Joli Barouf !
Embouteillage également samedi de mon dernier brassin, une petite ambrée à laquelle j’ai ajouté en fin d’ébulltion un peu d’épices (canelle, gingembre) pour ajouter un peu de caractère. l’attente est toujours trop longue
Tu as du beau matos pour un débutant et l’appui d’un pro, tu as beaucoup de chances. Nous on en a flingué des brassins avec des erreurs de débutants (pas assez psychopathe sur l’hygiène, respect des étapes, refroidissement trop lent…) de manière générale je trouve que les explications données par les commerçants sont beaucoup trop simplistes et ne permettent pas de faire du bon boulot. Le brassage c’est un art bordel !
Mais c’est vrai que quand tu commences à brasser, chaque dégustation ensuite est différente, tu ne bois plus la bière de la même façon
Nous avec les drèches et mon miel maison on fait du pain ! On l’attend limite autant que la dégust des canuches :lol:
l’an dernier on avait fait un brassin spécial pour le HF avec un pote, la Ale’Fest (ya du level ah ah) une bière très houblonnées pour tenir le choc du transport, assez alcoolisée et plutôt ambrée pour pouvoir être bu moins fraîche.
On a eu du succès et on s’est fait des potes avec nos voisins de campings instantanément grâce à ça, dont un qui avait une micro brasserie ! Donc échange et dégustation de binouze sur de la bonne musique, super souvenir
Pas besoin de faire + de 100km ! Paris est blindé de micro brasseries, tu dois bien trouver des ateliers dans le coin. (plus grand nombre juste avant l’Auvergne -Rhône Alpes).
Si tu passes sur Clermont, je te conseille [url=https://lacocottemaltee.fr/]La Cocotte Maltée. Un super concept où Ils te guident du choix des ingrédients en fonction de la bière que tu veux, jusqu’à la mise en bouteille. Tu fais tout avec eux. Ils sont ultra cools et leurs bières sont délicieuses. Des vrais passionnés.
Calme toi, c’est un cadeau pour un copain déjà payé, et dans la région de Nantes où il habite
Je sais qu’il y a exactement la même chose à 20 km de chez moi.
whaaa super ! pour un prochain brassin j’aimerai bien une IPA gingembre et écorces de citron vert, mais pour le moment impossible de mettre la main sur des citrons verts bios non traités. Tu laisses gingembre et cannelle pendant la fermentation primaire ? tu as houblonné à cru ?
c’est clair que les conseils de mon pote sont hyper précieux. Pour le moment je n’ai pas fait de recette complexe, et j’en chie déjà pas mal. Je m’appuie beaucoup aussi sur un chouette bouquin : [url=https://brasserieduvallon.fr/faire-sa-biere-maison-resume-critique/?utm_source=ArticleFaireSaBiereMaison&utm_medium=text&utm_campaign=LivresDeBrassageContent]Faire sa bière maison
balance la recette ! :-p
Le concept est excellent ! mais j’ai du mal à comprendre comment tu peux repartir avec des canettes au bout de 4h. Quid de la fermentation ?
Non pas de Dry Hopping pour celle là, pendant l’ébu. C’était un petit brassin test pour une éventuelle bière de Noel, là j’ai mis des épices en poudre (moins de risques de contamination je pense, plus simple). Pour les fruits je sais que nous on en fait des compotes avant, avec stérilisation à l’eau bouillante pendant 2 min et plongée en eau glacée. Ou alors on utilise des fruits surgelés (aucun soucis).
Tu as la formule magique ici pour calculer la densité car bien garder en tête que les fruits apportent du sucre en plus, il faut être très prudent https://www.happybeertime.com/blog/2017/04/20/brasser-biere-fruits-faire/
Ah je connais ce bouquin oui bon il y en a de plus en plus et des blogs et sites très bien faits !
Ca marche je recherche ça et je vous mettrais des photos
je pense que tu y retournes après les chercher. En tout cas ceux que je connais à Clermont, tu passes chercher tes bouteilles 3 semaines après, (ou tu participes à la mise en bouteille) et tu finis la fermentation en bouteille chez toi.
