Coucou à tous. Alors ça y est j’ai enfin vu le film tant attendu par la France entière.
Mon avis garanti avec spoilers :
[spoiler]Que ça fait plaisir de les retrouver ! Les personnages ont vieillis (comme nous), on sent qu’il s’est passé un millier de choses en 9 ans, Qu’ils ont évolué.
Ce que j’ai adoré :
Comme beaucoup, Chabat avec son Duc d’Aquitaine est pour moi l’un des meilleurs perso du film. Son évolution est énorme, on le retrouve benêt comme dans la série, on le découvre avec une émotion et une détermination (et une propension à taper du poing sur la table et à s’affirmer) nouvelle.
La musicalité du film. Outre la bande son parfaite (je la connaissais deja par coeur ayant usé le vynile jusqu’à la moelle) elle tombe toujours juste, donne ou accentue les émotions comme il faut.
Quand je parle de musicalité je parle également des dialogues, qu’on sait conçu comme une musique par AA. Ils sont millimétré au poil du cul, on a l’impression qu’ils déclament de la poésie (je m’enflamme peut etre un peu)
Les vannes fusent et font presque toujours mouche. Toujours aussi fort.
la photographie du film, très belle
Quel plaisir de voir le chateau de Murol ! (la Carmélide) et les paysages du Sancy
Galienne, je n’aime pas spécialement l’acteur, mais ici son personnage est parfait. J’espère aussi en voir plus.
La scène Arthur / Guenièvre à la tour m’a mis des frissons, super scène qu’on ne voit pas venir au final.
Ce que j’ai moins aimé :
Le fan service était obligatoire, et on savait que Karadoc et Perceval sont les personnages les plus aimés, mais ils sont trop mis en avant et de manière lourde. Leurs sketches ne sont pas vraiment ceux qui m’ont fait le plus rire.
Le découpage, par moment, rushé, même on a l’impression qu’il manque un ou deux chapitres. Du genre, Arthur récupère l’épée, 10 secondes plus tard ils sont peinards en Carmélide a festoyer avec la belle famille et les burgondes. Il manque pas quelque chose ? Yavait franchement moyen de faire un voyage marrant et/ou une scène de retrouvailles sympa (j’sais pas, Léodagan n’avait quand même pas vu sa fille emprisonnée depuis plusieurs années, ni son beau fils le Roi)
Il est où Yvain !? Son duo avec Gauvain manque au film.
Comme d’autres ici, les flashbacks dans le passé sont carrément inutiles. Si c’est pour justifier le fait qu’il épargne Lancelot, yavait bien d’autres raisons sans avoir besoin d’en rajouter en lourdeur. Bon ca permets à AA de caser son fils, c’est une petite touche sympa.
Le retournement d’Arthur, trop rapide pour moi.
Bon ben plus de méchant, du moins qui n’a plus rien, il va se passer quoi dans le 2 ? :lol: De manière générale je trouve que Lancelot, Kaamelott est étonément faible et vide. Ok ils n’ont plus d’argent, mais un régime authoritaire pour moi a une image d’un régime avec une armée forte et disciplinée. Là ils prennent une branlée sans bouger par 3 burgondes qui dansent la polka avec deux catapultes, mouais.
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Si je pense à d’autres trucs je les rajouterais plus tard, mais malgré quelques petites choses qui ne gachent pas vraiment mon plaisir, quel pied, c’est comme retrouver des vieux potes qui ont pris 10 ans mais avec lesquels tu t’entends toujours aussi bien. Une bonne cure de rajeunissement et une dose de positivité qui fait du bien.
Ah et merci beaucoup Waterfal pour l’explication de la scène post générique j’avais bien reconnu le personnage, mais tu vois le perfectionnisme avec la mise en scène de cette réplique !
