Disons que le festival s’est vidé plus que d’habitude à cette heure là… est-ce du à Tool ou au fait que le fest durait 4 jours, c’est difficile à dire…
Demande du groupe.
Disons que le festival s’est vidé plus que d’habitude à cette heure là… est-ce du à Tool ou au fait que le fest durait 4 jours, c’est difficile à dire…
Demande du groupe.
Places en poche aussi :horns:
Même si je suis d’accord, le prix fait mal au portefeuille
Mon admiration pour la musique de Tool est venue de façon comparable à celle de nombreux fans du groupe.
A mes premières écoutes, j’appréciais leur musique sans pour autant comprendre l’engouement autour de ce groupe. Je trouvais certaines chansons trop longues, trop chiantes, et il y a 3 ans donc, lors de ma découverte du groupe, je ne m’étais pas suffisamment imprégné de leur musique pour l’apprécier comme nécessaire. Le concert que j’ai partiellement vu au Hellfest 2019 m’avait convaincu mais je me disais que ce ne serait décidemment pas un groupe auquel j’adhérerai plus que cela.
Puis Fear Inoculum est sorti quelques semaines après. Là en revanche, le coup de foudre fut direct. Je me suis donc décidé à réécouter leurs autres albums. Il y avait toujours ce truc de « il y a des passages vraiment jubilatoires et des passages chiants qui gâchent tout »… Mais ces passages jubilatoires me donnaient envie de me forcer à apprécier le reste de leur musique. Et c’est venu naturellement, avec du temps.
Aujourd’hui, je ne m’ennuie jamais en en écoutant. C’est donc sans hésiter que j’ai pris une place pour leur concert à Bercy, tout en sachant que c’était le genre de salle, l’endroit typique pour apprécier de voir le groupe sur scène.
J’arrive donc à Bercy vers 15h30, un camion de merchandising est déjà présent à l’extérieur. Il y a du choix, du T Shirt événementiel à 40e, le programme un peu maigrelet à 25e, le même programme dédicacé et avec un dessin du guitariste vendu… 1 000e :rolleyes:
Les portes ouvrent à 18h50 avec 20 minutes de retard, et je me place dans les gradins (préférables à la fosse qui ne proposait que des places assises…)
A 20h pile, Brass Against arrive sur scène. Brass Against, c’est un semblant de brass band (comprenez, un groupe constitué d’instruments cuivres et saxophone, sauf que là il y avait une guitare en plus) qui joue plusieurs classiques Metal histoire de mettre l’ambiance, avec une excellente chanteuse. Le groupe a pu jouer tout de même 45mn, et le public a adoré, moi y compris. On a eu droit à 3 chansons de Tool, 3 de RATM, du Deftones…
Fin de la première partie à 20h45, on annonce une attente de 30mn avant le début du concert. Finalement, à 21h, les lumières s’éteignent.
Le concert démarre avec Fear Inoculum. Le groupe joue derrière un rideau transparent, projetant diverses images psychédéliques propres à son univers. Tool est réputé pour ne pas se mettre en avant sur scène. C’est sur la fin de la 4ème chanson, Pushit, que le rideau s’ouvrira. Le son est fort, un peu brouillon et couvert par les basses. Mais la prestation est puissante, on est clairement pris par l’ampleur que peuvent prendre ces titres sur scène, accompagnés d’images assez envoûtantes sur le grand écran derrière.
Le groupe parle peu, joue ses titres comme sur album.
Déception personnelle, le groupe préférera jouer ce soir 7empest plutôt que Descending. Peu importe, ça reste vraiment imposant. Après Hooker With a Penis, le groupe se retire 10 minutes (chronométrées sur l’écran). On a droit à un solo de batterie franchement dispensable (ce passage fut autant dispensable que Danny fut impressionnant tout le long du concert, c’est vraiment lui qui porte le groupe). Le groupe vient au bord de la scène joue le début de Culling Voices sous une pluie de paillettes.
Le groupe termine son concert avant Invincible, précédant d’une annonce de Maynard nous autorisant à utiliser notre téléphone pour filmer ou faire des photos.
Car ce soir, il était strictement interdit d’immortaliser l’événement, sous peine de se faire recaler à la sortie. Plusieurs annonces avaient lieu en attendant le concert.