Chapeau Barouf ! Tu m’impressionnes, et tes explications sont claires et très intéressantes. En plus : illustrées !
Sinon, la bière que tu viens de mettre en bouteille, comment la décrirais-tu à la dégustation ? Tu as bien une idée de ce que ça va donner… Tu l’as faite en sachant un peu ce que tu voulais en sortir, non ?
Niveau dégustation, j’attends quelque chose de classique. J’étais à la base parti sur une bière très amère, mais j’ai beaucoup réduit le houblon amérisant pour être sur que ca plaise à un max de monde (notamment à ma femme, qui a été très tolérante sur le bordel dans l’appart). Elle devrait être claire et peu trouble (la bière, pas ma femme), herbacée et florale, avec un taux d’alcool entre 4,5° et 5°. J’ai gouté ce que j’ai soutiré avant la mise en bouteilles, j’ai été surpris par une amertume brute, mais c’était avant l’ajout de sucre.
Ce qui a primé, c’était la simplicité de la recette pour pouvoir apprendre à utiliser le matos. Tant que la bière ne présentera pas de [url=https://youtu.be/VaOp4CWoBGA]défauts majeurs, je serai content.
Je rêve un jour d’arriver à brasser une [url=https://www.littlebock.fr/recettes-bieres/4198/nom/milk-shake-neipa]NEIPA au lactose, ou un [url=http://beersmithrecipes.com/viewrecipe/924506/st-bernardus-abt-12-clone]clone de la Saint Bernardus 12, mais j’en suis encore très loin
Merci Barouf pour tes explications et les annexes !
Fréquemment avec les bières artisanales, je suis gêné par une amertume très forte (et personnellement, ce n’est pas ce que je préfère). Je me demande toujours si c’est un choix du brasseur (voire une mode), une maîtrise approximative du process (mais néanmoins suffisante pour produire une bière digne de ce nom), un défaut (cf le 5ème dans la vidéo), ou s’il s’agit de masquer un défaut.
Donc, ok pour les trois premiers points, mais est-ce que certains brasseurs produisent une bière très amère pour masquer certains défauts ?
Tu te réalise que la Sint Bernardus 12 est déjà un clone ?
C’est le clone de la Westvleteren 12, que les prêtres ont autorisé de faire brasser hors du monastère ! Étant donné que la bière elle-même ne serait plus une bière trappiste, la brasserie a dû choisir un autre nom pour sa bière. La Westvleteren est toujours à Westvleteren, et elle reste donc une bière trappiste !
L amertume est principalement causer par le houblon , le houblon est un conservateur et un antiseptique ,et l aromatisant de la bierre
pour faire simple( je suis pas un pro juste un amateur de bière autant que de vin )plus y a de houblon et plus ta bière se conserve et évite de tourner a cause des bactéries ,
Moi j aime pas l amertume de la binouze , mais faut être plutôt bon pour faire une bière peu amère je pense , après tu peux réduire l amertume suivant a quel moment le houblon est introduit dans le processus
Pendant l ébullition plus tu le chauffe longtemps et plus il dégagera d amertume ! Certain brasseur vont même le mettre juste après la cuisson ( houblonage a cru ) a la première fermentation voir a la seconde , mais c est délicat a cause des bactéries il va principalement aromatiser la binouze ,et sera peu amère !
Je pense pas que ce soit pour masquer des défauts ,
Mais plus pour un soucis de réussite mais surtout que beaucoup l aime amère voire très amère !
J espère que j ai pas trop dit de conneries vous me le direz heinnnn !
Tu n’as pas dis de connerie rebell65
Pour extraire les arômes mais pas l’amertume des houblons l’ajout se fait en fin de cuisson, voir une fois la flamme coupée , pendant ce qu’on appelle le whirlpool (tourbillon donc, pour faire descendre le pâté de houblons afin de faire un soutirage le plus clair possible), l’ajout de houblons se fait même parfois une fois le mou descendu autour de 70°c (pour les NEIPA par exemple), avant le passage dans l’échangeur thermique.
Donc pour faire une bière peu amer, peu de houblons en début de cuisson, beaucoup à la fin.