J’ai été voir le dernier film de Night Shyamalan, « Old » dont on a très peu entendu parler je trouve. Et c’était franchement bien, on était 3 et le film a fait l’unanimité, ce qui est rarement le cas car on n’a pas vraiment tous les mêmes goûts
C’est l’histoire d’une famille qui vieillit anormalement vite sur une plage…thème original et assez risqué mais le tout tient bien la route.
Même si des interrogations subsistent, le film apporte suffisamment de réponses à mon goût.
En tout cas, si vous aimez ce genre de film, je vous le conseille.
Concernant Kaamelott, il était très attendu et je ne suis pas déçue du tout, on retrouve bien la série.
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Beaucoup a déjà été dit mais j’ai trouvé aussi des longueurs surtout pendant sa jeunesse (et qui casse le rythme du film) et la fin un peu trop longue.
Sinon, j’ai adoré le jeu ! J’ai rigolé du début à la fin mais j’ai toujours eu un faible pour les épisodes avec les explications de jeux hallucinantes.
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Malgré ce qu’en dit Astier, le film est fait pour les fans de la série. Les spectateurs ne la connaissant pas, perdent une grosse partie du film !
[spoiler]le premier cartographie tous le réseau de tunnels creusés par le clan des semi-croustillants et le deuxième est à la tête d’une table ronde « locale », on ne peut pas dire qu’ils ne sont là que pour le fan service
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Sinon [spoiler]je regrette l’absence d’Yvain aussi et celle d’Angharad[/spoiler]
Je sors de la projection de Dune, l’adaptation du roman chef d’oeuvre de Frank Herbert par Denis Villeneuve.
Il faut dire que je suis un très grand fan de l’oeuvre, dont j’ai lu les premiers tomes l’été dernier et dans laquelle je suis immergé en ce moment (« Les hérétiques de Dune », tome 2 de la 2ème trilogie).
Villeneuve a, selon moi, réussi à restituer l’ambiance et les lignes principales du roman sans les dénaturer, tout en le rendant accessible au public, dans un laps de temps plutôt réduit (2h30) par rapport au temps du roman.
On retrouve le savant mélange de féodalité et de modernité, d’occident et de culture saharienne, de politique (souvent violente) et de philosophie.
Bien entendu, la lecture du roman me parait beaucoup plus gratifiante, car Herbert a - et prend le temps de détailler toutes les nuances des peuples, cultures, ordres, sectes et guildes qui forment son monde, mais le film réussit à tenir en équilibre entre la complexité de son modèle et sa nature de film appelé à attirer le plus grand nombre.
Seul bémol : pour des raisons familiales, je suis allé le voir dans un format 3D, avec de seyantes lunettes sur le nez, et cela n’apporte absolument rien au film. Au contraire, de nombreux plans m’ont semblé flous, la profondeur de champ était parfois sacrifiée (un paradoxe…), et la nature du film (une réflexion sur le pouvoir, avant tout) ne s’y prête pas forcément.
Je serais curieux de connaître votre avis, si vous aussi vous allez voir le film !
Je suis allé le voir hier soir en IMAX au Pathé Paris la Villette. J’ai fait le trajet spécialement de Reims pour ça
Ce fut un gros spectacle visuel, je m’en suis pris plein les mirettes et les oreilles. Toutefois j’ai quand même eu la sensation de regarder une pub de parfum de 2h30, avec du sable et des voiles et des drapés et de la musique écrasante sur 95% du film et des mannequins et des regards de poseurs… et le sosie jeune de Eric Zemmour, autant dire que ce fut aussi très éprouvant !
Je ne sais pas si j’ai bien aimé ce Dune-là, en tout cas je crois préférer le Dune de Lynch, au charme suranné certain mais dont la vision esthétique est plus à mon goût.
