Lectures

Ah bon, il faut pas s’identifier à ça, j’aurais tout faux alors ? :grimacing:

Merci, le débat qui s’en suit me rassure tant j’avais l’impression que présenter un roman sans rebondissements ni adrénaline ne captivait personne.

@Iko Comme Pete et Poulain, je lis soit pour le travail fait sur l’utilisation de la langue (l’Oulipo par exemple) soit pour la résonnance que l’histoire m’apporte (L’Espèce humaine, Robert Anthelme) et le top, c’est quand les deux se conjuguent (André Gide, en particulier Les Faux-monnayeurs et Paludes).

Je me permets d’attirer ton attention sur le travail de Loïc Demey alors dans Je, d’un accident ou d’amour, il propose un boulot très intéressant, tout est écrit sans verbe ce qui amène un tout nouveau rapport à la grammaire et à la musicalité des phrases.
Le seul que j’avais déjà vu dans ce genre d’exercice c’est Frédéric Dard dans un Sans Antonio mais c’était passager « L’ascenseur nous sansencombre en bas » chez Demey c’est systématisé.
J’ai eu l’occasion de l’entendre en lecture récemment, si tu as la possibilité de le faire venir dans ta bibliothèque fait le, ça vaut le coup !

Ce n’est pas mon champ de compétences. Mais je vais regarder si on l’a dans les collections, le cas échéant le lire et en parler à mon collègue du fonds Littérature. Merci du conseil :wink:

Hier soir j’ai terminé la lecture de Nous Sommes Les Chasseurs de Jérémy Fel.

Bon, avouons-le, ce fut une semi déception en ce qui me concerne. Et pourtant…

Pourtant le bouquin est plein de qualités assez énormes. C’est superbement écrit, il déclenche un tas d’émotions : la peur (cela reste un bouquin fantastique), le rire, la tristesse. C’est par moment très sombre, et il a le gros avantage je trouve de ne pas céder au moindre tabou, ce qui est pour moi une vraie force. Ainsi, si des enfants doivent périr pour la puissance de l’histoire, l’auteur ne s’en prive pas (et dieu sait que l’infanticide reste un vrai tabou dans la majorité des sociétés. Et des scènes qui seraient passées plus « facilement » il y a quelques années, sont plus difficiles à appréhender aujourd’hui pour moi, du fait de ma paternité).

Nous sommes face à un véritable labyrinthe, qui mélange fiction, et faits réels, en prenant un malin plaisir à distordre admirablement cette réalité. En témoigne ce dernier chapitre autour de Nathalie Wood, en imaginant ce qu’aurait été sa vie si elle n’avait pas péri noyée suite à sa chute du Splendour, la faisant du coup tourner dans des films où elle n’a pas joué (Sailor & Lula pour ne citer que lui). Ce chapitre est je trouve une véritable ode au cinéma, avec de purs passages que j’ai trouvés magnifiques. J’y ai trouvé par ailleurs la phrase qui colle parfaitement à mon appréhension d’un film comme Lost Highway, Nathalie Wood devenant une amie de Lynch : « Le film doit pour lui se vivre comme une expérience sensorielle. Le rationnel n’y a pas sa place »

Alors, pourquoi après de tels propos dithyrambiques, une telle semi déception ? Tout simplement parce que le livre est vendu comme un roman et que ça n’est pour moi pas le cas : il s’agit d’un recueil de nouvelles, avec un certain fil conducteur certes, mais sans une véritable histoire. Et du coup je me suis senti trompé par la marchandise. J’ai espéré jusqu’à tard dans la lecture avoir un élément vraiment explicatif de l’ensemble de ces histoires, avant de comprendre que cela n’arriverait pas. Et par ailleurs bon nombre de ces nouvelles ne racontent pas des histoires complètes.

Maintenant le livre fait aussi référence à d’autres ouvrages précédents, où des personnages sont redondants. A voir si la lecture de ces derniers éclairent un peu plus le tout.

Une vraie sensation de chaud et froid donc, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire les 700 pages de cette œuvre, mais il manque un quelque chose pour que le plaisir soit total pour moi.

J’essayerais peut-être de lire l’une des autres œuvres auxquelles il est fait référence, dans un futur proche.

Je vais faire une petite pause de quelques jours, Hellfest oblige, avant de changer à nouveau de style semaine prochaine avec L’Enfant Thérapeute de Samuel Dock, que j’ai très hâte de découvrir

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Je suis impressionné par toutes vos lectures et surtout de la pertinence de ces dernières.

A côté, j’ai l’impression d’etre un débile avec mes lectures de Stephen King ou l’auteur Anonyme :sweat_smile:.

Stephen King c’est la base pour moi, j’y reviens très régulièrement, un vieux copain qui ne me lâche jamais :smiling_face_with_three_hearts:

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Pas beaucoup de temps libre pour lire, mais voici les livres que j’ai actuellement.