Sur le papier on se dit que c’est une bonne idée, que l’on va profiter pleinement du concert. Sauf que… pas du tout. Pas du tout car la sécurité a l’ingénieuse idée de chercher à la lampe torche des gens utilisant leur téléphone, ce qui est éblouissant et chiant, ça me sort du concert, tout comme quand la sécurité choppe une personne dans le public qui négocie pour rester à sa place. C’est chiant, on fait plus attention au concert. Je pense qu’il n’y a pas de mal à prendre une ou deux photos de temps en temps sans gêner personne. Marre de ces caprices de star, on paie suffisamment cher le concert. Je n’ai rien contre les artistes qui passent un coup de gueule devant les gens qui passent leur temps à filmer / appel vidéo, mais prendre quelques photos c’est pas la mort non plus.
Bref, concert vraiment grandiose à la prestation irréprochable, encore une fois Danny est un batteur au niveau monumental.
Le bootleg du concert est dispo [url=https://tooldriveproject.net/Details/?ID=2702]ICI.
Keenan qui autorise quelques photos ? Wow, le changement climatique a de drôles de conséquences.
En tout cas merci GR2018 pour le CR, snif j’aurais tant aimé y être aussi…
Que dire d’autre si ce n’est je t’aime ?
Que dire de ce concert si ce n’est que je ne suis toujours pas redescendu de mon nuage même 1 semaine après. Une prestation inoubliable, une setlist de rêve et une synergie totale dans le public… Vivre un concert de Tool c’est très fort, envoutant et totalement inégalable. Jamais un groupe n’a su me transporter de la sorte (peut-être Amenra mais ce n’est pas de la même manière). Installé à quelques mètres de la scène je craignais un son brouillon mais je rêvais de les voir de prêt. En effet en 2019 je me suis resigné à partir en Belgique les voir au festival RockWerchter où j’étais plutôt très loin de la scène. Et bien je me suis totalement trompé. Armé de mes bouchons moulés le son était tout simplement parfait et puissant. Cerise sur le gâteau Right in Two, musique que j’attendais mais que je ne pensais pas connaitre en live (le groupe ne la jouant jamais 2 fois à la suite sur cette tournée). Je suis véritablement comblé.
Concernant Brass Against je n’ai personnellement pas trouvé ça génial. Je ne comprends pas l’intérêt de jouer des reprises du groupe en tête d’affiche, je n’ai pas réussi à rentrer dans leur prestation.
Place assise certes, mais les ventes on était faites lors de la période Covid, impossible de retourner en arrière. Cependant nous avons passé le concert debout.
J’aurais aussi préféré Descending bien que je l’ai déjà entendu en live, mais c’était inédit comme le groupe n’avait pas encore sorti l’album.
Un moment véritablement magique, c’était vraiment beau.
Parlons-en… C’est incroyable que les gens n’arrivent pas à ancrer les souvenirs en tête et sont obligés de sortir tout le temps leur téléphone. Moi perso ça me saoul d’avoir un écran devant les yeux lorsque je vais à un concert. Ça me gâche totalement l’immersion et te flash la gueule. Tout ça pour avoir une vidéo daubée qui va être regardée 4-5 fois. Dès que Maynard a dit que c’était OK, et franchement à la seconde prêt, y’avait déjà une armée de téléphone de sortie. Certe c’était relou les aller/retour de la sécurité mais y’a un moment faut que les gens comprennent les règles du jeu. C’était quand même écrit sur le billet, par mail, sur les réseaux, à chaque entrée, à chaque rangé de place, dit plusieurs fois pas haut-parleurs et répété par les placeurs et la sécurité. C’est devenu une vraie plaie les téléphone en concert, ça me rend hystérique personnellement. Le WE dernier au concert de Dream/Devin Townsend j’ai vu un mec filmer la totalité du concert. RANGEZa VOS FCKNG téléphone et profitez de l’instant !!
Concernant les téléphones je comprends ceux qui veulent garder un souvenir visuel de leurs concerts, surtout quand ceux ci sont d’une rareté notable. Un tas de gens prennent des photos/vidéos de quelques secondes pour le plaisir du souvenir et pas pour les mettre sur des sites de streaming. C’est d’ailleurs pour ça que l’on a tous des albums photos regroupant un tas de souvenirs de notre vie ;). Bon évidemment, les gens qui ne cherchent que le souvenir ne vont pas filmer toute la chanson. Ça va vite. Personnellement, je prends surtout des photos et bien sur sans flash. J’aime bien garder ce souvenir visuel, en plus des images indélébiles de ma memoire.
