Concerts divers, mais aussi du printemps, de l'automne et de l'été.

j’avais prévu de les voir donc tu confirmes en effet :wink: :horns:

Concert de Lofofora annulé ce samedi à Toulouse, faute de préventes suffisantes 8.(

J’ai pris mon billet avant-hier sur Festik, mon billet portait le numéro 75. C’est pas beaucoup le mardi pour un concert le samedi. J’ai l’impression que les gens ne prennent plus les places à l’avance et attendent le soir même. Il y avait encore des places au guichet pour Volbeat au Bikini.

Je me demandais si ça n’était pas lié en partie à la 1ère partie. Ils jouent demain à Bergerac, mais bossant samedi c’est chaud… Je me demande quand je les reverrai du coup : me suis dessiné un t-shirt exprès pour eux car Lofofurieuse depuis 25 ans :beer:

J’ai écouté un peu la première partie de Lofofora: Lotus Titan. C’est spécial et je ne crois pas que c’était bien assorti à Lofo.

C’est pas la joie au niveau des affluences en ce moment.

[color=#70ffde]Deftones × Baroness × Untitled With Drums aux Nuits de Fourvière. [/color]

[color=#3b5bff]19h 30 : Untitled With Drums.[/color]

Un set apprécié de 30 mn pour ce groupe de Clermont-Ferrand, avec 5 musiciens, un son parfois un peu 90’s et 2 morceaux plus progressifs (Silver au milieu du set et le dernier titre).
A revoir au HF2, le samedi, en ouverture de la Valley.

[color=#af0fff]20h25 : Baroness. [/color]

Pas trop mon truc à la maison, et pas beaucoup plus en live malgré la sympathie qu’ils m’inspirent. Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à vraiment décoller avec ce groupe… Un set de 55 mn. Deux bons Eula et March to the sea avant de décrocher petit à petit… Jamais chiant, mais jamais transcendant non plus. J’ai pas encore trouvé la clef pour vraiment aimer ce groupe, visiblement heureux d’être là.

[color=#174dff]22 h : Deftones.[/color]

C’est - avec celui du HF - le seul concert en France des Deftones : un public de passionnés emplit le théâtre aux 9/10.

Un groupe compact, malgré les absents, une basse granuleuse et un Chino chaud qui s’échine.
Le light show, à base de néons frénétiques, imprime sur les rétines des tatoos de lumière et devrait convaincre les indécis de Clisson, puisque le show sera nocturne.
Le son est limpide, puissant et équilibré, avec toutefois la voix peu audible sur les 3 premiers morceaux.

Ensuite, l’enchaînement de titres énormes (Be quiet…, My own summer…, Tempest, Swerve City, Digital bath, Knife party…) plie l’affaire et Fourvière est en feu.

C’est marrant et très jouissif de voir le théâtre romain délesté de sa bourgeoisie en goguette et de ses "VIP"aux places réservées. Un (petit) wall of death s’érige dans la fosse sur You’ve seen the butcher ! Dans ce festival, c’est aussi incongru et sympa que de voir une punkette poser un food truck vegan sur le parking de Bocuse, ou de réaliser que Gérard Collomb a un tatouage facial.

Final incandescent sur Change et 7 words, avant de retrouver son Ohm sweet ohm et de tenter de trouver le sommeil en se débarrassant de toute cette… adrénaline.

Mardi, j’étais au concert des Stones à LYON. A la base je ne suis pas un immense fan des Stones, et encore moins fan des concerts dans les stades, mais pour une raison irrationnelle, j’ai vécu 2h magiques. C’était à la fois impressionnant au niveau du son, parfait, de la fougue de Mick Jagger (quelle santé bordel) mais aussi de la setlist. C’était surtout un moment émouvant avec un public au taquet. Grand concert.

Si je m’avance à réaliser un petit top 10 de mes concerts 2022 à mi-« parcours », je dirais que ça donne ça :

1 Tool
2 Pearl Jam
3 Rolling Stones
4 Idles
5 Turnstile
6 Nothing But Thieves
7 Cat Power
8 Metallica
9 Peter Hook
10 Oranssi Pazuzu

Déception live de l’année : Jack White, vu en salle en début de mois.

Pearl Jam vient d’annuler Vienne et Prague où j’avais initialement prévu d’aller avant de renoncer.
Eddie Vedder s’est esquinté la voix dimanche à Paris à cause de la fumée a priori

Oui j’ai lu ça, j’adore Eddie Vedder, mais je ne sais pas de quelle fumée il parle … du moins je vois de quoi il parle mais à part lui personne ne les a vues ou senties, d’ailleurs tous les artistes qui ont joué dimanche ont pu poursuivre leur série de concerts sans souci depuis … je pige pas son ressenti …

Petit report d’impression sur le concert de Judas Priest de mardi dernier au Théâtre antique de Vienne :

Première partie : The Dead Daisies.
Un peu déçu de l’absence de Glenn Hughes mais bon son remplaçant Dino Jelusick a fait le taffe comme il se doit.

