No no no, Signore Polino ! On ne peut pas ne pas aimer le cinéma italien, tant il en existe de sortes différentes.
N’oublions pas que c’est certainement, quantitativement et qualitativement, le premier cinéma d’Europe avec la France.
Entre les classiques (Cabiria, De Sica), le néoréalisme (Rossellini, Zavatini, Comencini…), le cinéma d’auteur (la beauté des films d’Antonioni, et bien sûr Fellini, Pasolini, Visconti…), les fameuses comédies (à caractère souvent social), les modernes (Moretti, Begnini, Bellochio, Taviani, Tornatore…), les films de genre (western spaghetti, gallo, péplums…) et tout ce que j’oublie, tu dois forcément trouver une Salvatore Ferragamo à ton pied !
Et puis, si tu n’es toujours pas d’accord, je ne dirai qu’un mot (l’arme fatale) :
J’en ai vu un certain nombre, parmi les plus fameux de l’histoire du cinéma et j’en retiens que le néant. Par exemple, Le Guépard, qui est quand même le film le plus chiant du monde ex-aequo avec Mort à Venise alors que le monde se paluche là-dessus. Je dois pas vivre sur la même planète.
En fait, il n’y a vraiment que trois films italiens pour l’instant que j’ai suffisamment apprécié pour me souvenir de leur qualité : Salo ou Les 120 Journées de Sodome de Pasolini (découvert enfant grâce à la jaquette d’une VHS qui trainait chez mon oncle), La Solitude des Nombres Premiers de Saverio Costanzo (qui réalise aussi des épisodes d’une série italienne que j’aime bien : L’Amie Prodigieuse) et le remake de Suspiria de 2018 par Luca Guadagnino.
Bon, il m’en reste quand même un certain nombre encore à voir dans mes dossiers mais j’ai tellement d’autres priorités (le cinéma hispanique, soviétique et asiatique).
Je suis ni blonde ni brune, je suis plutôt chatain ou rouquine. Mais dans la réalité des faits, je prends ce qui vient pourvu qu’elle sente bon et qu’elle aime la bite.
Oh, il semblerait que ton correcteur automatique t’aie joué des tours ! Tu voulais certainement écrire " … pourvu qu’elle se sente bien et que le désir pour moi l’habite" !
C’est capricieux, ces petits correcteurs… !
vu hier Drunk de Thomas Vinterberg avec l’excellent Mads Mikkelsen. Je ne m’attendais pas à ça. C’est dur, critique de la société Danoise sur son rapport à l’alcool. Le final est un peu déroutant et j’ai compris qu’il ne laissait pas beaucoup d’espoir. A voir au moins pour la prestation de Mads.
Je suis fan de Mads. Quel homme !
Le final de Drunk vaut à lui tout seul son visionnage. Dans mon souvenir, il m’a laissé l’effet inverse.
La danse, c’est la vie. Quand on aime la vie, on aime forcément la danse. Quand je vois quelqu’un danser, je vois toujours quelqu’un qui profite de la vie, qui manifeste son désir de vivre et qui la célèbre en même temps, donc quelqu’un de foncièrement heureux. Surtout lorsqu’il danse seul et d’une façon personnelle.
Sinon, pour ma part, ENORME coup de coeur hier soir pour ce film expérimental muet en stop-motion bien glauque et visuellement sublime, Mad God de Phil Tippett (2021) :
Teaser / BA :
Si vous kiffez par exemple les premiers clips vidéos de Tool, ou encore l’univers visuel imaginé par Russell Mills pour NIN (périodes The Downward Spiral ou Hesitation Marks, donc), foncez !
au final ils replongent tous dans l’alcool malgré la mort de leur ami. Il n’y a plus d’expérience à mener et ca devient un alcool convivial. Un des thèmes du film était de montrer l’alcoolisme au Danemark. (mon fils y est allait à ses 16 ans et m’a avoué qu’ils avaient tous bien picolé) Après leur expérience catastrophique et la mort de leur ami ils replongent quand même tous dans une biture festive. Là il n’y a plus d’expériences à mener. Le héros au lieu de saisir sa chance de retour de sa femme préfère s’amuser avec ses étudiants et reperdre le contrôle de lui-même.
oui Mads est un vrai acteur car il a tourné dans tous les genres. Je l’ai découvert dans le roi arthur et adoré dans artic, le guerrier silencieux et dans tous ses seconds rôles. Il a un charisme qui arrive à captiver le spectateur quand il est à l’écran.