Cela dit, je comprends aussi que certains groupes en aient marre. Personnellement, je suis toujours choquée de voir des vidéos sortir juste après le concert, ou les gens sont devant le nez des musiciens mais filment non stop. Je trouve ça irrespectueux envers eux et terriblement inutile car je doute qu’on éprouve autant de plaisir que si on était totalement immergés. Ceci pousse donc les groupes à exiger des règles. Je me souviens à la tournée Decades de Nightwish, avant le début du concert, une voix a demandé à ce qu’il n’y ait pas de téléphones. La majorité ont respecté, tandis que d’autres n’y ont prêté aucun intérêt et ont filmé comme d’habitude. Que TOOL fasse appliquer la règle ainsi peut sembler radical mais c’est aussi car beaucoup de gens ne comprennent pas une instruction sans coercition derrière. Donc pour éviter ce genre de situations, c’est d’abord le public qui doit prendre conscience que filmer des chansons entières, voire le concert entier est un profond manque de respect pour les musiciens et le public autour d’eux qui subit.
Et personnellement, pour TOOL ça ne m’a pas plus gênée. J’étais vraiment dedans et c’était très beau à voir, tant pis si je ne pouvais pas en garder une photo à imprimer. Cela dit, j’ai quand même pris (quand il a dit OK) mon souvenir photo que j’ai partagé ici et avec un ami n’ayant pas pu y être.
@Iko: intégralement pas d’accord.
Tu veux un souvenir visuel de ton concert ? Bah y’a des photographes accrédités qui sont là pour ça, devant la scène, au moins sur les premières chansons. Ils produiront certainement des images plus réussies que les tiennes avec un matériel adapté, une certaine expérience, sans distraire personne alentour et sous un angle privilégié, différent du tien, pour compléter ta perception du spectacle.
Perso, je n’ai jamais pris la moindre photo à mes concerts. Ma priorité absolue est de vivre le moment présent. En conserver une trace ne m’a jamais traversé l’esprit parce que dans ce contexte-là je suis comme un autiste dans ma bulle. Alors suivre ensuite tout un rituel pour concrétiser ça (sortir le bidule, troubler l’entourage, cadrer, shooter, ranger le bidule), que d’instants gâchés à ne pas profiter du show !
Un concert, c’est bien plus que du visuel, hein ! C’est du mouvement, des odeurs, des sonorités, une ambiance, des contacts physiques, des sensations, des émotions,… bref, c’est la vie dans ce qu’elle a de plus merveilleux à offrir ! Je n’ai pas envie qu’à terme le souvenir de mon concert se retrouve figé dans quelques plans inanimés dans un cadre fixe. Car la mémoire est une pute, elle va se focaliser sur ton cliché et faire l’impasse sur tout le reste. Elle va même broder autour. D’où que je prends jamais non plus de nudes de mes ex. Je préfère me souvenir des sensations pour (r)éveillé du désir plutôt que de voir une photographie de leur chatte. Par contre, si c’est un photographe accrédité qui shoote une chatte que j’ai jamais vue, là ça change tout, je suis curieux.
Je ne partage pas non plus ton point de vue sur la captation intégrale du concert. C’est un manque de respect seulement si tu manques de manière. Si tu as trouvé un angle et un dispositif qui ne dérange absolument personne dans l’assistance, tout le monde sera ravi d’en conserver la trace, le public comme les artistes. Sauf si évidemment, ces artistes en question sont plus motivés par l’argent que par le plaisir de ses fans (c’est le cas de Tool qui vend aujourd’hui des CDs à 80€ en 4 éditions différentes, des T-shirt à 40€, des tickets et des autographes à des tarifs exorbitants,…). Autrement, ils ont beaucoup à gagner à se laisser filmer aujourd’hui. Ça leur permet de se constituer des archives pour pas un rond, avec une qualité d’image plus que correcte, de pouvoir perfectionner leur show et leur image, d’avoir une plus large exposition et de gagner en réputation, etc…
De plus, si des fans n’avaient pas filmé des prestations sans autorisation, on n’aurait jamais vu à quoi ressemblait un concert de Joy Division en dehors des plateaux TV, par exemple. On aurait tous pensé que la tournée de The Downward Spiral de Nine Inch Nails était la plus violente alors qu’en fait, c’étaient les tournées Fragility. On aurait jamais cru que le guitariste s’était jeté dans le pit à Paris en 99 même si on y était ! On aurait jamais vu Einstürzende Neubauten défoncé leur scène avec des marteaux piqueurs,… Bref, ce seraient des pans de l’histoire de la musique qui seraient perdus dans les limbes à tout jamais. Pour un passionné, ces vidéos sont précieuses car elles apportent des témoignages brutes d’une époque qu’il n’aura pas forcément vécu (contrairement à des DVD commerciaux plein d’artifices de mis en scène, découpage, montage, effets, etc… où l’artiste est montré sous son meilleur jour).