Judas Priest.
J’étais pas sûr sûr, surtout en voyant le vénérable Rob Halford qui marchait péniblement (pantalon trop serré? absence de déambulateur?) mais cela reste quand même un p***** de showman qui tient son audience. Et puis les titres du Priest, il y en a quand même pas mal que l’on peut reprendre en c(h)oeur. Et lorsque l’on a en tête les titres sur tout le chemin du retour, c’est le signe que le contrat est rempli.

Le Metal God, sort d’un cancer de la prostate, traité par radiothérapie puis par prostatectomie… ceci explique cela 8.(

Le cadre de l’amphi est magnifique, le son très clair, c’était le cas mardi soir, les lights efficaces… et l’interprétation.

Certes Halford est bien « aidé » par la technique, et un set odieusement court (1h35 et 15 titres, comme sur l’intégralité de la tournée), mais quelle setlist !, et après l’imbroglio Andy Sneap (qu’est-ce qu’ils leur ait passé par la tête ?) et les problème aortiques de Faulkner… Un miracle ! Un vrai :smiley: :smiley: :smiley: :smiley:

J’avais pas suivi pour le cancer. C’était donc un concert d’autant plus fabuleux.

Je mets mon CR ici, vu la diversité des groupes vus je pense que ça y a plus sa place.

Hier soir nouvelle soirée au Pont du Rock à Malestroit dans le département voisin du Morbihan, Cachemire et Lofofora que je n’avais pas revu depuis leur passage à Saint Nazaire juste avant le covid y étant programmés. Et puis c’était l’occasion de voir les vétérans du rap français I Am qui étaient la tête d’affiche.
Là encore l’affaire partait mal. J’ai pris la route en fin d’après - midi en me disant que le gros du chassé - croisé serait passé. Mauvaise pioche : ça circule en accordéon entre Nantes et Savenay comme souvent dans ces cas - là. Ensuite quelques dizaines de mètres avant la sortie que je dois prendre nouveau bouchon… Heureusement j’entrerai sur le site du fest pile pour le début de Cachemire.
Le fest d’un manière générale n’a absolument pas changé, site toujours aussi sympa et spacieux. Public festif mais bon enfant, quelques métalleux.

Passons aux groupes vus :

-Cachemire : la bande à Fred a été excellente, beaucoup d’énergie pour un set carré. Très bonne communication avec le public (pas très nombreux au début) qui le lui rendra bien et qui pogotera gentiment par moments. vers la fin Fred fera monter un môme de l’assistance qui s’amusera comme un petit fou. Setlist qui est probablement la même qu’à Muzillac en Mars dernier, donc très axée sur « Dernier Essai » le deuxième et dernier album du groupe. J’aimerais bien les voir au Hellfest tiens, ils en ont clairement la carrure pour moi.
-Svinkels : je ne savais même pas ce que c’était. Du rap en l’occurrence. Bon, j’ai l’esprit assez large pour en entendre. Écouté de loin, groupe amusant avec un bon esprit et une bonne communication, textes des chansons tournant pas mal autour de la picole (et de la drogue dans une moindre mesure), ce qui tombe bien quand on joue en Bretagne. :smiley: 2 - 3 riffs de gratte sur 2 titres qui m’ont incité à tendre un peu plus l’oreille.
-Lofofora : là aussi excellent set, avec un Reuno toujours aussi énergique en dépit d’une longue carrière et qui n’a toujours pas mis (et ne mettra certainement jamais) ses valeurs dans sa poche (comme Cachemire d’ailleurs). Illustration avant le titre « Macho Blues » où il incitera les mecs à se montrer corrects avec les filles (qu’on entendra fort l’acclamer).
-I Am : « les marseillais en Bretagne », ça sonne comme un titre d’émission de télé - réalité. :smiley: La très grosse différence c’est qu’intellectuellement on est très largement au - dessus. Je ne suis pas resté tout le set mais suffisamment pour avoir les classiques : « le Mia », « Petit Frère », « Nés sous la Même Étoile »… J’ai toujours eu du respect pour ce groupe, d’une intelligence pas si courante dans le rap où, je trouve, on cède plus facilement à la facilité commerciale que dans d’autres styles. J’ai même chanté quelques paroles que je connaissais (« le Mia » surtout). Public pas super - réactif j’ai trouvé, étonnant.

Bref soirée sympa là encore. :slight_smile:

Anecdote : un gars m’a félicité pour ma belle barbe. :smiley:

Oh my godasse patatasse ! Tu as vu Lofofora hier soir, quand Môsieur Valhalla était sur la route des Côtes d’Armor… ils me manquent les Lofo, je ne les ai pas vus depuis octobre : chuis en manque, me faut ma dose !