C’est bizarre, chacune de tes critiques me parait justifiée, et je me demande pourquoi 1) je ne m’en suis pas aperçu. 2) ça ne m’a pas gêné. Même la ressemblance avec Zemmour est juste, et la permanente de Timotéé Chamallow ne bouge véritablement jamais. Suis-je irrémédiablement formaté par les fictions contemporaines ? :o
Du coup, je me plais à imaginer un Dune adapté par un cinéaste marxiste mauritanien, avec un budget de 3 000 ouguiyas, de la pellicule 16 mm à très gros grain et des acteurs non-professionnels…
Normalement, j y vais ce soir…j’espère que ce ne sera pas en 3D! Je vais me renseigner!
J’avais adoré Dune quand il était sorti… l’ai revu plus tard…Bien sûr aux yeux de jeunes, même des miens, ça fait vieillot , les effets spéciaux, entre autres, mais Sting est toujours aussi plaisant à admirer :whistle:
et l’histoire passe bien. Même si ça paraît parfois laborieux…dans la façon de planter le décor, par planète. Mais, faut le resituer dans le contexte et les techniques de l’époque …
Vu Dune hier. Je pense avoir été formaté par le nombre de visionnage de celui de Lynch donc j’ai été un peu déçu par celui-là, peut-être j’en attendais trop. C’est clair que c’est beau, bien fait mais il pose l’histoire comme si tout était connu du spectateur. Pas facile pour la personne lambda de se projeter devant autant de protagonistes et de conspirations. Il aurait fallut un peu plus s’attacher à l’histoire des personnages et des maisons et faire un peu moins de scène de paysages. Les bene gesserit ne m’ont pas semblé aussi effrayantes, la puissance des mentats passe à la trappe tout comme thufir hawat disparait, où sont Irulan et l’empereur ? les voyages stellaires et la guilde ne sont pas assez développés etc etc. On verra si la suite répare ces erreurs.
Le point positif est que le film est assez fidèle au livre (en faisant l’impasse sur liet kynes)
En passant je ne te remercie pas Poulain car j’ai eu l’image de zemmour jeune pendant tout le film ^^
Je vais aller relire les romans du coup
Tu penses à quelle(s) BO(s) de Zimmer (merde, on est encore obligé de penser à Zemmour là, pfffff!) qui ne t’a pas enchanté dernièrement ?
J’en suis resté à celles pour [b]Interstellar /b et Blade Runner 2049 (2017) qui figurent toutes deux dans mon palmarès des meilleures BO de la décennie.
A noter qu’il existe une deuxième BO signée Zimmer pour Dune intitulée The Dune Sketchbook. D’après ce que j’ai compris, le compositeur a été si inspiré par l’univers du film qu’il en a pondu une excroissance musicale.
EDIT: L’utilisation de la musique dans Dune m’a fait penser à celle sur Inception. Hyper lourdingue du début à la fin. Eprouvant à la longue.
Soit dit en passant, pour un film sur un univers désertique, je lui préfère de loin la BO de [b]The Beast /b signée Mark Isham, voir celle de Peter Gabriel pour La Dernière Tentation du Christ (1988).
Parce que y’a pas que les films d’horreur ni les merdes de superhéros dans la vie, voilà deux films vus cette semaine que j’ai envie de vous recommander tellement ils m’ont scotché. Le premier est bouleversant avec une toute jeune actrice allemande incroyable qui devrait faire beaucoup parler d’elle. Le second est jubilatoire avec de l’humour noir danois mais pas que.
Systemsprenger / System Crasher / Benni (Nora Fingscheidt, 2019)
Riders of Justice (Anders Thomas Jensen, 2020)
Si vous avez kiffé Les Bouchers Verts ou Adam’s Apples du même réalisateur, vous devriez kiffer celui-là !
J’ai été voir Matrix 4. C’est comme si on avait essayé de me chier dans la bouche à travers un tamis.
Image et photographie dégueulasse, musique LIDL, cadrage amateur, effets spéciaux ultramega trop utilisé, dialogues sans aucun putain de foutu sens et absence total e de scénario.
Mais !
On nous prévient dans le premier quart d’heure qu’on va bouffer de la merde (c’est genre littéralement écrit) et on nous le rabâche (« bullet time bullet time »).