Bref, je me fais chier alors j’écris du pavé.
Pour revenir au concert de Tool, j’ai écouté le bootleg et vu une vidéo de Culling Voices sur FB. Je dois dire que j’ai été plutôt surpris. Déjà par la setlist avec essentiellement du Fear Inoculum + le remplacements des traditionnels 46&2 et Stinkfist par Pushit et Hooker With a Penis + quasiment pas de dimiledez + rien de Undertow. Ils ont joué plus de 2h… ! Mais aussi dans le rendu des titres via le jeu des musiciens, pas aussi « carré » que j’avais l’habitude d’entendre, particulièrement chez le batteur. Y’a des couacs mais étrangement il se passe quelque chose. Finalement, c’est un humain, pas une machine et c’est touchant, ça rend les morceaux plus vivants. C’est le cafouillage au milieu de Pneuma, il accélère au milieu de The Grudge, ce qui pousse MJK a chanté dessus avec plus de hargne que d’ordinaire (pour mon plus grand plaisir), par contre sur Hooker il se fait plus chier à gueuler, il sort le mégaphone. Right In Two m’a paru plus dépouillé ou ralenti, enfin pour une fois elle m’a plu, et puis garder Invincible pour la fin, mon titre préféré de Fear Inoculum, était une excellente idée (en plus d’avoir joué Opiate, mon titre préféré du premier EP, et The Pot, mon titre préféré de Dimildez, et les 2 « raretés » extraites d’Aenima). Bref… pas de regret de ne pas avoir été présent mais quand même presque un tout petit très peu légèrement.
Ah ouais c’est top comme souvenir une photo prise du premier rang alors que moi je suis dans les gradins.
woké… tu m’avais déjà bien fait rire avec ton délire de volonté pluvieuse pour profiter de l’indus, je t’engage à poursuivre sur cette voie.
2 mois après, petite review du concert de TOOL à l’Accor’Arena (mieux vaut tard que jamais )
4eme fois que je les voyais, la première c’était à l’Olympia en 2002.
Tool et moi c’est une vieille histoire, un peu comme un conte de fée : dans mon adolescence j’écoute essentiellement des choses comme Metallica, Guns N’Roses, Iron Maiden, Anthrax, Slayer. Je connais vaguement Tool, j’ai même un live à la maison, pirate live d’une tournée Undertow que j’écoute peu.
Puis pendant l’été 1997, je bosse dans une grande surface l’été pour me faire un peu de fric, je me lève à 5h du mat pour aller mettre des boites de conserve en rayon. Et je prends mes pauses avec un jeune qui bosse là aussi pour quelques semaines. On parle de trucs divers et variés, et bien-sûr de musique. Je lui parle de rock, de métal, d’indus, le gars me répond cette phrase mystérieuse :
« je n’écoute quasiment pas de rock ni de métal, à part TOOL mais ça c’est toute autre chose ».
Aenima est sorti au cours de l’année écoulée. Je file à la FNAC acheter le disque. Parce qu’à cette époque on achetait encore des disques « à l’aveugle ».
Je me prends la claque musicale de ma vie. 25 ans plus tard, ma passion pour le groupe n’a pas bougé d’un iota.
J’en arrive au concert de l’Accor’ Arena. Quand j’ai regagné mon hôtel après le concert, dans l’ascenseur qui me menait à ma chambre, nous étions plusieurs à porter des T-shirts de TOOL et l’un d’eux - la cinquantaine - a dit cette phrase aux autres « on vient de vivre le concert d’une vie ».