Et du coup, on veut une photo de ta barbe dans le topic dédié !

Je vois pas de sujet des barbus dans les discussions diverses. O:)

Lofo ils repassent pas loin de chez moi le mois prochain :

https://www.facebook.com/GRATMOILA/

Trop loin de chez moi, j’ai quitté la Vendée voici 12 ans ! Rien dans le Sud… alors que je me suis dessiné un beau t-shirt pour mes 25 ans de Lofofurie…

Quelques souvenirs des concerts de cet été…

[color=#870517]OSEES [/color]au Club du Transbordeur, pour commencer les vacances.

Sur scène, un bassiste et un clavier, discrets.

Sur la gauche, John Dwyer - en pantacourt, comme il se doit - un chiffon dans la poche, comme il se doit - transpirant, trépignant et crachouillant, comme il se doit.

Au centre, deux batteries, qui sont le véritable moteur du groupe - 2 batteries martelées par 2 types dont le 1er (Dan Rincon) a le look d’un homme de main de la mafia new-yorkaise (années 70), et le second (Paul Quattrone) a l’allure d’un acteur porno dans les scopitones des mêmes années.

On s’en fout de leur look, mais quel boulot ils font, à besogner et besogner et besogner leurs peaux tendues…

Petite salle remplie - plein de filles, plus de filles que d’habitude. Ca slammait de partout et tout le temps, parfois quatre à la fois, j’ai vu un type slammer du début à la fin et les filles aussi slammaient sans cesse, c’était une vraie piste de décollage, il y avait plus de trafic qu’à Roissy et ça n’atterrissait pas.

Du rock, du punk, des sons Osees aussi - aussi ciselés que saisissants, et toujours ce groove infini / infiniment puissant emmené par les deux batteries - un train, un très long train de marchandises variées / pas avariées qui traversait Brooklyn et Long Island et Villeurbanne, comme ça, non stop, j’en suis sorti trempé / presque aussi trempé que John Dwyer et putain, derrière, c’était les vacances, je suis resté sur le quai de la gare, hagard.

[color=#a419a8]JUDAS PRIEST + THE DEAD DAISIES[/color] au Théâtre Antique de Vienne.

Rien de bien particulier à raconter ; mais deux chouettes concerts du début à la fin.

Pas de Glenn Hughes pour cette 1ère partie, tombé au champ d’honneur des covidés, laissé pour mort dans un champ de marguerites fanées - mais Dino Jelusick (chant) et Yogi Lonich (basse) pour le remplacer.

Yoni Lonich ressemble au fils caché de Ross et de Severus Rogue (cherchez les références), mais on s’en fout.

Dino a fait le job, c’est le moins que l’on puisse dire.

J’ai eu la banane du début à la fin, et c’est déjà ça.

Un bon moment aussi devant Judas Priest.

Pas choqué par les voix enregistrées qui accompagnent Rob Halford, j’ai trouvé qu’elles venaient le dépanner dans les aigus - ce n’était pas abusé. Il y avait beaucoup plus de sons enregistrés pendant le concert d’Alestorm au Sylak et ça, personne n’en parle : pourquoi ? Le vrai scandale de l’été n’est-il pas là ?

Richie Faulkner était visiblement content de jouer. Par contre, le taureau gonflable, en fin de concert, m’a tôt gonflé. Il ne faut pas craindre le second degré dans le metal mais là aussi, et là encore, pas pire que la Tempête de Bière Blonde et Son Univers de Plastique, n’est-ce pas ?

Meilleur morceau du concert ? Victim of changes pour moi (Sad wings of destiny). Parfois, non, non, les ailes du destin n’ont rien de triste…

Un petit tour au Sylak ensuite, dont je parlerai peut-être dans le topic dédié. Puis.

[color=#ff0000]NEBULA[/color] (+ Odd Beast) au Molotov à Marseille.

Journée sympa à Marseille.

J’ai passé l’après-midi à naviguer de l’ombre à la lumière, et d’un bar à l’autre, sur le cours Julien.

Graffiti.

Et puis le coup de foudre : un cocktail sans alcool (si, si !) dont voici la recette : distillat de genièvre, sirop de concombre et tonic. Vous le trouverez, si vous passez, au bar / ciné / vidéoclub Vidéodrome 2, sous le nom de Jul & Gin.

Après le cocktail ? Le Molotov !

Sympathique petite salle emplie de passionnés. Odd Beast, qui ne m’avait pas convaincu plus que ça dans la voiture, a sorti un set musclé.

Après ? Après j’ai reçu un appel en PCV, Putain de Virée Cosmique : une transmission… de Ground Control ? Non, depuis le Vaisseau-mère Terre. Je me suis éclipsé.