Hier séance de cinéma en famille pour Top Gun Maverick.
On va pas se mentir, ils jouent sur la corde de la nostalgie, mais ça le fait
Par contre ce sont des sur-hommes ces pilotes américains.
Faudra m’expliquer comment on peut courir ainsi après une éjection
Et nos pilotes français sont bien plus futés, ils utilisent la visière teintée de leur casque pour ne pas être gênés par le soleil :whistle:
Par contre les scènes de combats aériens sont très bien faites et cela rend bien sur grand écran
Ah tiens, au sujet de la fin de Drunk, j’ai justement causé du film hier avec trois amis qui l’ont vu chacun de leur côté, j’en ai profité pour leur demander comment ils avaient compris cette fin. Tous l’ont interprété un peu comme moi : il décroche.
Ce qui ne veut pas dire que nous avons raison.
Pour info, Mads a tenu [url=https://www.youtube.com/watch?v=1SHl1gG6hVg]une masterclass au dernier festival de Cannes, je ne l’ai pas encore regardée mais je sais pour en avoir vu un court extrait qu’il aborde à un moment le final de Drunk (qu’il désapprouvait)…
EDIT: ah bah c’est carrément la première question de l’entrevue ! O:)
Pas trop déçu par Top Gun, je me doutais bien que c’était pas un grand film, d’ailleurs j’y suis pas allé par choix personnel (mais pour faire plaisir) mais de là à m’attendre à une bouse pareille (zéro scénario, aucun intérêt, cousu de fil blanc) il y avait une petite marge qui a été franchie dans les grandes largeurs !
vu le pitoyable thor love and thunder. Comme c’est à la mode on ressort les vieux titres… welcome to the jungle des gun’s et rainbow in the dark de Dio. Il y avait au moins ca de bien…
Sur les conseils d’un collègue, vu hier The Last Duel de Ridley Scott. Un sujet moderne pour l’époque médiévale (une femme mariée accuse un homme de viol : ça me donne envie de mesurer la véracité de l’intrigue), un traitement peu original mais qui tient la route : 3 personnages (la femme, son mari et le violeur présumé), 3 chapitres du film selon le point de vue de chacun. Et surtout, la Dordogne avec les châteaux de Fenelon et Beynac, la bastide de Monpazier + l’abbaye de Fontfroide dans l’Aude : le Moyen Age entre Petrocorie et Catharie, je ne peux que me sentir concernée
Dans les films qui alternent des récits différents du même fait, j’aime particulièrement:
Rashōmon d’Akira Kurosawa, un samouraï est retrouvé mort, quatre récits des faits.
Un Couple Epatant Cavale Après la Vie une trilogie de Lucas Belvaux, trois films une comédie, un thriller politique et un drame, une unité de temps et de lieux, et un quatrième film qui nait dans nos tête à la fin.
Je viens de voir Everything Everywhere All At Once et c’est un chef d’oeuvre! Un conte philosophique mais aussi un film de science-fiction, une comédie, un film de kung-fu, un mélo… Il y a tout! C’est complètement délirant: un OVNI!
Le jour du 12 de Dominik Moll, polar réaliste français avec Bastien Bouillon, Bouli Lanners, Anouck Grunberg… Super personnages, super acteurs.
J’adore Bouli Lanners et quand je serai grand, je voudrais être Bouli, et m’appeler Bouli, et je voudrais être belge aussi.
Un beau film filmé dans la région grenobloise et à la Toussuire. J’ai essayé d’apercevoir Rebell mais…
Laisse tomber. J’ai déjà conseillé un film de Dominik Moll [url=Hellfest - Forum]ICI, tout le monde s’en fout.
J’ai pas encore vu ce Moll-ci (je crois savoir qu’il a une carte blanche à l’Etrange Festival… comme Cosey Fanni Tutty !) mais on devrait former un fan club qué s’appelerio Bouli Moll !