Je suis d’accord avec cette phrase.
Jusqu’à présent, si j’effectuais un top personnel des plus grands concerts de ma vie, chose absurde donc essentielle, je dirais que tout en haut de mon panthéon personnel il y avait un concert de NIN en 2000 absolument fou. Je pensais quasiment impossible qu’un jour un artiste les déloge NIN de cette place tant le moment avait été unique.
Le concert de TOOL a été une quasi perfection de bout en bout. Ou j’étais placé le son était fabuleux, les membres du groupes beaucoup plus souriants, communicatifs, sympa que par le passé (l’effet covid ? ), les effets visuels bluffants, la setlist un rêve éveillé avec 2 bémols tout de même : « 7empest » joué plutôt que « descending » et bien-sûr « Chocolate Chip Trip » totalement anecdotique dont on se serait bien passés.
Pour le reste, le génie de l’album « Fear Inoculum » a sauté aux yeux et aux oreilles de tous. Peut être leur plus grand disque. Le choix de « Pushit » est remarquable, titre parfois sous-estimé qui s’avère être le plus « LedZeppelinien » de leur discographie, « Opiate » préféré à « Sober » ce soir là - et parfaitement retravaillée par rapport à la version poussive jouée au Zenith 16 ans plus tôt - a été très apprécié. Si je chipote j’aurais volontiers remplacé « Right In Two » que je les entendais jouer pour la 3e fois par « Parabol/Parabola » , « Reflection », « Triad », « Eulogy » ou « H » mais c’est une affaire de goût personnel.
@Porcelain Heart : Il semblerait que nous ayons eu les deux mêmes chocs musicaux ! (Cf. [url=http://www.hellfest-forum.fr/viewtopic.php?pid=779171#p779171]ICI et [url=http://www.hellfest-forum.fr/viewtopic.php?pid=946110#p946110]LÀ)
Je n’avais pas vu ta réponse en Mai Poulain !
Je ne partage pas ta vision des choses car je ne suis pas partisane des émotions uniformes, chacun a sa propre conception de ce qui lui fait du bien/plait. Si toi tu n’en prends pas parce que l’enchainement de gestes te fait sortir de l’ambiance du concert, ce n’est pas le cas de tous. Je peux tout à fait prendre une photo sans me faire éjecter de ma bulle, la musique ne s’arrête pas, ce que je vois non plus. Donc en termes d’émotions, je ne perds rien, je les vis pleinement. Et de toute façon, je pense que chacun vit la chose comme il le sent, le plaisir est une notion assez subjective pour ne pas avoir besoin de le définir avec précision. Moi, tant que ce qui fait plaisir à l’autre ne gâche pas MON plaisir, je m’en fiche. Après, c’est ma conception de la société de manière générale, fais ce que tu veux tant que tu n’empiètes pas sur moi.
Pour les personnes qui filment, tu marques un point oui. Je ne l’avais pas vu comme ça. J’y voyais plutôt une envie des groupes de ne pas avoir en face d’eux des téléphones tout le temps. Mais je suis peut-être naïve… Cela dit, je ne suis pas convaincue que ce soit vraiment sans gêne quand les personnes sont devant. Je consomme moi-même ces vidéos et remercie ceux qui ont l’audace de le faire. Mais j’ai de la peine quand j’en regarde qui sont longues, voire des concerts entiers, filmés de tout devant, je me dis que ça ne doit pas faire super plaisir aux musiciens d’être suivis derrière un écran, uniquement pour que la vidéo soit postée après. Je ne le ferai personnellement pas, mais libre à chacun de continuer à ramener les lives qu’on ne peut voir ;).
Après pour TOOL ça m’a l’air d’être pas si courant que ça, des vidéos de leurs concerts. Ou alors je ne cherche pas les bonnes, mais en tous cas, rares sont les vidéos live que j’ai vues d’eux. Ont-ils toujours imposé cette règle ?
Je crois pouvoir affirmer, sans risque de me tromper, que tu es un homme de goût
Je rebondis sur ton post Porcelain Heart, j’étais aussi à l’Accor Arena en mai. Je suis aussi un gros fan de Tool depuis de nombreuses années.