Plein de morceaux du magnifique dernier album (Wilted flowers, Existential blues, Transmission from… ou Warzone Speedwulf) et de Holy Shit, et puis Giant, et puis To the center et puis…

A un moment, Eddie Glass jette un coup de d’oeil dans le public et murmure (en anglais) :

"Il y a un morceau dans notre discographie que quelqu’un, peut-être, voudrait entendre ? "

Je suis au pied de la scène. Je tente :

« Smokin’ woman ? ».

Petit sourire de Eddie Glass, qui a l’air de trouver cette idée parfaitement saugrenue.

Il dit : « Oh… No… »

J’essaye alors : « Messiah ? ».

Eddie regarde ses pieds, sourit, et puis :

« Ok ! Let’s do Messiah… One, two, three… ».

Ce Messie-là n’est jamais redescendu des cieux.

Bon je vais enfin m’y (re-re)coller sinon j’aurai le temps de voir SOEN avant d’en parler :smiley:

J’ai vu AA Williams (découverte grâce au Hellfest) et Mono au Trabendo le 1er Septembre. Autant vous dire qu’elle m’avait séduite avec son Forever Blue, avec son mélange des genres et d’emotions qui fait tout un voyage de cet album. Le jour où elle passait au HF… j’ai pris une claque. J’ai mis du temps à redescendre tellement tout prenait dans les tripes et je n’ai pas vu le temps passer. J’aurais pu l’écouter tout l’après midi…avec son air de pote artiste perchée, en plein trip.

Du coup je remets le couvert à son passage a Paris. Elle est arrivée toute timide, remerciant plusieurs fois les gens d’être là. Je regardais les gens autour, ils ne savaient pas à quoi s’attendre contrairement à moi
(Et quelques tish Hellfest qui étaient dans le secret aussi) ]:smiley:
Le set commence, c’est doux, c’est enveloppant, comme la première fois, mais mieux car l’acoustique du Trabendo est incroyable, et la configuration, si proche et à portée de main donnait encore plus d’intimité à ce moment.
Comme la première fois, cette nana m’a tenue du début à la fin. Il y a une vraie fragilité à sa musique, même physiquement, j’avais l’impression d’être effleurée par les sons qui m’entouraient, encore plus avec cette fumée qui cachait un peu le groupe. Et en même temps, il y avait une puissance incroyable à cette fragilité, l’impression que ça va se casser a tout moment tellement c’est fort. Parfois je me sentais voyeuse d’être témoin de ça.
J’ai vu l’évolution du public tout au long du set, ce public qui découvrait petit à petit ce que cette nana en noir et ses gars en noirs, cachée derrière ses longs cheveux, avait a mettre aux yeux du monde. J’étais toute fière et contente pour elle de voir le public lui montrer à quel point c’était superbe ! Je ne voulais pas que ça s’arrête. :8
Elle est revenue seule à la fin du set de mono (le rappel ou la dernière avant) pour une chanson.
Bref, je ne le pensais pas, mais cette fois ci était encore mieux que la première. J’espère y retourner en Novembre dans le 77, elle passe avec une autre artiste, que je ne connais pas.

Du coup après y avait Mono. Moi j’avais découvert rapidement avec quelques pistes sous les conseils des altruistes du Discord. C’est sympa mais… répétitif. En fait, c’est pas surprenant. Le même schéma est répété (a quelques exceptions près). Je pense que les chansons gagneraient à être moins longues car la répétition successive des mêmes mélodies finissait par me lasser. A chaque fois du coup que ça changeait, j’étais contente, mais ça se répétait tellement que je finissais de nouveau lassée.
En fermant les yeux, j’arrivais à supporter un petit peu mais bon c’était pas encore ça… Cela dit, c’était un chouette moment, même s’il a un peu trainé à mon goût. Je suis partie avant la dernière chanson du rappel. Un des deux guitaristes avaient fait un truc avec sa langue et l’autre par terre, ça m’a surtout donné mal à la tête mais je crois que la performance a été appréciée.

Du coup, j’y retournerai pour AAW des que possible mais pas Mono ]:smiley:

Merci Iko. Quand je pense que j’ai également vu le concert d’A.A. Williams au Hellfest mais que je n’en ai gardé aucun souvenir :frowning: . Quel gâchis.
C’est un problème, à trop enchaîner les concerts en festival, je n’ai parfois pas le temps d’assimiler ce que j’ai vu/entendu. Ou alors c’est parce que je ferme les yeux et que je me laisse aller, et il ne m’en reste rien. J’ai ainsi vu 5 ou 6 fois Ufomammut, ça me transporte à chaque fois mais je n’en ai aucune image. A la différence d’A.A. Williams quand même, j’ai quelques albums qui font que je me souviens à quoi ça ressemble d’un point de vue musical.