Le houblon aide à la conservation de la bière mais il vieilli mal, au bout de 6 mois (même moins), les arômes s’estompent et laisse la place à l’amertume.
Hello
Je poste rarement (jamais) dans le coin, j’ai gouté quelque bière de zoobrew, petite brasserie à coter de chez moi (je précise que j’y connais pas grand-chose donc pas de report précis)
De chez eux j’ai gouté : [url=https://www.zoobrew.fr/nos-bieres/the-ibex-milk-stout/]The ibex milk stout (c’est un dessert, je l’adore) [url=https://www.zoobrew.fr/nos-bieres/bush-viper-berliner-weisse/]Bush Viper, [url=https://www.zoobrew.fr/nos-bieres/the-condor-california-common/]The Condor California Ale, [url=https://www.zoobrew.fr/nos-bieres/the-bower-bird-ipa/]the bower bird IPA
Les visuels sont magnifiques, vraiment j’adore leurs étiquettes, J’aimerais gouter la [url=https://www.zoobrew.fr/nos-bieres/nautilus-gose/]Nautilus, mais elle est en rupture de stock. J’ai pas encore gouté leurs gammes [url=https://www.zoobrew.fr/nos-bieres/gms/]grandes surfaces mais les étiquettes valent aussi le détour.
Ah Zoobrew c’est dans ma liste d’envie, et notamment la Nautilus, j’aime bien les Gose. J’ai justement dégusté ce week-end la Gose to the Fyrreskov des danois de To Øl, j’ai beaucoup aimé, une Gose brassée avec des aiguilles de pin.
Et en passant la vidéo YouTube de « Une bière et Jivay » sur les bières en supermarchés, il parle justement de Zoobrew : https://youtu.be/pCXPxxDUUqU
La Saint Bernardus est bien plus qu’un clone : c’est la recette de la Westvleteren 12 brassée avec la souche de levure originelle de Westvleteren. [url=https://www.trappistwestvleteren.be/fr/brassage]Les moines de Westvleteren on changé de levure en 1978, donc si tu veux boire une VRAIE Westvleteren 12, décapsule une Saint Bernardus 12
J’ai employé le mot clone, car la recette est tellement complexe que je n’arriverai certainement jamais à l’imiter parfaitement.
J’ai tenté hier un brassin de trappiste (je me sens légitime à employer ce mot car j’ai la tonsure qui va bien) avec malts caramunich, special W et pilsner, houblons tettnanger et hersbrucker, sucre candi brun et levure Belgian Ale de chez Mangrove’s Jack. J’espere commencer à m’approcher tout doucement de ce qui se fait du coté de Scourmont
Pas grand chose à ajouter à ce qui a été dit. L’amertume pour masquer les défauts, je ne pense pas : il y a une vraie mode de l’amertume avec la généralisation des pseudo IPA, le blindage des houblons en début d’ébullition est un parti pris. Si tu n’aimes pas l’amertume forte, je te conseille les NEIPA, canadiennes si possible. C’est incroyablement riche et fruité, sans l’amertume qui te rentre les lèvres au fond de la gorge, mais comme l’a dit HörseOfTheDög, elles se dégradent très rapidement donc elles sont difficiles à trouver chez nous.
Sinon, j’ai gouté des trucs pas mal ces derniers temps :
mon premier brassin : c’est très sympa, un peu dans le style pale ale américaine, avec une amertume comparable à l’IPA de Brooklyn Brewery. La gazéification est top, la mousse est crémeuse et tient bien. Dans l’ensemble, ca manque de maturité, la fin de bouche est courte, elle va encore attendre un peu en bouteille. C’est pas la bière du siècle, mais j’en suis plus que satisfait.
Night Drift de BBP : un stout embouteillé mi-2017, brassé avec du caramel au beurre salé et vieilli en futs de bourbon. Un nectar à se taper le cul parterre. C’était parfait, j’en suis resté sans voix.
Chimay rouge vieillie en futs de chene : embouteillée début 2018, elle aurait pu attendre encore un peu. C’était très bon, mais le bois était trop présent. Ca ne m’a pas retourné le slip comme les chimay bleues vieillies en fut de rhum et whisky.