Le son était effectivement très bon (je suis habituellement très sensible aux bassistes jouant moi même de la basse, donc forcément fan de Justin, mais là c’est encore plus Danny Carey qui m’a scotché, ce son de batterie incroyable).
Ce qui m’a frappé aussi ce sont les personnes autour de moi, bcp de fans en transe qui vivaient la musique comme jamais, j’avais l’impression de voir enfin pour la première fois des personnes ultra passionnées à un concert sur Paris dans une grande salle (oui c’est Tool, forcément, mais quand même).
Deux bémols : ayant fait déjà énormément de concerts dans ma vie c’était pourtant ma première fois avec Tool, du coup j’étais forcément un peu frustré de pas avoir mes Parabol/Parabola, Vicarious, Schism…
Et le concert assis a quand même enlevé un peu de magie aussi.
Mais globalement excellent concert. Pas mon meilleur, mais dans le top 10 probablement.
Oui, je suis d’accord pour dire que vivre un tel concert assis, ce n’est pas l’idéal même si la musique de TOOL n’est pas forcément une musique sur laquelle on « bouge ». Le groupe a d’ailleurs toujours plus ou moins eu ce côté statique en live, presque « effacé » au sens propre comme au figuré, JMK étant parfois caché, quasi invisible, dans l’obscurité. J’ai souvenir d’un concert de TOOL où il était dans la pénombre au fond de la scène, de dos, ce qui - pour certains - était apparu comme du mépris. TRICKY faisait souvent ça aussi dans les années 90-2000.
Donc même si je trouve ça bizarre le côté « assis », à l’arrivée ça ne m’a pas hyper dérangé.
Pour la setlist, c’est toujours compliqué avec un tel groupe d’avoir ses morceaux préférés vu leur génie et le nombre de titres fabuleux à leur répertoire.
S’ils revenaient en France l’année prochaine, que j’avais une baguette magique et le pouvoir de choisir ce qu’ils joueraient, en me limitant à 13 morceaux pour quel le set dure 2h, je choisirais :
1 Pneuma
2 Eulogy
3 Reflection
4 Pushit
5 Fear Inoculum
6 Parabol - Parabola
7 Wings for Mary part 1 & 2
8 Invincible
9 Lateralus
10 Aenema
11 H
12 Descending
13 Third eye
(je triche un peu en regroupant Parabol/Parabola et les Wings)
Pour la setlist de mes rêves c’est simple : celle du Hellfest 2019, avec Pneuma remplaçant Part of Me.
Je regrette un peu de ne pas les avoir autant connu à l’époque qu’aujourd’hui. Mais j’ai adoré Bercy et pour rien au monde (à part le HF) je ne louperais leur prochaine date française.
Mais quel genre de fan de Tool est-on quand la setlist de ses rêves ne contient ni 46&2 ni Stinkfist ni Opiate ni 4° ni Schism !!?
https://www.setlist.fm/setlist/tool/2019/val-de-moine-clisson-france-3912123.html
Totalement emballé par la présence de 3/4 des morceaux, super setlist mais je virerais « part of me », « jambi, » « vicarious », « intolerance » et éventuellement « schism » pour aller vers des choses qu’ils jouent moins et surtout pour placer « fear inoculum »
c’est très simple je les ai déjà vu jouer chacun de ces titres au moins 3 ou 4 fois, donc envie d’entendre autre chose
d’où ma joie par exemple que « pushit » remplace « stinkfist »
si j’avais le pouvoir de choisir leur setlist et qu’on m’oblige à aller taper dans « opiate » et « undertow » (que j’aime, que j’ai plaisir à écouter mais qui - selon mes goûts perso - se classent loin derrière « Aenima », « Fear » et « Lateralus » ) alors je choisirais sans hésiter « hush » sur OPIATE et « Bottom » sur UNDERTOW qui annonçait la suite de la carrière de TOOL (Ou éventuellement « crawl away » et « 4° » )
si je fais un parallèle avec NIN, ça ne me dérangerait absolument pas que Reznor ne joue plus du tout sur scène « terrible lie », « head like a hole », « wish », « hurt », « march of the pigs » et « gave up » et qu’il les remplace durant les prochaines années systématiquement par « i do not want this », « ruiner », « reptile », « heresy », « we’re in this together », « please » , « I’m Looking Forward To Joining You, Finally » et « the great below »