Trilogie Violent Instinct/Red Roots/Dark Desires de Saad Jones (je n’ai lu que Violent Instinct pour le moment, mais quel pied !)
J’ai l’Edda de Snorri Sturluson rédigé par François-Xavier Dillmann.
Et en plus léger, j’ai des comics Marvel (new avengers, civil war…)
J’ai aussi le guide ornitho Delachaux, mais je ne sais pas si ça compte :rofl:

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Hier j’ai terminé la lecture du totalement bouleversant L’Enfant Thérapeute de Samuel Dock

Nous sommes assez éloignés de mes lectures habituelles, et finalement pas tant que ça, car ce livre relate une horreur assez marquante, mais il ne peut pas être cantonné qu’à cela, loin de là.

Un livre sur la famille. Un sujet tellement complexe que la famille. Je me considère comme très chanceux d’avoir pu grandir et m’épanouir dans un environnement familial sain. Mais on s’aperçoit très vite dans la vie, de par ses amis (je parle des vrais amis, de ceux qui se comptent sur les dix doigts de la main), et de ses vraiment proches, que ça n’est hélas pas toujours aussi simple, et que ces relations familiales jouent en beaucoup sur notre personnalité. Et je sais aussi qu’il est très difficile d’aborder ces sujets, ou d’autre sujet très intimes, même auprès de ces gens si proches qui constituent en soit une seconde famille. De ce fait, je me dit que cela a dû être très compliqué pour Samuel de poser ce récit sur papier, puisqu’il raconte l’histoire de sa famille, sachant que des milliers de lecteurs allaient la découvrir.

La structure du bouquin pourrait faire penser à la structure d’un film comme Irréversible. Une première partie totalement chaotique, pleine de colère. Une seconde partie qui fait un lien entre les deux parties qui l’entourent, emplie d’horreur. Et une dernière partie ramenant un certain calme, même s’il reste quelques pointe de colère.

Le livre est différent de ce que j’ai l’habitude de lire, car je le trouve très érudit. Pas que je considère que mes autres lectures soient neuneus, loin de là, mais elles sont beaucoup plus frontales, beaucoup moins riches en termes de vocabulaire et de tournures de phrase. Et pourtant, ce livre se lit sans aucune difficulté, je n’ai jamais buté, jamais je ne me suis senti dépassé par un vocabulaire qui serait trop compliqué, il n’y a aucune esbroufe.

Nous sommes face au genre de bouquin où on se surprend souvent a s’arrêter au milieu d’un chapitre, ou même d’une phrase, pour poser un peu le roman et réfléchir à ce qu’on vient de lire. Et je sait déjà que je vais beaucoup y réfléchir dans les jours qui viennent.

Le livre traite de sujets très compliqués, la violence envers les femmes, et envers les enfants, sans que cela ne soit voyeuriste à aucun moment (mais on s’en doute, vu qu’il s’agit de l’histoire réelle de Samuel et de sa famille). De nombreux personnages (réels donc) vont du difficile à cerner (Thaïs), au totalement détestable (les pères). Mais heureusement, au milieu de tous cela, il y a quelques pointes de lumière. Je suis un athée convaincu, mais je ressens une profonde affection pour l’ensemble des sœurs qui vont au final sauver la mère de Samuel, et qui sont toutes des personnes emplies d’une profonde empathie. Et il y a le personnage de Dorian, pour lequel je ressens une affection toute particulière, si posé, mais toujours présent, toujours en soutien, sans jamais une défaillance.

C’est très dur en de nombreux endroits, et j’ai dû écraser plusieurs fois des larmes, qu’elle soient de colère ou de haine, mais aussi de joie à la toute fin, tellement belle sur les deux derniers chapitres, et la « Dernière page ».

Au final un livre essentiel, qui pointe du doigt des histoires qui hélas se reproduisent par milliers, mais pourtant toutes différentes, mettant en exergue la folie des hommes (folie restant totalement incompréhensible à mes yeux, comment peut-on se comporter de tels façon face à des enfants?). J’espère que le fait de coucher sur le papier ce récit aura permis à Samuel d’exorciser une partie de ses traumatismes, même si une telle histoire ne peut au final que te marquer à vie.

Du coup, je me note de me pencher sur les autres écrits de l’auteur dans un proche avenir. Et je change à nouveau radicalement de style avec un retour chez l’éditeur Camion Noir, et le premier volume de Killing For Culture de David Kerekes et David Slater.

