzfest de 2004. Ce qui était au départ une quête de spiritualité évolue au fil des pages de ce journal en un rejet de la religion. Finalement, l’hérétique sera brûlé …
L’histoire aurait dû s’arrêter là mais je suis obligée de vous raconter la suite tellement elle est choquante …
A la fin de l’écoute de In Sorte Diaboli et après avoir lu le contexte de la genèse de cet album et les réactions qu’il a suscité, Silenoz ayant été sommé de préciser sa position vis-à-vis de la religion, je me dis alors encore une fois que l’être humain ne supporte pas l’ambivalence, et je souris en pensant à Lavilliers « savoir qu’c’est pas tout blanc, qu’c’est pas tout noir », que c’est une question d’équilibre. Et là je dis tout haut « it’s a question of balance ! ». Du coup, je me souviens de cet album des Moody Blues A Question of Balance et je me mets à l’écouter. Je me rappelle alors de mon cousin, qui m’avait fait découvrir ce groupe qu’il adorait, il allait à tous leurs concerts. Je me dis qu’il faut que je l’appelle, n’ayant pas donné de nouvelles depuis le covid, et ne me demandez-pas pourquoi, j’ai tapé son nom dans google ! Là je m’aperçois qu’un écrivain porte les mêmes noms et prénoms, à l’identique, que cet écrivain est mort il y a quelques années dans la ville où vit mon cousin. Je m’aperçois que cet écrivain a écrit un bouquin qui porte le prénom (rare) de ma mère et je suis stupéfaite d’autant de coïncidences.
Je n’ai pas le temps de m’en remettre, 20 secondes plus tard le téléphone sonne. C’est la femme de mon cousin qui m’appelle et m’annonce que mon cousin est décédé.
Comment ne pas penser à la triplette d’albums du fabuleux groupe The Book of Knots, traitant des voyages humains par la mer, sur terre ou dans les airs selon les albums.
J’ai choisi un extrait du premier, abordant les naufrages, abandons en pleine mer, avaries, mythes, migrations, tempêtes, découvertes et fascinations du grand large.
Je vous ai pris un morceau facile d’accès et entêtant avec la voix ensorceleuse de l’époustouflante Carla Kihlstedt : Tugboat.
C’est pour moi l’album le plus construit de Cattle Decapitation ; et il a été forgé comme cela : une intro, des séquences de violence auditive entrecoupées d’interludes et un feu d’artifice final ! Un festoche de métal quôa…
Avec toujours les thématiques chères à ces américains là (ce qui est rassurant quelque part…) : la surconsommation (des viandes animales notamment) et la société qui va avec ; l’urgence à réagir face aux changements climatiques… (OUAH la vache ! Le discours de Miss II).
Cattle Decapitation - Death Atlas
Voici un album de Benighted un peu particulier.
Ses chansons ont été inspiré par un patient de 8 ans que le chanteur Julien Truchan a côtoyé dans son métier d’infirmier en psychiatrie.
Benighted - Obscene Repressed - Bound to Facial Plague
J’ai proposé le thème mais j’ai même pas encore joué… Je ne donne pas le bon exemple. Désolé
Voici Olhon, un projet dark ambient réunissant l’italien qui se cache derrière le projet Bad Sector (déjà évoqué ici) et Zairo (que je ne connais absolument pas mais parait-il qu’il a lui aussi un super projet dans ce registre baptisé Where) avec l’album Sinkhole paru en 2006.
Le concept : plonger dans les profondeurs de la Terre.
Pour se faire, les gars ont récupéré les enregistrements sonores des 3 sondes qui ont exploré le grouffre le plus profond du monde situé en Italie et qui s’appelle Pozzo del Merro, qu’ils ont ensuite retravaillé pour en faire des pièces digne d’intérêt. Chaque piste renvoie à un niveau de profondeur. Naturellement, plus on avance dans le disque, plus on plonge profond.