Bref, rendez service à Lara (ou Lana balek) et faites lui plaisir en laissant ce film devenir un flop.
Je plussoie. Vu la semaine dernière en 3x tellement c’était long, très bavard et incompréhensible. Je crois qu’on peut s’autoriser à dire que Matrix 4 est une grosse daube.
Je vous invite plutôt à aller voir Lamb de Valdimar Jóhannsson. Y’a moins d’action, c’est sûr, mais y’a des jolis paysages nordiques, de la poésie, une fin coup-de-poing et la sublime Noomi Rapace.
Quant à moi, je compte aller voir ce WE le nouveau film de Paul Thomas Anderson, Licorice Pizza.
Je viens d’apprendre la mort de Douglas Trumbull, grande figure du cinéma SF 8.(
Il était responsable des effets spéciaux sur 2001, l’Odyssée de l’Espace et Blade Runner mais aussi réalisateur de Silent Running et Brainstorm.
Quoi ?? William Hurt est mort 8.( , le héros d’un de mes films de SF préférés de tous les temps…
Ça me rappelle que j’ai l’affiche format cinéma pliée en 16 quelque part chez moi et que je n’ai encore jamais trouvé la place de l’accrocher au mur tellement elle est grande (mais si sublime !).
Sinon je déplore qu’on ne parle pas assez cinéma ici ! Voici en tout cas mes deux derniers coups du coeur :
Le ciel étoilé au-dessus de ma tête (Ilan Klipper, 2017)
Nouveau coup de coeur : Le Libre Arbitre / Der Freie Wille (Matthias Glasner, 2007), pour si vous aimez les drames de 2h42.
Le pitch officiel : Après 9 ans de détention psychiatrique pour viol, Theo est libre. Sa peur des femmes, indissociable de son désir insatisfait, fait de son quotidien un véritable enfer. A 27 ans, Nettie est enfin parvenue à se détacher de son père qui la maltraite psychologiquement depuis sa plus tendre enfance. Theo et Nettie font connaissance et s’éprennent l’un de l’autre. Un voyage commence qui les confrontera à leur libre arbitre…
Je viens de voir L’ombre d’un mensonge de Bouli Lanners.
Le titre original est bien plus beau : Nobody has to know, d’après un magnifique morceau de Spain, que l’on entend d’ailleurs à la fin (avec du Damien Jurado sur le générique).
Je suis un grand fan de Bouli (Eldorado, Les géants…) et de son cinéma humaniste. C’est ici un film plus romantique, d’une grande simplicité, filmé dans les superbes paysages d’une petite île d’Ecosse.
Une touche de Ken Loach, un chien, des moutons, des tatouages et des acteurs magnifiques.
Hey, moi aussi je suis fan de Bouli, l’acteur et le réalisateur ! On en avait causé un peu avec Pete d’ailleurs. Je n’ai pas vu toute sa filmographie encore mais j’ai un dossier en cours. Je note L’Ombre d’un Mensonge, donc (avec, semble t-il, la femme de Ned Stark au générique ?).
Pour ma part, j’ai bientôt fini de me faire (presque) toute la filmo de Almodovar dans l’ordre (presque) chronologique. Plus que 2 films à voir et un docu. C’est drôle comme ses films les plus connus sont paradoxalement ceux que je trouve les moins bons ! Mais je l’aime beaucoup en fait. C’est haut en couleur (dans le fond et dans la forme), cru et sans tabou, je m’ennuie (presque) jamais. Il me manquera quand il arrêtera.
J’ai aussi bientôt fini de me faire une bonne partie de la filmo de Paolo Sorrentino. Si j’accroche dans la forme, je n’adhère pas souvent au fond. Les politiciens, les culs bénis, les jet-setteurs , etc… ne sont pas des sujets qui me fascinent, même quand il s’agit de casser du sucre sur leur dos. Mais bon, moi et le cinéma italien en général, ça fait deux.