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Tu as eu le temps de faire deux retours (au moins, je ne suis pas remontée jusqu’au bout) alors que j’arrive à peine à la moitié de We need to talk about Kevin

En te lisant là, je me dis que ce serait un livre que j’aimerais probablement lire, mais en ramenant mes idées à la réalité, je pense que ce ne serait pas forcément une bonne idée au risque de mettre autant de temps que pour l’actuel. Même s’il est difficile de me dire que je passe à côté d’un livre qui procure ça :

Concernant We need to talk about Kevin, ce n’est que maintenant que j’arrive à avancer à une allure correcte (pas habituelle mais correcte par rapport au début). J’ai mis un temps fou à rentrer dedans, non pas que le sujet est inintéressant, mais ce qui y amène m’ennuie profondément. Je sais bien qu’il faut poser les bases des relations pour comprendre la suite et les personnalités, mais c’est vraiment un moment désagréable pour moi, l’impression de lire le blog d’une inconnue qui ne m’intéresse pas. Cela doit faire des années que je n’ai pas mis autant de temps à avancer dans un livre.

Maintenant, c’est un peu plus cool, le gamin grandit et il est intéressant de voir sa psychologie et ce que ça crée comme dynamique partout autour de lui, à la maison, à l’école, avec les copains qui ne le restent pas longtemps. Ce n’est pas les esprits tordus que je trouve habituellement dans mes thrillers, mais c’est des émotions, des pensées et des réactions qui dérangeraient l’écrasante majorité des humains. Je suis maintenant captivée, il y a moins de passages lassants pour moi. J’espère le finir rapidement et en tirer entière satisfaction car je suis en retard sur mes lectures prévues et sur mon objectif annuel !

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Pareil si je le croise je le prendrais !

En ce moment je lis le Voyageur Imprudent de Barajavel, il faisait parti des deux trois Barajavel que je n’avais pas encore lu, avec Tarendol, que je viens de récupérer à une brocante d’une médiathèque.

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Je pense que ça te prendra beaucoup moins de temps à le lire que We Need To Talk About Kevin (qui est pour moi un chef d’oeuvre total du début à la fin, mais les goûts et les couleurs, toussa), déjà parce qu’il ne fait « que » 350 pages (beaucoup moins épais donc), et qu’il a une structure que j’appellerai plus classique (le roman épistolaire, c’est un style moins commun, et ça passe où ça casse je dirais)

Je me suis donné une certaine discipline pour la lecture. Même si je regarde quasi jamais la TV, pendant longtemps j’ai passé mes soirées à regarder DVD ou plateformes de VOD. Même si je reste un gros consommateurs de films (d’horreur dans la grand majorité), je m’oblige à me faire 2 à 3 soirées complètes de lecture par semaine : TV éteinte (ou alors qui tourne pour mon épouse), musique sur les oreilles, et deux à deux heure 30 de lecture. De ce fait j’avance vraiment facilement dans mes lectures. L’enfant Thérapeute je l’aurais lu en 10 jours par exemple :slight_smile:

Me suis replongée dans un James Patterson " La Villa Rouge" .
Policier bien noir, comme l’auteur sait le faire .
Une inspectrice fait des cauchemars, encore plus depuis qu’elle est revenue travailler dans la ville où elle avait vécu jusqu’à ses 8 ans…Bizarre, surtout quand elle s’approche d’une villa où des crimes ont eu lieu…
Enquêtes, retours en arrière, point de vue du côté de cette inspectrice…arrestations, manipulations, prison, meurtres…accusations…mélimelo…on s’enfonce dans la noirceur, des fausses pistes, des gueules de bois, des rebondissements…
On croit avoir trouvé et coup de théâtre!
Le pulzze se met en place petit à petit…et certaines pièces ont du mal à trouver leur place…
En tout cas, on est tenu en haleine jusqu’au bout

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Bon bah j’ai fini We Need to Talk About Kevin Vendredi soir, j’avais passé ma journée dessus. J’ai éclaté en sanglots en fermant ce livre.
C’était une lecture incroyable, bien que difficile au début à cause des sujets abordés qui me paraissaient quelconques.

Depuis mon passage ici, c’est devenu intéressant. Et plus Kevin grandissait, plus j’étais intriguée par sa personnalité plus que celle de sa mère, qui à mon sens demeure une maman « normale » (même si je suis maintenant certaine que ce livre a inspiré certains de mes thrillers sur le sujet de la maternité). Les personnages sont tous intéressants, la dynamique entre eux aussi, on a l’impression que les rôles sont distribués et immuables. C’est très touchant d’honnêteté de la part de la mère, ses confidences sur ce qu’elle ressentait, sa solitude, son isolement.

