Hello !
un petit post pour vous partager ma première expérience de brassage amateur. Je me suis fait offrir un [url=https://youtu.be/omD978LLJbE]kit débutant « Brew In A Bag » de chez rolling beers, auquel j’ai ajouté un fermenteur, histoire de ne pas avoir à attendre la fin de la fermentation d’un brassin pour brasser à nouveau.
Pour débuter sereinement et apprivoiser le matos, j’ai choisi une recette simple : un seul houblon, un seul palier de température. La méthode BIAB permet de faire l’empatage et l’ébullition dans la même cuve, cela simplifie beaucoup les choses et le gain de place est considérable.
Pour faire simple, la recette se déroule en 4 étapes :
- empatage : on fait mijoter le malt concassé dans de l’eau à 65° pendant une bonne heure, pour en extraire les sucres fermentescibles et obtenir un jus sucré, le moût.
- ébullition : on fait bouillir le moût, c’est à cette étape qu’on ajoute les houblons, à différents moments selon le gout que l’on veut donner à la bière.
- fermentation : une fois le moût refroidi, on ajoute les levures et on laisse reposer 2 à 3 semaines dans une cuve de fermentation
- garde : on met en bouteille avec un peu de sucre pour que de belles bulles puissent se former, et on attend (encore !) 2 à 3 semaines.
Je suis donc parti sur une recette d’American IPA modifiée par un ami dont c’est le métier (pas sur que je m’en serai sorti sans lui !), pour alléger l’amertume, car faudrait quand même que ma femme apprécie le produit fini, sinon je vais devoir laisser le matos au placard !
C’est parti pour la recette en photos !
Les ingrédients : levure US-05 Safale, malts carapils et pale ale, houblon cascade et eau de source cristaline.
On commence par 45 minutes de concassage de malt. Cela sépare les cosses et les graines du malt, afin d’en extraire le maximum de sucres. Comme j’ai des biceps rachitiques, j’ai esclavagisé mes enfants.
A la fin, on obtient une farine très grossière, que l’on met dans un gros sac en gaze style sachet de thé et on plonge le tout dans une eau à 65° pendant 70 minutes. J’ai eu de grosses difficultés avec le thermostat de la cuve, particulièrement instable. Du coup, je me suis posé à coté et pris la température toutes les dix minutes, avec ajustement si besoin.
une fois le temps écoulé, on mesure la densité pour vérifier que les sucres on été correctement extraits. Pour le coup j’étais pile poil sur la densité attendue.
On peut sortir le sac contenant les drèches (la pate de malt concassé) et le laisser s’égoutter, puis faire bouillir le contenu de la cuve. Si je n’ai pas l’air hyper jouasse sur la photo, c’est parce que je suis en train de me cramer la main.
Il est temps d’ajouter les houblons. Je les ai mis en 4 fois : au début de l’ébullition, au bout de 45 minutes, au bout de 60 minutes (hors flamme), et au moment de refroidir le mout. Le houblon ajouté au début va être entièrement dégradé et va apporter de l’amertume à la bière, celui ajouté sur la fin va apporter des arômes floraux, herbacés ou agrumes etc selon le houblon utilisé.
Il faut ensuite refroidir le mout le plus rapidement possible pour éviter qu’il soit contaminé par les bacteries qui adorent les liquides sucrés à 30-40°. J’ai utilisé un serpentin dans lequel on fait circuler de l’eau froide, j’ai pu refroidir la 20aine de litres à 19° en 20 minutes.
On fait couler le moût froid dans la cuve de fermentation en l’oxygénant au maximum et on ajoute les levures. Pour cette étape, il est important de tout nettoyer et désinfecter au préalable, afin que les levures puissent bosser sans contamination extérieure.
une fois en fermenteur, on place le barboteur et au bout de quelques heures à 22°, les levures commencent leur travail !
Voila ou j’en suis, je viendrais par ici donner des nouvelles de l’embouteillage, et évidemment de la dégustation
La recette que j’ai suivie est très simple, on est loin des NEIPA à 25 ingrédients, chacun étant ajouté dans des conditions particulières… Mais j’ai adoré faire ca, je pense que je vais continuer tout doucement, en complexifiant les brassins au fur et à mesure, mais je risque rapidement d’avoir besoin de matos supplémentaire. Mais chut ! ne le dites pas à ma femme.
quelques liens sympas :
[url=https://www.rolling-beers.fr/fr/]rolling beers : du matos au top, et des consommables à n’en plus finir.
[url=https://www.littlebock.fr]little bock : générateur de recettes en ligne
[url=http://beersmith.com/download-beersmith/]beer smith : logiciel de brassage hyper pointu, malheureusement pas traduit en français pour la version linux.
[url=https://joliebulle.org/]joliebulle : logiciel de brassage un peu plus simple, mais très bien fait.
[url=https://www.youtube.com/channel/UCmpJeQfzcD2A5HyEmBG-tbg]pete le brasseur : une chaine youtube sympa comme tout, Pete a un accent quebecois incompréhensible qui a son charme.
[url=https://www.brassageamateur.com/forum/]forum brasseur amateur : la mecque du forum français de brassage amateur, avec un layout so 90’s