Concerts aux 1001 bières d’Amiens, acte 22
Acte 22 : Lucifungus (stoner/doom, Australie) + Lords of the Void (Heavy/doom, France), le 8 novembre 2024
Belle soirée en perspective aux 1001 bières d’Amiens avec une programmation aux petits oignons.
2 concerts prévus, avec 2 ambiances bien distinctes.
Tout d’abord, ce qui ne change pas : le merch à l’entrée à gauche, l’accès gratuit à la salle, la scène qui se pare d’un bleu violacé.
Par contre la maison de disques des Australiens de Lucifungus est présente, l’occasion de faire un brin de causette avec des gens très sympas.
Lords of the void débute son set peu après 21h, je ne connaissais que très peu leur style, mix de stoner, doom et heavy. Cela fonctionne plutôt bien en live.
A cette musique, il faut rajouter une dimension théâtrale, qui m’a un peu fait peur au début, mais j’ai été vite réconforté par le fait qu’il n’y en avait pas trop non plus et que ce n’était pas dans la surenchère.


Mais détaillons un peu les morceaux joués : tel un numéro d’équilibriste, les riffs s’enchainent brillamment entre psychédélisme, et lourdeur appuyée par une basse bien présente. Les soli de guitare et une batterie groovy donnent du relief et de la couleur, dans un style qui se veut résolument sombre. Plutôt cool et intelligent de leur part.
Pour les influences, on est sur du Black Sabbath, Monolord ou Electric Wizard.


Environ 45 minutes de set convaincantes durant lesquelles je ne me suis pas ennuyé.
Changement de matos, changement d’univers, et ce même si les spots lumineux gardent le teinte inquiétante. Ultimes réglages de balance et c’est parti pour Lucifungus qui va retourner la salle.
Le groupe australien est en fait un power duo qui va jouer gras, lourd et puissant qui m’a parfois rappelé les Melvins dans l’attitude et certains riffs.
Les musiciens sont extrêmement contents d’être là, et pour cause : c’était un rêve pour eux de venir jouer en Europe, c’est maintenant chose accomplie. Et pour nous, amienois, de les voir chez nous est une chance incroyable et improbable. Imaginez, les mecs ont traversé la moitié du globe quand même !


Musicalement, c’est solide et bien mis en place. le défi est de taille lorsqu’on est si peu nombreux sur scène : il faut remplir l’espace. Et les australiens savent le faire. La puissance des riffs mêlée aux rythmes assassins et précis du batteur font mouche auprès des auditeurs présents.



Rien à dire, prestation à la hauteur de mes espérances, ce qui m’a donné envie de me plonger un peu plus dans leur discographie.
Le set est cool, je n’ai pas vu le temps passer, totalement emballé par ces australiens.