Ne pas ouvrir le détail pour ceux qui voudraient éventuellement le lire :wink:

Spoiler

J’ai été fascinée par le gamin. Non par son côté psychopathe clinique, mais par son côté factuel. Ce qu’il n’aime pas, ce qu’il trouve inintéressant, cette façon qu’il a de voir le monde sans filtres, et aussi plat qu’il l’est réellement. C’est d’autant plus intriguant que c’est des traits qui semblent innés, dans sa façon d’appréhender les jeux, la société, et même ses parents. Tout petit déjà il était capable de savoir avec qui il fallait jouer un rôle, comme s’il voyait clair dans le jeu de son père qui voulait absolument se convaincre de la vie de famille Américaine heureuse. En revanche, dès son adolescence, j’ai commencé à entrevoir un certain amour et respect pour sa mère. Il ne cachait pas sa personnalité d’elle, il s’offrait à elle sans artifices, il la considérait comme une égale intellectuellement, là où j’ai toujours vu une condescendance envers son père. Lui refusait d’imaginer un seul instant que son fils puisse être mauvais, ou faire quelque chose de mauvais. Son personnage était énervant pour moi. Jusqu’où peut-on croire que son enfant est victime du hasard ou des gens ? A quel moment commence-t-on à se poser sérieusement des questions ?
Le choix d’entreprendre ce jeu de tests avec sa mère n’est donc pas anodin pour moi, c’est celle dont l’amour semblait le plus dur à percevoir, celle qui le voyait vraiment tel qu’il était. Elle aussi le testait, en ne lui mentant pas sur ce qu’il lui inspirait, en ne cherchant pas à fermer les yeux sur la personnalité de son fils comme le faisait son père.

La scène dans la voiture de police me l’avait confirmé, avant d’arriver à cette fin qui m’a brisé le cœur d’émotions. Pour moi, il cherchait dans son regard la déception définitive, le rejet, la détestation, celle qui fait qu’un parent ne voudrait plus se battre pour son enfant. C’est en voyant qu’ils n’y étaient pas qu’il s’est senti soulagé. Je n’ai jamais réussi à détester totalement ce gamin, malgré les choses horribles qu’il a faites, malgré sa psychopathie clinique, je n’ai pas réussi à le détester totalement. Choisit-on ce qu’on devient si l’on naît détaché de ce monde ?

J’ai été totalement surprise par la fin, je ne m’attendais pas du tout, mais alors pas du tout à ce plot twist. J’en ai pleuré, j’ai eu le ventre tordu, j’ai ressenti la douleur de cette mère, femme, qui perdait tout. Mais c’était l’ultime test de son fils, maintenant qu’il lui avait pris tout ce qu’elle avait de plus cher au monde; son mari, sa fille (et son entreprise), sa vie, allait-elle renoncer définitivement à lui ? Heureusement que non, je suppose que c’est l’amour d’un parent, celui qu’on ne peut que difficilement entièrement détruire. J’ai trouvé le personnage du fils à la fin touchant, toute cette fragilité, cette honnêteté, ce masque baissé et j’avoue que je ne m’attendais pas à cette rédemption. Rien ne prédisait ça en réalité.

Au-delà de leur histoire, il m’a fait réfléchir à l’adolescence, notre passage à la vie adulte, et la bataille qu’on peut mener face aux parents. Ces tests, petits ou grands, qu’on peut leur faire subir et ce que ça fait une fois qu’on est adulte, qu’on a du recul sur le passé, et qu’on peut contempler ses actions avec objectivité.
Une très belle lecture, si elle ne m’avait pas emballée au début, le reste était poignant. 5/5, et ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas accordé cette note à une lecture.

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Pas mal celui là aussi

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Je ne connaissais pas, merci !

Ça ne sera pas pour tout de suite, j’ai repris ce week-end Gataca de Franck Thilliez, avec pour thème est l’ADN, le génome, l’évolution de l’Homme. Deuxième lecture de ce livre grâce auquel j’ai appris beaucoup de choses.

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Content que tu ais été touché par la puissance de ce roman. Comme indiqué, je regrette tellement d’avoir vu le film avant de lire le bouquin, du coup je n’ai pas pris l’uppercut du twist final. Comme toi j’ai pleuré sur la toute fin du bouquin, tellement cette fin est bouleversante et laisse même entrevoir un peu de lumière dans toutes cette noirceur. Une œuvre essentiel je dirais

Il est même très bon (je sais plus si j’en avais fait un petit compte rendu sur l’ancien fofo suite à ma lecture), mais aussi très dur (et le personnage du père est certainement l’un des plus grand fils de p*** que j’ai pu rencontrer dans un roman)

J’ai pas lu ton spoiler mais tu me donnes envie de le lire ! J’ai pas lu de livres depuis un moment (au moins 5 mois je pense) donc ça serait le bon moyen de s’y remettre ! :slight_smile:

Ça sera une sacrée reprise alors ! J’ai mis un peu de temps à rentrer dedans, mais c’est l’une des plus belles lectures que j’ai eues. Tu nous diras ce que t’en as pensé !

Bon bah @CORKAGE @WardeK je lirai le livre après Gataca, vous me donnez envie ! Je vais enchaîner les histoires qui brisent le cœur avec vous :sweat_smile:

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